Dans les rôles de :
François Noland F. Hollande
Najem Belkaça N. Vallaud-B
Le président avait donné «journée libre» à tous ses ministres et conseillers. Depuis 15 jours, le déménagement des dossiers, la numérisation et l'archivage des documents avait pris tout leur temps. Ce dimanche matin, à J-7 de son départ définitif de l’Élysée, François Noland s'était commandé un excellent déjeuner: un cassoulet maison accompagné d'une bouteille de Saint-Emilion grand cru qu'il comptait bien se biberonner tout seul. En l'absence du cuisinier en chef, le commis de cuisine avait réchauffé à petit feu le cassoulet cuisiné la veille avant de le verser dans une grosse soupière, avec une louche et une écumoire à côté pour se servir à volonté.
C'est à midi passé que Najem Belkaça s'était jointe à lui, au propre comme au figuré.
_Allô, ma chérie, mais qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci rue de Grenelle... Tu fermes tes cartons et tu purges ta messagerie? Mais rejoins-moi... T'as pas mangé? J'ai un bon cassoulet... Tu préfères... Rassure-toi, le cassoulet du chef ne fait pas péter! T'évites de manger du porc? Mais c'est des manchons de canard et de la graisse d'oie! Bon, je te fais monter un petit encas... à tout de suite. Avec une demi-heure de retard, son repas arriva poussé sur un chariot. François avait fait rajouter in extremis par le commis un club-sandwich «saumon mariné à l'aneth», une assiette de frites, une bouteille de Jurançon, des fruits exotiques et quelques autres douceurs.
Najem se pointa pile poil dans le bureau présidentiel converti en cantine de luxe, et la suite fut un plaisir. Au début du repas, elle était encore furieuse d'avoir été stoppée devant l'Élysée par le convoi faussement présidentiel de Marine Le Pen, qui de fait avait installé son QG de campagne au 262 rue du Faubourg Saint-Honoré, prés de l'Arc de Triomphe et qui se payait le luxe de passer sous les fenêtres du palais:
_Tu te rends compte, la tribu des Le Pen qui crèche à deux pâtés de maisons d'ici en attendant d'investir l’Élysée, et le vieux débris qui dit: «J'ai été très étonné par la dimension donnée à la cérémonie en l'honneur du policier assassiné parce qu'on rendait surtout hommage à l'homosexuel...», non mais j'hallucine! Tu t'imagines serrer la main de ce vieux croûton en quittant l’Élysée pour lui céder la place?
François avait des préoccupations plus triviales:
_Et que penses-tu de la diète méditerranéenne? Fit-il en se servant une deuxième assiettée de cassoulet.
_Avec l'huile d'olive? Tu sais, je suis une fille des îles: je préfère le poisson blanc au lait de coco et le monoï.
Il admirait sa ministre si pleine de fraîcheur enfantine mais aussi la femme d'aplomb qu'il avait dotée d'un portefeuille conséquent, celui du ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le quotient intellectuel des étudiants français ayant baissé de 10 points en dix ans, tiré par le bas dans des classes surchargées de demeurés analphabètes et dyslexiques, c'est elle qui avait mis au point le tirage au sort du loto pour entrer à l'université (officiellement, c'était pour combattre l'injustice des banlieues et la méritocratie, c'est à dire les privilèges d'une classe dominante et décadente).
Il décida de flirter aimablement avec sa ministresse, portée sur le Jurançon d'une excellente cuvée:
_Pour la dernière semaine, tous les vols quotidiens sont complets en provenance des DOM-TOM parce que nos diplomates rapatrient leurs dossiers et leurs meubles, alors désolé mais on ne pourra plus recevoir le poisson du jour des Antilles.
_Non! S'exclama la belle Najem Belkaça. Hier encore, j'ai mangé une délicieuse langouste tropicale... Le poisson sur les marchés de France est pourri et je vais mourir de faim...
_hein hein... mais non! J'ai pensé à toi et j'ai demandé à la société Bleu-Lagon de nous livrer des «paniers fraîcheur» : c'est une start-up de fils de familles qui sert les Bettencourt, Arnault, Mulliez, Dumas et Dassault, nos cinq plus grandes fortunes de France, en paniers bios. Après, il faudra se réaccoutumer à l'ordinaire, à moins d'avoir les moyens mais il ne faudra plus compter sur la valise diplomatique.
_C'est gentil de penser à moi! Releva-t-elle d'un sourire carnassier.
