Au moment de fêter les 50 ans de l'élection du président de la République Georges Pompidou, il faut bien l'avouer: le pouvoir exécutif de nos jours ne sert plus à rien, comme on peut le vérifier pour le réchauffement climatique, sauf à exiger d'acquitter les taxes et les impôts anciens ou nouveaux à venir. De fait, l'écologie de plus en plus fiscalisée devient un produit de luxe, quelque chose de déraisonnable pour les petits budgets des petites gens. Indépendamment de cette opportunisme d'état, le Haut Conseil pour le Climat (établi par Emmanuel Macron en 2018) s'autorise à épingler notre gouvernement de gugusses pour ses insuffisances notoires en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Ne parlons pas du clivage Gauche-Droite, cette alternative binaire inventée par les politiciens pour opposer le socialisme au capitalisme, quand le progrès social devait concourir avec l'enrichissement personnel suivant une courbe de croissance supposée infinie. Mais c'était avant la prise de conscience du réchauffement climatique. On a pour exemple récent l'Amérique climatosceptique de Trump (qui a succédé mathématiquement à celle d'Obama): cette dernière version des États-Unis, "Make America great again" ou "l'illusion prolétarienne de la libre entreprise, celle du 20ème siècle, autorisant l'enrichissement de tous les Américains au détriment de leurs voisins", laisse malheureusement sur le bas côté des millions de citoyens américains sans plus aucune ressource pécuniaire ni aucun recours administratif ou médical, ce qui autorise Trump à prétendre "au plein emploi" en l'absence de plaintes de tous ces "sous-hommes" devenus complètement invisibles et clandestins dans leur propre pays d'origine. L'Allemagne ou le Japon procèdent de la même façon pour témoigner d'une activité économique intense en excluant leurs pauvres des statistiques, et ne parlons pas de l'esclavage en Chine ou en Afrique, quand les salaires ne permettent pas de vivre décemment. Hélas, la France de Macron est sur la même pente qui a l'issue d'une refonte de l'assurance-chômage en France va exclure encore 200000 chômeurs du système, qu'il faudra ajouter aux millions de jeunes, de femmes et de seniors qui ne peuvent prétendre à rien puisqu'ils n'ont simplement pas ou plus accès... au travail.
Non, la rupture que je veux évoquer ici est celle du commandement, soit la capacité de notre gouvernement à fédérer la France autour d'un projet de nouvelle société et à en donner les ordres d'exécution (comme le fit si bien Pompidou). Cela suppose de la compétence, de l'obéissance et de la diligence mais, hélas, ces valeurs n'ont plus cours dans notre beau pays et il faudra finir un jour par sous-traiter les travaux de refondation de la France comme de l'Europe à des industriels internationaux sans scrupules spécialisés dans la survie aux catastrophes climatiques et autres GAFAM infâmes.
Pourtant, quoi de plus désirable et de plus proche qu'une société verte-écolo-respectueuse, aimable avec les Hommes comme avec la Nature?
Seulement voilà, l'inertie est trop grande et le train de l'industrie-capitaliste, la machine monstrueuse mise au point pour exploiter la "Nature moribonde" et rejeter la "Morale ancienne" au nom du productivisme en général et de l'enrichissement faramineux de quelques uns en particulier, ce train de l'épuisement planétaire ne pourra plus s'arrêter sans faire fumer les rails et fondre les freins.
Terrorisés par la récession qui s'annonce inévitable, signe d'échec, nos derniers ministres en cours imposent donc des temporisations improbables: le ralentissement des productions les plus toxiques sera peut-être autorisé dès 2025 ou 2035, voire en 2050 mais en attendant «prenons notre mal en patience» susure le président Macron: c'est la politique des petits pas, décrétée et mise en oeuvre par ses ministres sur le perron de l’Élysée, une politique inepte dans l'urgence climato-biologique (dont témoignent inutilement en France, en l'absence de toute décision proportionnée, les plateformes du GIEC et de l'IPBS)... Et Macron de guigner, comme Mitterrand ou Chirac jadis, vers l'âge d'or d'après guerre intitulé «les Trente Glorieuses», une parenthèse de bonheur national qui s'est achevée brutalement en même temps que la mort de George Pompidou. (A-t-il été empoisonné par des sources radioactives? Et quelle puissance concurrente voulait sa fin après celle de JFK, par quel complot?).
