samedi 3 octobre 2015

« Astérix chez les islamistes » ou «  Extension de l'Europe en Barbarie» dans le blogiblag du 03/10/2015 (LJ ©2015).

Monsieur le Président de la République Françoise, il faudrait le prévoir :

Ou alors je me trompe mais un de ces jours, « Dach-qui-tâche » s'éparpillera dans la nature comme d'autres salopards avant eux, face à la coalition internationale augmentée du poids de la Russie. Des enquêteurs nous révéleront alors le dessous des cartes... En bref, ce n'était qu'une bande de minables, soit quelques milliers de fanatiques restant évaporés comme par miracle ou réfugiés dans les montagnes. La populace en pendra bien quelques uns haut et court et d'autres prendront leur place. Nos médias auront fait tout un plat de ces salauds qui ne mériteront même plus l'appellation de « barbares » mais seulement de fous. Pour Bachar el-Assassin, il faudra attendre encore un peu : Sarkozy usa de patience avec Kadhafi, pourquoi pas vous , Monsieur le Président ?

Mais que fera donc la France dans le néant post-daech ? Poutine, porté ONU, aura encore une fois sauvé son pote Bachar el-Assad et vous resterez le bec dans l'eau. Dans l'hypothèse inverse, daech aura gagné contre tous.

Pour en revenir au siècle passé, qui fut aussi le vôtre, quand une nation entrait en guerre elle envahissait illico l' adversaire pour lui imposer sa domination. C'est ainsi que nous avons été envahis par l'Allemagne de Hitler au siècle dernier selon « la loi du plus fort ». A cette époque, les nazis par exemple pillaient sans complexe les œuvres d'art pour leurs collections personnelles et brûlaient les arts dégénérés. En France on chantait : « Paris sera toujours Paris » et « Tout va très bien madame la marquise » mais nous savons que ce n'était pas vrai, en considérant tout ce que nous avons perdu irrémédiablement. Cependant, même envahie, Paris aura été épargnée par les bombardements, avant sa libération par nos pères et nos alliés.

Aujourd'hui, il me semble qu'un islam sur-développé qui impose sa volonté est une autre façon de mettre l'Europe à genoux, en même temps qu'un activisme anti-français et anti-catholique sournois comme un " French bashing ". Ce début de 21ième siècle est marqué par l'inversion des équilibres religieux, d'où la nécessité de poser des garde-fous. Par exemple, la laïcité n'est pas compatible avec la charia qui s'impose du Sud vers le Nord : c'est une vérité que nul ne peut éluder d'un revers de main comme le font tous ces vilains manipulateurs au nom d'un « vivre ensemble » mensonger. D'autres encore ne sont que des comiques qui font le commerce du rire sur les médias populaires qu'ils monopolisent en niant l'évidence d'une complexité sociale croissante.

Vraiment, que faisons nous en France depuis des siècles sinon accueillir des étrangers ? Cette injonction de « vivre ensemble » aux Français est un slogan idiot et une injure. Cela pointe simplement l'inaptitude de notre peuple à organiser la vie commune dans les villes et les campagnes, un racisme déguisé au quotidien ! Faut-il être déconnecté de la réalité pour faire ce commentaire ? D'ailleurs, un « je suis Charlie » tout court et aussi con qu'une pub. Je proposerais en échange des formulations plus heureuses du style : « Vivre ensemble en respectant les lois de son pays d'adoption » et « Je suis en empathie avec Charlie Hebdo ». À bon entendeur, salut Messieurs-dames !

Puis j'observe qu'une nouvelle pratique à cours, venant d'Allemagne : nous, les peuples européens les plus imposants par notre puissance de feu conjuguée et par notre puissance industrielle totale nous laissons sciemment coloniser (d'autres diront « envahir ») par des « migrants » pour cause d'impuissance à renouveler la population locale (vieillissement précoce, consanguinité par un manque de brassage génétique, désespérance générale, suicide collectif etc.). Car il en est ainsi de la politique « immigrationniste » d'une Allemagne toujours plus dominante qui entretient son industrie à l'aide des pires compromis, et pas seulement chez Volkswagen. Quand à la France, elle versera 22 milliards à l'Europe pour recevoir en contrepartie 6 000 euros pour chaque nouveau migrant soit seulement 90 millions d'euros en retour : ainsi la France devient-elle par le mécanisme européen de la redistribution une nation immigrationiste, contre ses doutes, sans l'assentiment de ses partis politiques et sans referendum. Sommes nous encore en démocratie ? Nous voici biaisés.

