vendredi 28 décembre 2018

Le monde brûle : « Trump est-il le diable ? », réédition du blogiblag du 29/07/2018 (LJ ©2018).

4 mois après cet article, Nicolas Hulot a démissionné et l'Australie à son tour est en feu, avec des températures proches de 50° #JeSuisGiletVert

Au moment où l'Amazonie brûle, le Canada brûle, la Californie brûle et surtout les glaces des pôles fondent, Trump a exclu l'Amérique de l'accord sur le climat.

Si les Mayas avaient annoncé la fin du monde pour 2012, en voici donc les premiers effets: l'enfer climatique.

Et notre ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, de prévenir aimablement:

«Nous venons de vivre une semaine d'extrêmes climatiques: incendies en Grèce et en Suède, record de température en France, inondation puis canicule au Japon. Les scientifiques nous préviennent que ce n'est qu'une bande-annonce. Pendant ce temps, nous regardons ailleurs...

Nous avons collectivement une immense responsabilité, poursuit le ministre. Nous ne pouvons plus entretenir des divisions, réelles ou factices, alors que cet enjeu appelle une réponse universelle. La confrontation politique est nécessaire, mais sur ce point, faisons la paix. J'appelle à une union sacrée sur le climat...

Le feu est à nos portes, au sens propre comme au sens figuré... [quand] certains partis politiques rechignent encore à faire figurer le changement climatique et la biodiversité dans l'article premier de la Constitution, comme si c'était une préoccupation mineure».

Il a raison, quoi! Hélas, si nous prenons tous les hommes et femmes politiques des 50 dernières années, par exemple en Amérique, au Canada, en Chine, en Russie, en Espagne comme en France, tous ont nié en bloc le réchauffement climatique ou sinon, une fois arrivés au pouvoir, leurs entreprises pour enrayer le réchauffement et la destruction de la biosphère ont été nulles contre les intérêts industriels et les lobbys tout-puissants.

Notre président Macron n'échappe pas à cette tare politique: lui qui se prenait pour Jésus Christ avec son slogan «... en marche» finit par distribuer les «petits pains» directement dans la gueule des récalcitrants de la République. Et sous Hollande ? Les CRS envoyaient des «grenades à main» explosives jusque dans la capuche des manifestants pour se désencercler au milieu des champs! Pourtant, les zones vertes ne sont-elles pas essentielles pour faire respirer la Terre, absorber les eaux de ruissellement et rafraîchir l'atmosphère pendant les périodes de sécheresse? Pourquoi bétonner inutilement des hectares de terre, à la campagne comme à la ville, sous prétexte de combler «une dent creuse»?

Vu du ciel, la Terre devient un désert brun quand la végétation disparaît.

Notre civilisation se mesure-t-elle en tonnes de béton, d'asphalte, d'acier et de pétrole? Cette idée donnerait raison à Trump-le-bétonneur qui prétend construire le «mur du con» le plus grand du monde.

En France, Jacques Chirac fut parmi les plus braves en déclarant déjà en 2002 : «Notre maison brûle et nous regardons ailleurs».

En Europe, le président espagnol Mariano Rajoy de 2011 à 2018 a nié ouvertement le réchauffement climatique, les archives en témoignent, tout comme une majorité de politiciens et de lobbyistes industriels qui nous condamnent à l'Enfer et au feu de la géhenne pour leur seul profit.

«Par la grand'porte ouverte, on croyait assister à quelque scène de géhenne, parmi les ricanements des démons» (Pesquidoux).

Et Trump, dit «le Grand Foutre», démon entre les démons, le sait bien car ce diable nous entraîne allègrement dans les flammes. La queue à la main, il joue au billard "à trois bandes de cons", comme à son habitude: «Je prends la Russie pour taper sur l'Europe pour taper sur la Chine». Terrorisé, monsieur Junker a promis au nom de l'Europe d'acheter à l'Amérique de Trump plus de produits chimiques et pharmaceutiques, plus de gaz de schiste et de soja transgénique (le soja que les Chinois boycottent pour lutter contre les surtaxes américaines). En échange de toutes ces saletés contaminantes, l'Allemagne pourra vendre ses voitures outre-atlantique sans surtaxes douanières, fournir ses fermes automatisées de milliers d'animaux en tourteaux transgéniques à la place des céréales et du fourrage brûlés par la sécheresse (jadis en provenance de Russie) et elle continuera d'arroser l'Europe (suivant l'accord Monsento-Bayer) de «round up» et autres pesticides qui exterminent la faune et la flore, les rejetons du trop célèbre «agent orange». Nous achèterons aussi aux laboratoires américains, les yeux fermés, tous les traitements pharmaceutiques vendus "à prix d'or" et proposés aux Français comme aux immigrés qui viennent s'y faire soigner gratuitement au travers de nos hôpitaux, cliniques, cabinets médicaux et pharmacies, pour espérer lutter contre les cancers mais aussi les virus, le sida et toutes les maladies infectieuses, épidémiques et tropicales.

Pris entre deux feux, le réchauffement climatique et les bombardements, des millions de réfugiés fuient l'enfer de leur pays de naissance pour venir nous demander secours. Mais Trump-la-Mort s'en lave les mains...

Si Trump joue sale avec l'Afrique, l'Amérique du sud et maintenant l'Europe, il épargnera si possible Merkel qui détient les clefs de la banque et Theresa May à qui il a expliqué comment quitter l'Europe avantageusement, et ne parlons pas des accords de convenance avec Poutine qui poursuit ses «poutinades diaboliques» et Kim-de-la-Jungle rebaptisé joyeusement «Rocket man» pour sa puissance de feu infernale!

En France, même nos philosophes de salon sont diaboliques et négationnistes (à l'inverse du siècle des Lumières) : Luc Ferry , alias Lucifer, milite en faveur des OGM «qui sont bons pour la santé», Michel Onfray lutte contre le christianisme en utilisant l'islamisme, nie le réchauffement climatique et annonce l'apocalypse, quant à Raphaël Enthoven, ce bellâtre viandard, il nie que la Terre soit devenue la plus grande boucherie de tous les temps et l'antichambre de la mort par asphyxie, égorgement, électrocution, tranchage, par balles ou piégeage etc. et tout ça au nom de quoi ? De notre grande CIVILISATION décrite par ces mêmes philosophes de crotte mais je devrais dire plutôt «de pétrole bitumineux», ceux qui par leurs présences prétentieuses et leurs écrits polluent l'air que respire le peuple autant qu'un million de camions, exactement comme le fait le plus grand navire de croisière en arrivant au port, l'admirable et surtout l'épouvantable «Symphony of the Seas».

Ces soi-disant philosophes sont les complices dévoyés des plus grands arnaqueurs/pollueurs de la planète, les Trump, Trudeau, Temer, Xi Jinping, Poutine etc. dont ils s'imaginent profiter du succès, à défaut de sagesse. Leurs mesures diaboliques sont le PIB, le dollars, l'or et le baril de pétrole. Et le battage médiatique autour d'eux agrègent les disciples de leurs théories absurdes comme le caca attire les mouches :

_ …Mais respirez moi ce bain de vapeurs vivifiantes : ce délicieux gaz carbonique, cet ozone transparent, ce soufre jaunâtre, cet azote vaporeux, cet ammoniac pestilentiel, ces vapeurs bleutées toxiques d'hydrocarbures extra-lourds et leurs particules fines dignes des plus grands aristocrates de la pensée, et tous ces pesticides réconfortants... Ah, merveille de nous! Ne cessent-ils de s'autocélébrer à cor et à cri, ces pignoufs, ces asticots lubriques, ces bousins à crête jaune, ces fientes mondialistes.

Alors, mes amis, à qui se fier maintenant, mis à part notre bon mais très impuissant ministre Nicolas Hulot? Merde in France.

dimanche 23 décembre 2018

Mon programme : « La Révolution 3.0, c'est celle du consommateur averti ! », dans le blogiblag du 24/12/2018 (LJ ©2017/2018).

On voudrait nous l'ôter avec nos derniers espoirs, la Révolution 3.0 ! Alors que l'État se désengage de ses obligations quotidiennes sous prétexte d'arbitrer d'autres grands enjeux de la société, nous - le peuple - avons la possibilité de décider de nos engagements et des progrès à venir jusqu'à orienter l'économie nationale et les investissements publics ou privés.

La révolution 3.0 n'est pas informatique mais volontaire : par exemple, ce sont les Allemands qui renoncent d'un commun accord à l'énergie atomique et déjà 35 % de la population génère son énergie particulière, ce sont les Américains qui réinventent l'emploi et 40 % deviennent créateurs d'entreprises individuelles. Ils ont aussi réinventé les transports avec l'autopartage et le covoiturage. Alors, que faisons-nous en France ?

Les profiteurs systémiques, dont les "politiciens" et les "économistes" font partie avec les industriels, nous ont déclarés inaptes, c'est à dire incapables d'inventer les conditions de notre liberté. Chaque nouveau candidat à la présidence (suivi de ses vautours attitrés) vient au chevet du malade imaginaire «France», une entité stupide imposable et corvéable à merci depuis le moyen-âge. Les élections présidentielles servent à réaffirmer ce pouvoir absolu: leurs programmes annoncent comment ils vont nous vider les poches pour mieux remplir les caisses de l'état et nous les élisons sur ces critères.

Nos nouveaux représentants nous sclérosent les neurones avec des programmes imbéciles, des priorités inventées de toutes pièces avec des tas de complications administratives: Emmanuel Macron, par exemple, n'est qu'un petit gestionnaire qui croit disposer d'un budget de centaines de milliards d'euros comme bon lui semble, en excluant autant que possible toute priorité humaine: il évitera les sujets qui fâchent comme les vieux sans maisons de retraite parce que c'est trop cher, les malades sans soins, les demandeurs d'emploi sans droits, les souffrances animales, les pollutions industrielles et l'air nocif pour la santé. Si les "gilets jaunes" protestent en bloquant la circulation des marchandises, il lâchera bien un peu de lest façon "père Noël", mais aussi pour les gardiens de la paix pour faire bonne mesure. Ainsi, des primes sont accordés aux smicards et aux fonctionnaires en colère (ceux-là même qui sont accusés par les instances européennes d'augmenter notre déficit budgétaire) mais absolument rien ne sera fait pour les chômeurs sans droits (dont font partie souvent les femmes seules avec des enfants à charge, celles-là même qui manifestaient sur les ronds-points). Un peu de compassion présidentielle suffit-il? Faut croire... et voilà! C'est injuste, mais le monde est mal fait.

