Voilà... le grand jour est arrivé : " Brexit or not brexit, that is the question ! ". Si les britanniques ont des doutes sur l'Union Européenne, les Français ont eu leur Frexit ou Frogxit en 2005 avant d'être enrôlés de force par un vulgaire tour de passe-passe ! Avec l'Euro, notre monnaie nationale a été diluée et absorbée, dévaluée par dix et nous avons survécu ! C'est ça, la résilience. Mais combien de Jo Fox, la jeune député anglaise assassinée, devront mourir pour comprendre qu'un ultra-nationalisme mondialisé nous menace qui recrute des demeurés et des fous. Plus que le nationalisme, il nous faudrait parier sur la conservation de nos paysages, de notre douceur de vivre et de notre liberté contre les multinationales, les mafias et les lobbies de la manipulation et du crime organisé. Des centaines d'autochtones en meurent chaque année, dépossédés de leurs terres et assassinés comme la militante écologiste hondurienne Berta Caceres et bien d'autres. Cette lutte s'appelle l'écologie.
En attendant, voici dix bonnes raisons pour nous de bouter les britanniques hors d'Europe :
1) Contre le «french bashing*» quotidien, contre la «waterloo-isation» de la France par une poignée de magnats britanniques, contre leurs tabloïds méprisants, contre la City de Cameron et de Boris Johnson (le maire de Londres qui appelle les riches Français à s'expatrier), Paris doit montrer ses muscles et réaffirmer sa suprématie.
En attendant, voici dix bonnes raisons pour nous de bouter les britanniques hors d'Europe :
1) Contre le «french bashing*» quotidien, contre la «waterloo-isation» de la France par une poignée de magnats britanniques, contre leurs tabloïds méprisants, contre la City de Cameron et de Boris Johnson (le maire de Londres qui appelle les riches Français à s'expatrier), Paris doit montrer ses muscles et réaffirmer sa suprématie.
2) L’Écosse doit reprendre sa liberté et rejoindre d'urgence l'UE de plein droit, en adoptant l'euro comme monnaie unique. Seule l'Europe pourra ainsi la protéger contre l’hégémonisme américano-britannique. Surtout, le combat a commencé contre la destruction de la planète et la " fuite en avant " technologique sur une Terre aseptisée.
3) Mais pour qui travaillent les Britanniques ? Pour les Américains. À force soit-disant de vouloir « le meilleur des deux mondes », ils finissent par un sabotage systématique de toutes les initiatives de l'UE. Leur vision antique et figée est celle du Commonwealth, du colonialisme et de la City, quand ils veulent imposer leur « protectorat » financier à une Europe obèse qu'ils affaiblissent par tous les moyens. Comme disait le général de Gaulle, les Britanniques sont « le cheval de Troie des États-Unis ». En négociant un "statut spécial" pour le Royaume-Uni, Lord Cameron bloque toute initiative en UE. La prochaine concession sera de nous imposer le traité de libre-échange transatlantique avec les États-Unis (le Tafta), c'est à dire l'hégémonisme industriel américain, sont droit, l'indépendance de ses multinationales et les pleins pouvoirs pour Wall Street. Le journal Libération précise : « C’est Londres qui a tué à petit feu, avec des relais très efficaces au sein de la Commission, toute politique industrielle en Europe ».
4) Politique, défense et budget communs sont ensemble impossibles sous leur coupe, quand les Britanniques s'extraient de tout devoir vis à vis de l'UE. Leur refus de la monnaie européenne est symptomatique de leur double-jeu contre le sacrifice muet des autres nations dont la France. Que ces messieurs fassent donc un pacte commercial de libre-échange avec l'Amérique et qu'ils aillent se faire ubériser.
5) Mais pourquoi les Britanniques font-ils semblant de croire qu'ils n'ont rien à perdre en quittant l'UE, avec laquelle il font 90 % de leurs échanges commerciaux ? Il ne s'agit pas simplement de quelques millions d'Euros trop perçus par l'Europe mais de leur PIB qui se compte en milliers de milliards de dollars : que représentent pour eux 1 % de PIB ? Plusieurs milliards de livres sterling à perdre et un demi-point de croissance.