Mais l'homme aux gros sourcils noirs était un bon vivant et aussi un casse-cou... Je le revois en photo, Pompidou "la clope au bec" (quand on ne parlait pas encore d'une épidémie de cancers des poumons chez les ouvriers), Pompidou dans sa Porsche 356 ou dans sa Citroën décapotable (quand des dizaines de milliers de Français se tuaient déjà sur les autoroutes des vacances mais... «Que voulez vous? Les Français aiment la bagnole!» s'amusait-il), Pompidou grand enfant à la pêche à l'épuisette quand la mer méditerranée était encore poissonneuse (le commandant Cousteau avait tourné en précurseur en 1954 dans les fonds méditerranéens en utilisant des bouteilles de plongée «Le Monde du silence» avec pour vedette internationale Jojo le Mérou, quelques années avant que ces mérous curieux dissimulés à demeure entre les rochers de la côte ne soient transformés en steaks surgelés, dans une mer où ne flottent plus désormais que des déchets plastiques par dessus un égout à ciel ouvert aux fonds putrides et brumeux), Pompidou tapant les boules à Saint-Tropez, Pompidou vacancier barrant un bateau «Arcoa» avec sa blonde épouse Claude prenant la pose à ses côtés, au large du Fort de Brégançon. Un Pompidou industrieux et populaire, tout un mythe... De quoi faire rêver notre petit président Macron!
Mais qui était vraiment Georges Pompidou? Comment expliquer tant de réussite pour réformer la France, avant sa mort tragique d'une maladie du sang? Faut dire aussi que le duo formé par Pompidou et Chaban, son premier ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, avaient une autre gueule que le trio Macron-Philippe-Rugy.
François de Rugy, vous ne connaissez pas? Le président de l'Assemblée nationale de 2017 à 2018, dit «le Lion de bêle-fort», celui qui a remplacé au pied levé monsieur Hulot au ministère de l’Écologie. C'est cette andouille des cuisines qui ne cesse de prétendre que "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" car la France et les Français font des miracles en matière d'écologie, sans faire l'effort de lever le petit doigt: réduction du trou dans la couche d'ozone par la pensée, diminution de 4,5% des émissions de gaz carbonique en retenant sa respiration 4,5 minutes par jour (estimation faite suivant une méthode internationale longue de 900 pages pour juger des rejets nocifs des productions locales mais qui ne tient pas compte, étonnamment, des pollutions des produits importés), réduction des plastiques à vue d'oeil dans les supermarchés etc.: tout est prétexte pour monsieur de Rugy à faire de l'écologie «sans le savoir», même si la France demeurera jusqu'en 2050 et pourquoi pas jusqu'au chaos en 2100 parmi les plus grands pollueurs de la planète avec nos émissions en tous genres (dernièrement encore des rejets sauvages de tritium par cinq centrales nucléaires dans la Loire et la Vienne), les plus grands exterminateurs de bio-diversité par arrachage, épandages, bétonnage etc., les plus grands cannibales aussi du vivant (seconds derrière nos amis Chinois) avec nos traditions culinaires à base de chairs animales - c'est à dire des pauvres bêtes décimées salement par milliards dans nos abattoirs pour prétendument nourrir la planète.
Beurk, il vous suffira de revoir, pour vous dégoûter à tout jamais de la viande et du lait, ces malheureuses «vaches à hublots» traitées comme de la "viande sur pattes" au service de l'agro-alimentaire et de la recherche avec une entrée direct dans l'estomac par une trappe pour y déposer des échantillons de nourriture... Ce que justifient gentiment Brune Poirson et les chercheurs du CNRS comme des pratiques ordinaires et nécessaires héritées du siècle passé, pour obtenir plus de viande et du lait de meilleure qualité. Merde, mais quoi? Faudra-t-il toujours attendre 50 ans en France pour que les scandales éclatent comme pour l'amiante hier, les pollutions et les rejets nucléaires quotidiens d'eaux lourdes et super-lourdes dans les fleuves et rivières aujourd'hui, les sites industriels fortement pollués mais fermés subrepticement, le bétonnage et l'asphaltage pour étendre des routes, des aéroports et des centres commerciaux au milieu des champs des petits propriétaires expropriés, les épandages par drones de pesticides sur des monocultures à perte de vue et aujourd'hui, tiens, on découvre grâce à l'association de protection animale L214 des pratiques ignobles mais pourtant très anciennes de maltraitance animale?