Pour "nos vieux", la moyenne de leurs retraites est de 1100 euros mais le coût moyen d'entrée dans une maison de retraite est de 2200 euros en France! Que fait le gouvernement? Comme un vautour, il tourne autour du futur cadavre en attendant d'empocher les "droits de succession", c'est à dire sa part d'héritage garantie! D'où l'obligation faite à nos anciens de vendre leurs propriétés avant leur mort, surtout quand les héritiers ne pourront pas acquitter les frais d'héritage. On le voit, la priorité de ces fonctionnaires est de défaire les héritages de plusieurs vies d'effort pour s'en accaparer après la mort. Vous parlez d'une assistance médicale et d'une aide sociale comme d'un droit acquis? Ces opportunistes en sont encore au temps de la saignée.

Mais ce gouvernement et les suivants ont perdu d'avance à ce jeu. Les citoyens entrent peu à peu en résistance et les ordres de rébellion viennent de la rue. Comment se donner le beau rôle quand les gens sont ruinés et comment s'appuyer sur la grande industrie pourvoyeuse d'emplois pour orienter les chômeurs récalcitrants quand les dernières aciéries ferment et les usines s'automatisent? Des grands patrons comme feu Christophe de Margerie étaient les dinosaures d'une ère préhistorique mais Areva, EDF et les autres seront les prochains empires décapités puis soldés comme des vulgaires «listings clients» à d'autres multinationales prédatrices qui affichent leurs bénéfices records en dizaines de milliards sur les murs du Nasdaq !

Depuis longtemps, les monnaies sonnantes et trébuchantes d'or et d'argent ont disparu des comptoirs et des poches pour céder la place à des "vraies fausses monnaies" affichant une valeur nominale (ou faciale) convenue le temps nécessaire. Nous échangeons de moins en moins en Europe ces pièces de monnaie sans valeur réelle (en cuivre/nickel/zinc) pour préférer les porte-monnaie électroniques et les gros billets de banque qui sont accusés eux de favoriser les fraudes: des richesses non déclarées d'une année sur l'autre sont-elles dissimulées, au grand dam de l’État? Alors, tout est fait par l'administration fiscale pour contrarier le principe de l'échange de monnaie fiduciaire et mieux contrôler nos avoirs: la Banque centrale européenne a annoncé qu'elle cessera de produire et d'émettre des billets de 500 euros en 2019.

Pire encore, les multinationales de l'exemption fiscale, celles qui passent par dessus les états pour nous asservir, nous invitent déjà dans leurs mondes virtuels sous perfusion d'images, accessibles avec des gadgets coûteux qu'il faut renouveler sans cesse. Là, le bien-être semble collectif mais l'argent virtualisé glisse de nos doigts, simplement en appuyant sur une touche, directement vers leurs paradis fiscaux. Des fortunes colossales sont vite amassées et, en retour, des fonds de pension américains, par exemple, rachèteront nos appartements, nos maisons et nos jardins pour servir à la spéculation internationale. Tout n'est pas virtuel chez l'oncle Sam !

Ainsi, Paris devient un décors de cinéma, une sorte de "musée vivant" au moment où de plus en plus de Français sont dépossédés de leurs biens pour être "relégués dans des barres d'HLM en périphérie ou de lointaines zones pavillonnaires"*. Ici, les rues devraient fourmiller de clients autour des petits commerces de proximité, mais les murs épais de ces échoppes sont vides d'artisanat et de nourritures locales au profit de bureaux anonymes, d'industries et de commerces internationaux (les maisons en torchis d'Afrique et les cabanes en tôle aux bords des autoroutes sont plus vivantes). Est-ce la raison pour laquelle les dénommés "gilets jaunes" ont parcouru les grandes rues de la capitale en cassant tout ? Leurs héros sont Astérix et Obélisque contre les envahisseurs romains, l'abbé Pierre, Coluche et Les Tuche mais pas les dirigeants manipulateurs, les politiciens imbéciles et les multinationales de l'exemption.

Pour entrer en résistance, par exemple, pourquoi ne pas proposer une nouvelle monnaie emploi-service pré-fiscalisée (l'équivalent du prélèvement à la source) dans les bureaux de poste prêt à fermer, les tabacs (à la place des cigarettes cancérigènes et des jeux d'argent addictifs), et à tous les guichets pour appointer la main d’œuvre occasionnelle, les aides ménagères, les nounous, l'assistance à la personne, les livreurs de pizzas et tous les autres petits services que nous refusons de voir uberisés? Cette monnaie d'échange de services (appelée MES), l'exact contraire du "bitcoin" utilisé par des trafiquants internationaux, reste à créer pour rémunérer "l'entreprise individuelle pour tous" et concurrencer la mondialisation et l'uberisation généralisées, quand nos transactions les plus ordinaires passent par des "banques en ligne", par les multinationales des services, voire par la Californie uberienne (on parle encore de délocalisation). Oui, continuons de battre "monnaie locale" envers et contre tous, au service des entreprises de proximité, des petits et des sans grades!

Nos adolescents étudient volontiers, la tête pleine de formules mathématiques et de littérature, mais très peu sauront au final créer leur entreprise, tenir une comptabilité et prospecter des clients. Notre éducation et même la "formation continue" sont des leurres pour fabriquer in fine des ouvriers en nombre, des fonctionnaires, quelques scientifiques, des ingénieurs et au sommet de la pyramide des dirigeants issus des grandes écoles. Chaque étudiant ne devrait-il pas découvrir le commerce en tant qu'auto-entrepreneur ? Car tous les vieux schémas sont dépassés : les usines ferment, les collectivités débauchent, nos meilleurs scientifiques et ingénieurs sont achetés à l'étranger et seules quelques promotions des grandes écoles captent les postes proposés au gouvernement tous les 5 ans, sous prétexte d'entreprendre des réformes dangereuses mais indispensables.

Plus triste encore, les jeunes risquent de rester chez leurs parents jusqu'à 35 ans et plus pour poursuivre leurs études inutiles sans s'endetter mais au risque d'échouer à faire leur vie: dans ce cas, ces pauvres petits «infantilisés» perdent confiance, soit 2 millions de NEET ou Ni-Ni (Not in Education, Employment or Training, qui signifie ni étudiant, ni employé, ni stagiaire, des jeunes qui refusent comme au Japon de s'insérer dans un système social qu'ils abominent) . On trouve aussi maintenant des seniors sans travail ni formation (des Ni-Ni eux aussi, peut-être 2 millions au total) parce qu'ils ne trouvent plus d'engagements dès 45 ans et qui peuvent habiter honteusement chez leurs enfants, rejoignant ainsi la nouvelle «classe sociale élargie des pauv'cons sans avenir»: en somme, on peut estimer à 10 millions ces inactifs, ces précaires qui vivent plus ou moins d'expédients ou de petits travaux occasionnels, qui souvent ne pointent pas à Pôle-emploi (seulement 3,5 millions de véritables "sans emplois" sont inscrits à Pôle-emploi sur 5,649 millions). À tous cela s'ajoutent 100 000 "décrocheurs" qui sortent chaque année des différentes formations mais sans qualification. Et quand on sait les exigences des entreprises pour ne recevoir que des diplômés confirmés, on comprend l'explosion de faux diplômes sur les CV, mais ceux là ont-ils le choix ? Seules 2 millions de « femmes au foyer » trouvent une justification, principalement quand elles ont des enfants à charge.

Avant BIG BROTHER et ses multinationales, tout allait-il de travers en France? Je ne le crois pas. On veut nous culpabiliser, et c'est le milliardaire Xavier Niel, le PDG de Free, qui vient à notre rescousse : "La France est un pays où les choses vont plutôt bien", ose-t-il affirmer comme en son temps Bernard Tapie. Soutenu par François Hollande, il a installé une annexe de la Silicon Valley à Paris. Qui l'eut cru? Au moins il essaie mais curieusement seul de son espèce.

Oui, arrêtons de nous dénigrer pour favoriser les multinationales, américaines comme chinoises, qui viennent phagocyter notre économie! À l'inverse, en Chine comme en Arabie Saoudite, les gouvernants exigent que ces envahisseurs sans scrupule aucun s'associent à des entreprises nationales et donc paient (je suppose) les impôts habituels sur les bénéfices pour pénétrer les marchés intérieurs, en plus des transferts de technologie exigés couramment par la Chine, l'Inde, le Brésil, l'Australie etc. (même que cela énerve monsieur Trump). Mais qu'attendons-nous pour imiter l'Arabie Saoudite? Les multinationales doivent participer à la richesse des pays d'accueil, pas à leur pillage systématique sinon qu'elles passent vite fait leur chemin.

Notre gouvernement d'énarques prétendra avoir résorbé le chômage quand la moitié des inscrits à Pôle-emploi auront été radiés des listes (mais pas comme auto-entrepreneurs), en priorité des jeunes exclus du système, des mères de famille, des handicapés et des seniors, pour revenir aux chiffres attendus du «plein emploi»: l'exemple de réussite le plus célébré n'est-il pas celui de l'Allemagne qui affiche le taux minimum de 5% de chômage... mais avec des salaires souvent réduits à 450 euros : des mini-jobs sans sécurité sociale pour 7 millions d'Allemands, c'est dire l'abandon de ces classes là... Et les immigrés sans emplois et sans droits, au contraire de la France, sont maintenant incités à retourner chez eux. Vont-ils venir se réfugier en France?

Ah, mais de qui se moque-t-on? Les Allemands nous donnaient des leçons de "savoir-vivre ensemble" mais ce genre de réforme miraculeuse (un tour de passe-passe avec enfumage) ne risque pas d'être apprécié en France, avec la paupérisation des classes laborieuses: l'emploi et les bons salaires sont les valeurs les moins partagées. La révolte des "gilets jaunes" fin novembre 2018 est un sérieux avertissement pour dissuader le gouvernement de prendre cette direction. Pourtant, on s'en doute bien, la remise au travail des "fainéants de Macron" pour un billet de 500 euros serait considéré comme une grande victoire en France et notre gouvernement pourrait dire à l'unisson avec l'Allemagne: "Nous avons vaincu le chômage!". Déjà, la réforme qui oblige à prendre un travail quelque soit le salaire proposé va dans ce sens.