Le but final est de dissoudre les composantes nationales historiques dans un multiculturalisme européen irréversible. La France déjà ne peut plus se dire blanche, chrétienne, savante, d'origine gauloise sans blesser les peuples assimilés qui eux revendiquent incessamment leurs origines : mon Afrique noire, mon Algérie, ma « petite Martinique » d'où ce sentiment d'invasion (un instinct de survie vieux comme l'humanité). Notre passé glorieux, nos conquêtes, nos sciences et nos découvertes procéderaient uniquement de notre pillage des Arabes, des Chinois, des Amériques et des peuples originaires des DOM-TOM (dont les descendants des esclaves et des bagnards !). Cette réponse inversée est admise par les médias (cf Europe 1- Morandini) sans contestation aucune dans le but de contrer un " nationalisme décadent " et donc les propos révulsant de Nadine Morano, assimilés à ceux du FN. Ce serait  la preuve évidente que " la France n'a plus vocation à rester blanche et chrétienne ".

Par contagion « libéraliste » la France industrielle se découvre aussi des besoins en main-d’œuvre bon marché : les milliers de milliards sacrifiés aux banques et aux patrons l'ont été au détriment de la formation professionnelle des chômeurs en France. Maintenant on découvre « qu'il y a des secteurs en France où l'on ne trouve pas les candidats pour travailler » et par exemple que les acteurs de l'informatique « vont avoir besoin dans l'informatique de recruter des migrants qualifiés » (cf Journal Europe 1- Carole Ferry et interview Marine le Pen - Sotto ). Ainsi la France serait inapte à former et recruter quelques informaticiens parmi 5 millions de chômeurs... C'est bien nous prendre pour un peuple de débiles mentaux. Mais l'idée secrète n'est-elle pas de piller les ingénieurs syriens comme la Silicon Valley le fait des ingénieurs français ? L'aptitude à mésestimer ses concitoyens est typique des énarques qui nous gouvernent en entretenant la fuite des cerveaux.

Bien sûr, dans cette perspective la classe des exploiteurs et tout le patronat défaillent derrière tous ces immigrés supérieurs qui nous snobent pour partir s'installer en Allemagne, en Angleterre, en Norvège ou ailleurs. Devant les camps de réfugiés improvisés, les patrons salivent comme jadis sur les marchés aux esclaves, mais pas devant les camps de Roms.

Dans le même temps nos patrons font chanter les travailleurs pour « travailler plus et gagner moins ». Cette soif productiviste est considérée bien sûr par nos voisins comme une très bonne maladie industrielle. Par contre, nos mauvaises habitudes et nos anciens penchants socialistes, ceux d'avant la réforme européenne et du temps des « trente glorieuses », font de nous les mauvais élèves de Standard & Poor's et notre note dégradée successivement tous les six mois est de moins en moins flatteuse : ce putain de syndicalisme ultra-protecteur qui emmerde le patronat, le Conseil de prud'hommes tellement favorable aux travailleurs au moment de les virer, ces 35 heures " écœurantes " et leur ribambelle de RTT qu'il faut contourner sans cesse, une bureaucratie hippopotamesque, une armée et une police ruineuses qui entretiennent la gabegie nous vaudront un jour le triple B infamant. Déjà, une majorité de nos fonctionnaires « à vie » qui font doublon avec les fonctionnaires européens s'emmerdent au boulot et souffrent de « bore out » : c'est dire à quel point ils ne servent plus à rien. Faut-il les virer, monsieur Macron ? En toute logique, oui. L'Europe nous condamne ainsi à dégraisser le mammouth sans offrir en contrepartie des emplois correspondants. Surtout que la future « République numérique » procédera par intelligence artificielle sur des super-calculateurs et par externalisation de ses services sur des plates-formes situées « quelque part dans le monde ».  Ce sont les effets pervers de l'Amérique et de l'Europe sur notre pays, mal évalués ou consciencieusement dissimilés.

Notre gouvernement bien qu'« angélique » et « merkelien » à souhait se contentera d'accueillir très officiellement 30 000 réfugiés supplémentaires en deux ans (des pères de famille  ou leurs fils " célibataires " qui viennent organiser le regroupement familial avec les avantages sociaux " miraculeux " correspondants) soit 150 000 exilés au total payés en autres sur les aides au logement (Apl), celles déduites aux Français détenant déjà quelques biens, sans parler des plus fortunés. L'État, endetté à mort, est incapable de financer sa politique ambitieuse sur ses propres deniers. Les syndicats approuvent parce que les ouvriers et les fonctionnaires sont encore épargnés et gardent nombre d'avantages anciens, jusqu'à la réforme finale qui mettra tout le monde au niveau de la Chine. Sur ce chemin douloureux, Macron coupe l'herbe sous les pieds de Sarkozy qui coupe l'herbe sous les pieds de Le Pen par des effets d'annonce quotidiens : on devine la pente du progrès social à venir.

