vendredi 22 juin 2018

Souvenirs d'été : «Les vacances de monsieur Noland» dans le blogiblag du 03/07/2015 (LJ ©2018).

Dans les rôles de :

François Noland            F. Hollande
Manuel Walls                M. Valls
Domi de Saint-khan      D. Strauss-Kahn
Sarko                              N. Sarkozy
Macron de Rothschild   E. Macron
Ségolène Royale           S. Royal
Julie G.                          J. Gayet
Najat Belkaça         N. Vallaud-Belkacem


François Noland avait réuni ses ministres à table pour les briefer de la sorte:
Bon, les enfants, hein... C'est les vacances... Je veux pas voir un poil de cul qui dépasse du slip de bain! Vous connaissez les paparazzis, la CIA, la NSA, je vous fais pas un dessin... Et vous restez en contact à deux heures d'ici, pas plus loin.
_Bah, deux heures en jet, moi j'ai vais à Barrcélone!
_Ah non, Walls, pas de conneries, le jet en famille c'est fini! Prends le TGV, ça te fera du bien...
Le premier ministre se rembrunit mais releva le menton avec un grand sourire pour dévisager la tablée. Même Ségolène piquait du nez en tripotant du bout des pouces son iphone.

_…Et je vous rappelle que les smartphones sont interdits pour m'appeler! Vous prenez le portable crypté Teorem, hein, c'est valable pour tous... Julie G. battit des cils en réponse. Ségo se fendit à son tour d'un sourire charmant tout en rabattant son caquet. Incroyable! «Dans ton cul» ne faisait pas partie de ses expressions favorites mais elle la pensa très fort.

Noland était dans un grand jour. Ses ministresses avaient sorti les jupes-raz-la-foune et les mini-shorts moulants pour le pique-nique dans les jardins de l’Élysée. La petite Belkaça l'émoustillait grave! Il rêvait de les buriner toutes à la fois au dessert après un délicieux concours de tee shirts mouillés: envoyez la crème! Mais bon, le jardinier avait coupé prudemment l'arrosage automatique une demi-heure plus tôt et l'après-midi commençait dans une moiteur de sous-bois.

François se perdait dans son verre de rosé, sa robe et ses reflets mouvants sous un rai de soleil qui transperçait les frondaisons. Il préférait l'ombre des arbres à la toile de tente, celle des campagnes napoléoniennes. Il était content d'être passé au travers de tous les pièges cette année, dont la célébration de Waterloo, morne plaine... Les Anglais, les Allemands et les Belges rejoints par les Prussiens avaient vaincu Napoléon au physique comme au moral, avec au terme de la bataille 50000 de nos soldats blessés, morts ou disparus, plus que dans toutes les armées adverses réunies. Pas de quoi fanfaronner à Waterloo, même 200 ans après!

Et puis Noland se voyait mal caricaturé avec un bicorne sur la tête, celui de l'empereur à la cocarde. Pour se faire traiter de chef d'état «présomptueux et arrogant»? Simplicité, simplicité, basta des héros! En plus, la célébration de Waterloo aurait fait de l'ombre à celle du 14 juillet.

François fit un clin d’œil par dessus son verre de vin à son fidèle Manuel qui n'attendait que cela, le regard mobile sous le sourcil pointu, à l'affût tel un chasseur de palombes. Ségolène Royale et Macron de Rothschild, l'Ancien et le Nouveau Régime, se faisaient des sourires compassés en se tendant le pot de caviar dans un essai méritoire de s'apprivoiser mutuellement:

_À la bonne franquette ma chère!

Rêveusement, le Président se demandait comment faire pour accueillir plus de «migrants» en France contre toute logique, soit autant de chômeurs et de sans-abris par milliers. Et puis la Grèce, quelle catastrophe! Sarko n'avait pas tort de s'inquiéter de tout ce qui se passait par là... Les guerres balkaniques contre l'Empire Ottoman, Sarajevo et la Première Guerre mondiale, la Campagne des Balkans et la Seconde Guerre mondiale etc. L'affaiblissement de la Grèce et le jeu de la Russie étaient de mauvaise augure: l'Europe ne pouvait tout simplement pas lâcher ce petit pays à ce moment là de sa construction ni l'autoriser à une alliance contre-nature. Un Aléxis Tsípras avec sa tronche de cake s'imaginait jouer sur un échiquier à la manière d'un Poutine. Mais ce fouteur de merde devrait sauter bientôt et tous les services secrets travaillaient déjà sur le scénario de sa disgrâce...

Et puis maintenant Sarko prenait des airs de général en campagne pour venir lui donner des leçons, à lui, en rejouant son échec aux élections de 2012: un père-la-vertu dans ses promesses et un va-t-en-guerre dans ses analyses.

