Charlie Hebdo repart : « numéro 1179, entre l'i-mage et le faux-mage, il faut trancher ! », dans le blogiblag du 24/02/2015 (LJ ©2015).

La voici, la couverture du Charlie Hebdo numéro 1179, mais quel est donc cet humour bâtard ? Décryptons... La Une sur fond rouge façon « communiste énervé » risque de susciter les commentaires acerbes de nos alliés américains ( la NSA va devoir redoubler d'espionnage). En ribambelle, en tâches blanches à peine ébauchées, les ennemis de Charlie sont croqués d'un trait de plume, ceux caricaturables à merci, les chiens de Sarko, Lepen et le Pape, les grands patrons du CAC 40, suivant la plus pure tradition du dessin de presse. Derrière encore ? Rien qu'une bande de clébards enragés, les yeux exorbités, même pas caricaturables ceux-là ... Bon, peut-être que des jihadistes se reconnaîtront avec une kalach dans la gueule ? Bof, ils sont des millions armés jusqu'aux dents qui s'en tapent.

Chez Charlie Hebdo, il faut se remotiver un peu :

_ Allez les gars, on revient aux bases du métier ! C'est quoi les fondamentaux ?

_ Chiens de... ffffumiers de droite... mmmmort ooooo....

_ Ah ah, voilà, je vous retrouve ! Ce sera notre couverture : sus aux cathos, mort aux cons, mais pour l'autre andouille, on s'abstiendra...

Les islamistes saisiront-ils cette nouvelle édition du 25 février comme prétexte pour brûler des églises et égorger plus de chrétiens ? Il faut bien manifester sa différence et cette dernière caricature est forcément injurieuse, qui procède de l'amalgame, quoique difficile à analyser : ils reconnaîtront vaguement Sarkozy parce qu'ils ont brûlé son effigie, et la mitre papale qui dépasse, le Grand Capital avec sa liasse de billets dans la gueule et le jihadiste armé, mais pour le reste ? Rien que des chiens derrière. En somme, ça ressemble à de l'autoflagellation nationale.

Comprenez, l'humour de chez Charlie H. demeure franco-français, anticlérical et d'arrière-garde, voire fondamentaliste : la Droite, le FN et les cathos qui se détachent en avant de la meute, ramenés du coup au même niveau que les assassins qui courent dans nos rues ! Charlie caricature à l'envers comme à son habitude. En ce 21ème siècle, la France reste productrice d'une grande quantité d'images, par tradition : l'iconographie religieuse disparaît mais l'imprimerie perdure, la photographie, les arts, l'architecture, la mode, tout est sujet ou support d'image et tout passe maintenant par internet, y compris les films délicieusement macabres de Daech, sobres, épurés : il ne leur manque que quelques Césars et autres Oscars du « meilleur film d'horreur », décernés trop tôt la semaine dernière.

En France, nous n'avons pas le même sens de la mise en scène et c'est pourquoi nous n'avons pas été oscarisés cette année, sauf en musique... Mais la BD a réussi à s'imposer comme un art majeur chez nous, qui ne fait plus rougir les adultes et le sulfureux « Cinquante nuances de Grey », le porno à l'anglaise sorti en salles le 11 février ringardise à jamais le roman d'amour : « Chéri, fait moi mal ! ». Au niveau du 7ème art, nous demeurons une grande nation à la pointe de l'image, mais nous perdons des points en littérature.

Alors, le dessin d'humour, pour quoi faire ? Il sert d'habitude à illustrer ou à cacher les insuffisances de la pensée dans la presse quotidienne, un peu comme les fleurs sur le papier-cul. Il peut aussi déclencher un sourire, un raclement, un grincement, voire une contraction sur le siège des toilettes. Mais, après l'exécution sommaire de nos chers disparus, que va devenir le métier de caricaturiste ? Rappelons nous que Charlie Hebdo était en cessation de paiement et proche du dépôt de bilan début 2015. Pourquoi s'obstinent-ils dans la caricature ? Les voilà riches à millions, enfin, ceux qui restent... Prends le pognon et casse-toi !

_ Allez les gars... c'est reparti ! On doit évoluer avec les nouvelles contraintes de la société contemporaine : on va leur donner de la poésie, du fin, du spirituel !

_ On ne pourra plus caricaturer le vilain monsieur à partir du prochain numéro ?

_ Non, fini les 72 vierges... Pour le plan cul, t'as qu'à prendre DSK !

_ Et pourquoi ne pas se farcir Valls ?

_ Ah non, pas question, c'est lui qui a réinventé « l'islamo-fascisme ». C'est un coup de génie ! Total respect...On ne peut rien rajouter à ça.