Le repas expédié dans la bonne humeur et complètement ivres, François questionna Najem Belkaça de la sorte, en lui prenant le bras :
_Tu fais quoi cet après-midi?
_Je ne sais pas, et toi?
_J'avais pensé à une sieste crapuleuse...
Elle contacta au préalable sur son smartphone un ami, en réalité le concierge discret d'un palace:
_Ah ah! Voyons... Bingo, on a une petite chambre de réservée!
Ils décidèrent joyeusement d'aller d'abord se promener ensemble incognito dans les rues de Paris. Pour cela, François Noland fit intervenir le «gang des postiches»: son habilleuse, sa maquilleuse et son coiffeur accompagnés d'un maître chapelier convoqués tous sur le champ.
Le président de la République se coiffa d'un chapeau rond:
_Qu'est-ce que t'en penses comme ça?
_On dirait François Mitterrand!
François Noland se fit rajouter une moumoute de cheveux longs et des lunettes rondes aux verres fumés.
_Et comme ça?
_Maintenant, tu ressembles à un berger savoyard... Ah oui... Le cuisinier Marc Veyrat!
Noland, vexé, se colla une grosse moustache sous le nez qu'il fit retailler illico par son coiffeur-barbier. Elle éclata de rire:
_Maintenant, tu ressembles à un vrai bougnat!
_Tuullle, Tulle, tout le monde descend! Hein hein... Et voilà!
La transformation était satisfaisante. Najem se choisit un bonnet de laine, des Raybans et un fichu de chez Hermès pour cacher sa bouche et son menton. Après, ils se serrèrent tous les deux sur le scooter présidentiel, suivis par deux gardes du corps dans une voiture banalisée. Au cœur de Paris, il s'arrêtèrent près de la fontaine des Innocents et continuèrent à pied incognito sous la Canopée. Finalement, ils remontèrent à pied la rue Montorgueil, jusqu'à une dalle commémorative qui dit:
LE 4 JANVIER 1750
RUE MONTORGUEIL, ENTRE LA RUE SAINT-SAUVEUR
ET L’ANCIENNE RUE BEAUREPAIRE, FURENT ARRÊTÉS
BRUNO LENOIR ET JEAN DIOT
CONDAMNÉS POUR HOMOSEXUALITÉ
ILS FURENT BRÛLÉS EN PLACE DE GRÈVE LE 6 JUILLET 1750.
CE FUT LA DERNIÈRE EXÉCUTION POUR HOMOSEXUALITÉ EN FRANCE
_On voit que 3 siècles après, on a toujours les mêmes problèmes avec nos pauvres petits pédés! Soupira François Noland.
C'est à ce carrefour qu'un coursier en scooter leur livra les clés de la chambre: il s'agissait en fait de rejoindre l'aimable pied à terre d'un héritier Qatari promu «Émir», ou quelque chose comme ça, et rappelé plus tôt à ses devoirs.
Dans la chambre, ils s'étaient déshabillés très vite, lui en boxer noir, elle en culotte de dentelle rose. Nue, avec son fichu en guise de paréo autour des hanches qu'elle avait larges, elle ressemblait à une peinture de Paul Gauguin. Elle entama pour lui quelques pas d'une danse haïtienne qui se transforma progressivement en une danse du ventre lascive. À la fin, elle s'agenouilla pour le sucer. D'abord, il se laissa faire avant de l'arrêter :
_Relève-toi, créature! J'aime dominer les femmes, mais pas comme ça.
Et donc, il la coucha en travers de ses genoux pour la fesser:
_Tu te rends compte? Tout ce temps que tu m'as fait poireauter?
_Il ne tenait qu'à toi...
Il redoubla de coups sur les fesses rebondies:
_Salope, t'as le droit de crier et de m'insulter si tu n'aimes pas ce traitement!
_Aie, aie... Gros cochon, t'es bien content de te farcir la petite marocaine de service... Mais tu prends mon cul pour un loukoum? Allez, plus fort, je sens rien!
Après l'avoir chauffée convenablement, il décida de la prendre dans la position du missionnaire puis façon brouette thaïlandaise. Noland savait mieux que quiconque qu'il faut s'imposer au premier assaut en tapant vite et bien. Sauf que là, ça sentait la fin de règne: il devait en même temps essayer de faire le deuil de la fonction présidentielle et de ses prérogatives.