Dans ce but ultime, des ballons d'essai sont lancés quotidiennement par le patronat et pas plus tard qu'hier, les salariés d'Air France ont eu le choix entre travailler 100 heures de plus gratis ou être licenciés sèchement (les pilotes sont leur classe privilégiée qui s'y refusent).

Alors je m'interroge : Monsieur le Président, si vous menez prudemment une politique de droite-mondialiste, n'êtes vous pas un arnaqueur de gauche ? Mais je suis injuste : heureusement Monsieur Noland que vous êtes là. Grâce à vous nous voici rassurés tous les jours. Vous avez ce joli profil droit-de-l'hommiste qui sied si bien aux grands communicants comme aux grands comiques, entre Pompidou et Coluche ( De Gaulle s'est déjà fait rhabiller pour son nationalisme politiquement incorrect, c'est dire le fossé qui s'ouvre dans notre " Histoire de France "). Oui, je vous revois devant l'Assemblée Générale des Nations Unies, l’œil tombant mais la cravate pétante sur une bedaine de bon père de famille : vous avez défié Bachard el-Assassin contre Poutine et sous le regard narquois des autres puissances continentales qui considèrent que cette action est vouée à l'échec et ne rapportera pas la moindre devise. Par contre, la justice américaine fera un procès très juteux à Volkswagen, un procès de plus à une Europe victimisée à souhait et tellement naïve ! Peut-être manquons nous de ce pragmatisme anglo-saxon ? Hélas, j'en suis convaincu maintenant, nous sommes nés du mauvais côté.

À Paris, les doux rêveurs s'écrient : « Non, ce n'est pas suffisant pour rétablir notre pays au rang des grandes nations humanistes ! » sauf que ces nations prétendument humanistes sont un mythe. De ce désaveux imbécile découle que nous sommes arrogants, que toutes nos réussites militaires passent pour des échecs et que notre guerre de civilisation devient une suite de débâcles lamentables depuis les guerres napoléoniennes (comme aiment le célébrer nos voisins à Waterloo lors de reconstitutions somptueuses). Les historiens de la réforme scolaire sont plus directs encore qui font ce raccourci : la France est une grande erreur historique qu'il vaut mieux oublier... Oui, la déculturation vaincra le genre humain !

Alors quoi, on chante « l' Internationale » ou on appelle polichinelle ? Non, je ne veux pas parler de l'Europe de droite, celle de Valéry Giscard d’Estaing ou de Nicolas Sarkozy. La Gauche fait ce qu'elle a interdit à la Droite cinq ans plus tôt ! La différence entre les Socialistes et les Républicains ? C'est un quinquennat. Après, c'est la confusion des partis.

D'ailleurs, toute la meute s'est jetée unanimement sur Nadine Morano comme sur un petit lapin blanc parce que « la race blanche », ben ça n'existe pas. « Le mot race en lui-même n'est qu'un mot répugnant à exclure du vocabulaire tel un pléonasme » dixit les négationnistes de la patrie. La nuit, tous les chiens ne font-ils pas des bâtards ? Oh, pardon, je plaisantais... Mais comment faire comprendre aux enfants de la République toute la variété naturelle de la vie et la différentiation des espèces que les scientifiques nomment « spéciation » ? « Quoi ? Ta mère... Ziva, Buffon ! ».
  
Je ne crois pas que nos étrangers, comme tous les Français récemment assimilés, viennent pour retrouver en France des banlieues africano-musulmanes. C'est être bien méprisant que de les réduire à ce triste retour des choses et dans ce désespoir, je comprends leur révolte. Petit énarque borné (comme un fonctionnaire), vous inversez le problème en traitant le petit peuple de raciste et de populiste. Assez de vos grosses colères ! Misère de nous : votre France supra-mondialiste imaginaire, cette " République numérique " que vous nous préparez est une opération complètement  blanche pour les Français et vide de sens. Ne confondez vous pas " brasser du vent " et réformer à tout prix ? Pourquoi nous culpabiliser à ce point ? Votre démontage de la France a des airs de perestroïka et de glasnost.