_ Quoi ? Il confond la démocratie avec l'apartheid. Soit nous ne sommes plus chez nous, soit c'est un inculte et son conseiller en communication est un con... Les CRS écoutent les " mort au juifs " dans les manifs mais ils ont ordre de ne pas interpeler les coupables pour ne pas aggraver la situation. Les petits bandits remontent des banlieues en go-fast  pour faire des casses. Des populations d'immigrés vivent en marge du droit et des lois de la République, qui ne connaissent que l'illégalité.  Pourquoi passons nous le temps à nous dénigrer et à mépriser nos origines françaises, celles qui nous unissent dans le sentiment d'une même nation ? Qu'est-ce qu'il nous reste à caricaturer à part le gouvernement ? La laïcité est morte, non ? Et la loi « Macro » ? C'est qu'une pute qui chausse du 49-3. Le travail du dimanche, c'était bon pour redistribuer les cartes aux chômeurs, pas pour grossir les fortunes personnelles et les grandes surfaces du luxe... C'est ça le socialisme ? Qui en France ne travaille que 35 heures réellement, sans compter les dizaines d'heures de transports ? Dans la réalité c'est souvent 45 heures jusqu'à 65 ans pour espérer une retraite suffisante à taux plein, et les ouvriers crèveront avant de cancer ou d'Alzheimer. Oui, nous serons morts et enterrés bien avant d'en profiter.

_ Du calme les gars, on va quand même pas se tirer une balle dans le pied. On embauche chez nous, quoi ! Faut donner l'exemple aux nouveaux. Nous représentons un îlot de bonheur : le progrès social, le travail joyeux et bien rémunéré. Nous sommes des privilégiés. Alors fermez-la, arrêtez de geindre et secouez vous un peu...

Mais à cause d' un charmant défaut, le « strabisme divergeant du dessinateur », la bande à Charlie Hebdo ne peut plus caricaturer l'ennemi véritable, celui qui se cache sous sa barbe, ses lunettes teintées, son chèche ou sa cagoule, derrière son kalachnikov, qui vend de la drogue, des armes, qui enlève et qui viole, qui torture, qui réduit en esclavage, qui condamne à mort au nom de son dieu, qui abat à tour de bras et qui se livre au trafic d'organes comme un vulgaire boucher, celui aussi qui revendique les puits de pétrole, qui héberge la finance internationale et tout l'argent sale... Les musulmans disent que c'est pas eux, que c'est pas vrai, que c'est pas écrit dans le Coran etc. L'islamo-fascisme guerrier se dissimule derrière des civils attendrissants de " bonne foi " mais qui ne peuvent plus dévier de la doctrine officielle sans passer pour des traitres à leur religion... Comment pourraient-ils se réformer et devenir laïcs ? Pire, nous voici sous leur coupe : mangeons halal, voilons nous la face et tapons nous la tête parterre. Reste à réduire les fêtes chrétiennes, d'abord dans les DOM TOM et surtout en métropole ou séjourne une majorité de musulmans excités comme des puces ! Par chance et par opportunisme, leurs ennemis sont ceux désignés par les gauchistes et Charlie hebdo : les chiens de Sarko, les Lepen, les cathos, DSK comme le Pape au Vatican. Saint Jean-Paul II jouait-il les pères maquereaux, faisait-il la distribution des kalachnikovs et des barres de shit à la sortie des écoles ? Je ne crois pas...  Voilà, c'est le monde à l'envers, mais que c'est bon d'être con chez soi.

_ Nous ne caricaturons bien que ceux que nous aimons !

Pendant ce temps, le FN de Marine et de Marion, revisité avec une touche de grâce et de féminité, prend des allures de Gay Pride : aimez-vous les uns sur les autres ! Mais comment peut-on encore s'attaquer à ce parti aimable ? Et quel islam, quelle dictature iranienne seraient capables d'une telle révolution douce menée de mains de femmes (de caractère) et sans voile ?

L'habitat citadin du XXIIème siècle : «Paris sera toujours... Paris », dans le blogiblag du 14/02/2015 (LJ ©2015).

Vous connaissiez Angela et François, les petits fonctionnaires fossoyeurs de la France et d'une Europe surendettée : vous me direz, comment maîtriser les dépenses avec plus de deux mille milliards de dette nationale chacun ? Face à eux, cet avorton bodybuildé de Poutine, mais pas vraiment un tacticien ni un stratège : ce poupon joueur d'échec à pris la Russie des Tsars pour terrain de jeu, avec pas mal de réussite. Ainsi apparaît-il admirable ou détestable, sans jamais laisser indifférent. Horreur, sur l'échiquier international et sous sa main plane les ombres de l'ex-KGB et de l'ex-URSS.