C'est la fonction qui fait l'homme et pas l'homme qui fait la fonction
En bourrant le cul de la ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, il avait l'obscur pressentiment d'outrager la République, mais il savait aussi qu'il devait absolument dépasser cette illusion dangereuse pour son moral. Au moment d'exulter, il conclut d'un sobre: «Vive la France!». Ce n'est qu'après ce premier assaut qu'il donna à sa partenaire des caresses et des baisers. Il s'attarda sur les tétons en léchant les aréoles comme un aveu de faiblesse enfantine: elle lui rappelait maintenant sa nourrice avec le goût anisé des filles de là-bas.
_Je t'ai senti en colère, François! Fit-elle en lui caressant la joue.
François se savait atteint de logorrhée et de sadomasochisme mais faisait tout pour le dissimuler sous un air bonasse:
_J'avais renoncé à te séduire, avoua-t-il pour donner le change, et voici que tu t'offres à moi sur le tard... Je savais que t'étais bonne, mais pas à ce point... J'aurai des regrets en te quittant!
Un président peu en cacher un autre
Quand il se réveillèrent après une courte sieste, il observa la belle Najem Belkaça qui se prélassait entre deux coups de bite, les seins et le cul à l'air, avec juste le coin du drap sur son ventre. Il avait le chibre comme un piquet de tente et il lâcha un pet stratosphérique qui fit trembler jusqu'aux vitres:
_Tiens, un avion à réaction!
Mais Najem Belkaça ne broncha pas. Lui s'agaçait qu'elle ne monte pas immédiatement sur son ventre pour le soulager d'une érection de plus en plus douloureuse. Tout le temps de son mandat, il avait gardé la trique.
_C'est incroyable, François, tu fais des discours en baisant, et même en dormant!
_Ah, oui? J'ai fait un cauchemar. J'ai rêvé que j'étais une poupée russe, tu sais... les poupées gigognes qui s'emboîtent l'une dans l'autre, et j'accouchais de Jean-Marc Ayrault qui accouchait de Manuel Valls qui accouchait de Benoît Hamon qui accouchait d'Emmanuel Macron qui accouchait d'un jambon. Cherchez l'intrus? Qu'est-ce que c'est con, les rêves... Si Macron est élu, je pourrai dire que j'ai tout réussi, excepté la hausse imprévisible du chômage en mars. En attendant, tout le monde me prend pour une bille et je dois fermer ma gueule. Avoue que c'est rageant!
François Noland F. Hollande
Najem Belkaça N. Vallaud-B
Le président avait donné «journée libre» à tous ses ministres et conseillers. Depuis 15 jours, le déménagement des dossiers, la numérisation et l'archivage des documents avait pris tout leur temps. Ce dimanche matin, à J-7 de son départ définitif de l’Élysée, François Noland s'était commandé un excellent déjeuner: un cassoulet maison accompagné d'une bouteille de Saint-Emilion grand cru qu'il comptait bien se biberonner tout seul. En l'absence du cuisinier en chef, le commis de cuisine avait réchauffé à petit feu le cassoulet cuisiné la veille avant de le verser dans une grosse soupière, avec une louche et une écumoire à côté pour se servir à volonté.
C'est à midi passé que Najem Belkaça s'était jointe à lui, au propre comme au figuré.
_Allô, ma chérie, mais qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci rue de Grenelle... Tu fermes tes cartons et tu purges ta messagerie? Mais rejoins-moi... T'as pas mangé? J'ai un bon cassoulet... Tu préfères... Rassure-toi, le cassoulet du chef ne fait pas péter! T'évites de manger du porc? Mais c'est des manchons de canard et de la graisse d'oie! Bon, je te fais monter un petit encas... à tout de suite. Avec une demi-heure de retard, son repas arriva poussé sur un chariot. François avait fait rajouter in extremis par le commis un club-sandwich «saumon mariné à l'aneth», une assiette de frites, une bouteille de Jurançon, des fruits exotiques et quelques autres douceurs.
Najem se pointa pile poil dans le bureau présidentiel converti en cantine de luxe, et la suite fut un plaisir. Au début du repas, elle était encore furieuse d'avoir été stoppée devant l'Élysée par le convoi faussement présidentiel de Marine Le Pen, qui de fait avait installé son QG de campagne au 262 rue du Faubourg Saint-Honoré, prés de l'Arc de Triomphe et qui se payait le luxe de passer sous les fenêtres du palais:
_Tu te rends compte, la tribu des Le Pen qui crèche à deux pâtés de maisons d'ici en attendant d'investir l’Élysée, et le vieux débris qui dit: «J'ai été très étonné par la dimension donnée à la cérémonie en l'honneur du policier assassiné parce qu'on rendait surtout hommage à l'homosexuel...», non mais j'hallucine! Tu t'imagines serrer la main de ce vieux croûton en quittant l’Élysée pour lui céder la place?