Non, "Je vais bien, tout va bien... et surtout ne changeons rien: continuons droit dans le mur", insistent les députés et les sénateurs avec en tête François de Rugy, mais nous devrons quand même peut-être «un de ces jours» augmenter nos efforts, pontifie le bellâtre devant sa cour d'admirateurs! «Et moi aussi, je suis comme vous, je ne veux pas avoir honte devant mes enfants!» rajoute Édouard Philippe en bon père de famille. Oups, et plus rien...
Devant toutes ces déclarations de bonnes intentions, voyons maintenant comment vraiment enrayer les calamités en cours, par quelles mobilisations, à quels niveaux intervenir, dans quelles urgences, par quelle progression de nos efforts concomitants? Oui, comment motiver ce gouvernement d'impuissants à réagir? Comment booster les mairies appauvries? Faut-il encourager les révoltes populaires ultra-dangereuses? Faut-il pousser à la démission ces ministres successifs qui sous-estiment l'ampleur des désastres en cours? Faut-il dénoncer l'inaction de ce gouvernement qui met en oeuvre «le principe de précaution pour protéger les intérêts de nos industries les plus dangereuses»?. Si Macron s'est rêvé en Jésus Christ avec "En marche", il finira sans doute sa présidence façon Mitterrand en suçant des ortolans sous une serviette blanche avec ses amis chasseurs ou façon Jacques Chirac en saucissonnant au salon de l'agriculture. Non, ça ne donne pas envie de le réélire en 2022.
Ne parlons pas du clivage Gauche-Droite, cette alternative binaire inventée par les politiciens pour opposer le socialisme au capitalisme, quand le progrès social devait concourir avec l'enrichissement personnel suivant une courbe de croissance supposée infinie. Mais c'était avant la prise de conscience du réchauffement climatique. On a pour exemple récent l'Amérique climatosceptique de Trump (qui a succédé mathématiquement à celle d'Obama): cette dernière version des États-Unis, "Make America great again" ou "l'illusion prolétarienne de la libre entreprise, celle du 20ème siècle, autorisant l'enrichissement de tous les Américains au détriment de leurs voisins", laisse malheureusement sur le bas côté des millions de citoyens américains sans plus aucune ressource pécuniaire ni aucun recours administratif ou médical, ce qui autorise Trump à prétendre "au plein emploi" en l'absence de plaintes de tous ces "sous-hommes" devenus complètement invisibles et clandestins dans leur propre pays d'origine. L'Allemagne ou le Japon procèdent de la même façon pour témoigner d'une activité économique intense en excluant leurs pauvres des statistiques, et ne parlons pas de l'esclavage en Chine ou en Afrique, quand les salaires ne permettent pas de vivre décemment. Hélas, la France de Macron est sur la même pente qui a l'issue d'une refonte de l'assurance-chômage en France va exclure encore 200000 chômeurs du système, qu'il faudra ajouter aux millions de jeunes, de femmes et de seniors qui ne peuvent prétendre à rien puisqu'ils n'ont simplement pas ou plus accès... au travail.
Non, la rupture que je veux évoquer ici est celle du commandement, soit la capacité de notre gouvernement à fédérer la France autour d'un projet de nouvelle société et à en donner les ordres d'exécution (comme le fit si bien Pompidou). Cela suppose de la compétence, de l'obéissance et de la diligence mais, hélas, ces valeurs n'ont plus cours dans notre beau pays et il faudra finir un jour par sous-traiter les travaux de refondation de la France comme de l'Europe à des industriels internationaux sans scrupules spécialisés dans la survie aux catastrophes climatiques et autres GAFAM infâmes.
Pourtant, quoi de plus désirable et de plus proche qu'une société verte-écolo-respectueuse, aimable avec les Hommes comme avec la Nature?
Seulement voilà, l'inertie est trop grande et le train de l'industrie-capitaliste, la machine monstrueuse mise au point pour exploiter la "Nature moribonde" et rejeter la "Morale ancienne" au nom du productivisme en général et de l'enrichissement faramineux de quelques uns en particulier, ce train de l'épuisement planétaire ne pourra plus s'arrêter sans faire fumer les rails et fondre les freins.
Terrorisés par la récession qui s'annonce inévitable, signe d'échec, nos derniers ministres en cours imposent donc des temporisations improbables: le ralentissement des productions les plus toxiques sera peut-être autorisé dès 2025 ou 2035, voire en 2050 mais en attendant «prenons notre mal en patience» susure le président Macron: c'est la politique des petits pas, décrétée et mise en oeuvre par ses ministres sur le perron de l’Élysée, une politique inepte dans l'urgence climato-biologique (dont témoignent inutilement en France, en l'absence de toute décision proportionnée, les plateformes du GIEC et de l'IPBS)... Et Macron de guigner, comme Mitterrand ou Chirac jadis, vers l'âge d'or d'après guerre intitulé «les Trente Glorieuses», une parenthèse de bonheur national qui s'est achevée brutalement en même temps que la mort de George Pompidou. (A-t-il été empoisonné par des sources radioactives? Et quelle puissance concurrente voulait sa fin après celle de JFK, par quel complot?).