Pour la petite histoire, l'ours blanc, contraint de manger continuellement, crevait de faim sur son iceberg suite au réchauffement de la banquise. Il était condamné à disparaître mais il pouvait encore se sauver au choix chez les ours bruns ou dans un zoo : « Si tu veux pas venir chez moi, casse-toi pauv'con ! ». Après avoir rencontré Sarkozy, l'ours blanc s'est suicidé.

Mais votre suffisance, Monsieur Noland, est-elle bien meilleure ? J'en doute... Fort heureusement, l'humanité est résistante et résiliente contre toute une bande de manipulateurs, des réformateurs et des scientistes-industrieux qui martyrisent les lois imprescriptibles de la nature. Nous voici l'égal du rat et du cafard, condamnés à nous reproduire bêtement ou à mourir salement : " Alea jacta est ! ". Oui, nous survivrons à vos conneries mais ce mérite ne vous reviendra pas. Non, vous ne resterez pas dans l'Histoire.

Aujourd'hui, je vous le demande m'sieur, à quoi bon expédier nos armées de mercenaires en Afrique, avec ou sans mandat, au service final d'un dollars protectionniste et d'une Europe attentiste ? Il suffira de se laisser envahir « non-stop » par les migrants entre 2015 et 2017 (avant la fin de votre mandat) pour devenir tous d'un coup citoyens de la globalisation, du tiers et du quart monde, de l'Arabie et de l'Afrique réunies sans plus rien à défendre que nos fesses. Nous voici donc bientôt sans pays, sans histoire, sans culture qu'un dégueulis numérisé, sans genre et sans espèce, presque interchangeables mais pas tout à fait : il nous manque encore de subir les derniers outrages, l'eugénisme par derrière. Bientôt, nous Français serons tous grands, beaux, minces et cons !

Tiens, l'Allemagne a reçu 390 000 migrants fin septembre 2015 : jusqu'où ira son appétit vorace ? Déjà les Français, les Espagnols, les Portugais et les Grecs sont malvenus chez eux : « Nicht, nicht, nous nafons plus bessoin de fous ! ». Autant de chômeurs en plus, merci. Ne craignez vous pas que tous ceux-là votent à l'extrême-droite (ou gauche) par dépit ?

Et si la France était rémunérée par l'Europe pour son interventionnisme militaire en Afrique et au Moyen-Orient autrement qu'en critiques acerbes ? Soyons commerçants pour une fois : vendons nos talents ! Bon, me direz-vous, nous avons conservé nos navires de guerre promis aux Soviétiques pour ensuite les refourguer in extremis aux Égyptiens : « Nous espérons encore rentrer dans nos frais ! » . En même temps, Standard & Poor's nous décote pour nous punir : avouez monsieur le Président que c'est ballot !

N'en déplaise à Monsieur Macron ainsi qu'aux réformateurs à tous crins de gauche comme de droite, ce sont des connards de fonctionnaires, des militaires qui plus est qui vont partir guerroyer en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, quand même les soldats russes désertent pour ne pas « aller rôtir en enfer ». Bon d'accord, cette caste hautement hiérarchisée nous aura coûté les yeux de la tête toutes ces années, mais elle est au point maintenant autant que nos rugbymen à l'occasion de la coupe du monde, c'est tout dire... Seulement voilà, je pressens le  pire.

Si les Allemands ont le sens du sacrifice national au travail, les Français sont des bons contribuables qui ferment leur gueule devant leur ministre des finances : « Aboule fissa tes économies pour les dépenses de l'état, pour les fonctionnaires, pour l'armée, pour la sécurité du monde entier et pour les réfugiés politiques syriens, etc. ! ». Vos décisions, Monsieur le Président, reviennent curieusement toujours aux mêmes : vous taper chaque année nouvelle sur les petits épargnants, les pères de familles qui économisent pour envoyer les gamins en colo, les petits travailleurs vertueux, les petits héritiers des familles, les veuves aigries et les retraités hyperactifs ou ramollis, toute cette bande de « sales petits capitalistes ! » qui s'imaginait dissimuler son magot au fisc, et puis vous réduisez de quelques euros la contribution du « contribuable modeste » histoire de faire bonne figure. Nous ne sommes pas dupes... Voici donc votre justice ? Merde.

l'Europe devrait flatter le contribuable français dans le sens du poil, étrillé en son nom par un gouvernement de gauche, façon Aléxis Tsípras. Je sais aussi que les grandes puissances ne sont pas reconnaissantes : les Américains nous font des procès, les Chinois achèvent leurs blessés sur le bord de la route sans état d'âme, les Russes sont insolents et le quart-monde implore méchamment pour devenir nos « réfugiés politiques ». Les Français grommellent un peu entre leurs dents : « Nous avons réussi à foutre nos enfants à la porte après trente ans d'esclavage et vous nous rapportez des petits migrants ?... ».