Vous préférez sans doute les héros « à la française », bien éduqués et fleurant bon le « fonctionnaire pomponné » ? Et bien ne soyez pas déçus car après François Hollande voici venir la mairesse de Paris, Anne Hidalgo. Mais que manigance-t-elle pour redorer le blason de Paris ? « Fluctuat nec mergitur », certes, mais peut mieux faire, n'est-ce pas ?

Je l'observe... Le regard trop haut pour un teckel, je me demande comment cette ex-conseillère née d'une côte de Bertrand Delanoë pourrait-elle préfigurer l'avenir de notre belle capitale ? Comprenez, la fonction ne fait pas le métier. Hélas, en matière d'architecture et d'urbanisme elle n'a pas démontré plus d'intelligence et de « vista » que Ségolène Royale en écologie ni que tous ces crétins d'énarques et autres polytechniciens. Dernièrement, j'ai été consterné par son soutien à la « Tour Triangle », un amas de bureaux digne du siècle passé : comment osait-elle soutenir ce montage financier et architectural absurde, après l'échec crasse de la Tour Montparnasse, cette tour-cimetière avec son crématorium, son funérarium, sa cheminée doublée d'amiante et sa vue panoramique sur les particules fines, une chape de pollution aérienne qui nous ôte à chacun au minimum six mois d'espérance de vie. « Anne, ne vois-tu rien venir... dans le ciel de Paris ? ». Non, c'est pas l'heure de distribuer des petites pastilles vertes « écolos » comme des bonbons à la menthe : il y aurait mieux à faire dans cette urgence absolue. Et puis, comble du malheur, en classant les toits de Paris au patrimoine mondial de l'Unesco, il deviendra bientôt impossible techniquement de rénover l'architecture de la plus grande ville-musée du monde : restera donc à organiser des visites, des escalades et des parcours free-style à ciel ouvert pour le bonheur des couvreurs, des alpinistes, mais aussi des funambules, des toiturophiles, des stégophiles, des rooftoppers et autres Yamakasi du monde entier.

Sérieux, dépêchons nous de construire la ville du futur avant qu'il ne soit trop tard. Pour commencer, construisons nous des vrais logements sociaux – et non pas des bureaux au kilomètre – suivant les normes les plus strictes de bien être, de convivialité, mais aussi d'économie d'énergie, de dépollution et d'oxygénation. Si en m'élevant au niveau des toits de Paris j'aperçois des milliers de cheminées colorées et des mégatonnes de zinc qui couvrent et cintrent parfois les toits façon « brisis à l'impériale », dessous je distingue des immeubles disparates, des grands appartements haussmanniens éclatés en petits studios, des vieilles bâtissent d'entre deux guerres avec leurs entrées étroites et leurs escaliers abruptes en bois, des immeubles plus récents avec de vrais halls d'entrée et des cages d'ascenseurs, des façades en brique à la périphérie que tranchent des larges avenues, des cours, des jardins et des barres HLM.

De fait, l'architecture de nos villes en est encore à la pauvreté assumée du 20éme siècle, un siècle bâtisseur, certes, mais dans l'urgence d'endiguer l'explosion démographique citadine : aujourd'hui il faudrait peut-être penser à dessiner le 22éme siècle d'une architecture écologique et écocitoyenne. Quoi, on ne peut plus retoquer le cœur d'une cité moyenâgeuse ? Qu'importe, d'autres architectes de mes deux (qui sont légion parmi les politiciens) ont imaginé pour leur part l’extension de la mégapole vers les campagnes environnantes jusqu'à combler tout l'espace entre nous et l'océan... Hélas, je ne vois rien dans cette maladie constructrice que la vomissure urbaine habituelle. Allons ! Faudrait déciller ces imbéciles ou bien leur greffer d'urgence des yeux bioniques pour qu'ils réalisent l'ampleur de la catastrophe à venir, l'inverse d'un tsunami : la pourriture urbaine galopante.

Déjà, la croissance accélérée des villes et du béton, ce fut en parallèle l’extension des banlieues merdiques, la désertification des campagnes, des petits villages, sans compter le remembrement, la grande propriété et la surexploitation agricole, l'épuisement des sols brûlés par les engrais chimiques, les pollutions jusqu'aux nappes phréatiques et tous les pesticides assassins de la diversité des espèces, soit le recouvrement de l'espace du vivant par la chimie, une autre forme d'ensevelissement mortifère après le bitume et le béton armé.