Ainsi, un pont, celui de la paupérisation généralisée, s'est ouvert entre des jeunes de 15 à 25 ans et des seniors eux aussi stigmatisés dès l'âge 45 ans ou plus. C'est utile que les manifestation des "gilets jaunes" nous préviennent de ce danger.  Seulement, en harcelant les chômeurs, Macron risque de les pousser au suicide collectif!

Ce que le gouvernement Schröder a réussi en Allemagne voici des années est bien une sorte de miracle économique, mais avec un sixième de la population active allemande convertie de force à des emplois sous-payés. Les Américains et les Japonais eux aussi ont «redressé» leurs économies par des mesures semblables (on connaît la misère des personnes âgées et des petits paysans au Japon) mais tout semble se passer sereinement aux pays du yen comme au pays du dollars... Les familles d'Américains moyens et les étudiants s'endettent à mort, sans craindre la prochaine crise des subprimes! Hélas, capitalisme sans conscience n'est que ruine du peuple.

Peut-être faudrait-il que notre gouvernement commence par racheter sa dette? Le gouvernement Macron prélève plus de 1000 milliards de contributions de nos poches (impôts directs, CSG, TVA etc.) chaque année et prétend en pleurnichant que les 10 milliards de "trop-perçus" restitués aux travailleurs les plus pauvres en plus du coût économique du blocage des axes routiers par le mouvement des "gilets jaunes" augmenteront directement la dette publique en France de 0,2% à 0,4% du PIB.

Tiens, dans ce cas il faudrait accuser aussi ce gouvernement de dilapider les finances publiques en ne taxant pas les GAFA (10 milliards d'euros contre 600 millions attendus de redressement fiscal en 2019), en ne taxant pas non plus l'exil fiscal des plus fortunés (10 milliards d'euros), en offrant son aide publique au développement mondial (10 milliards d'euros à 110 pays, principalement d'Afrique), en favorisant une immigration incontrôlable (coût final estimé entre 50 et 100 milliards d'euros), avec le budget des armées sans cesse en augmentation (34,2 milliards d'euros en 2018) même si nous ne sommes plus en guerre contre nos voisins et le coût des opérations militaires extérieures à l'Europe (2 milliards d'euros) parce que les Français (en payant un maximum d'impôts) garantissent à leurs frais la paix dans le monde - mais avec des succès mitigés comme la mort programmée de Saddam Hussein et de Mouammar Kadhafi qui ont fini par l'invasion de l'Irak et de la Libye par les islamistes.

Reste que nos armées, qui se plaignent sans cesse d'être sous-équipées, ont en priorité en France le rôle de garantir l'intégrité de nos frontières, même si depuis 2012 l'armée de Terre organise quotidiennement des patrouilles à pieds en ville, constituées de quelques hommes armés de fusils d'assaut qui circulent dans les quartiers touristiques menacés d'attentats. Par contre, pour partir faire la guerre en Afrique ou au Moyen-orient, les troupes américaines étant démobilisées, l'armée française s'équipera de transports de troupes flambants neufs et d'armements sophistiqués de dernière génération. Mais la fin justifie-t-elle les moyens? Voyons, l'Europe va-t-elle nous récompenser pour ces investissements coûteux au nom de la paix mondiale et de la lutte contre le terrorisme? Ben non, pas question, ni même d'avoir une armée européenne sous un commandement commun... celui de la France? Et à quoi sert la police dans nos villes et aux frontières, si c'est le travail de l'armée de venir repousser les menaces terroristes à coups de fusils d'assaut? Tiens, pendant les manifestations, les CRS, la police et les soldats se sont marchés sur les pieds et après ils ont fait grève parce que ce gouvernement a mis leurs vies en danger et que venir se battre les samedis contre les "gilets jaunes", ben, c'est fatiguant : Ah bon? Pour une fois qu'ils prouvaient leur efficacité en s'unissant pour résister aux casseurs et rétablir l'ordre en France! Résultat : ce sont les chômeurs qui manifestent et ce sont les forces de l'ordre qui reçoivent des primes! Si c'est pas un échec présenté comme un franc succès, c'est le monde à l'envers.

Le président Trump lui a choisi fin décembre 2018 de rapatrier ses forces armées de Syrie : pourquoi les États-Unis (et donc aussi la France à moindre échelle) devraient-ils continuer de s'endetter pour jouer les gendarmes du monde?* Charité bien ordonnée commence par soi-même! Ignorant ce principe laïc (faussement chrétien), notre président europhile et mondialiste continuera de distribuer l'argent des contribuables français partout ailleurs dans le monde en se désintéressant
chez lui des jeunes chômeurs, des populations marginalisées comme nos "petits paysans", des ouvriers licenciés du jour au lendemain et des jeunes précarisés à l'excès, des femmes oubliées, des seniors sans espoir de reconversion qui doivent tout accepter et des retraités surtaxés pour alimenter "un cercle vertueux". Peut-être faudrait-il d'abord revoir complètement la distribution des différents budgets pour parier sur lui, le petit peuple sacrifié (celui des "gilets jaunes"), le temps de réduire à 60% notre déficit public.

Il faudrait aussi organiser un nouvel espace numérique à la place de l'espace commercial unique proposé par les géants du net, pour contrer leur appétit vorace et retrouver notre identité culturelle. 

Un bel exemple caractéristique d'enfumage international est "Disneyland Paris", le complexe touristique sur le modèle américain le plus visité d'Europe, qui paie des intérêts faramineux à son banquier qui n'est autre que... sa maison mère aux États-Unis : la "Walt Disney Company", de sorte qu'avec quinze millions de visiteurs en France et plus d'un milliard de chiffre d'affaire, 20 ans après ils sont toujours endettés. Allons donc! De même, Total amasse des milliards mais se dit déficitaire dans notre beau pays (comme si le prix de l'essence à la pompe était sous-évalué) bien que notre première entreprise nationale avoue acquitter 15 milliards de dollars d'impôts à l'étranger! Dommage qu'elle ne fasse pas le même effort en France... Savons nous faire entrer l'impôt chez nous ? Ben non ! Les 4 grandes firmes américaines, les GAFA, paieront à peine quelques millions d'impôts en France en 2019 au nom de l'optimisation fiscale, mais aussi la Starbucks Company et plein d'autres encore. Bien sûr, Areva et EDF sont également plus ou moins exemptées d'impôts en France (parce que le prix de l'électricité est toujours trop bas malgré la dernière réévaluation?), la SNCF de même (parce que le prix des billets n'est pas suffisant?) et ainsi de suite...

La banque Parisbas à même payé des milliards de dollars aux États-Unis pour avoir osé chasser sur leurs plates-bandes à Cuba! Un racket géant sous formes de pénalités économiques (qui n'ont plus rien à voir avec de simples amendes) est organisé par les administrations américaines qui court-circuite la concurrence française partout dans le monde : Technip en 2010, Total en 2013, Alstom en 2014, Crédit agricole en 2015, BNP Paribas en 2014 et en 2018, Société générale en 2018. La dernière en date est Airbus, condamnée par le ministère américain de la Justice... Non, n'en jetez plus! On a compris où passent nos milliards d'impôts et de frais bancaires.

Oui, libre à nous les consommateurs d'acheter les smartphones d'Amérique et d'Asie, les services sur les réseaux et le Big Data Américain, les BMW d'Allemagne etc. et de creuser notre déficit commercial. Après la guerre, nos parents appelaient l'opératrice au téléphone pour un prix modique et roulaient en Peugeot-Citroën, moyennant quoi ils ne sont pas morts endettés. La dette publique française s'est envolée en 1974, après Pompidou et le premier grand choc pétrolier : le pétrole nous tue mais nous en consommons toujours plus... Allez comprendre!

Surtout, libre à notre gouvernement de faire venir ce pétrole du Moyen-Orient (qui nous achètera des armes en échange), les jouets de Noël ou les smartphones de Chine, le gaz de Russie, les fruits d'Espagne etc. en s'endettant à mort. Tout ça pour s'affoler : "La France est déficitaire, l'Europe va nous gronder !" Mais qu'ils cessent de nous prendre pour des cons: n'est-ce pas à nos dirigeants d'organiser une économie soutenable? Plus souvent, nous devons préférer les offres de proximité qui réduisent les trajets et les intermédiaires, pour favoriser les producteurs locaux de qualité. Faut-il craindre à ce point les représailles de Trump et de Xi Jinping pour se laisser envahir par leurs productions pléthoriques? Faut-il continuer de trembler devant l'OPEP au moment de diversifier nos sources d'énergie?

Et puis, même les multinationales françaises ont des patrons qui se rémunèrent à coups de millions comme Carlos Ghosn. Alors, faut le dire haut et fort : c'est du foutage de gueule ! On ne s'étonnera pas que certains "gilets jaunes" se reconnaissent entre eux comme des exclus, se réunissent sur les ronds points et demandent de remettre le système à plat... Bien sûr, au milieu de ces rassemblements hétéroclites, des camps et des partis poussent vers la révolution "communiste" (assimilée à la Révolution française par M. Mélanchon) ou la révolution fasciste (associée au nationalisme de la famille Le Pen), ce qui finalement reviendrait au même en cas de succès car le pays deviendrait vite ingouvernable, prix de convulsions sociales.

Non, nous ne sommes pas responsables des errances de nos gouvernements et les 35 000 euros de dette qui soi-disant pèsent sur la tête de chaque français est une belle invention pour nous courber l'échine : cet argument fallacieux ne tient pas quand on apprend que le patrimoine immobilier français s'élève à 14 000 milliards d'euros, soit 208 581 euros pour chaque citoyen (même si la moitié des français ne se partage en réalité que 8% du patrimoine). De plus, en ajoutant les richesses personnelles et culturelles, la formation et les savoirs-faire d'une population éduquée depuis des centaines d'années, chaque français vaut bien autour de 250 000 euros. Cela fait des envieux, ajouté aux avantages sociaux proposés. En comparaison, combien valent un Africain, un Chinois, un Australien ou un Américain ? Cette question peut paraître xénophobe mais elle correspond à une réalité : nous ne sommes pas des boloss quand même ! Et si c'est plus facile d'entreprendre en Angleterre, en Australie,  au Canada ou aux
États-Unis, encore faut-il y entrer.

