Mes chers compatriotes,
À cette heure fatidique, minuit –l’heure du crime, suivant une longue tradition de marins et de marchands habitués à sillonner les mers du globe, les Britanniques récupèrent leur indépendance.
Évidemment, nos voisins Anglais ne sont rien sans nous, les Européens qui les avons amplement soutenus, y compris pendant l’épisode de «la vache-folle» alors que leur agriculture était insignifiante et qu’elle ne méritait pas autant d’attentions. Nous avons aussi arrêté à Calais, en leur nom mais à nos frontières, les Sarrazins, les Africains et les Orientaux et y compris des immigrés balkaniques qui attendaient tous dans des camps de fortune pour traverser la Manche et rejoindre le pays susdit de cocagne. À nous maintenant, les Français, de nous en accommoder, de conjuguer nos efforts et de payer des impôts pour aider à fixer ces populations refoulées et contrariées.
Aujourd’hui, nous savons exactement à quoi nous en tenir: bientôt, le Royaume-Uni va annoncer au monde entier, par défi, «L’ACCORD DU SIÈCLE AVEC LES ÉTATS-UNIS DE TRUMP» pour essayer de devenir le Hong-Kong de l’Amérique et le Singapour de la Tamise! Si avec notre ami Barack Obama nous avions le prix de la paix, avec Johnson-le-pirate et sa reine Élisabeth-la-borgne nous avons dès maintenant la guerre économique et donc un «cheval de trois» à nos portes: dans ce cheval creux, il y a l’Angleterre, l’Irlande et l’Écosse et pas seulement, car ils sont une foultitude qui voudront naviguer «sous pavillon de complaisance» pour venir faire des affaires et décharger leurs marchandises dans les ports du Royaume-Uni, l’île des pirates: les États-Unis de Trump, la Chine de Xi Jinping, la Russie de Poutine, l’Afrique et le Moyen-Orient, l’Inde, l'Asie toute entière et l'Amérique du Sud, le Brésil de Bolsonaro, l'Australie de Morrison comme le Canada de Trudeau et tous ceux encore qui prévoient de contourner les péages européens. Bien sûr, l’Écosse attend de voir d’où vient le vent, mais ne doutons pas que Boris Johnson saura lui faire une offre irréfutable pour célébrer ce dernier coup de maître, à moins que l’Écosse n’obtienne son indépendance par référendum et se soustrait à cette influence.
Hélas, l'Angleterre est demeurée telle quelle 50 ans après s'être immiscée dans la CEE, soit la perfide Albion du Général de Gaulle, dépeinte nature avec ses vices et ses vertus, prête à toutes les trahisons.
L’Irlande, en plus, offre cet avantage incroyable d’avoir un pied en Europe, un pied en Angleterre et surtout une frontière entièrement poreuse entre le Nord et le Sud. Elle restera donc le paradis fiscal des GAFAM-infâmes et de toutes ces multinationales avec des budgets étatiques qui poussent à la roue la déliquescence européenne. Et alors, que deviendra ma taxe GAFA? Ben, je peux déjà m’asseoir dessus car soumis à cette concurrence déloyale, les 27 seront poussés à faire toujours plus de concessions fiscales. Au mieux, la France recevra un euro symbolique.