Attention, me direz-vous, cette merveilleuse Anne Hidalgo à imaginé de végétaliser quelques toits, quelques recoins, quelques murs : tiens donc, 200 végétalisations « incroyables » à Paris comme autant de « petits théâtres de marionnettes » appelant la vie... Mais quelle injure à la Vie, à la Campagne, à l'Espoir ! Pourtant Anne, cet édile sans idylles connues (ou alors avec le beau François, sérial-baby boomer de cinq à sept) devrait impulser une énergie phénoménale en tant que mairesse de la capitale...

Il est temps de faire remonter la campagne au cœur des villes ! Du moins, c'est mon conseil avisé.

Encore faudrait-il fédérer l'opinion... Non... Rien ? Mais quel manque d'investissement citoyen, quand ce sont des millions de jardins, de champs, de clairières et de pâturages regorgeant d'autant d'espèces végétales et animales qui ont été ravagés partout en France en quelques décennies, bitumés, cimentés, les sources d'eau vives canalisées, les arbres fruitiers tronçonnés, les terres riches arrachées ou culbutées jusqu'à des profondeurs désolées, les murs de vieilles pierres abattus, les haies arasées, tous les espaces secrets susceptibles de receler la vie sauvage comblés.

Et ce serait donc cette andouille inculte des grands fonds, incapable de nous motiver pour la grandeur de la capitale, qui prétendrait nous amener à l'exultation des jeux olympiques de 2024 (avec des coûts largement sous-estimés évidemment) et l'année suivante à l'Exposition universelle de 2025 ? Pour quel résultat ultra-prévisible, pour quel soufflet façon Top-Chef ? Une énième « opération de com » des sociaux-démocrates français pour faire valoir un progrès fantasmé, tout dans le commentaire hagiographique et l'analyse politicienne ou la tarte fine, au choix ? Pitié, abstenez-vous toutes les filles de participer à cette parodie : Poutine à fait déjà mille fois mieux à sa façon, dans le grandiose, dans le dispendieux digne d'éloge, dans l'escalade et l'inutile aussi.

Arrivé à ce point, ben... je proposerais bien une alternative, et mes descriptions précédentes ont dû vous éclairer sur mes intentions. Pour commencer, ouvrons immédiatement un chantier digne d'une véritable « Exposition universelle » à la française, montrons ce que doit être le renouveau architectural à Paris ! La Nature et l'espoir d'une société épanouie et ravie doivent triompher : devant ces exemples de réalisations intemporelles et d'un confort inimaginé jusqu'alors, les pauvres citadins troqueront volontiers leurs appartements étriqués et insalubres des siècles passés contre une architecture merveilleuse, mais qu'il reste à faire jaillir du sol urgemment.

Voilà, c'est simple, pour commencer il faut que la campagne réinvestisse la ville et pas le contraire, il faut des « fermes-urbaines » monumentales pour nous nourrir et nous abreuver, des « tours-triangles-fontaines » fermières et boisées pour nous aérer et nous arroser, des jardins sans pesticides à tous les étages des nouvelles constructions, des élevages vertueux et sans souffrances animales, des fleurs sauvages partout sur les terrasses comme dans les rues en contrebas : ce sont les villes qui sauveront les abeilles des paysans imbéciles, ce sont les villes qui recréeront un tissu d'emplois, ceux délocalisés comme des bocaux de cornichons jusqu'en Inde ! Surtout, nous ne pouvons plus attendre encore cinq ou dix ans pour arrêter définitivement l'utilisation des insecticides incriminés dans l'extinction des espèces utiles, les papillons et les abeilles : le laisser-aller entretenu par la ministre de l'écologie et le gouvernement actuel en faveur des lobbies est simplement criminel.

Et pas que ça... La mesure d'accompagnement, c'est le « recyclage total », et pas cette consultation locale couronnée d'un essai de vote participatif comme à Paris il y a peu. Ne recyclons pas que le verre et les journaux, mais aussi les métaux, les machines et l'électronique, les papiers, cartons, récipients, plastiques, boiseries, produits chimiques divers et variés, déchets végétaux etc. car absolument tout doit être recyclé. Les pauvres seront employés au tri sélectif plutôt que de faire les poubelles.

Oui, pour que la terre ne soit plus souillée sous les tas d'immondices et que toutes les eaux, eaux de pluie, de ruissellement, des réservoirs ou des égouts retrouvent leur pureté originelle jusqu'au moment de s'évaporer ou de retourner dans les océans : nous pouvons recueillir l'eau et la boire, nous laver joyeusement mais jamais la souiller jusqu'à la rendre impropre. Et puis, aucun gaspillage de matières premières et alimentaires ne doivent non plus être tolérés.