On sait que les pays anglo-saxons (Canada, États-Unis, Australie etc.) ont mis la barre très haute pour sélectionner les candidats à l'immigration et les immigrés les plus appréciés peuvent exiger des avantages particuliers. Au contraire, dans les pays du Sud la vie seule ne vaut plus grand chose avec l'explosion démographique : l'Éthiopie déclarée mourante en 1985 (l'Éthiopie meurt peu à peu...) par l'association "Chanteurs sans frontières" est passée depuis cette date de 40 millions à plus de 100 millions d'habitants en 2018 : cherchez l'erreur! Et à quoi leur ont servi les aides internationales et les dons des particuliers?  Alors, quels critères de sélection peut s'autoriser la France sans se déjuger pour continuer d'accueillir "au pays des droits de l'Homme" de telles explosions démographiques?
le Pacte mondial de Marrakech de 2018 sur la migration répond-il bien à la question? Réfléchissons, en 2050 l'Afrique aura peut-être doublé sa population avec 2 milliards d'habitants (sur une population mondiale de 10 milliards). Est-ce du racisme ou du bon-sens que de poser des limites: le bon sens voudrait qu'en échange de nos secours, ils appliquent la solution du planning familial : donant-donnant, non? En attendant, les Français paient plein pot leurs impôts.

Et qu'est-ce qui pourrait décourager à la longue les multinationales américaines de venir pratiquer l'exemption fiscale en France ? Quoi, L'Irlande mais aussi la Suède, le Danemark et la Finlande se sont opposées à une taxation minimale de 3% sur le chiffre d’affaires des grandes entreprises du numérique et Donald Trump se frotte les mains... Ce ne sont pas nos révolutionnaires d'extrême-gauche ou de droite qui défilent en colère sur les Champs-Élysées en brisant les vitrines des magasins de luxe qui vont résoudre le problème. Ce n'est pas non plus ce gouvernement promu dans les grandes écoles de la mondialisation... C'est donc à nous consommateurs de poser des limites aux GAFA comme à toutes les multinationales, avec un usage responsable des réseaux : nous voulons des acteurs qui s'impliquent dans la société, qui répondent à nos exigences de qualité, qui offrent des contenus respectueux de nos vies, de nos valeurs et qui rémunèrent en proportion suffisante la création et le droit d'auteur.

Au contraire, pour nous dissuader de reprendre ce pouvoir, les multinationales et leurs lobbys s'opposent à payer l'impôt solidaire et travaillent à ruiner le "Contrat social", celui de Jean Jacques Rousseau. L'état ne touche pas les impôts et les taxes qui lui sont dus ? Macron tergiverse avec des airs de vierge effarouchée : nous sommes endettés jusqu'au cou mais je ne peux pas couper dans les traitements des fonctionnaires, donc je coupe dans les aides sociales, je rembourse un peu la frange des travailleurs qui touchent le salaire minimum et je concède des avantages inespérés aux plus riches pour les rassurer : n'ayez crainte, la France ne va pas virer au rouge communiste! Et boum boum badaboum! La classe intermédiaire, celle des "petits possédants qui triment dur pour presque rien", se révolte.

Nos énarques convaincus (con-vaincus) et nos intellectuels décadents nous expliquent à longueur de journée que "le bon temps est mort qui ne reviendra pas", qu'il est dangereux de vouloir revenir en arrière parce que nous avons vaincu les guerres, les insectes et les maladies, que le progrès est inévitable, que notre pouvoir d'achat à augmenté (pas pour le pain, les loyers, l'essence et l'électricité mais pour acheter des smartphones et se connecter aux réseaux), qu'il faut voir en somme tous les bons côtés de la mondialisation. Et puis les technocrates lobbyistes ne travaillent pas qu'à l'Assemblée nationale, tels les marchands d'armes et le lobby du nucléaire: il y en a plein Bruxelles, des chimistes qui nous empoisonnent en prétendant que "ce n'est pas prouvé scientifiquement" (notamment pour les pesticides), des conseillés de l'exemption fiscale et d'autres profiteurs patentés rémunérés sous cape par les multinationales.

Allons nous payer des pénalités pour notre déficit public de 3,2% du PIB en 2019 (4,3% sous Hollande/Valls) suite aux "cadeaux fiscaux" d'Emmanuel Macron ? La priorité, c'est d'entendre la colère du peuple, a-t-il souligné devant le conseil de l'Europe à Strasbourg en renonçant provisoirement à ses rêves d'Europe unie sous l'égide de la France (Manuel Valls, avant lui, était parti défendre son déficit devant Merkel Merveille et Cameron de Jambe. Hollande l'avait même médaillé en récompense de son abnégation. Un peu de modestie est donc nécessaire, M. Macron : "Pardonnez-moi, j'ai voulu aller trop vite!". Quoi, un peu d'amateurisme?). Hélas, tous ces dirigeants savent parfaitement qu'aucun Français ne voudra renoncer à ses administrations et ses services sociaux (bientôt virtualisés), à sa sécurité, sa police et ses armées (qui déjouent tous les jours des attentats), à ses allocations (même réduites) et à son livret A à 0,75% (bien en dessous de l'inflation), à son petit confort en général, à toutes les marchandises d'importation qui accroissent le déficit de la balance commerciale, au travail d'esclave des petites mains d'Asie et surtout au pétrole, cette huile asphyxiante qui remplit les réservoirs et brûle salement dans nos moteurs quand elle ne sert pas de base aux plastiques envahissants. De plus, l'Amérique nous impose ses lois et sa domination économique, en partage avec la Chine : nous sommes sous leur tutelle !

Voilà, puisque les habitudes sont prises, vive la pollution, la surconsommation et la dette! Il ne manque à l'état français que de se déclarer prochainement en faillite et en cessation de paiement des fonctionnaires : un shutdown à la française! Car, malgré la "bonne volonté" relative de nos voisins européens, la hausse subite des taux d'intérêts (adossés à la rétrogradation de notre note d'estime par Standard & Poor's) peut nous asphyxier rapidement en accroissant notre dette de façon exponentielle.

Heureusement, le gouvernement réagit avec force : déjà, la révolte des "gilets jaunes" est dénigrée, des responsables sont désignés et condamnés pour manifestations illicites, dégradations, violences et port d'armes; ses extrémistes sont accusés de racisme et de néo-nazisme; les membres fédérateurs auto-désignés comme Francis Lalanne, Bernard Tapie, Alexandre Jardin du coup sont moqués, traités d'opportunistes ou de has-been, enfumés avant de retourner dans leurs tanières. Car la méthode de l'état est parfaitement rodée depuis Joseph Fouché, un ministre de la Police implacable, pour couper les têtes de l'hydre une à une, jusqu'à ce que les mouvements sociaux improvisés s'étouffent et que leurs porte-paroles se ringardisent.

Mais nous, le peuple, on s'en fout : nous avons la Révolution silencieuse 3.0 ! Je ne parle pas de celle bruyante de Mélanchon et de son «Assemblée constituante» pour une nouvelle république à la façon de la Révolution Française (On les connaît, ces révolutionnaires à la mords-moi-le-nœud). Je ne parle pas de la menace lepéniste, pas plus que du Printemps Arabe (ils en sont encore à chercher qu'est-ce qui a foiré dans leur révolution, quand la corruption et la religion sont leurs meilleurs ennemis).

Cette révolution 3.0, c'est de choisir notre façon de consommer, contre les lobbys des multinationales et les politiciens véreux qui les servent. Notre industrie doit retrouver une dimension humaine, presque familiale, et pas seulement la couleur verte «bio» industrielle à la mode. Nous devons partager des valeurs qui ressouderont notre société, rejeter les mensonges de la surconsommation nécessaire, de la croissance sans fin et de l'endettement obligé au profit des multinationales, des banquiers et des bourgeois.

Mais comment nos grandes et moyennes surfaces sont-elles devenues les entrepôts de la mondialisation ? Pourquoi nos petits commerces sont-ils condamnés à disparaître ou à vendre tous les mêmes "merdes internationales" ? Pourquoi Amazon commence à les remplacer? Pas loin de chez moi, Carrefour Express vend des herbes aromatiques sous blister en provenance d'Israël (à 3277 km de Paris en avion) et des avocats du Pérou (à 9863 km d'ici). Mais cultiver des herbes aromatiques et des fruits est-il un problème en France? Manque-t-on d'espaces de culture et de main-d'œuvre? Et pourquoi ne pas fabriquer aussi notre énergie solaire et planter des éoliennes sur nos toits, pourquoi ne pas constituer nos réseaux de proximité et définir nos engagements pour lutter contre les mondialistes et les pollueurs qui eux combattent nos acquis sociaux pour mieux nous asservir et détruisent la planète à toute vitesse ?

C'est parce que nous aurons fait les bons diagnostics et les bons choix que notre gouvernement, qu'il soit de Gauche comme de Droite, nous suivra et pas le contraire. Alors, je vous le répète, consommons intelligemment et posons les bonnes questions à nos dirigeants tout en dénonçant les taxations abusives du gouvernement Macron et sa collusion avec les riches: ils doivent commencer à s'inquiéter de notre liberté de penser. #JeSuisGiletVert

* Les 23 octobre 2014 et 24 avril 2017 j'affirmais que la Révolution 3.0 est en route : «Le pouvoir politique reviendra bientôt aux consommateurs avertis» !

*12000 habitants ont quitté Paris chaque année depuis 5 ans, suivant les résultats de l'Insee du 26 décembre 2018

*Donald Trump s'est rendu ce mercredi 26 décembre en Irak pour se justifier: "Les États-Unis ne peuvent pas continuer à être le gendarme du monde..."

lundi 17 décembre 2018

Sauvons la planète : « #J'ai-mal-à-ma-Terre, #JeSuisGiletVert», dans le blogiblag du 18/12/2018 (LJ ©2018).

Je l'avoue, je suis apolitique : mon seul parti, c'est la nature et les petits oiseaux. Mon principal regret n'est pas le prix excessif du diesel/gazoil/fioul mais c'est que la nature soit maltraitée et épuisée : les forêts ravagées en Allemagne pour extraire la lignite après l'abandon du nucléaire, la forêt amazonienne ravagée au Brésil pour cultiver le soja et les forêts primaires abattues d'Afrique et d'Asie jusqu'en Océanie pour les bois précieux et les cultures de palmiers à huile, l'extermination par exemple de la faune et la flore des îles de Madagascar, Bornéo et Sumatra transformées en déserts rocheux  en moins de 50 ans, la Terre toute entière devenue un abattoir gigantesque où succombe chaque jour des milliards d'animaux d'élevage ou sauvages et encore plus d'animaux marins - jusqu'à épuisement des soi-disant «ressources naturelles», ce à quoi par bêtise ou ignorance nous résumons «3,8 milliards d'années d'évolution  du vivant à partir des premiers organismes unicellulaires»... Non, n'en jetez plus ! #SOS-GiletVert.