3) Mais pour qui travaillent les Britanniques ? Pour les Américains. À force soit-disant de vouloir « le meilleur des deux mondes », ils finissent par un sabotage systématique de toutes les initiatives de l'UE. Leur vision antique et figée est celle du Commonwealth, du colonialisme et de la City, quand ils veulent imposer leur « protectorat » financier à une Europe obèse qu'ils affaiblissent par tous les moyens. Comme disait le général de Gaulle, les Britanniques sont « le cheval de Troie des États-Unis ». En négociant un "statut spécial" pour le Royaume-Uni, Lord Cameron bloque toute initiative en UE. La prochaine concession sera de nous imposer le traité de libre-échange transatlantique avec les États-Unis (le Tafta), c'est à dire l'hégémonisme industriel américain, sont droit, l'indépendance de ses multinationales et les pleins pouvoirs pour Wall Street. Le journal Libération précise : « C’est Londres qui a tué à petit feu, avec des relais très efficaces au sein de la Commission, toute politique industrielle en Europe ».
4) Politique, défense et budget communs sont ensemble impossibles sous leur coupe, quand les Britanniques s'extraient de tout devoir vis à vis de l'UE. Leur refus de la monnaie européenne est symptomatique de leur double-jeu contre le sacrifice muet des autres nations dont la France. Que ces messieurs fassent donc un pacte commercial de libre-échange avec l'Amérique et qu'ils aillent se faire ubériser.
5) Mais pourquoi les Britanniques font-ils semblant de croire qu'ils n'ont rien à perdre en quittant l'UE, avec laquelle il font 90 % de leurs échanges commerciaux ? Il ne s'agit pas simplement de quelques millions d'Euros trop perçus par l'Europe mais de leur PIB qui se compte en milliers de milliards de dollars : que représentent pour eux 1 % de PIB ? Plusieurs milliards de livres sterling à perdre et un demi-point de croissance.
Pour l'Europe continentale, La City est la place de toutes les spéculations, des bulles financières et du blanchiment d'argent sale en provenance de France et d'ailleurs vers leurs paradis fiscaux, soit des milliers de milliards ! Elle fait la part belle aux industries sales de la mondialisation et du crime organisé, aux Américains dominateurs et à la Chine des " petites mains ".
6) Les Britanniques contournent toutes les lois sociales en dissimulant 1 million de travailleurs clandestins et ils exigent de continuer à profiter d'un « statut » à part pour organiser leur esclavage. Pour les concurrencer, l'Allemagne vient de faire entrer à son tour 1 million de travailleurs exilés en sabotant l'Europe sociale et les efforts humains de la France, qui peu à peu se voit obligée de s'aligner sur ces trafiquants de main d’œuvre bon marché. « Si l’UE n’a aucune dimension sociale et fiscale, c’est parce que Londres s’y est toujours opposé » suivant Libération.
7) Les Britanniques imposent la langue anglaise dans toutes les transactions, contre le cours de l'histoire et contre la France. Il faut remettre la City et ses élites affairistes et mondialistes qui lisent « The Economist » et le « Financial Times » à leur place. Mais « beaucoup d’entreprises internationales ont leur siège en Grande-Bretagne. Cela leur garantit l’accès au Marché unique, ce qui ne sera plus le cas s’il y a Brexit. De même, la City est la place financière de l’euro en raison de son expertise, bien qu’elle ne soit pas dans la zone euro. La Banque centrale européenne a essayé de rapatrier une partie de cette activité sur le continent, mais la Cour de justice européenne s’y est opposée au motif que Londres était dans l’Union », toujours suivant Libération.
8) Les britanniques imposent ainsi à la France depuis la défaite de Napoléon un « Waterloo » quotidien et artificiel pour minimiser son poids et la déclasser. En les éjectant de l'UE, la France doit retrouver le niveau réel d'un pays majeur d'avant la réunification des deux Allemagnes, ainsi que son influence politique et financière. Elle doit conserver contre ces manipulateurs son niveau de protection sociale. Elle ne doit pas transiger sur la diminution du temps de travail et la redistribution de l'activité vers les chômeurs. Son savoir-vivre et sa douceur de vivre comme une grande Suisse sont incompatibles avec le mépris des marchés : l'Europe ne doit plus s'aligner sur l'Angleterre, l'Amérique, l'Asie de la mondialisation car leurs procédés sont méprisants et antisociaux. Surtout, la Grande-Bretagne donne le pire des exemples aux pays du Nord de l'Europe, comme la Russie aux pays de l'Est.