Le contribuable français peut être un pro-européen convaincu ou un « nationaliste franchouillard de merde », qu'importe il crachera au bassinet. L'exilé fiscal souffrira lui d'avoir gardé la plus grande partie de ses biens en France, sa famille et son héritage. Dans tous les cas, votre triumvirat de tête vaincra : « Hollande, Valls et Macron sont heureux de vous tondre à mort pour la France et pour l'Europe avant de vous rediriger aux bons soins des impôts et taxes communales. Chut, il n'y a pas de bêêêh qui tiennent ! ». Mais je vous le demande : est-ce cela la délocalisation bien comprise, un aller-retour vite fait sur le grill entre les centres des impôts ? Vive le prélèvement automatique à la source, on souffrira moins. J'avais économisé 100 francs sur mon salaire qui ne devaient plus rien à personne, et combien me reste-t-il 10 ans après les prélèvements divers, les droits de garde par les banques et les assurances, l'imposition sur le capital et les charges sociales, l'inflation, la dévaluation de la monnaie et le change en euros ? Absolument rien. Merci papy Noland !

Les chroniqueurs et autres politicards à la petite semaine n'ont de cesse de nous rappeler avec des trémolos plein la voix « l'image lamentable que renvoie cette France d'en-bas » et son nationalisme tellement mal placé (sur la droite bien sûr), qui s'oppose à l'invasion sympathique et stimulante des vagues migrantes : « l'Allemagne se relance au plus fort de la tempête quand nous allons couler ». Ces pauvres erres, parfois très riches avec leur carte bleue et tellement intelligents vont jusqu'à traverser la Russie du sud au nord sur près de 5000 kilomètres pour revenir s'embouteiller à la frontière Norvégienne à vélo, et vous voulez les en empêcher ?

Les moralistes français patentés (ceux auto-désignés garants de notre vertu) sont des chroniqueurs-amuseurs-producteurs encartés à gauche, des comiques de stand-up invités, des chanteurs anglophones nouvelle-vague, des politiciens gouailleurs et des serial-philosophers à succès prêchant pour leur paroisse médiatico-politique style Ruquier. Les curés interdits sont bâillonnés au fond de leurs églises : « vous n'avez plus le monopole du cœur ! ». Bref, tout ce show-business fait valoir sont capital sympathie-empathie et se montre d'une étonnante connivence pour dénoncer le manque d'humanisme des Français de droite, « ces grands malades qu'il faut soigner » comme disait déjà trucmuche : pas étonnant qu'on nous ai refusé les conséquences du dernier référendum anti-européen !

Derrière rappliquent en bon ordre les journalistes de la défaite, les comptables du racisme, les ethnologues des origines, les sociologues de la globalisation et les historiens de la réforme (des pseudo-intellectuels de chez Libé) pour confirmer d'une seule voix : « Oui, il est temps que ce peuple sacripant rembourse sa dette en nature et en espèces, soit en poids de migrants et en contributions au tiers monde ! ». Fallait-il que ça tombe sur nous ?

Non, m'sieur Nolland, je n'ai rien contre la redistribution de vos richesses après captation de mes économies... Mais il faut bien convenir que tous ceux-là que j'ai cité plus haut nous prennent pour des pigeons, qui n'en branlent pas beaucoup en crachouillant dans leur micro (mais pas sur le magot) ou en bavant dans des canards plus cons que Charlie Hebdo. Oui, des m’as-tu-vu qui se paient d'honneur mal placé et d'à-valoir chez leurs éditeurs, jaloux de ces quelques autres opportunistes que sont Michel Aifray, Éric de Zammour et Michel Wellback*. Faut dire aussi que ces derniers scribouilleurs à la triste franchouillardise n'ont plus besoin de nous intéresser par leur créativité ni de concourir aux prix littéraires : simplement, ils savent nous révolter par leurs commentaires circonstanciés et faire le buzz.