La « charte » spécifiant notre engagement pour protéger l'état de Nature, c'est à dire « dans quel état nous avons hérité de nos ancêtres cette terre de France » doit être catégorique et définitive, autant que notre Constitution. L'urgence est de l'écrire et de l'imprimer dans nos cerveaux malades comme un remède miraculeux car cette charte, que j'appelle de mes vœux, est tout simplement le préalable à la citoyenneté.

Maintenant et sans attendre, il faut créer la norme de qualité supérieure de vie pour tous les citadins à venir, composer avec le soleil et les énergies renouvelables, la transparence, l'eau de pluie, l'air, l'espace, les plantes nourricières, les arbres et les fleurs à tous les étages. Les voitures et les parkings ? Arrêtons-là les conneries : la voiture de demain, ce sera des millions de petits taxis automatiques et électriques pouvant s'assembler en trains, sans chauffeurs et sans autres arrêts que ceux de se recharger ou de se dépanner, qui vous déposeront près de chez vous pour repartir immédiatement vers d'autres clients et d'autres courses. Les bureaux ? L'informatique sera suffisante pour proposer le bureau à domicile ou bien des espaces libres à la demande : le bureau itinérant ! Le bureau pourra être aussi un camion aménagé ou un train car n'importe quel espace bien équipé sera suffisant pour que chacun s'emploie à ses charges et à ses responsabilités quotidiennes. Mais le « Travail » n'aura plus le droit de manger l'espace de vie et le temps du partage. Les millions d'heures de transhumance dépensées entre les villes et les banlieues dans un double flux doivent être abolies. L'informatique est fait pour cette organisation là !

Ainsi, tous l'espace restant, les bureaux inutiles, les sous-sols et les parkings désertés, la circulation des rues réinventée etc., tout sera consacré à l'habitat, au commerce écologique, aux rencontres, bref, aux échanges respectueux de l'environnement et à l'art de vivre mieux. Oui, fini les « Tours Triangles » et autres conneries majuscules de Madame Hidalgo au profit de quelques multinationales : il nous faut faire « tout pour l'habitat et l'habitat pour tous ». Ainsi la ville redeviendra l'exemple et la norme. Et comme dirait mon père pour conclure, qui n'était pas grivois ni anticlérical mais seulement un doux rêveur au verbe aimable : « Vive l'habitat urbain ! ».

« Charlie Hebdo et Libération : association de malfaiteurs ? », dans le blogiblag du 09/02/15 (LJ ©2015).

Ils doivent s'arracher les cheveux chez « Libé », l'organe de propagande de la gauche opportuniste. Ils hébergent Charlie Hebdo depuis un mois déjà, mais impossible de comprendre comment ceux-là travaillent, si encore ils travaillent... Une bande de jean-foutre post-soixante-huitards, des queutards, des vicelards, des rigolards, des anars... Bref, une belle brochette de connards.

Et moi non plus, franchement, je ne comprends pas ce qu'ils foutent tous là-bas, enfin ceux qui ont survécu, les illustrateurs de Charlie Hebdo parce que squatter chez « Libé », ben, c'est pas malin.

Fallait-il que le petit Charlie soit terrorisé, tout tremblant d'avoir vu mourir sa famille pour aller se cacher dans les jupes de cette marâtre. Et puis j'imagine les dessinateurs de Charlie Hebdo cernés par cette bande de malfrats de chez Libération, ces trafiquants de lignes et de signes, eux tous qui ont fait articles après articles la promotion de la chienlit en France toutes ces années, qui ont donné la voix à leurs futurs bourreaux contre une droite balbutiante. À force d'encenser les musulmans soit-disant intègres, ils ont promu l'intégrisme national, et ce n'est qu'un début. Charlie Hebdo s'est fait dessouder par qui ? Les assassins encagoulés faisaient déjà tribune chez « Libé » ! Ils étaient leur fond de commerce crapuleux.

Alors, tous ces soit-disant journalistes éclairés auraient dû anticiper le drame à venir quand les tirs se sont rapprochés, quand tous les pays de la Chine aux États-Unis étaient victimes du terrorisme l'un après l'autre, quand les membres des associations humanitaires se faisaient égorger un à un : il n'y avait déjà plus rien d'humain dans ce parti pris de détruire systématiquement les symboles de l'occident les plus insupportables que sont le rire et la charité. Après les égorgements en chaîne relayés sur Internet, les journalistes de Libération ont réfuté bruyamment le terme de barbarie et crié à l'amalgame partout en France, de Houellebecq à Zemmour. Et voilà le résultat. Bravo ! Tous ces faux sociologues, criminologues et autres politologues universitaires à la solde de l'idéologie internationaliste nous ont expliqué leur « posture » au quotidien : les quartiers sont des victimes de l'apartheid institutionnalisé, et rien à voir avec les bourreaux. Le mal vient seulement de vos petites têtes de « fascistes-lepénistes-cathos » etc.