François avait des préoccupations plus triviales:
_Et que penses-tu de la diète méditerranéenne? Fit-il en se servant une deuxième assiettée de cassoulet.
_Avec l'huile d'olive? Tu sais, je suis une fille des îles: je préfère le poisson blanc au lait de coco et le monoï.
Il admirait sa ministre si pleine de fraîcheur enfantine mais aussi la femme d'aplomb qu'il avait dotée d'un portefeuille conséquent, celui du ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le quotient intellectuel des étudiants français ayant baissé de 10 points en dix ans, tiré par le bas dans des classes surchargées de demeurés analphabètes et dyslexiques, c'est elle qui avait mis au point le tirage au sort du loto pour entrer à l'université (officiellement, c'était pour combattre l'injustice des banlieues et la méritocratie, c'est à dire les privilèges d'une classe dominante et décadente).
Il décida de flirter aimablement avec sa ministresse, portée sur le Jurançon d'une excellente cuvée:
_Pour la dernière semaine, tous les vols quotidiens sont complets en provenance des DOM-TOM parce que nos diplomates rapatrient leurs dossiers et leurs meubles, alors désolé mais on ne pourra plus recevoir le poisson du jour des Antilles.
_Non! S'exclama la belle Najem Belkaça. Hier encore, j'ai mangé une délicieuse langouste tropicale... Le poisson sur les marchés de France est pourri et je vais mourir de faim...
_hein hein... mais non! J'ai pensé à toi et j'ai demandé à la société Bleu-Lagon de nous livrer des «paniers fraîcheur» : c'est une start-up de fils de familles qui sert les Bettencourt, Arnault, Mulliez, Dumas et Dassault, nos cinq plus grandes fortunes de France, en paniers bios. Après, il faudra se réaccoutumer à l'ordinaire, à moins d'avoir les moyens mais il ne faudra plus compter sur la valise diplomatique.
_C'est gentil de penser à moi! Releva-t-elle d'un sourire carnassier.
Le repas expédié dans la bonne humeur et complètement ivres, François questionna Najem Belkaça de la sorte, en lui prenant le bras :
_Tu fais quoi cet après-midi?
_Je ne sais pas, et toi?
_J'avais pensé à une sieste crapuleuse...
Elle contacta au préalable sur son smartphone un ami, en réalité le concierge discret d'un palace:
_Ah ah! Voyons... Bingo, on a une petite chambre de réservée!
Ils décidèrent joyeusement d'aller d'abord se promener ensemble incognito dans les rues de Paris. Pour cela, François Noland fit intervenir le «gang des postiches»: son habilleuse, sa maquilleuse et son coiffeur accompagnés d'un maître chapelier convoqués tous sur le champ.
Le président de la République se coiffa d'un chapeau rond:
_Qu'est-ce que t'en penses comme ça?
_On dirait François Mitterrand!
François Noland se fit rajouter une moumoute de cheveux longs et des lunettes rondes aux verres fumés.
_Et comme ça?
_Maintenant, tu ressembles à un berger savoyard... Ah oui... Le cuisinier Marc Veyrat!
Noland, vexé, se colla une grosse moustache sous le nez qu'il fit retailler illico par son coiffeur-barbier. Elle éclata de rire:
_Maintenant, tu ressembles à un vrai bougnat!
_Tuullle, Tulle, tout le monde descend! Hein hein... Et voilà!
La transformation était satisfaisante. Najem se choisit un bonnet de laine, des Raybans et un fichu de chez Hermès pour cacher sa bouche et son menton. Après, ils se serrèrent tous les deux sur le scooter présidentiel, suivis par deux gardes du corps dans une voiture banalisée. Au cœur de Paris, il s'arrêtèrent près de la fontaine des Innocents et continuèrent à pied incognito sous la Canopée. Finalement, ils remontèrent à pied la rue Montorgueil, jusqu'à une dalle commémorative qui dit:
LE 4 JANVIER 1750
RUE MONTORGUEIL, ENTRE LA RUE SAINT-SAUVEUR
ET L’ANCIENNE RUE BEAUREPAIRE, FURENT ARRÊTÉS
BRUNO LENOIR ET JEAN DIOT
CONDAMNÉS POUR HOMOSEXUALITÉ
ILS FURENT BRÛLÉS EN PLACE DE GRÈVE LE 6 JUILLET 1750.