Bien sûr, la City de BoJo-le-pirate a calculé tous les avantages et les profits attendus et ce succès à venir presque instantané leur semble glorieux! Cependant, je veux émettre quelques réserves: Trump, c’est "le Joueur de flûte de Hamelin" et il peut très bien leur jouer le morceau à l’envers. Et Boris Johnson? C’est un bourgeois, certes infiniment plus cultivé que Trump, mais comment peut-il prétendre fermer les frontières, refouler 1 million de travailleurs sans-papiers devenus illégaux du jour au lendemain et remettre au travail tous ces vieux anglais alcooliques du Nord et du Sud Est, des «fils de Pub» qui pissent sur l'Europe comme je pleure sur l'Angleterre infidèle, et des jeunes «hooligans-des-terrils» cons comme des balais? Et pour quelle industrie? Non, bien sûr, je ne veux pas accabler les populaces immigrées des faubourgs déshérités sur cette île de malheur, les ouvriers accrochés à leurs mines closes et à leurs aciéries en ruine, ni ces pauvres pecnots incultes éleveurs de vaches folles et de moutons fiévreux en leur rappellant comment l'Europe les protégeait tous sans distinctions, et je veux encore moins les insulter... mais je voudrais simplement leur dire:
Messieurs les Englishes, cheese, je vous aime! Et même si vous êtes devenus à l’insu de votre propre gré des Brexiteurs invétérés (trompés par les mensonges grossiers de BoJo-le-fourbe), je reste votre ami… seulement voilà, Boris Johnson va vous offrir des clopinettes, peau de zob quoi... Son pari? C’est celui de la Finance, des petits nobles de la monarchie en sucette, des bourgeois et des rentiers opportunistes, tout en jouant les pirates des Caraïbes: «la bourse ou la vie» mais au final la City plus Wall Street et les fonds de pension américains risquent fort de vous laisser à poil sur le trottoir, comme des millions d'Américains avant-vous qui sont sortis des statistiques du chômage pour entrer directement dans la clandestinité avec tous leurs biens entassés dans des conteneurs de poubelles. Misère!
Après, bien-sûr, j’espère vous revoir heureux et en forme en 2024, moi ou mon successeur, pour les Jeux Olympiques d’été en France, vainqueurs ou vaincus car je suis beau joueur... D’ailleurs, avec le réchauffement climatique et la montée des eaux prochaine, Johnson prévoit-il de mettre Wesminster, la City, Big Ben, Downing Street et le Parliament sur pilotis? Et la reine d'Angleterre avec ? À oui, mes amis, les carottes sont cuites, je répète...
Moralité:
Well done, it's Johnson
Well fuck, it's Donald Duck!
À cette heure fatidique, minuit –l’heure du crime, suivant une longue tradition de marins et de marchands habitués à sillonner les mers du globe, les Britanniques récupèrent leur indépendance.
Évidemment, nos voisins Anglais ne sont rien sans nous, les Européens qui les avons amplement soutenus, y compris pendant l’épisode de «la vache-folle» alors que leur agriculture était insignifiante et qu’elle ne méritait pas autant d’attentions. Nous avons aussi arrêté à Calais, en leur nom mais à nos frontières, les Sarrazins, les Africains et les Orientaux et y compris des immigrés balkaniques qui attendaient tous dans des camps de fortune pour traverser la Manche et rejoindre le pays susdit de cocagne. À nous maintenant, les Français, de nous en accommoder, de conjuguer nos efforts et de payer des impôts pour aider à fixer ces populations refoulées et contrariées.
Aujourd’hui, nous savons exactement à quoi nous en tenir: bientôt, le Royaume-Uni va annoncer au monde entier, par défi, «L’ACCORD DU SIÈCLE AVEC LES ÉTATS-UNIS DE TRUMP» pour essayer de devenir le Hong-Kong de l’Amérique et le Singapour de la Tamise! Si avec notre ami Barack Obama nous avions le prix de la paix, avec Johnson-le-pirate et sa reine Élisabeth-la-borgne nous avons dès maintenant la guerre économique et donc un «cheval de trois» à nos portes: dans ce cheval creux, il y a l’Angleterre, l’Irlande et l’Écosse et pas seulement, car ils sont une foultitude qui voudront naviguer «sous pavillon de complaisance» pour venir faire des affaires et décharger leurs marchandises dans les ports du Royaume-Uni, l’île des pirates: les États-Unis de Trump, la Chine de Xi Jinping, la Russie de Poutine, l’Afrique et le Moyen-Orient, l’Inde, l'Asie toute entière et l'Amérique du Sud, le Brésil de Bolsonaro, l'Australie de Morrison comme le Canada de Trudeau et tous ceux encore qui prévoient de contourner les péages européens. Bien sûr, l’Écosse attend de voir d’où vient le vent, mais ne doutons pas que Boris Johnson saura lui faire une offre irréfutable pour célébrer ce dernier coup de maître, à moins que l’Écosse n’obtienne son indépendance par référendum et se soustrait à cette influence.