Alors, que vient faire Charlie Hebdo chez eux ? Je revois la petite équipe fermer les portes de la salle de réunion pour retrouver son intimité, tirer les paravents et se concerter... Ils ont tant de choses à se dire mais ils ne savent plus où donner de la tête. Rires gênés... La séance peut commencer :

_ Silence.. S'il vous plaît... Puisque « tout est pardonné », on va tous pleurer un grand coup et après je ne veux plus entendre une mouche voler...

Le plus geignard, c'est Patrick Pelloux... Beurk... Quelle recrue ! Tu parles d'un anarchiste...

_ … On peut reprendre maintenant ? La question du jour, c'est : peut-on encore dessiner Dieu ?

_ C'est compliqué, quand la caricature saute aux yeux, le trait l'emporte sur le sens : sur des esprits faibles et conditionnés, ça peut faire l'effet d'une bombe, voire d'une ceinture de bombes... Les pauvres musulmans n'ont pas reçu une éducation laïque, mais je suis sûr qu'ils sont bien plus laïcs que tous les « Français d'origine » ! Chez eux, c'est inné, après tout ce qu'ils ont souffert. Encore faut-il les respecter...

Oui, un petit dessin est réducteur, caricatural par nature. Avec ce matériau de base, il faut dire le maximum, mais la légende est lapidaire, les bulles sont rares, les textes sont raccourcis et intraduisibles qui mènent invariablement au contresens dans la bouche des imams et aux décisions radicales : « On les a tous eus ! ». Patrick Pelloux pleure encore dans son coin.

_ Alors, on le dessine ou pas, Maho... Le Grand Mufti !

_ Le « Grand Mufti » ? Tu veux dire, le Proph..., hein ? Après tout le sucre qu'on a cassé sur le dos des cathos, sur le Pape, sur Jésus Christ, sur les curetons, on va quand même se payer une petite tranche d'islamisme, non ?

_ … C'est peut-être pas le moment, avec la montée des extrémistes de tous poils... Même les cathos vont finir par poser des bombes ! Et depuis le temps qu'on les méprise en faisant la promotion de l'islam de France, ils auraient peut-être des raisons...

_ Et alors ? Cette bande de pédophiles ? Moi, je les tiens par les couilles... Quoi ? N'oublions pas que nous sommes anticléricaux, anti-chrétiens, irrespectueux, provocateurs... C'est notre ligne éditoriale : mort aux cathos !

_ Oui, mais si je dis « musulman » et « islamiste » dans la même phrase, c'est déjà de l'amalgame.

_ Alors là, où va-t-on ? Tu travaille chez « Libé » maintenant ? Nous, on fait rire, c'est notre métier. Non, te gêne pas pour dénoncer l'amalgame. Faut les instruire : les musulmans sont des laïcs !

_ T'as raison, on ose plus rien dire sans passer pour des gros fachos ! Dites, on met quoi dans le prochain numéro ? Une autre caricature du Proph...ttttt ?

_ Doucement, on récupère... Faut pas confondre vitesse et précipitation... On se donne encore deux semaines et on fait le point !

Pendant ce temps, dans la salle de rédaction voisine, Libération vérifie sa ligne éditoriale pour l'édition du lendemain matin :

_ J'ai reçu l'article du sociologue. Le gars est bon, et ça va dans notre sens ! Je résume pour vous : « Rien n'autorise à tuer pour des idées... Mais pour le Marseillais que je suis, élevé en bordure de deux mondes, pourquoi pas... Il y a maintenant dans l'Union européenne autant de musulmans que de Belges... Nous sommes devenus une grande puissance musulmane... Pourtant, en 1906 en France déjà, vous n'avez pas fait de place aux musulmans dans le concordat signé avec l’Église catholique pour séparer l’Église de l’État... Mépris du colonisé... Aujourd'hui, vous bloquez l'entrée de la Turquie dans l'Europe, vous ne la proposez pas au Maghreb ni aux peuples de méditerranée... A ne plus avancer, partout montent le nationalisme et l'islamisme... Si ça continue, ce sera la guerre des nations blanches contre les peuples d'islam, une guerre longue et douloureuse, imprévisible, attendez-vous au pire par votre faute etc. »