Qu'importe, la provoc' fonctionne toujours pour l'opinion publique: Domi de Saint-Khan était pressenti (dans un sondage Viavoice) comme le meilleurs candidat de la Gauche après Walls pour les présidentielles à venir! À l'heure de «YouPorn» tout semblait possible. Une sexualité «épanouie» n'était plus un handicap, passées les condamnations. Noland s'en félicitait par moments: qui pourrait lui en vouloir pour ses quelques aventures extra-conjugales? D'ailleurs, le couple politique original «François-Ségo» s'était reformé (comme prévu de longue date). Même le Président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, n'en finissait plus de renaître de ses cendres.

Oui, toutes les configurations étaient possibles pour être un bon candidat aux élections de 2017: une main de fer sous un gant de velours, celle d'une femme, d'un homo, d'un pervers, voire d'un tortionnaire, tous aimables et doux à la ville. Par opposition, les candidats refoulés devenaient des «jouisseurs sans destin», suivant la formule lapidaire autant qu'arrogante de feu le président Mitterrand.

Arrivé à ce point de réflexion, Noland se prit à soliloquer et toutes les conversations oiseuses engagées autour à sa table s'éteignirent. Sa voix se fit plus claire au fur et à mesure de son discours :

_…le constat est amer les enfants: «Les Guignols de l'info» vont disparaître des écrans de nos concitoyens si je ne fais rien et la Une de «Charlie Hebdo» tutoie l'insignifiance: notre humour national issu du gros rire qui tâche, bien franchouillard et raciste, cède le pas à la bien-pensance internationale, à ses diktats et au politiquement correct. Les Français en viendraient presque à regretter papy Le Pen et ses mauvaises blagues.

Alors, Macron et Walls, vous me coincez Bolloré dans les chiottes et vous lui faîtes un shampoing "Canal Plus WC": il oublie ses conneries et devient amnésique! Si c'est un coup de jarnac de Sarko, je le saurai tôt ou tard... Je veux la France insouciante, je veux "Intervilles et ses vachettes", "Fort Boyard" et "la Carte au Trésor". Oui, fini de se prendre le chou à la téloche avec des concours de cuisine à la con. De l'air! Si on laisse la Droite-catho-facho prendre les rênes, on aura 65 millions de dépressifs à la rentrée: on va pas se laisser miner le moral? Déjà que j'ai envoyé UberPop se faire voir chez Plumeau: c'est pas que je sois contre le progrès, mais il faut calmer les tensions pendant l'été...

En même temps l'intelligence économique nous a désertés depuis que les Américains et les Chinois nous espionnent, nous contrent, nous copient et pompent tout le génie de nos chercheurs. Ils ont découvert nos points faibles, poussé à la roue de la déliquescence et coulé nos industries: c'est Waterloo dans le slip! Les "Five Eyes" sont redoutables mais je suis obligé de leur laisser carte blanche à deux pas d'ici puisque c'est eux qui nous renseignent sur les agissements de nos compatriotes. C'est du donnant-donnant et ils en savent bien plus que nous...

Pour la création et l'innovation sociale, il faut chercher dans un triangle entre Reykjavik, Stockholm et Copenhague. C'est dire si les syndicats nous mettent dans la merde... C'est à la France maintenant de prendre des leçons de démocratie avec la Suède ou le Danemark: leur société est plus libre (moins de délinquance), plus chantante (gagnants récents du Concours Eurovision de la chanson 2015), plus travailleuse (moins de chômeurs), plus gastronome (les meilleurs restaurants classés au Top 50 après l'Espagne), plus verte (le vélo remplace la voiture), polyglotte (avec l'Anglais), décomplexée (plus de viols aussi), plus automatisée (suivant le modèle de l'industrie allemande) et plus industrieuse.

Chez nous, faut croire que les couilles et le cerveau marchent de pair, c'est pourquoi nous resterons toujours des French Lovers! Mais je ne veux plus de bras cassés dans mon équipe ni de petits joueurs, et n'oubliez jamais que nous avons une réputation à défendre, c'est tout ce qu'il nous reste en France. Ne revenez pas à l'Élysée pour vous faire cirer les pompes: je veux d'autres raisons de vous virer! Allez, je veux de la gaudriole, je veux du cuir et des gros seins, je veux de la vie dans ce gouvernement quoi... Vous avez défendu le "mariage pour tous", soyez-en fiers, vivez à fond votre socialisme et donnez l'exemple. Baisez les filles, vous ne savez pas qui vous baisera! Pour la rentrée, je veux voir dans les couloirs des Montebourg amoureux et des Rachida Dati en cloque. Cet été, ne soyez pas économes de vos fluides, hein hein? Il faut que ça mouille dans les culottes et que ça jouisse dans les chaumières!

Avec Noland, c'était comme tourner à poil devant les caméras: on comprenait mieux son association avec Julie G.

_Bon, je continue ma tournée en Afrique. Si tout va bien, on se revoit officiellement à la rentrée des classes... Et je ne veux pas voir des camions frigorifiques pleins de petits-vieux qui tournent après la canicule! Vous me surveillez ça de près, et s'il fait trop chaud, faîtes péter les bornes incendie. Je ne peux rien faire de plus... Alea jacta est!