CE FUT LA DERNIÈRE EXÉCUTION POUR HOMOSEXUALITÉ EN FRANCE
_On voit que 3 siècles après, on a toujours les mêmes problèmes avec nos pauvres petits pédés! Soupira François Noland.
C'est à ce carrefour qu'un coursier en scooter leur livra les clés de la chambre: il s'agissait en fait de rejoindre l'aimable pied à terre d'un héritier Qatari promu «Émir», ou quelque chose comme ça, et rappelé plus tôt à ses devoirs.
Dans la chambre, ils s'étaient déshabillés très vite, lui en boxer noir, elle en culotte de dentelle rose. Nue, avec son fichu en guise de paréo autour des hanches qu'elle avait larges, elle ressemblait à une peinture de Paul Gauguin. Elle entama pour lui quelques pas d'une danse haïtienne qui se transforma progressivement en une danse du ventre lascive. À la fin, elle s'agenouilla pour le sucer. D'abord, il se laissa faire avant de l'arrêter :
_Relève-toi, créature! J'aime dominer les femmes, mais pas comme ça.
Et donc, il la coucha en travers de ses genoux pour la fesser:
_Tu te rends compte? Tout ce temps que tu m'as fait poireauter?
_Il ne tenait qu'à toi...
Il redoubla de coups sur les fesses rebondies:
_Salope, t'as le droit de crier et de m'insulter si tu n'aimes pas ce traitement!
_Aie, aie... Gros cochon, t'es bien content de te farcir la petite marocaine de service... Mais tu prends mon cul pour un loukoum? Allez, plus fort, je sens rien!
Après l'avoir chauffée convenablement, il décida de la prendre dans la position du missionnaire puis façon brouette thaïlandaise. Noland savait mieux que quiconque qu'il faut s'imposer au premier assaut en tapant vite et bien. Sauf que là, ça sentait la fin de règne: il devait en même temps essayer de faire le deuil de la fonction présidentielle et de ses prérogatives.
C'est la fonction qui fait l'homme et pas l'homme qui fait la fonction
En bourrant le cul de la ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, il avait l'obscur pressentiment d'outrager la République, mais il savait aussi qu'il devait absolument dépasser cette illusion dangereuse pour son moral. Au moment d'exulter, il conclut d'un sobre: «Vive la France!». Ce n'est qu'après ce premier assaut qu'il donna à sa partenaire des caresses et des baisers. Il s'attarda sur les tétons en léchant les aréoles comme un aveu de faiblesse enfantine: elle lui rappelait maintenant sa nourrice avec le goût anisé des filles de là-bas.
_Je t'ai senti en colère, François! Fit-elle en lui caressant la joue.
François se savait atteint de logorrhée et de sadomasochisme mais faisait tout pour le dissimuler sous un air bonasse:
_J'avais renoncé à te séduire, avoua-t-il pour donner le change, et voici que tu t'offres à moi sur le tard... Je savais que t'étais bonne, mais pas à ce point... J'aurai des regrets en te quittant!
Un président peu en cacher un autre
Quand il se réveillèrent après une courte sieste, il observa la belle Najem Belkaça qui se prélassait entre deux coups de bite, les seins et le cul à l'air, avec juste le coin du drap sur son ventre. Il avait le chibre comme un piquet de tente et il lâcha un pet stratosphérique qui fit trembler jusqu'aux vitres:
_Tiens, un avion à réaction!
Mais Najem Belkaça ne broncha pas. Lui s'agaçait qu'elle ne monte pas immédiatement sur son ventre pour le soulager d'une érection de plus en plus douloureuse. Tout le temps de son mandat, il avait gardé la trique.
_C'est incroyable, François, tu fais des discours en baisant, et même en dormant!
_Ah, oui? J'ai fait un cauchemar. J'ai rêvé que j'étais une poupée russe, tu sais... les poupées gigognes qui s'emboîtent l'une dans l'autre, et j'accouchais de Jean-Marc Ayrault qui accouchait de Manuel Valls qui accouchait de Benoît Hamon qui accouchait d'Emmanuel Macron qui accouchait d'un jambon. Cherchez l'intrus? Qu'est-ce que c'est con, les rêves... Si Macron est élu, je pourrai dire que j'ai tout réussi, excepté la hausse imprévisible du chômage en mars. En attendant, tout le monde me prend pour une bille et je dois fermer ma gueule. Avoue que c'est rageant!