Dans la fable de Jean de la Fontaine intitulée LE RAT ET L'HUÎTRE, maître rat, croyant faire un festin d’huîtres, est pris au piège. La fable se conclut par cette morale : qui est pris qui croyait prendre.
Pour en venir aux faits d’actualités, je pense aux terroristes islamistes qui se disent tous les jours “terrorisés par Israël”. Voici donc comment les auteurs du massacre du 7 octobre 2023 en Israël n’assument pas les conséquences de leurs actes et demandent secours à l’ONU... tout en crachant dessus.
Dans un bulletin d'information publié sur les chaînes de la télévision publique espagnole, j’ai pu lire aujourd'hui :
LE HAMAS CONSIDÈRE LA RÉSOLUTION DE L'ONU "INSUFFISANTE"
Le groupe islamiste palestinien Hamas a jugé "insuffisante" la résolution approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour promouvoir l'envoi d'aide humanitaire à la bande de Gaza, plongée dans une crise humanitaire sans précédent en raison de la guerre avec Israël.
"Nous considérons que la résolution (...) est une mesure insuffisante et qu'elle ne répond pas aux exigences de la situation catastrophique créée par la machine terroriste militaire sioniste dans la bande de Gaza”.
Le sionisme est-il " la forme inversée stylistique de l'antisémitisme", dépourvue de racisme selon les chroniqueurs des journaux et plateaux-télé, excepté dans le discours terroriste ? L'antiphrase est la figure de style ironique par excellence. Elle consiste à dire le contraire de ce que l'on pense, mais avec l'intention de bien faire comprendre le fond de sa pensée. Ont peut aussi parler d'oxymore en rapprochant des termes opposés comme "terroriste anti-sioniste" (pléonasme) non raciste (oxymore). Mais je laisse aux linguistiques et aux philologues la liberté de délibérer sur le sujet.
Alors, pour illustration, voici la fin de cette fable intitulée LE RAT ET L'HUÎTRE de Jean de la Fontaine :
" [...] Parmi tant d'Huîtres toutes closes,
Une s'était ouverte, et bâillant au soleil,
Par un doux zéphir réjouie,
Humait l'air, respirait, était épanouie,
Blanche, grasse, et d'un goût, à la voir, nonpareil.
D'aussi loin que le Rat voit cette Huître qui bâille:
Qu'aperçois-je ? dit-il, c'est quelque victuaille ;
Et, si je ne me trompe à la couleur du mets,
Je dois faire aujourd'hui bonne chère, ou jamais.
Là-dessus maître Rat plein de belle espérance,
Approche de l'écaille, allonge un peu le cou,
Se sent pris comme aux lacs ; car l'Huître tout d'un coup
Se referme, et voilà ce que fait l'ignorance.
Cette fable contient plus d'un enseignement.
Nous y voyons premièrement :
Que ceux qui n'ont du monde aucune expérience
Sont aux moindres objets frappés d'étonnement :
Et puis nous y pouvons apprendre,
Que tel est pris qui croyait prendre."
Évidemment, je ne crois pas à l'innocence du Hamas et j'y vois une forme de manipulation. La morale de la fable pourrait se réécrire de la sorte:
Nous y voyons premièrement :
Que ceux qui n'ont du monde que l'expérience du terrorisme et qui font religion de manipuler sont à la moindre résistance frappés d'étonnement :
Et puis nous y pouvons apprendre,
Que tel est terrorisé qui croyait terroriser.
Et j'ai donc un peu d'espoir pour la victoire de l'Ukraine contre Raz-Putin qui se plaint dans ses discours d'être terrorisé par le petit pays voisin supposé sans résistance devant le rouleau compresseur de l'ex-URSS post-stalinienne reconstituée. Zelensky fait un grand travail. Merci.