_ T'es sûr qu'il est pas un peu partisan, ton sociopathe ? J'imagine mal François Hollande avec une petite moustache et la croix gammée faisant la guerre à l'islam... Si j'ai bien compris, il faut faire entrer la Turquie, le Moyen-Orient, toute l'Afrique du Nord et le Maghreb en Europe pour devenir une super-puissance musulmane islamique et partager nos richesses équitablement entre tous. En ce moment, ça doit être la dèche là-bas ! Bon, on a été des salauds pendant la décolonisation parce qu'on les a abandonnés à leur sort, et c'est un juste retour de bâton... Mais... c'était la guerre et c'est eux qui ont gagné, quoi ! Le problème maintenant : si on convertit l'Europe à l'islamisme, en commençant par la France, serons nous encore européens après ça ? Déjà qu'avec la Grèce, c'est le souk... Par contre, ton sociologue défend très bien l'utopie de l'union des peuples : l'Internationale sera le genre humain, bravo ! Bon, après ce coup, on aura intérêt à serrer les fesses, et pas que nous, les juifs aussi...

_ Au départ, les juifs ont été pourchassés par les chrétiens ! Il suffit de faire un rappel de temps en temps...

_ Oui, mais depuis 70 ans, c'est plus les chrétiens ! C'est de la mauvaise propagande.

_ Écoutez, pour mettre fin à ce débat qui m'épuise, c'est pas le moment de chercher un coupable. Nous ne sommes pas à Charlie Hebdo avec 8 millions d'exemplaires vendus : faut-il vous rappeler qu'en ce moment la presse va mal, et qu'on a besoin de tout notre lectorat ! En cassant de l'arabe et du musulman on perdra dix points de marché et nos investisseurs qataris etc. ! Faut vite choisir...

_ Ok, ok... Je valide votre sociologue pour la page Rebond ! Article suivant, à qui le tour ?

Oui, quelle association merveilleuse entre Charlie et Libé ! Dommage qu'ils fassent chambre à part.

« Papy Mougeot : en France, tous Charlie, à part-Ted », dans le blogiblag du 07/02/2015 (LJ ©2015).

Avouez que nous sommes mal barrés ! C'est la Zyriza sur l'Europe. François hollande revient à peine d' Arabie Saoudite après les funérailles du roi Abdallah que Sarkozy file en douce aux Émirats Unis refaire sa garde-robe : à bout d'habits, il part toucher un gros Cheikh ! Un peu de jalousie peut-être ? Après cela, qui prétendra encore que nous n'aimons pas nos arabes et que nous ne défendons pas un islam pur et dur ? De retour, Hollande a même oublié de parler du chômage dans sa conférence de presse, du style : « Évitons les sujets qui fâchent ». Maintenant, le voilà qui joue à saute-mouton entre l'Ukraine et la Russie. Espérons qu'il obtienne un résultat significatif... Parce qu'on les attend toujours, les accords merveilleux et les contrats mirifiques.

Avec Hollande, nous sommes dans l'événementiel ! Déjà, le 11 janvier 2015, notre Président muselait la colère légitime des français traqués comme des lapins par les djihadistes, en prenant la tête du rassemblement républicain sous la bannière « Je suis Charlie ». Aucun chef de gouvernement avant lui n'aurait osé trahir la France avec un vocabulaire aussi dérisoire : « Nous sommes Français, nous sommes libres et nous sommes... en colère ! » eut été un discours plus conséquent et plus noble, à la façon du Général de Gaulle, le « Grand Charles ». Mais non, il fallait absolument ménager les susceptibilités de nos amis musulmans, islamistes etc.

Maintenant, pour parler vrai comme Marceline Loridan-Ivens, réchappée d'Auchwitz : « On sait très bien pourquoi on les a assassinés [les juifs], c'est une vieille histoire chrétienne, elle date de 2 000 ans... », « un méli-mélo où on dit tout et rien... en allant jamais au bout des choses », « ...l'obscurantisme honteux... Si c'est ça qu'on peut laisser à des enfants... » et « Vous croyez que les Français seraient descendus dans la rue si on avait tué que des Juifs? Non."

Merde, nous voici complices ! Les juifs vont retourner en Israël et vos filles vont enfin porter le niquab dont elles rêvaient. Après la revendication "black, blanc, beur" qui nous prenait en sandwich, voici venir "Hallal, voile, Coran" pour tous. L'islam avance masqué.