Des demeurés dignes du moyen-âge, des politiciens, des scientifiques et des industriels prétendent organiser raisonnablement l'exploitation  de ces ressources naturelles
à notre service puisque, bien sûr, la Terre tourne autour de l'Homme !

 Alors, je cherche une religion ou un prophète qui nous dise : maintenant, ça suffit ! Mais c'est le grand vide... Là, je peux vraiment parler de conspiration internationale contre le vivant. Pourtant, les animaux devraient faire l'unanimité car ces pauvres bêtes ne revendiquent aucune nationalité ni le droit du sol, seulement le droit de vivre.

Je cherche aussi un philosophe qui organise le monde dans une philosophie respectueuse de la Nature (réduite un peu trop facilement au seul "environnement"), mais je ne trouve que des petits profs égoïstes et malfaisants, des Enthoven viandards, des Ferry trans-humanistes et des Onfray haineux etc., j'en passe et des meilleurs. Bien sûr, Socrate, Kant, Bergson ou Sartre n'essayaient pas de protéger le vivant et de sauver la planète : bien allumés, ils étaient déconnectés de la réalité.

Et puis, je comprends que la philosophie ne parle pas à l'humanité en général mais seulement à des minorités d'intellectuels qui brassent des concepts comme les ventilateurs brassent inutilement l'air chaud de la canicule, pour nous donner l'illusion de la fraîcheur. L'écologie ne doit pas devenir un système de pensée philosophique puisqu'elle peut être vécue directement par nous, le peuple, et d'abord comme un retour bienfaisant aux sources de notre humanité.

De toutes les façons, je me dis qu'il n'y aurait rien de pire que de systématiser la nature, comme la réduction de l'humanité à ses gènes par les scientifiques, ou l'explication de la vie animale par «la raison du plus fort» (pour parodier La Fontaine) car les dernières observations révèlent que la coopération inter-espèces à aussi des milliards d'années d'existence, quand la Nature ignorait encore tout de l'espèce humaine invasive et des billets de banque qu'elle échange en société. Après, aucun philosophe, aucun politicien, aucun industriel, aucun citoyen ne peut justifier d'exterminer la vie primitive (qualifiée de sauvage et dangereuse), celle antérieure à tous nos commerces et à nos manipulations génétiques.

Oui, toute exploitation forcenée de la Nature, scientifiquement et
mécaniquement, est criminelle: arracher les sols, remplacer les forêts primitives par des "essences commercialisables rapidement", organiser les monocultures et encourager l'agrochimie comme au Brésil font des catastrophes planétaires qui agissent sur les climats. Les dévastations industrielles et minières, dont l'extraction du charbon, du pétrole et de l'uranium sont galopantes, qui s'emballent avec la main mise des grandes puissances et de leurs multinationales. Même la pêche durable (anciennement soutenable) n'est plus qu'un mensonge si elle ne réduit pas drastiquement les captures d'animaux marins. Quant aux chasseurs, ils avouent en proportions variables le goût du jeu, du défi sportif et de la "viande de brousse", des chairs délicates autant que de la venaison, l'attente du profit et surtout l'instinct de meurtre comme motivations ancestrales et moyenâgeuses pour abattre avec des fusils (et des fusils à lunette s'il le faut!) ou piéger honteusement des espèces animales, rapidement en voie d'extinction.
 
Je me dis que la nature gagnera dans les jardins de France quand chacun de nous pourra s'essayer avec amour à cultiver ses légumes et à élever quelques animaux qui ne soient pas destinés à finir leur vie brutalement dans des abattoirs.

Je me dis que chaque paysan gagnera le respect de ses concitoyens quand éleveurs et cultivateurs abandonneront les méthodes ravageuses de la grande production à coups d'OGM, d'hormones, d'engrais et de pesticides. Alors, nous viendrons tous jusqu'à leurs fermes avec confiance pour y acheter directement notre nourriture, sans passer par les multinationales de la distribution qui captent presque tous les bénéfices, avec les cours de la bourse pour dicter les prix.

Je me dis que chaque maire de France doit ouvrir une «ferme école» dans sa commune qui serve de modèle à une agriculture qui respecte enfin "l'environnement  et la beauté de nos campagnes": ce n'est qu'une question de discernement et de volonté. Et le plus évident, c'est qu'il n'y a pas besoin de faire de la politique pour essayer de faire le bien : Greta Thunberg en est l'exemple parfait, la lycéenne qui annonce la révolte des enfants et la victoire du peuple contre nos dirigeants impuissants et menteurs. 


La nature respectée est belle qui peut se régénérer seule après les blessures que nous lui infligeons. Hélas, les niveaux de destruction atteints sont souvent irrécupérables.

Malgré tous  ces avertissements, les grands groupes industriels insistent pour utiliser l'agrochimie, décrite comme "une chimie raisonnée" (héritière de l'agriculture raisonnée des "Trente glorieuses"). Maintenant, ils nous font croire aux "pesticides neutres" qui ne s'accumulent pas dans les végétaux, la terre et ne ruissellent pas dans l'eau. Incroyable ! Et quand ils produisent des tonnes de gaz carbonique et de méthane, ils prétendent par différents stratagèmes à "un bilan neutre". Nous prennent-ils pour des cons ?

Je me dis que la Nature est le début et la fin de l'humanité et que si nous aimons nos plantes et nos animaux sans les massacrer à tours de bras, ils nous rendront chaque jour plus humains. Alors, nous serons reconnaissants envers cette nature prodigieuse (qui utilise la chaleur du sol et le soleil pour se développer, soit la géothermie et l'énergie solaire)  et nous nous sentirons entourés de ses bienfaits : commencera véritablement la révolution verte, pour que chacun de nous, en échange de ses efforts et de ses petits renoncements, trouve à manger sainement et à se rassasier.

Mais nos scientifiques, assistés par des petits professeurs de pensée comme Luc Ferry, ne parlent que de la troisième révolution industrielle et de l'intelligence artificielle  (des systèmes experts) pour pimenter leurs exposés inutiles.

Luc Ferry juge que "les philosophies de la décroissance sont un retour en arrière", ce qui signifie que les industriels vont accélérer la destruction de la planète et qu'ils refuseront de payer pour leurs déprédations: ravage des terres et des forêts, pollution de l'air et de l'eau, bétonnage des terres et plastification du vivant, massacres multiples par les armements, les contaminations et les accidents de la route principalement, asservissement des populations, destruction des richesses naturelles obligeant les populations à s'exiler, fonte des glaciers et augmentation du niveau des mers de plusieurs mètres, réchauffement climatique insoutenable et mort des espèces originaires... Refuser la décroissance et organiser l'impunité des industriels au nom du "progrès obligé" de Luc Ferry et du "progressisme" d'Emmanuel Macron est donc tout simplement criminel et aberrant.

Au contraire, au sein de la nature retrouvée, les hommes ne seraient plus obsédés par la surproduction, la domination des autres et la dévoration du vivant: commencerait une véritable évolution spirituelle, celle que j'appelle de mes vœux depuis que je suis enfant, quand on me traitait d'idiot parce que je ne parlais pas mais ma tête était pleine de rêves et je n'ai pas changé.

Aujourd'hui
je rêve de revêtir un «gilet vert» fluorescent au milieu de la circulation routière et de brandir une pancarte disant :

Soyez plus humains...
Rendez-nous l'air pur
Rendez-nous la vie
Rendez-nous nos sentiers de sable blanc et nos vertes collines
Rendez-nous nos chemins de trèfles et nos vols de papillons
Rendez-nous nos bourdons et nos sauterelles
Rendez-nous nos mûres juteuses et nos merises
Rendez-nous nos bois parfumés et nos sentiers de fougères
Rendez-nous nos prairies de fleurs sauvages multicolores
Rendez-nous nos lézards et nos grillons
Rendez-nous nos lapins confiants devant leurs terriers
Rendez-nous nos vaches rêveuses près des clôtures et à l'ombre des haies
Rendez-nous nos nids d'oiseaux et leurs couvées bruyantes
Rendez-nous nos arbres morts et leurs vieilles souches habitées
Rendez-nous nos petites pierres micacées et nos rochers pour s'asseoir
Rendez-nous nos serpents craintifs et nos carabes dorés
Rendez-nous nos crapauds immobiles, nos feuilles mortes et nos champignons
Rendez-nous nos hérissons qui traversent sans crainte les petites routes de campagne
Rendez-nous nos cerfs bondissants et nos biches aux yeux timides
Rendez-nous la nature magnifique !
Rendez-nous nos promenades contemplatives
Rendez-nous nos sens éblouis
Rendez-nous nos petits vieux penchés sur les siècles passés...
Et cachez vos voitures qui roulent à tombeau ouvert dans une course aveugle, prêtes à nous écraser entre un hurlement de pneu et un grand... « Merde, c'est pas d'ma faute !»*

*On estime à plus de 1.2 million le nombre de victimes qui chaque année dans le monde perdent la vie à la suite d'accidents de transport, dont la majorité sont des accidentés de la route, et à 50 millions le nombre de personnes blessées ou handicapées dont l'existence sera compliquée. L'OMS prévoit qu'en 2030 2.3 millions de personnes mourront à la suite d'un accident de la circulation routière si rien n'est fait pour automatiser et sécuriser la conduite.Le coût social de cette espèce de folie suicidaire depuis la fin de la seconde guerre mondiale est déjà incommensurable et les responsables de cette industrie mortifère échapperont sans doute à tout jugement devant les tribunaux.

vendredi 14 décembre 2018

Macron et Onfray : « Frères ennemis à mort, amor, amor ! », dans le blogiblag du 14/12/2018 (LJ ©2018).

J'ai longtemps imaginé, dans mon innocence, que Michel Onfray était «Le phénix des hôtes de ces bois». Je me suis bien trompé... Notre faux-losophe de salon est un escroc de la pensée philosophique et j'en ai acquis la certitude peu à peu, tant ses sujets d'étude sont insignifiants et dérisoires comme... un trou du cul! Avec autant de doigté et de perspicacité, Onfray aurait pu entreprendre la fabuleuse carrière de proctologue, mais philosophe? Encore un métier de fainéants.