Mais l'homme aux gros sourcils noirs était un bon vivant et aussi un casse-cou... Je le revois en photo, Pompidou "la clope au bec" (quand on ne parlait pas encore d'une épidémie de cancers des poumons chez les ouvriers), Pompidou dans sa Porsche 356 ou dans sa Citroën décapotable (quand des dizaines de milliers de Français se tuaient déjà sur les autoroutes des vacances mais... «Que voulez vous? Les Français aiment la bagnole!» s'amusait-il), Pompidou grand enfant à la pêche à l'épuisette quand la mer méditerranée était encore poissonneuse (le commandant Cousteau avait tourné en précurseur en 1954 dans les fonds méditerranéens en utilisant des bouteilles de plongée «Le Monde du silence» avec pour vedette internationale Jojo le Mérou, quelques années avant que ces mérous curieux dissimulés à demeure entre les rochers de la côte ne soient transformés en steaks surgelés, dans une mer où ne flottent plus désormais que des déchets plastiques par dessus un égout à ciel ouvert aux fonds putrides et brumeux), Pompidou tapant les boules à Saint-Tropez, Pompidou vacancier barrant un bateau «Arcoa» avec sa blonde épouse Claude prenant la pose à ses côtés, au large du Fort de Brégançon. Un Pompidou industrieux et populaire, tout un mythe... De quoi faire rêver notre petit président Macron!
Mais qui était vraiment Georges Pompidou? Comment expliquer tant de réussite pour réformer la France, avant sa mort tragique d'une maladie du sang? Faut dire aussi que le duo formé par Pompidou et Chaban, son premier ministre et ancien président de l'Assemblée nationale, avaient une autre gueule que le trio Macron-Philippe-Rugy.
François de Rugy, vous ne connaissez pas? Le président de l'Assemblée nationale de 2017 à 2018, dit «le Lion de bêle-fort», celui qui a remplacé au pied levé monsieur Hulot au ministère de l’Écologie. C'est cette andouille des cuisines qui ne cesse de prétendre que "tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles" car la France et les Français font des miracles en matière d'écologie, sans faire l'effort de lever le petit doigt: réduction du trou dans la couche d'ozone par la pensée, diminution de 4,5% des émissions de gaz carbonique en retenant sa respiration 4,5 minutes par jour (estimation faite suivant une méthode internationale longue de 900 pages pour juger des rejets nocifs des productions locales mais qui ne tient pas compte, étonnamment, des pollutions des produits importés), réduction des plastiques à vue d'oeil dans les supermarchés etc.: tout est prétexte pour monsieur de Rugy à faire de l'écologie «sans le savoir», même si la France demeurera jusqu'en 2050 et pourquoi pas jusqu'au chaos en 2100 parmi les plus grands pollueurs de la planète avec nos émissions en tous genres (dernièrement encore des rejets sauvages de tritium par cinq centrales nucléaires dans la Loire et la Vienne), les plus grands exterminateurs de bio-diversité par arrachage, épandages, bétonnage etc., les plus grands cannibales aussi du vivant (seconds derrière nos amis Chinois) avec nos traditions culinaires à base de chairs animales - c'est à dire des pauvres bêtes décimées salement par milliards dans nos abattoirs pour prétendument nourrir la planète.
Beurk, il vous suffira de revoir, pour vous dégoûter à tout jamais de la viande et du lait, ces malheureuses «vaches à hublots» traitées comme de la "viande sur pattes" au service de l'agro-alimentaire et de la recherche avec une entrée direct dans l'estomac par une trappe pour y déposer des échantillons de nourriture... Ce que justifient gentiment Brune Poirson et les chercheurs du CNRS comme des pratiques ordinaires et nécessaires héritées du siècle passé, pour obtenir plus de viande et du lait de meilleure qualité. Merde, mais quoi? Faudra-t-il toujours attendre 50 ans en France pour que les scandales éclatent comme pour l'amiante hier, les pollutions et les rejets nucléaires quotidiens d'eaux lourdes et super-lourdes dans les fleuves et rivières aujourd'hui, les sites industriels fortement pollués mais fermés subrepticement, le bétonnage et l'asphaltage pour étendre des routes, des aéroports et des centres commerciaux au milieu des champs des petits propriétaires expropriés, les épandages par drones de pesticides sur des monocultures à perte de vue et aujourd'hui, tiens, on découvre grâce à l'association de protection animale L214 des pratiques ignobles mais pourtant très anciennes de maltraitance animale?
