mercredi 29 janvier 2020

Des mets de choix épicés au Coronavirus: «Des chauves-souris et des pangolins ébouillantés ou frits vivants, en Chine», dans le blogiblag du 30/01/2020 (LJ ©2020)

Mais d'où et comment nous arrive le dernier «Coronavirus» ou «Pneumonie chinoise 2019-2020»? Des animaux vendus sur les marchés? Des soupes à la chauve-souris?


C’est "l’année du Rat" et nos amis Chinois sont évidemment très amis des bêtes, eux qui raffolent comme partout en Asie des animaux sauvages, d’élevages et de compagnie pour les fêter et surtout les manger: l'usage est de les présenter vivants sur les places et dans les rues marchandes pour en garantir la fraîcheur ou bien déjà cuits, en sauce ou frits sur les étalages, à la mode du pays pour déguster sur place sans attendre: les chauves-souris, les serpents, les civettes (ou chat musqué), les rats, les chiens et les chats et tous les animaux en général y passent sans état d’âme.

Oui, quoi de plus réjouissant pour ces ventres sur pattes (c’est une affaire d'estomac, pas de tête ni de cœur) que de rire et de saliver devant ces pauvres bêtes encagées ou simplement entravées par des liens blessants dans l'attente d'être consommées? Tiens, elles ont déjà renoncé à se débattre et attendent bravement la pire des morts... On imagine des écrevisses géantes avec des ficelles de raphia autour des pinces, pêchées dans des ruisseaux d'eaux translucides, noires au fond comme des pierres luisantes ou des anguilles glissantes débordant de seaux d'eau boueuse mais ce sont le plus souvent des tortues et des chauves-souris, des rats, des serpents, quelques fois des singes  ou des pangolins et puis des chiens et des chats de gouttières volés à leurs propriétaires ou trouvés errants et méfiants, achetés à des pauvres gens contre quelques pièces de monnaie, parfois aussi issus d’élevages ou capturés sauvages dans des filets.

La suite est plus cruelle encore: ces animaux sont sacrifiés en Asie de mille façons barbares (la bonne conscience n'a jamais nourri personne), souvent dépouillés vivants de leurs fourrures ou de leurs peaux de serpents comme des chaussettes retournées, geignants et jetés vifs dans le bouillon bouillant ou l’huile brûlante. La faim justifie-t-elle tous les moyens?  Hélas, la merveilleuse tradition chinoise, par exemple, veut que plus l'animal souffre et meilleure sera sa viande! Ah, quelle joie touristique de découvrir ces mets gourmands exotiques en changeant de province au gré du voyage, comme cette petite chauve-souris de quelques dizaines de grammes ébouillantée ou frite (la gueule ouverte dans un rictus ressemblant au rire sans pouvoir hurler sa douleur) et servie toute entière dans un grand bol de bouillon de légumes parfumé aux herbes! Hum, un délice à croquer du bout des lèvres dans cette vidéo devenue elle aussi virale... sur Facebook et Youtube.

Ce n'est pas ma conception du "respect du vivant". Et puis, hasard ou vengeance divine: la chauve-souris était porteuse immune d'un virus mortel  avant peut-être d'être avalée vivante par u
n serpent porteur à son tour du nouveau coronavirus et servi en rondelles frites en contaminant ses bourreaux, ou bien le rat était porteur d'une terrible maladie avant d'être dévoré par un chat qui lui-même a été jeté dans la cage d'un chien famélique pour l'engraisser dans l'espoir de le vendre plus rapidement sur un merveilleux petit marché traditionnel de la région du Hubei, avant que d'être occis à grands coups de bâton puis servi rôti ou mieux encore, jeté vivant dans une marmite d'eau bouillante pour servir de soupe fumante à un brave vieux Chinois qui à l'âge respectable de 81 ans n'était jamais tombé malade de sa vie (protégé par la médecine préventive chinois et sa cuisine délicieuse) avant que de crever en quelques jours d'une sale pneumonie et donc  de ce coronavirus 2019-nCoV transmis à cette occasion sur le marché de Wuhan par un cuisinier contaminé par la bête encore remuante dans la marmite: il faut appuyer sur la tête des animaux récalcitrants, un singe, un chien, des rats ou des chauves-souris pour les noyer dans le bouillon. Aprés, l'aimable commerçant a juste éternué par mégarde en posant un bol de soupe de pangolin devant le vieil homme qui a essuyé quelques postillons (hautement contagieux) du bout des doigts sur sa joue rapeuse... Le vieux est mort trois jours plus tard, le restaurateur est subclaquant et voilà tout le Hubei en alerte rouge communiste et 60 millions de Chinois en quarantaine.

Wuhan et Pékin ont nié pendant un mois l'épidémie avant que le gouvernement n'en révéle toute l'ampleur:  l'exemple du développement du Sras en 2002 depuis la province du Guandgdong avait déjà montré toutes les lacunes de ce régime autoritaire. La Chine ignore l'origine précise du coronavirus 2019-nCoV mais indique une origine animale probable dans un marché qui depuis lors a été décontaminé et fermé: les pratiques culinaires et les contaminations croisées entre les animaux sauvages et ceux d'élevage puis avec les humains sont mises en évidence pour les coronavirus CoV en Chine, l'Ebola en Afrique, les grippes aviaires ou porcines et la maladie de la vache-folle. Si par précaution, des millions de canards et d'oies ont été sacrifiés dans les élevages en France pour prévenir la grippe aviaire, pendant les épisodes de grippe porcine des milliers de porcs sont morts noyés par des éleveurs chinois peut scrupuleux et découverts flottant les pattes en l'air dans les rivières avoisinantes. Autre exemple malheureux, on explique que suite à un accident de la route les automobilistes chinois, souvent trés mal assurés, préférent s'enfuir: c'est dire le niveau d'empathie national. En même temps, la moindre critique contre le "régime politique chinois" sera qualifiée de raciste et contraire au respect des droits de l'homme. Alors, qui osera critiquer le "regime alimentaire chinois" qui à mon avis est dangereux pour la santé mondiale? Ah oui, mes amis, merde in China!