Ah, j'aurais tant aimé qu'il nous délivre des analyses puissantes du monde en péril et de ses urgences, mais Michel Onfray n'a pas l'art pictural d'un Nagasawa Rosetsu, un peintre japonais excentrique du XVIIIème siècle, pour dépeindre la vie et la société. Au mieux, il bave et invective en émettant ses thèses complotistes favorites. Onfray attaque et dénonce convulsivement les méfaits d'untel ou untel et l'intégrité de notre personne lui importe peu: allez vous faire mettre, c'est vous qui les avez élus!


Le faux-losophe à des pairs (de couilles) qui se nomment Fine-kel-croute et Lucy-fer (Alain Finkielkraut et Luc Ferry) qui ont encouragé eux aussi les destructions des «gilets jaunes», des brigades masquées et armées. Vous parlez d'une démocratie! Par contre, l'intégrité de notre planète en péril et la défense des animaux leur sont des concepts complètement étrangers: n'est-ce pas un nouveau complot?
 
Mais que pourraient dire ces trois là à propos de cette petite lycéenne* qui encourage les écoliers du monde entier à venir faire  «la grève scolaire pour le climat»,
comme elle tous les vendredis devant le Parlement suédois ? C'est autre chose que ces lycéens de petite vertu en France, le visage masqué et associés à des délinquants, qui mettent le feu aux poubelles, aux décorations de Noël et peut-être à la porte de leur établissement pour soi-disant protester contre «la réforme du baccalauréat et le Service national universel».

Ainsi, les violences des «gilets jaunes» associés aux casseurs à fait tâche d'huile chez les jeunes, mais Mi-chouette Onfray les défend tous bec et ongle: quoi! Il ne faut surtout pas faire d'amalgame selon lui, même si les «gilets jaunes» sont ravis d'accueillir dans leurs rangs des malfaiteurs... Mais c'est pas nous, c'est eux, se défendent-ils... Alors, allez savoir qui fait quoi dans la bataille: l'un jette les boulons, l'autre vide les vitrines et les flics en civil les pourchassent. Après, le doute profitant toujours aux salopards, il n'y aura pas de preuves suffisantes et les tribunaux les relaxeront tous ensemble. 

Dans ce vide apparaissent les thèses complotistes. Peut-être nous manque-t-il une bonne dictature, comme il en existe tant ailleurs, pour comprendre ce qu'est l'ordre et le respect?

Souvent, les prises de parole d'Onfray sur les plateaux des studios d'enregistrement sont compulsives et répétitives, à propos de la religion catholique, du jacobinisme et maintenant pour défendre les «gilets jaunes» car dans sa logorrhée, il remâche sans cesse les mêmes sujets. Et c'est peut-être pour compenser cette propension qu'il écrit de façon ininterrompue sur tout et rien, quand il ne parle pas. Même qu'en avril dernier il a fait  publier un nouveau journal de ses dernières observations et commentaires*, soit un volume d'environ 400 pages, références et pages de garde inclues.

Ce tome que j'ai consulté à la bibliothèque municipale s'intitule: «Zéro de conduite». Là, personne ne trouve grâce à ses yeux, et surtout pas le président Macron.


Toute notre vie politico-sociale n'est-elle que mensonges et vulgarité? Difficile de faire des choix de société dans ce contexte... Mais notre faux-losophe Onfray est-il lui-même juste, sage et bienveillant? Bien pire encore, suite à  un tas d'élucubrations superflues il nous livre sur Youtube une nouvelle lettre ordurière intitulée «Lettre à Manu sur le doigté et son fondement». Là, Onfray le Chiatique tente d'imiter Diogène le Cynique en lisant son infâme bafouille: voyez, devant l'objectif de son smartphone et loin des prémisses d'une démonstration en bonne et due forme, ce crétin de haut vol se délecte à lire un torchon  plein d'images ignominieuses pour nous convaincre de la perfidie de Macron-de-Rothschild, toute une démonstration scolasticot-rhétorique du style: «admirez comment cet usurpateur nous attrape par derrière et nous glisse un à un dans l'anus d'abord les cinq doigts, puis la main, puis le bras tout entier!». D'abord, si cela était vérifié, ce serait  un abus déchirant des plus douloureux... Pas de quoi appeler Manu "mon chéri".

Se faire payer pour propager des insanités ne dure qu'un temps... Est-ce à cause de ses propos sans filtre ni capote qu'Onfray (de la princesse) a été de son propre aveu «viré du Service public»? Je l'ignore mais juridiquement, il y a dans sa dernière description des pratiques anales extrêmes qu'il impute à Macron en même temps que des détournements de fonds répétés «délit d'outrage à l'encontre d'une personne dépositaire de l'autorité publique. L'outrage est puni par l'article 433-5 du code pénal de 7 500 euros d'amende».

Ainsi, notre Onfray-
beau-gars national se désigne-t-il de son propre chef «l'ennemi public du gentil président Macron»: dans le jeu des sept familles, j'appelle le fils Losophe et le fils Fucking! Faut-il avoir du temps à perdre pour débiter autant de conneries à la minute et pourquoi tant de haine? Notre philosophe de salon a-t-il trouvé un bon prétexte pour s'exiler avec sa fortune, suite au courroux attendu d'Emmanuel Macron? Faudrait encore que Manu se rabaisse à le lire.

À la façon de Voltaire, se voir contraint de s'exiler en maudissant le Roi est estimable. Hors des frontières, Onfray serait enfin considéré comme un rebelle, avec toute l'admiration de l'opposition girondine en France et celle appréciable des «gilets jaunes»: tiens, c'est le cas du catalan Puidgemont, un politicien qui s'est réfugié en Belgique après avoir fomenté la révolte et la sédition au royaume d'Espagne. Sauf qu'Onfray ne semble pas prêt de partir! En plus, Voltaire avait un niveau de compréhension très supérieur à cet imbécile vaniteux avec son humour  «trou de balle»  à trois balles.

J'avais imaginé précédemment que ce pauvre Michel Onfray, suite à de nombreuses épreuves comme la mort de son épouse mais aussi une crise cardiaque et deux AVC, avait trouvé un regain d'énergie qui le faisait écrire compulsivement et s'exprimer à tout-va et sur tous les sujets... Sauf que les cas de «rémission provisoire» et de «lucidité terminale» précèdent de peu la mort, quand Michel Onfray n'a jamais été aussi en forme: il croque la vie et les plateaux 
des chaînes de télévision à pleines dents. On nous le présente souvent comme un épicurien, voire un hédoniste! Dommage... Non pas que je souhaite sa mort, mais j'attends qu'il élève sa pensée vers d'autres sphères et d'autres trous noirs que nos fesses... Le plus bel exemple de rémission restera pour moi celui du chanteur Freddie Mercury qui, se sachant atteint du Sida et condamné à mourir, a écrit et joué les plus belles pages de sa vie.

Non, la vérité m'apparaît beaucoup plus triviale: la vidéo insultante de Michel Onfray* au sujet de l'anus horribilis de notre Président de la République est concomitante à l'édition de son ouvrage intitulé «Zéro de conduite». Cela ne serait donc qu'un coup de pub supplémentaire en profitant de la baisse de popularité de Macron-de-Rothschild? Ah, tristesse de nous! Merde in France.


*Vidéo de Michel Onfray: "Lettre à Manu sur le doigté et son fondement"
 
*Greta Thunberg, la jeune Suédoise en «grève scolaire pour le climat» devant le Parlement depuis le mois d'août est à l’origine, à seulement 15 ans, d’un mouvement mondial des collégiens et des lycéens qui font l’école buissonnière les vendredis pour réclamer des actions urgentes contre le changement climatique et les dernières 17 années les plus chaudes jamais enregistrées.
 
* «Zéro de conduite» de Michel Onfray, j'aimerais vous en parler mais commenter les commentaires est de peu d'intérêt et surtout, je ne suis pas payé pour ma prose, au contraire du «philosophe de mes fesses» Michemiche.

dimanche 9 décembre 2018

Gilets jaunes : « les tressaillements d'une fausse civilisation qui doit mourir pour sauver la planète », dans le blogiblag du 09/12/2018 (LJ ©2018).

J'aimerais vous dire qu'une planète qui brille la nuit, vue du ciel, c'est beau... Mais non, une planète qui brûle son énergie sans compter jour et nuit, une planète de lave et de cendres comme une planète de lumières électriques et de béton est une planète qui se consume. Surtout, la vie sur la Terre s'est partagée depuis des milliards d'années entre le jour et la nuit et renier la vie nocturne est un crime: les oiseaux s'écrasent sur nos vitrages et les animaux des forêts les plus primitives brûlent dans les incendies forestiers et les torchères des puits de pétrole.

Quelque part, ces gilets jaunes qui revendiquent leurs privilèges, ceux de polluer beaucoup à peu de frais, sont les crétins de service qui font le jeu abjecte des multinationales et des places boursières. Les richesses naturelles sont brûlées ou dévorées: la végétation et les animaux en surface, les richesses minières dessous avec tous ses poisons extraits des roches quand des milliards d'années de ruissellement des eaux les avaient enfouis au plus profond pour nous laisser un air pur et parfumé. Mais au lieu de cela, nous respirons un dangereux cocktail de gaz toxiques et de particules charbonneuses ou radioactives qui  amoindrissent gravement nos capacités intellectuelles et finissent par
nous tuer. En même temps, Internet et tout un flot d'images à gogo saturent nos esprits et nous empêchent de réfléchir. Les inventeurs au service des industries nous obligent à consommer leurs «nanoparticules miraculeuses» disséminées dans les produits chimiques qui passent avec succès toutes nos défenses immunitaires jusqu'à la barrière hémato-encéphalique pour s'insinuer jusqu'à nos cerveaux, à la façon des microbes et des virus.

Comprenez bien, la chimie est notre ennemie quand le vivant est notre allié mais tous ces prétendus savants et industriels bien informés nous expliquent le contraire! C'est de cela qu'ils traitent à propos de faire «l'éducation des foules»... Le peuple gagne-t-il vraiment les guerres? Non, seulement les marchands d'armes et les chimiquiers.

En attendant de mourir empoisonné et cancéreux (dans nos villes et banlieues plus ou moins pacifiées), faut-il «détruire plus pour consommer plus» ou «détruire moins pour consommer mieux» ?

Ben, le «gilet jaune» s'en bat les couilles qui ne veut surtout pas voir atteint son «niveau de vie»: en cela il représente le PEUPLE et la voiture est l'élément principal de sa mobilité, de son commerce et de son confort. Allez donc lui expliquer que la voiture à moteur est criminelle et que les nouveaux véhicules seront entièrement automatisés et électriques... La France a connu des révolutions causées à l'origine par la famine, pour réclamer du pain, ou des jacqueries contre l'excès de taxes et d'impôts mais des révoltes pour baisser le prix des carburants, celui des tracteurs des paysans, des antiques michelines, des camions des transporteurs routiers, des cuves à fioul et des bateaux de croisière? C'est bien la première fois en France.

