La vérité sur l'élection de Raz-Putin : seulement 30 millions de Russes sont pro-Raz-Putin, soit un électeur sur cinq. C'est ce que révèlent les chiffres de l'élection présidentielle russe du 15 au 17 mars 2024 qui était censée élire démocratiquement le président de la Fédération de Russie.
De fait, la victoire écrasante de Poutine avec un score de 88,48 % n'est qu'une illusion facile à démystifier : pour commencer, sur les 114 212 734 électeurs inscrits en Russie, seuls 76 277 708 votes ont été comptabilisés en faveur de Poutine, écartant déjà 37 935 026 Russes non favorables à Poutine (source : Wikipedia).
Si nous ajoutons à ces presque 38 millions d'opposants les 36 millions d'une fraude électorale gigantesque détectée au seul profit du dictateur Raz-Putin plus les 10 millions de votes par coercition, notamment dans les territoires occupés, nous totalisons près de 84 millions d'opposants au régime dictatorial de Poutine. Il ne reste donc au grand maximum que 30 millions de sympathisants à Raz-Putin et tous ne sont pas favorables à la guerre en Ukraine (et contre l'Occident), loin de là.
Ainsi, pour contredire les chiffres de l'élection au premier tour de Raz-Putin de mars 2024, sur 86 204 291 de votes validés seulement 30 000 000 supportent plus ou moins la dictature russe. De plus, au vu d'une absence totale de données sur les votes blancs ou nuls et les abstentions, on peut estimer que quatre cinquièmes des 147 millions d'habitants de Russie sont opposés à Raz-Putin, soit 4 sur 5 disent NON À LA GUERRE... Ah oui, merde in Russie today.
Source wikipédia :
Ces élections se déroulent dans le contexte des amendements constitutionnels de 2020, permettant à Vladimir Poutine de se représenter pour un cinquième mandat, le troisième consécutif.
Cette élection est également marquée par la guerre en cours contre l'Ukraine, avec une invasion générale du pays par la Russie en février 2022. Alexeï Navalny, principal dirigeant de l'opposition, emprisonné depuis 2021, est empêché de se présenter avant de décéder en détention quelques semaines avant le premier tour. Comme lors des scrutins précédents, Vladimir Poutine n'affronte que des candidats de l'opposition "tolérée", affiliés au gouvernement et favorables à la poursuite de la guerre en Ukraine, tandis que l'opposition réelle est empêchée de participer.
La réélection sans surprise de Vladimir Poutine avec plus de 88 % des suffrages exprimés est vivement contestée par l'opposition, qui dénonce des fraudes massives, évaluées à plusieurs dizaines de millions de voix par des médias et des ONG indépendantes. Ces fraudes vont de 22 à 36 millions de voix selon les estimations, et des irrégularités ont été relevées, notamment un nombre de bulletins supérieur au nombre de votants dans certains bureaux de vote.
Autre source :
"Il s’agit de l’élection présidentielle la plus salement truquée de l’histoire du pays." Le journal Novaïa Gazeta, principal média d'opposition en Russie, dénonce les conditions dans lesquelles s'est déroulé le scrutin remporté sans surprise par Vladimir Poutine ce dimanche. Pas moins de 22 millions de faux bulletins auraient été comptabilisés pour permettre au maître du Kremlin d'être réélu pour la cinquième fois, selon Golos, une ONG spécialisée dans la défense des droits des électeurs.
Officiellement, le président russe a récolté plus de 87% des voix, soit 10 points de plus qu'en 2018, pour un taux de participation flirtant avec les 77%. Un résultat qui ne reflète pas la réalité, selon Novaïa Gazeta. Pour démonter l'ampleur de la supercherie, le média a utilisé une méthode conçue par le mathématicien Sergueï Chpilkine. Objectif ? Établir une estimation des votes "irréguliers" lors de l'élection. À l'issue de leurs recherches, ils ont relevé qu'environ 22 millions des voix sont irrégulières. Une fourchette basse, le calcul ne tenant compte que des bulletins papiers. En incluant le vote électronique, la fraude pourrait, selon Novaïa Gazeta, avoisiner les 31,6 millions de suffrages.
Conclusion : cette manipulation du pouvoir et ces résultats truqués soulignent clairement la nature dictatoriale du régime en place.