Pour Merkel Merfeille et pour François Noland, recevoir les demandeurs d'asiles est une affaire de droit plus que de cœur. Car c'est au nom de cet ordre qu'on nous oblige à recevoir une immigration forcée et forcenée : hélas, ne dit-on pas que 100 000 exilés au moins se seraient détournés de notre beau pays en se bouchant le nez ? (Marine, c'est à cause de toi. Tu nous fait du Lepen !). Mais sont-ils tellement à plaindre ces touristes qui se paient le luxe de traverser l'Afrique, la Russie et l'Europe pour venir trouver refuge chez le plus offrant ? Je répondrais : « Bon, d'accord les amis, c'est comme vous voulez mais lâchez nous la grappe un peu... Tiens, allez donc voir chez Boris en Angleterre ou chez Viktor en Hongrie ».

D'autres peuples sont bien plus nationalistes que nous sans parler des arabes qui le sont doublement pour des raisons de communauté religieuse et de haine endémique. Tous font ce pour quoi ils sont fait : la préférence nationale et familiale sans en faire un délit populaire passible des tribunaux. Je veux parler d'abord de l'URSS réincarnée sous Poutine-le-Petit, parce que leur puissance militaire s'impose même sans combattre là ou nos forces civilisatrices capitulent et désertent en abandonnant des vastes étendues internationales aux barbares. On se souvient ce que firent les Russes aux nazis mais ne se sont-ils pas ramollis et occidentalisés depuis ces 70 ans passés ? On prétend même qu'ils désertent leurs armées et sont redirigés ex abrupto par Poutine vers la Syrie pour bombarder quelques rebelles assimilés à des vulgaires Tchétchènes.

Mais rien ni personne n'obligera tous les pays de l'Est pas plus que les Américains à recevoir sur leurs territoires une immigration non choisie, africaine et orientale par exemple, musulmane en majorité. Les USA sont plus salauds encore qui s'exercent à la guerre d'information et technologique à base de drones de combat et d'explosifs, qui foutent une merde maximum sans rien offrir de leur merveilleuse civilisation à ces peuples-là, comme jadis quand ils arrosèrent le Vietnam au napalm ou le Japon déjà à terre sous la double peine de la bombe atomique : cela à voir avec les insecticides à haute dose et les terres resteront radioactives pour les dix mille ans à venir. Malheureusement, les Japonais on remis le couvert avec Fukushima : ont-ils une nature sacrificielle ? Peut-être qu'un jour, une mutation génétique les transformera en E.T. et ils quitteront la Terre.

Alors, je vous le demande monsieur le Président, le vrai travail de civilisation « à la française » ne serait-il pas de nous implanter en ces lieux africains et orientaux vieux de 8000 ans d'histoire (qui n'avaient rien à voir à l'origine avec l'Islam et les islamistes), là-bas dans la vallée de l'Euphrate ? L'Europe sera invasive ou ne sera plus.

Monsieur Noland, soyez comme vos Pères, le bon pape François-le-Vert et le Mahatma Gandhi, apôtres de la non-violence et vous mériterez le prix Nobel de la paix autant qu'Angela Merkel. Sans plaisanter, mieux que de bombarder les fous irréductibles de daech, désarmons toutes les bandes armées qui patrouillent sur ces territoires, imposons un « cessé le feu » aux pays à l'entour et fédérons les bonnes volontés pour rétablir les conditions de la prospérité dans un nouvel « état de droit ». Bien sûr, l'Algérie Française a précédemment fini en capilotade, mais n'avons nous pas une mission de civilisation et un pseudo-mandat européen pour sauver ces peuples d'eux-mêmes ?

Pourquoi les migrants quittent-ils le berceau de l'humanité ? Pourquoi évitent-ils prudemment l'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar ou le Bahreïn avec leurs cités miraculeuses construites en pétrodollars ? Parce qu'elles sont vides de promesses. Mais dans la vallée de l'Euphrate, là au milieu du désert nous pouvons leurs construire une Tour Eiffel comme à Vegas (façon puits de pétrole) avec des casinos, des chiraquettes comme jadis dans les rues parisiennes (pour noyer les petits vieux), des « Bed and Breakfast » comme à Londres (pour les soirs de beuverie), des bars-à-putes, tout le confort moderne européen et les loisirs de nos grandes capitales réunis dans ce nouvel « État Communautaire Extra-Européen », le 29éme du nom. C'est en envahissant ces territoires barbares que l'Europe se donnera enfin les moyens de sa supériorité, prédatrice autant que les USA avec les Indiens d'Amérique, la Chine avec les Tibétains et la Russie avec les Ukrainiens.