Pourtant, nous avons compris que la civilisation pétrole-charbon-atome doit mourir pour céder la place à une «nouvelle civilisation des énergies renouvelables»: l'eau pure, les vents réguliers, la géothermie et surtout le soleil sont les principales sources d'énergies renouvelables. Les déchets radioactifs font de l'énergie atomique la plus dangereuse qui contamine durablement les sols et demeure totalement invisible. On comprend mieux pourquoi les anciens égyptiens adoraient le soleil et les animaux! Non seulement nous devons éliminer d'urgence toutes les énergies polluantes mais nous devrons sans doute blanchir nos toits et nos routes pour recomposer une surface réfléchissante des rayons du soleil qui nous protégera des excès de chaleur et compensera la perte inéluctable des glaciers polaires et des neiges prétendument éternelles.

Ah, oui, quoi de plus con qu'un «gilet jaune»? Deux gilets jaunes (qui en plus nous caillassent). Les slogans qui m'ont interpellé ce samedi 8 décembre 2018 n'étaient pas «Macron démission» mais «Arrête de niquer ta mer» et «Gilets jaunes, planète bleue, tous en vert» pendant la marche mondiale pour le climat.

Mais par quel raccourci imbécile d'énarque de mes deux Macron prétend-il remplir les caisses de l’État et encourager en même temps les pratiques vertueuses? S'ils suffisait de surtaxer les Français pour lutter contre la pollution, la France serait le pays avec l'eau et l'air les plus purs étant donné que nous sommes depuis longtemps le peuple le plus surtaxé du monde... Mais dites moi, quel est l'économiste qui le conseille?

À la moindre jacquerie, les journaux appellent à s'exprimer les concurrents évincés pendant les élections présidentielles pour obtenir d'eux quelques déclarations fracassantes: les Mélanchon/Le Pen viennent bravement rejouer leur programme comme si de rien n'était, et «la dissolution de l'Assemblée Nationale» pour le communiste-écolo, et «plus de réponses sociales» mais «sans condamner les interpellations»
pour la fasciste-démago. On croit rêver... Les journalistes nous prennent-ils pour des cons?

L'enjeu n'est-il pas la sauvegarde de la planète envahie d'humains? Le président Macron, lui, accompagné de son dernier ministre de l'intérieur Christophe Castaner, y voit surtout l'occasion de développer une nouvelle police mobile et un nouvel arsenal répressif façon «Brigades du Tigre», soit la possibilité de tracer les activistes avec leurs commentaires révolutionnaires sur leurs smartphones, sur internet et les réseaux sociaux à l'aide de logiciels policiers espions et pour soit-disant «en déduire les mouvements de foule à venir et les contrer», ce qui est plus facile que d'anticiper les tremblements de terre, les irruptions volcaniques et les tsunamis. Ne sommes-nous pas tellement prévisibles pour ce prétendu «petit génie»?
 
Toutes les simplifications et les raccourcis sont dangereux et les autres chefs d'état auront prié Macron d'éteindre la mèche des révoltes populaires pour éviter par contamination européenne les effets d'un « nouveau Mai 68».

En attendant, les pollutions s'aggravent comme jamais avec la destruction programmée de la planète par les industriels et les gouvernements successifs au nom «du PIB et de ses fameux points de croissance  (qui remplacent haut les mains «le Père, le Fils et le Saint-Esprit») et l'aide très intéressée des banquiers: ces escrocs de haut vol ont imaginé une croissance «sans fin » quand l'argent rémunère l'argent, suivant la fameuse pyramide de PONZI. Évidemment, Macron-de-Rothschild est un très bon client. Quand je vous dit que c'est un petit génie...

Je propose une piste de réflexion aux «gilets jaunes» et à Macron pour dialoguer: la pollution ne commence pas avec le peuple mais avec le mépris que nous portent les industriels et leurs financiers. Alors, faut-il autoriser que les gouvernements de Macron en France ou du socialiste Pedro Sánchez en Espagne soient les complices des multinationales du pétrole, de l'OPEP et des autres pétroleurs, des constructeurs automobiles et de leurs millions de morts sur les routes, de la pollution atmosphérique, du chauffage de la planète et de la destruction du vivant en général?

Notre seul avenir est-il «une poignée d'homme sur un caillou brûlant», la Lune ou Mars? Et qui seront les heureux élus? Trump, Elon Musk, Mark Zuckerberg, Bill Gates, Jeff Bezos, Warren Buffett et les autres? Parce que pour Paul Allen ou Steve Jobs, l'affaire est réglée: les cancéreux ne font pas de vieux os. Amen! Et Van Allen lui fait ceinture. Mais quelle bande de cons! Des fois, j'ai envie de les gifler un par un chacun son tour: non, ne me parlez plus de respect, ils n'en ont aucun pour nous.

dimanche 30 septembre 2018

Les regrets de monsieur Hulot: «Sous le règne des empoisonneurs, des dépeceurs et des pédophiles de la Terre!», dans le blogiblag du 01/10/18 (LJ ©2018).

Mon cher Nicolas Hulot,

Nul doute qu'en annonçant votre démission du gouvernement Macron le 28 août 2018, au micro de France Inter, vous avez éprouvé le «Syndrome du Titanic*» et j'éprouve moi-même ce mal tous les jours, en parcourant comme un zombie le désert de nos villes puantes, entre béton et asphalte.

Vous êtes un lanceur d'alerte et un modèle, mais «lanceur d'alerte» n'est pas un métier, tout juste une malédiction comme celle de Julian Assange et des journalistes assassinés un peu partout sur la Terre. Et voilà pourquoi les yeux vous piquent... Le ministère de la Décroissance et de la Dépollution n'était que le projet illusoire d'un jeune prétendant à la présidence qui vous a arnaqué en deux temps trois mouvements.

Bien pire que de vivre sous le règne des dinosaures, en plus des militaires et des polices assassines qui officient partout dans le monde, nous voici sous l'emprise totalitaire de Macron-de-Rothschild et plus généralement, dans la société civile, nous sommes sous le règne des empoisonneurs de la planète et des dépeceurs, par exemple des agriculteurs-jardiniers imbéciles qui aspergent les plantes de pesticides ou des bourreaux-équarrisseurs-bouchers obtus qui se prennent pour des grands professionnels indispensables à la société. Mais où va-t-on? Demandez ce qu'en pensent les végans...

Car ce monde n'est pas «simplement cruel» mais «absolument ignoble»: nous sommes la plus grande boucherie «à ciel ouvert» de notre galaxie (et peut-être de l'univers) avec 140 milliards d'animaux terrestres exécutés chaque année dans le monde entier pour nous servir de viande (20 animaux en moyenne par personne) et 2740 milliards d'animaux marins transpercés et asphyxiés (des centaines de poissons, mammifères marins, coquillages et crustacés par personne) car oui, nous vidons les océans «nourriciers», ce réservoir de vie sauvage comme un merveilleux aquarium planétaire emporté au grès des courants cosmiques, pour en faire un égout puant, c'est à dire l'évacuation de nos chiures, de nos poisons et de nos emballages plastiques dans des mers mortes.

Les hommes aussi sont à leur tour traités «en gros», vu leur masse grouillante, par les gouvernants et c'est ce qui fait dire à notre bon président Macron arrivé aux Antilles Françaises le 27 septembre 2018 à propos de l'empoisonnement de générations d'Antillais au chlordécone, le pesticide utilisé dans les bananeraies: «L’état a sa part de responsabilité … mais si je disais qu’on va indemniser tout le monde, c’est impossible même budgétairement, et ce serait irresponsable... Il n’y a pas aujourd’hui de preuve scientifique établie!». Sauf que 97% des Antillais sont contaminés et que l'on trouve près de 200 composés chimiques nouveaux dans les cheveux, le sang et les urines des Français: nous sommes des bombes chimiques vivantes susceptibles «d'exploser» à tout moment d'un AVC, d'un infarctus ou d'un cancer.

Curieusement, au grès des «scandales sanitaires» nos présidents passés ont dit de même pour l'amiante, pour les contaminations radioactives (Moruroa ou Tchernobyl) et il faut s'attendre à un scandale à venir encore plus grand avec tous les pesticides pulvérisés sur les cultures "innocemment" par les Français (comme le Roundup) au nom d'une agriculture scientifique, quand les composants chimiques actifs sont des poisons violents tel l'arsenic associé au trop fameux glyphosate, dans des formules tenues secrètes par les grandes sociétés chimiques et pharmaceutiques, Monsanto-Bayer et les autres.

Tiens, Macron baisse les yeux et met son mouchoir par-dessus... On pourrait aussi parler de l'air devenu irrespirable en France et dangereux pour nos poumons, des millions de morts dus aux accidents de la route, à la malbouffe, à l'alcool, aux drogues ou en fumant des cigarettes etc... et toujours cet «État complice» derrière qui s'occupe seulement de remplir ses caisses au dépens des imbéciles mais aussi des enfants qui ne seront jamais que des victimes.

Alors, mon cher Nicolas Hulot, je comprends ce divorce entre toi et ces vendus. Ton message de préservation de la planète est sali, réduit à peau de chagrin quand les partisans de la décroissance sont décrits comme des « pro-tiers-mondistes anti-capitalistes»: la pensée humaniste est ainsi continuellement détournée ou simplement méprisée au profit des commerces criminels et des industries sales. Oui, Nicolas, notre gouvernement est plein de technocrates et d'incultes des grandes écoles et les lobbys œuvrent librement en son sein.
 
Aujourd'hui, quand des leaders honnêtes et prévenants osent parler de préserver l'homme et la planète (le Pape ou le Dalaï-lama par exemple), ils sont chacun son tour dénigrés comme les représentants des pires déviations sexuelles, celle des abuseurs et des pédophiles dissimulés dans leurs rangs comme partout ailleurs. Mais que dire des tueurs de planète, des coupables de la 6éme extinction de masse des espèces, des pédophiles qui violentent chaque jour Gaïa et ses enfants, notre Terre reçue en héritage?