Quand François releva la tête, il capta le regard interrogateur de Manuel et l'étonnement d'Emmanuel. La petite Belkaça lui rendit un sourire éloquant plein de promesses. Surpris par cette leçon champêtre (de joie), ses ministres n'étaient pas accoutumés à autant d'emphase présidentielle à propos de leur sexualité. Ce discours, c'était comme une main baladeuse dans la culotte, une ingérence dans les affaires intimes.

Mais dans ces jardins, c'était l'heure du lâcher prise pour un président soit-disant "normal", après tant de contrariétés l'année passée... Alors, vous imaginez les vacances présidentielles, quelle partie de rigolade!

dimanche 3 juin 2018

Macron l' affabulateur doit-il rectifier ses propos ? :« #Make Nature great again », dans le blogiblag du 03/06/2018 (LJ ©2018).

Face à Trump-la-Mort, le président Macron est un arnaqueur. La prolongation des glyphosates et la destruction de la forêt amazonienne ne rendront certainement pas notre planète plus grande et Macron ne rentrera pas dans l'histoire. En même temps, ils prolongent ensemble l'effort de guerre, l'augmentation de l'armement militaire et civil, les centrales atomiques défaillantes, le stockage des déchets pour des milliers d'années dans des sols contaminés etc. Pire, Macron prend pour modèle les Américains pendant la conquête de l'Ouest pour mettre à son tour la Guyane en coupe réglée à coups de fusils  pour tuer les natifs, de milliards de tonnes de dynamite dans la roche et de cyanure dans l'eau au nom de la prospection.

Ainsi, « Make our planet great again » est une formule dévoyée qui ne veut plus rien dire, surtout que nous ne sommes pas les possesseurs de la planète Terre mais seulement les passagers provisoires. C'est une réponse facile qui convient bien à Bill Clinton quand il concurrence Donald Trump : « Il faut que l'on se concentre sur l'avenir, nous sommes très compétitifs pour cela, avec notre jeunesse, notre diversité, la force de nos industries, la force de notre recherche... ». Mais c'est aussi une injonction exécrable pour augmenter la surexploitation de notre planète et enrichir encore plus quelques milliardaires. Non, ces politiciens ne sont pas des écologistes, loin s'en faut.

Après les grandes famines et le manque de pain à Paris au XVIIIéme siècle, à l'origine de la Révolution Française, tous les chefs de gouvernement se sont soucié en priorité de l'approvisionnement des villes et de la libre circulation des marchandises, d'où l'autre sortie de Macron pour qualifier d'illégale la taxation par Trump de l'aluminium et de l'acier importés aux USA. Mais encore une fois, il défend plus l'Europe et l'Allemagne que son pays,  après leur avoir cédé complaisamment  plusieurs industries défaillantes. Et en menaçant de taxer les marchandises américaines à « tant pour tant... pour éviter l'escalade », c'est un commandement chrétien qui inspire l'UE : « Ne faites pas à d'autres pays ce que vous ne voudriez pas qu'on vous fasse ». Quoi? La guerre économique est une guerre sale qui n'a rien d'écologique, mais il ne faut pas oublier ses principes de base.

In fine, le ministre de la Transition écologique et solidaire Nicolas Hulot est dans une impasse, voire dans un placard. Au moment ou les États-Unis ravagent leur pays avec la fracturation hydraulique, en même temps que le Canada et l'Australie, les Français cherchent du pétrole en Guyane et off-shore. Nos centrales atomiques seront maintenues coûte que coûte au delà de l'âge légal et les panneaux solaires de la filière chinoise sont décriés, accusés de dumping : comment, la Chine voudrait équiper les Français de panneaux solaires économiques ? Zemmour, ce roquet, s'en étrangle. Déjà qu'EDF est menacée de faillite avec ses centrales atomiques ruineuses, et cet imbécile de Nicolas Hulot qui prétend soutenir un « plan hydrogène » à lui tout seul et sans aucun financement, en équipant simplement les stations services existantes : les moteurs ne recracheraient plus que de l'eau et remplaceraient avantageusement le diesel... En plus, l'hydrogène permet de stocker l'énergie, contrairement au solaire et les moteurs hybrides sont au point dans les cartons. Mais qu'attend-t-on ? « Make France great again ? » C'est Hulot qui avale des couleuvres et c'est Macron qui s'étrangle. Non, arrêtez Hulot... Faut qu'il démissionne.

Depuis, tous les lobbys et les médias, cette bande de vendus, sont vent debout contre le ministre de la transition écologique. Macron de Rotschild, alias MdR, s'écrase gentiment pendant l'hallali car l'état en passant taxe l'essence et le diesel à plus de 60 % du prix de revient à la pompe : c'est une manne qui ne faudrait pas voir se tarir ! Même le philosophe de salon Michouette Onfray en rajoute une couche (de pure connerie), contre Hulot-le-Mulot, dans son dernier livre-pamphlet... Merde in France !