Oui, abandonnons les vieux schémas, les croisés qui battent leur coulpe dans le désert, les « Lauwence d'Arabie » qui se font sodomiser par quelques Émirs au nom de la Reine d'Angleterre, les Amerloques qui testent avec mépris leur puissance dévastatrice, la CIA salement manipulatrice et consœurs, les petits empereurs poutiniens, les chrétiens-démocrates allemands soudainement accueillants dans leurs usines et les Angliches de la City qui font du gringue à nos riches, tous la main sur le cœur et l'autre dans un coffre-fort quelque part entre New York, Frankfurt et London. Rappelez-vous Waterloo...

Alors, monsieur Noland, affirmez envers et contre tout ce qu'est la vocation d'une Europe bien comprise et sans arrogance aucune, à la française : nous sommes des bâtisseurs contre les barils de TNT, nous sommes des conservateurs de musées contre les pains de dynamite, nous sommes des terriens contre les missiles des drones américains et des rafales.

C'est pourquoi je vous propose de créer de toutes pièces et sans plus attendre ce 29ième État d'Europe que j'appelle de mes vœux, soit un « État Commun Extra-Européen (ECEE) » en lieu et place de l'État Islamique promis à la défaite. Mais attention, méfiez-vous de la Turquie ou de la Catalogne qui nous font concurrence sans remplir les conditions nécessaires.

De fait, l'ECEE serait à mon idée une grande « tour de Babel Européenne », un Doha d'amour plutôt qu'un Doha d'honneur... Dans cet état, les immigrés d'Afrique et du Moyen-Orient n'auraient plus besoin de traverser la méditerranée au péril de leur vie ni d'autres pays hostiles pour rejoindre l'Europe. Même les islamistes viendraient y chercher le repos du guerrier et les cent mille vierges promises plutôt que de s'exiler incognito à Paris, Londres, Oslo ou Berlin sous le statut de « réfugié politique ». Finis les camions frigorifiques comme des caveaux de familles, les soutes à bagages glaciales et les tunnels de la mort. Ces exilés demeureraient « chez eux » mais sur une concession européenne d'au moins cent cinquante ans et sous protectorat européen, un peu à la mode de Taïwan !

Monsieur le Président, cette proposition n'a rien de farfelue. D'ailleurs, plus vite qu'on ne le pense, on pourrait voir surgir des déserts voisins une « République Soviétique Syrienne » et une « République Chinoise d'Afrique du Nord » avec leurs ports sur la méditerranée, voire un beau jour une nouvelle lune arabisante entre les étoiles de la bannière américaine, soit un Nouvel État Islamique Américain (NEIA) sans foi ni loi par où transitera du maïs transgénique des grandes plaines d'Arizona, de la viande halal hormonée et des poulets javellisés du Kentucky en plus des iphones qui nous démontent le ciboulot et du roundup qui stérilise nos campagnes et nos paysans, sans parler de l'espionnage éhonté et de leurs plans hégémoniques pour nous bourrer de saloperies informatiques par derrière, bien dans le fion en guise de télécommande.

Nous tous, européens, devons imposer un embargo ruineux à ces affairistes de haut vol. D'ailleurs, tous ces profiteurs ne devraient-ils pas nous payer en retour sans attendre leur procès, soit des dizaines de milliards d'euros pour nous avoir asservis à leur pollution informatique, pour nous avoir bouffé la tête autant que le cœur, pour oser détourner notre imposition et nos lois, nos prescriptions sociales, nos primes aux industries propres, notre sainte famille réunie autour du repas dominical, notre respect du beau, du bon et du bio, notre amour des terroirs, nos campagnes brumeuses, nos traditions et nos savoir-faire ? L'Europe est dans mon rêve la patrie du bon droit, celle qui traite les affairistes de partout comme ils le méritent, en bandits de grands chemins. Car nous voici actuellement sous l'emprise du « droit américain » et pressés comme des oranges : le contribuable français fait la fortune des USA rien qu'en procès perdus d'avance. Le détournement de nos finances par l'Europe et les États-Unis devient notre premier poste de dépenses. Alors, pourquoi cette idée complètement suicidaire Monsieur le Président de leurs refiler en plus tous les fichiers administratifs qui servent à nous taxer ? Je me sens comme l'ours blanc dans un pays à la dérive, désabusé.