Hélas, l'Angleterre est demeurée telle quelle 50 ans après s'être immiscée dans la CEE, soit la perfide Albion du Général de Gaulle, dépeinte nature avec ses vices et ses vertus, prête à toutes les trahisons.
L’Irlande, en plus, offre cet avantage incroyable d’avoir un pied en Europe, un pied en Angleterre et surtout une frontière entièrement poreuse entre le Nord et le Sud. Elle restera donc le paradis fiscal des GAFAM-infâmes et de toutes ces multinationales avec des budgets étatiques qui poussent à la roue la déliquescence européenne. Et alors, que deviendra ma taxe GAFA? Ben, je peux déjà m’asseoir dessus car soumis à cette concurrence déloyale, les 27 seront poussés à faire toujours plus de concessions fiscales. Au mieux, la France recevra un euro symbolique.
Bien sûr, la City de BoJo-le-pirate a calculé tous les avantages et les profits attendus et ce succès à venir presque instantané leur semble glorieux! Cependant, je veux émettre quelques réserves: Trump, c’est "le Joueur de flûte de Hamelin" et il peut très bien leur jouer le morceau à l’envers. Et Boris Johnson? C’est un bourgeois, certes infiniment plus cultivé que Trump, mais comment peut-il prétendre fermer les frontières, refouler 1 million de travailleurs sans-papiers devenus illégaux du jour au lendemain et remettre au travail tous ces vieux anglais alcooliques du Nord et du Sud Est, des «fils de Pub» qui pissent sur l'Europe comme je pleure sur l'Angleterre infidèle, et des jeunes «hooligans-des-terrils» cons comme des balais? Et pour quelle industrie? Non, bien sûr, je ne veux pas accabler les populaces immigrées des faubourgs déshérités sur cette île de malheur, les ouvriers accrochés à leurs mines closes et à leurs aciéries en ruine, ni ces pauvres pecnots incultes éleveurs de vaches folles et de moutons fiévreux en leur rappellant comment l'Europe les protégeait tous sans distinctions, et je veux encore moins les insulter... mais je voudrais simplement leur dire:
Messieurs les Englishes, cheese, je vous aime! Et même si vous êtes devenus à l’insu de votre propre gré des Brexiteurs invétérés (trompés par les mensonges grossiers de BoJo-le-fourbe), je reste votre ami… seulement voilà, Boris Johnson va vous offrir des clopinettes, peau de zob quoi... Son pari? C’est celui de la Finance, des petits nobles de la monarchie en sucette, des bourgeois et des rentiers opportunistes, tout en jouant les pirates des Caraïbes: «la bourse ou la vie» mais au final la City plus Wall Street et les fonds de pension américains risquent fort de vous laisser à poil sur le trottoir, comme des millions d'Américains avant-vous qui sont sortis des statistiques du chômage pour entrer directement dans la clandestinité avec tous leurs biens entassés dans des conteneurs de poubelles. Misère!
Après, bien-sûr, j’espère vous revoir heureux et en forme en 2024, moi ou mon successeur, pour les Jeux Olympiques d’été en France, vainqueurs ou vaincus car je suis beau joueur... D’ailleurs, avec le réchauffement climatique et la montée des eaux prochaine, Johnson prévoit-il de mettre Wesminster, la City, Big Ben, Downing Street et le Parliament sur pilotis? Et la reine d'Angleterre avec ? À oui, mes amis, les carottes sont cuites, je répète...
Moralité:
Well done, it's Johnson
Well fuck, it's Donald Duck!