Les philosophes et les sages sont disparus, remplacés par des prétentieux qui font commerce de leur langue comme Michel Onfray, l'homme aux deux AVC et un infarctus, mais qui continue de pondre un manuel de philosophie tous les 4 jours avec sa bouche de poisson mort, ses yeux vitreux et sa cervelle qui phosphore comme une allumette... Je comprends grâce à ces prétendus philosophes que notre monde post-moderne (avec tous les cons qui nous commandent) se divise dorénavant entre les «ultra-épicuriens» et les «infra-stoïciens», c'est à dire les «jouisseurs-hédonistes» qui épuisent la nature dans l'urgence de la dévoration du vivant (vive la consommation!) et les nouveaux «communistes-naturistes» qui eux prônent un retour économe à la nature, le respect du vivant dans lequel nous nous inscrivons bêtement et la diminution indispensable des énergies brûlées pour contrer le réchauffement climatique
(ce qui ne les empêche pas de jouir).

 Il y a aussi dans ce post-modernisme les trafiquants du genre humain, les «fous de dieu» ou les «transhumanistes»: l'humanité aurait son avenir «hors sol» soit au paradis, soit dans des éprouvettes et sur des vaisseaux spatiaux après l'épuisement de la Terre (dixit Elon Musk).

Remarquez, l'horreur que les petits «jouisseurs-épicuriens» décrivent n'est pas celle de la dégradation alarmante de notre planète mais celle de la décroissance économique: «Quoi, vous voulez nous empêcher de jouir? À quoi va servir tout notre pognon?». Les asticots, ils s'imaginent pouvoir tout acheter... comme si la nature et les océans étaient inépuisables pour servir leur seul appétit : «Il faut soutenir la consommation!» répètent-ils sans cesse.

Ici, je dois parler des lobbys du pognon qui tirent les fils, de ces milliardaires propriétaires des médias d'information et des banquiers mais aussi de nos gouvernements qui encouragent les empoisonneurs de notre Terre moribonde –quand tous les poisons ensevelis pendant des millions d'années par le Temps (le travail de Dieu?) sont remontés à la surface en quelques décennies (le travail du Diable?)  au nom du «PIB national» (la formule maléfique)
- mais en réalité par derrière ce ne sont que des financiers qui cherchent à se remplir les poche avec des procédés infectes: ceux du libéralisme capitaliste boursicoteur, du lobbyisme sectaire, de l'entrepreneurisme à la con défonceur de la planète et sa ribambelle d'opportunistes industriels impénitents... Merde in France!

* «Le Syndrome du Titanic» est un film documentaire réalisé en 2008 par Nicolas Hulot et Jean-Albert Lièvre, sorti le 7 octobre 2009. Il fait suite au livre éponyme sorti en 2004: Le Syndrome du Titanic où Nicolas Hulot développe les thèmes de l'impact de l'homme sur l'évolution de l'environnement et l'érosion de la biodiversité. /Wikipédia

vendredi 24 août 2018

Comment Macron a recadré Hulot : « Pendant le Conseil des ministres, je te demande de te taire ! », dans le blogiblag du 25/08/18 (LJ ©2018).

Quand Nicolas Hulot se présenta devant le bureau d'Emmanuel Macron pour un debriefing, il était encadré façon "patrouille de France" par Édouard Philippe à gauche et Gérard Collomb à droite. Macron avait décidé de "déminer son ministre de la Transition écologique… sinon il va me péter sa dem! ", pensa-t-il.

_Les vacances étaient bonnes, Nicolas? Il savait que non mais c'était une formule de politesse.

_ Avec les affaires... Je suis viré?

_T'espères vraiment que je te vire? Tes problèmes, c'est du pipi de chat! Et qu'est-ce qu'elle t'a dit, la vieille chouette?... Enfin, comment tu l'appelles, la vieille bourrique, la vielle bique?

_ Ah, Brigitte? Non, j'ai beaucoup respect pour elle. Je l'appelle madame Bardot. Mais là, elle m'a insulté, tu comprends? Non, je voulais parler du reste...

_Tu parles de ta déclaration de guerre contre Monsento-Bayer? La dernière fois que t'as fait une déclaration contre le Roundup, les ventes ont grimpé de 10% parce que tout le monde prévoit de faire des stocks en cas de pénurie. Alors, je te recommande d'être beaucoup plus prudent dans tes déclarations. Bardot t'a remis en selle mais pour cette réunion du Conseil des ministres, je te demande de te taire. Pas de fanfaronnades inutiles!

_Mais j'avais raison et maintenant, les tribunaux américains sont avec moi... Pourquoi toujours baisser sa culotte, hein? Les ressources planétaires sont polluées, l'eau est polluée, les couches-culottes contiennent du glyphosate et la seule façon de réagir, c'est d'accuser les écologistes? C'est pas comme ça que je vais gagner leur confiance! Avons nous le droit de confisquer la parole du peuple quand c'est lui qui tremble et qui meurt de notre incompétence? Il nous reste trois ans pour supprimer le glyphosate? Très bien, instituons un moratoire sur tous les pesticides, c'est le temps nécessaire pour que la terre se régénère un peu, et désignons dans chaque commune de France une « ferme témoin» des bonnes pratiques qui emploiera si nécessaire des chômeurs, des érémistes et des immigrés si ça leur chante! Mettons à leur disposition les outils pour désherber facilement, prouvons que c'est faisable, quoi! Pour les produits contaminés mis en vente, il suffira d'imprimer sur les étiquettes d'emballage les taux de polluants et de pesticides et les consommateurs feront le tri. Il existe maintenant des applications comme « Yuka » qui lisent les codes-barres et indiquent la valeur nutritionnelle... Pourquoi ne pas indiquer les taux de pollution? C'est...

Le Président Macron en avait assez entendu. C'était tout ce qu'il craignait: un Hulot remonté à bloc qui explose tout. L'heure était venue de le remettre à sa place.

_Nicolas... Nicolas! Le problème n'est pas là. Si demain j'interdis le glyphosate, d'abord je me mets à dos l'Allemagne qui vient de racheter Monsanto, ensuite tout le monde agricole! Et puis, si nous mettons des indicateurs de pollution sur les emballages, comment exporter nos produits devenus «toxiques» du jour au lendemain?

_L'Allemagne? Je m'en tape le coquillard comme dirait Brigitte bardot. Merkel a arrêté ses centrales atomiques et a relancé du même coup ses centrales à charbon archi-polluantes sans nous demander notre avis. Pour l'agriculture, l'Allemagne est le pays d'Europe le plus productiviste, le plus automatisé et le plus destructeur...

Macron s'agaçait sérieusement devant cette tête de mule, un vieux copain de B.B, qui reprenait les propos enfantins d'Allain Bougrain-Dubourg avec «la nature et les petits oiseaux ».

_Nicolas, si demain j'arrête les pesticides, les trains ne pourrons plus rouler: la SNCF, c'est 50 millions de dette et c'est 60000 km de voies à désherber avec au minimum 30 tonnes de glyphosate (ndlr: nos agriculteurs en consomment au minimum 8 500 tonnes), les avions ne pourrons plus décoller sans désherber à fond et si les sociétés d'autoroute ont besoin de Roundup pour nettoyer les bandes d'arrêt d'urgence, que faisons nous pour assurer la sécurité des automobilistes? Avec toi, le TGV deviendrait une grosse tondeuse à gazon et l'économie française s'arrêterait net: Nicolas, tu veux la révolution et la ruine de notre beau pays?

Quand la sagesse populaire montre les dangers de la pollution, le politicien montrent le PIB et les dettes...

_ Monsieur le Président... si tout est mort... si les plantes et tous les animaux restant sont systématiquement empoisonnés dans les champs, au bords des des routes et des voies ferrées? J'ai traversé la France de Lille à Marseille à la fin du printemps sans rencontrer un lapin, un hérisson, une alouette, ni la moindre abeille, le moindre papillon, la moindre fleur sauvage et sur mon pare-brise, pas même une mouche écrasée! C'est ce désert aseptisé que nous voulons léguer à nos enfants? Tiens, on va offrir 500000 alouettes au lobby des chasseurs cet automne, une espèce d'oiseau chanteur en péril, pour faire de la « friture de petits oiseaux» et du pâté? Si je peux me permettre: il ne faudrait pas confondre «niche écologique» avec «niche économique» !

_Nicolas, je dois faire des arbitrages: oui, c'est cela gouverner et tu commences à me courir sur le haricot, si je puis utiliser cette métaphore légumière. Les alouettes, il en restera toujours assez, comme l'ours et le loup, et le glyphosate est trois fois moins dangereux que le café.

_Alors je peux vous en verser trois cuillerées dans une tasse d'eau légèrement radioactive parce que c'est soi-disant bon pour la digestion? Le glyphosate est le principe actif mais le Roundup est dix fois plus toxique à des doses infinitésimales: c'est un cocktail dont la composition gardée secrète contient des métaux lourds, des résidus de cuves de pétrole (huile fossile stable) additionnés de suie animale et d'arsenic (hors la loi) comme désherbant actif : vous reprendrez bien un peu de thé? Le problème, c'est que les abeilles sont dix mille fois plus sensibles que nous et que les doses de pesticides que nous supportons dans l'eau, l'air et la végétation leur sont fatales, en même temps que les  ondes électromagnétiques et la contamination radioactive. Ne croyez pas les fake news: la nature n'est pas «résiliente» autant que nous et  elle ne régénérera pas ses forêts abattues, ses marais asséchés et les populations animales disparues avant des millions d'années! Si c'était le cas, nous aurions déjà des truites, des brochets et des écrevisses dans la Seine. Je pense qu'il nous faut y mettre beaucoup plus de volonté, monsieur le Président...

_Nicolas, je te le répète, le glyphosate, le Roundup, le Gaucho, tout ça... c'est le cadet de mes soucis. On fabrique du miel de synthèse à base de sucre et on fertilise les plantes avec des drones, c'est ça le progrès, voilà! L'INRA cherche des solutions avec des molécules de substitution, alors en attendant tu fermes tes dossiers, tu mets tes mains dans tes poches et on en reparlera une autre fois, quand je te ferai signe.

Mais Nicolas Hulot, après cet effort hors du commun pour dialoguer avec Emmanuel, s'était évadé dans sa tête: il se grattait sous les aisselles comme un singe et il essayait de s'attraper le nez avec sa lèvre inférieure. Quand notre ministre de la Transition écologique commença à hululer stupidement en se tapant la tête des deux mains, le président Macron sut qu'il l'avait perdu encore une fois. Il appela l'infirmière pour qu'elle lui donne son médicament mais c'était presque un cas de maltraitance animale... Merde in France!