Plus près de chez nous, le « Merkelisme opportuniste et nombriliste » ne doit plus passer : « Ahr, nous sommes merfeilleux ! » se gargarise la teutonne. Pourtant, n'avons nous pas assez de chômeurs en Europe, et par exemple dix millions de chômeurs Français ou Espagnols et autant de chômeurs Portugais ou Grecs, sans avoir besoin de recruter 800 000 Syriens en 2015 : l'Allemagne recevra 5 milliards d'euros pour renouveler ses travailleurs et alimenter leurs usines allemandes en concurrence déloyale. C'est ainsi qu'elle coulera définitivement nos dernières industries et nos commerces hexagonaux, aussi vite qu'un modeste iceberg le fit du Titanic.

Et que dire des bombardements systématiques « à l'américaine » auxquelles nous nous livrons désormais, au nom du « Droit international » mais aussi avec « l'assentiment léger » (celui qui ne coûte rien) de nos alliés ? Nous prétendons répondre à daech par la légitime défense et sans même l'accord du conseil de Sécurité des nations Unies. Oui, mais ce sont bien les contribuables français qui paient ces opérations militaires « aux petits oignons » ourdies par une armée de fonctionnaires.

Alors expliquez moi, monsieur Noland, quand cesserons-nous de payer pour les autres ? Et comment pouvez-vous nous assigner à la protection de la « Sainte Europe Réformatrice et Protestante » en même temps qu'aux intérêts stratégiques américains, tout en recevant les notes défavorables de Standart & poor ? Est-ce pour rabaisser notre prétendue arrogance ?

Oui, sans attendre, faisons fis de tous ces cons là... Soyons les architectes, les bâtisseurs et les ingénieurs d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient contre les forces de destruction massive et de régression abrupte. Portons la civilisation occidentale haut et loin, et pas besoin d'aller conquérir la Lune ou Mars pour imiter la Nasa, en nous pissant dessus. Soyons fiers de ce que nous sommes et merde à ces pleurnichards de journalistes comme à la Reine d'Angleterre, à Obama le Doux, à Poutine le Cruel et à Merkel Merfeille. Imposons à tous ces exportateurs de misère (qui rabaissent la France au rang de carpette pour mieux nous exploiter) un 29ième État Extra-Européen à gérer et à vénérer : oui, vive l'ECEE victorieuse contre Dach-qui-tâche. Que naisse ce nouvel État Commun Européen en Afrique-Orientale, vertueux, écologique, bien plus francophone qu'anglophone ou germanophone je l'espère, avec ses nouveaux comptoirs pour échanger avec l'Afrique et l'Orient !

Monsieur Noland, étendons jusqu'en Libye, en Irak et en Syrie (Terres de tous les échecs) les conditions d'une Europe « à la française » pacifiée, sans pétrodollars ni salamalecs qui tiennent, sans dieux ni maîtres, mais en euros sonnants et trébuchants, en pierre, en sable et en ciment : la « Louisiane du Sud ». Soyez Le Nôtre (de jardinier) et je serais le vôtre (de serviteur), même si j'ai une préférence en ce moment pour Papy- le-Vert. Profitez-en pour remplacer les puits de pétrole par des panneaux solaires et goodbye tous les émirats et les califats. Assez de coupeurs de têtes, d'égorgeurs, de crucifieurs et de caillasseurs : n'embauchons pas des bourreaux comme à Riyad !

Et puis, si l'Europe de l'Eurovision baragouine uniquement en globish, c'est le signe que nous avons perdu le contrôle de la situation au profit de la globalisation financière et langagière, des profiteurs systémiques, des tricheurs, de l'hégémonisme méprisant des grosses nations espionnes, des multinationales optimisées et des lobbies du crime. Hélas, leur cupidité disqualifie la vérité et corrompt tout, y compris les institutions françaises : Blatter et Platini font du Blattini et rien de plus, c'est tout dire...Ne nous livrez pas à eux, pieds et poings liés !

Car vous savez par dessus tout, si vous êtes un fin analyste, que la langue française est notre force qui doit dénoncer les abus et offrir les remèdes, comme jadis les médecins récitaient leurs recettes en latin avec le pilon à la main et les druides chantaient sous la serpe d'argent, près des chaudrons. Ce combat est celui d'« Astérix chez les islamistes ». Bon, j'exagère un peu, mais quand même...

Et puis, n'allez pas contracter des franc-maçons et des énarques pour conquérir le Sud : assez des manipulateurs quand il vous faut seulement des compagnons bâtisseurs ! Soyons ce bon envahisseur qui impose le respect et exporte la civilisation européenne et pas le contraire, quand les Américains, les Russes et les Chinois n'ont plus de civilisation que le pognon et le mépris des peuples. 

Michel Onfray, Éric Zemmour et  Michel Houellebecq