9) Hélas, le parti LR en France s'affiche maintenant favorable aux OGM, au gaz de schiste, aux biotechnologies dangereuses, aux nanotechnologies, à l'exploitation du pétrole jusqu'aux cercles polaires et au fond des océans-poubelles, au bétonnage systématique, à la surexploitation des mers et des forêts, contre toute forme d'écologie, pour les lobbys américains du tabac et des armes en plus de la financiarisation forcenée des forces de travail au service des actionnaires et des fonds de pension. Ce parti républicain, conçu par Nicolas Sarkozy sur le modèle républicain américain, est un danger public : il faut vite le relayer au second plan en France et en Europe, à l'égal du parti des "Le Pen", pour promouvoir à sa place une écologie salvatrice. L’Écosse-Verte elle a toute sa place aux côtés d'une France-Verte et d'une Allemagne-Verte, en UE. Mais attention que Hollande ne nous engage pas dans la mauvaise direction en nous alignant à son tour sur les Américains.
6) Les Britanniques contournent toutes les lois sociales en dissimulant 1 million de travailleurs clandestins et ils exigent de continuer à profiter d'un « statut » à part pour organiser leur esclavage. Pour les concurrencer, l'Allemagne vient de faire entrer à son tour 1 million de travailleurs exilés en sabotant l'Europe sociale et les efforts humains de la France, qui peu à peu se voit obligée de s'aligner sur ces trafiquants de main d’œuvre bon marché. « Si l’UE n’a aucune dimension sociale et fiscale, c’est parce que Londres s’y est toujours opposé » suivant Libération.
7) Les Britanniques imposent la langue anglaise dans toutes les transactions, contre le cours de l'histoire et contre la France. Il faut remettre la City et ses élites affairistes et mondialistes qui lisent « The Economist » et le « Financial Times » à leur place. Mais « beaucoup d’entreprises internationales ont leur siège en Grande-Bretagne. Cela leur garantit l’accès au Marché unique, ce qui ne sera plus le cas s’il y a Brexit. De même, la City est la place financière de l’euro en raison de son expertise, bien qu’elle ne soit pas dans la zone euro. La Banque centrale européenne a essayé de rapatrier une partie de cette activité sur le continent, mais la Cour de justice européenne s’y est opposée au motif que Londres était dans l’Union », toujours suivant Libération.
8) Les britanniques imposent ainsi à la France depuis la défaite de Napoléon un « Waterloo » quotidien et artificiel pour minimiser son poids et la déclasser. En les éjectant de l'UE, la France doit retrouver le niveau réel d'un pays majeur d'avant la réunification des deux Allemagnes, ainsi que son influence politique et financière. Elle doit conserver contre ces manipulateurs son niveau de protection sociale. Elle ne doit pas transiger sur la diminution du temps de travail et la redistribution de l'activité vers les chômeurs. Son savoir-vivre et sa douceur de vivre comme une grande Suisse sont incompatibles avec le mépris des marchés : l'Europe ne doit plus s'aligner sur l'Angleterre, l'Amérique, l'Asie de la mondialisation car leurs procédés sont méprisants et antisociaux. Surtout, la Grande-Bretagne donne le pire des exemples aux pays du Nord de l'Europe, comme la Russie aux pays de l'Est.
9) Hélas, le parti LR en France s'affiche maintenant favorable aux OGM, au gaz de schiste, aux biotechnologies dangereuses, aux nanotechnologies, à l'exploitation du pétrole jusqu'aux cercles polaires et au fond des océans-poubelles, au bétonnage systématique, à la surexploitation des mers et des forêts, contre toute forme d'écologie, pour les lobbys américains du tabac et des armes en plus de la financiarisation forcenée des forces de travail au service des actionnaires et des fonds de pension. Ce parti républicain, conçu par Nicolas Sarkozy sur le modèle républicain américain, est un danger public : il faut vite le relayer au second plan en France et en Europe, à l'égal du parti des "Le Pen", pour promouvoir à sa place une écologie salvatrice. L’Écosse-Verte elle a toute sa place aux côtés d'une France-Verte et d'une Allemagne-Verte, en UE. Mais attention que Hollande ne nous engage pas dans la mauvaise direction en nous alignant à son tour sur les Américains.
10) Les Britanniques eux doivent être poussés à s'asseoir à une CEE élargie au Commonwealth, aux côtés de l'Ukraine, de la Turquie etc. et sans aucun pouvoir décisionnel sur l'UE de base. C'est là qu'ils nous rendrons le plus de services. Ils ne pourront ainsi faire chuter qu'eux-mêmes, d'autant que le Portugal a pris leur place dans le cœur des Français et que l'Italie de Matteo Renzi nous fait de l'œil.
* Le « French bashing » désigne aussi bien le dénigrement de la France à l'étranger que l'auto-dénigrement français en lien avec un certain déclinisme.
* Le « French bashing » désigne aussi bien le dénigrement de la France à l'étranger que l'auto-dénigrement français en lien avec un certain déclinisme.