Non, "Je vais bien, tout va bien... et surtout ne changeons rien: continuons droit dans le mur", insistent les députés et les sénateurs avec en tête François de Rugy, mais nous devrons quand même peut-être «un de ces jours» augmenter nos efforts, pontifie le bellâtre devant sa cour d'admirateurs! «Et moi aussi, je suis comme vous, je ne veux pas avoir honte devant mes enfants!» rajoute Édouard Philippe en bon père de famille. Oups, et plus rien...
Devant toutes ces déclarations de bonnes intentions, voyons maintenant comment vraiment enrayer les calamités en cours, par quelles mobilisations, à quels niveaux intervenir, dans quelles urgences, par quelle progression de nos efforts concomitants? Oui, comment motiver ce gouvernement d'impuissants à réagir? Comment booster les mairies appauvries? Faut-il encourager les révoltes populaires ultra-dangereuses? Faut-il pousser à la démission ces ministres successifs qui sous-estiment l'ampleur des désastres en cours? Faut-il dénoncer l'inaction de ce gouvernement qui met en oeuvre «le principe de précaution pour protéger les intérêts de nos industries les plus dangereuses»?. Si Macron s'est rêvé en Jésus Christ avec "En marche", il finira sans doute sa présidence façon Mitterrand en suçant des ortolans sous une serviette blanche avec ses amis chasseurs ou façon Jacques Chirac en saucissonnant au salon de l'agriculture. Non, ça ne donne pas envie de le réélire en 2022.
François de Rugy s'adressant à Macron-de-Rothschild:
«Oui, bien sûr monsieur Macron, temporisons puisque le pouvoir est cassé et que l'inertie est telle qu'on ne peut plus rien faire. La belle époque du temps de Pompidou, quand tout était réalisable, est révolue. D'ailleurs, à force de se mobiliser pour rien, les Français ne deviennent-ils pas les champions de la manifestation inutile et de la crise économique? Voyez les «Gilets jaunes», quelle bande de pignoufs! Pire encore, les ouvriers coulent les industries qui les emploient et les Verts sont des dangereux anarchistes qui plombent le PIB et appauvrissent encore plus les pauvres sous prétexte de ralentir le progrès inéluctable des forces industrielles et financières... C'est le monde à l'envers. Avec le maître de la météorologie Laurent Cabrol, je le dis haut et fort : non, ne cédons pas à la collapsologie, ce terrorisme de la pensée qui joue à nous faire peur! C'est pourquoi votre fine équipe se propose de remettre de l'ordre dans tout ça: nos logiciels détectent déjà les collapsologues pour les annihiler et nos lois les stigmatisent comme des terroristes... Monsieur le Président, vous n'avez pas été élu par hasard au service de la finance, pas plus que messieurs Poutine, Trump, Xi Jinping, Trudeau, Bolsonaro, Johnson de la City et Salvini de la Mafia (tous en guerre contre l'Europe). La contre-révolte bourgeoise des "fils du Pognon" ne sera pas humaine mais anti-sociale, procédurière, guerrière, boursicotière et informatique car ce sont in fine les financiers, soit les premiers de cordée de notre industrie défaillante, qui doivent prendre le pouvoir en France et réinvestir une petite part de leurs bénéfices, même si leurs robots et leurs algorithmes sont des machines à cash connectées à des comptes offshore».
_Ah, oui? Bravo, messieurs les ministres, s'écrie le président. Il ne nous restera plus qu'à rapatrier Carlos Ghosn, enfermé dans les geôles japonaises, après lui avoir collé le fisc au cul histoire de remplir au passage les caisses du ministère des Finances et «le tour est joué». Chouette, je vais pouvoir partir rasséréné en vacances à Brégançon, mais faites gaffe quand même aux "derniers gilets jaunes" récalcitrants et surtout à la canicule.
Hum, ne vous réjouissez pas trop vite, monsieur Macron, car rien ne pourra survivre bien longtemps à des températures stationnaires de 40° et plus... Moi je dirais plutôt: merde in France!