C'est dire toute la lâcheté de cette anti-manifestation, une sorte de contre-feu à notre révolte et baptisée abusivement « rassemblement républicain ». Même le « Charlie hebdo » des jours suivants a osé titrer : « Tout est pardonné », ce pardon mal-venu étant une vertu chrétienne... affichée en en-tête d'un hebdo athée, qui pardonne donc le massacre de l'Hyper Cacher. Quelle usurpation ! Pourtant, le Pape n'a rien dit de la sorte... De plus, il est simplement le guide spirituel que chaque chrétien est libre de suivre, pas un ayatollah autoproclamé qui encourage à crucifier, démembrer et brûler les infidèles. Et aucun chrétien n'a plus osé mettre à son programme d'assassiner des Juifs depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, du moins je l'espère.

Alors moi, Papy Mougeot, je demande pardon à cette vieille dame au demeurant fort sympathique, d'autant que cette politique anti-française et anti-chrétienne est stigmatisante pour les anciens est aussi une insulte à l'esprit. Ce gouvernement de gauchistes et ses journaux sont de fait une entreprise publique quotidienne de dislocation de la chrétienté autant que du nationalisme : la « pédophilisation » quotidienne du clergé en est une, la « démonisation » insistante de toute réaction nationaliste en est une autre. D'abord, peu me chaut la famille Lepen et j'emmerde tous les nazillons. Mais laissez nous respirer ! Ensuite, la pédophilie n'est pas une tradition chrétienne, pas plus que le mariage et la prostitution des enfants, qui sont monnaie courante partout ailleurs dans le monde. Où est-ce qu'un père à le droit de violer, torturer et brûler une petite fille sans être condamné ? En Arabie Saoudite. Enfin, en laissant les islamistes massacrer les juifs et leur haine s'installer sur notre territoire, je reconnais que nous ne valons pas mieux qu'eux.

Oui, bien sûr, tout va mal. Est-ce une question d'argent ? J'observe que toutes les nouvelles ressources monétaires, soit des dizaines de milliards de notre gouvernement et des centaines de milliards européens affluent systématiquement vers les banques. De fait, nous passons notre temps à renflouer les banques qui sont dépositaires d'abord des économies surtaxées des pauvres ouvriers, soit le prix virtuel de leur esclavage bien réel, mais surtout du pognon des profiteurs, des financiers comme des marchands de rêve : mince, certains n'avaient pas pris le soin de se délocaliser ni d'externaliser leurs revenus monstrueux dans les paradis fiscaux ! Aujourd'hui, sous le gouvernement Hollande, le pognon n'augmente que le pognon et ses inégalités.

Alors je l'affirme haut et fort : toute nouvelle ressource allouée devrait aller exclusivement à la formation continue des chômeurs et à la création de nouveaux emplois en dur.

Est-ce une question de chômage de masse ? Pourtant, la loi Macron sur le travail du dimanche pourrait se libeller tout à fait autrement : travailleront le dimanche en priorité absolue tous les chômeurs, à l'exclusion de tous les travailleurs qui monopolisent déjà l'emploi sans aucun partage, qui sont donc suffisamment occupés et rémunérés. De la sorte, la redistribution du travail se ferait vers les pauvres, les soirs et les dimanches en priorité absolue et de façon incontestable. Quand aux centaines de milliards d'aides et de subventions promis aux entrepreneurs, ils devraient être conditionnés pareillement : l'argent reçu pour favoriser l'entreprise devra aller exclusivement à l'insertion réussie des chômeurs et des jeunes dans le milieu du travail. Des primes seront accordées pour le traitement réussi des situations de chômage longue durée.

Parce que sinon, cette politique actuelle anti-républicaine, anti-chrétienne, infra-française et pseudo-apartheid est une insulte à notre honneur de citoyens. Oui, même vieux, blanc, chrétien, nationaliste je laisse ma place volontiers aux enfants de toutes les races dans les transports en commun et je met toute ma fierté à me tenir debout à côté d'eux. Remarquez simplement : l'enfant-roi n'a aucune éducation, qui vous ignore. Tout lui est dû mais il n'obtiendra rien facilement dès l'âge adulte. Comprenez donc son dégoût de la France : faut-il le plaindre ou l'éduquer ?

Il me semble que cette République a pondu une génération de paumés et de criminels, en laissant carte blanche à une immigration forcenée et incontrôlable. L'apartheid s'est fait à l'envers et à notre détriment, qui a commencé par l'insécurité et le banditisme généralisés dans les rues et les immeubles. C'est nous tous qui avons été les premières victimes de ces fous occupés au pillage des moindres richesses. Aujourd'hui, les mêmes armes et les mêmes raisonnements servent à nos djihadistes locaux. C'est un peu comme de passer du cannabis à la cocaïne : une simple montée en gamme de la criminalité encouragée par la dépénalisation et le désengagement des autorités civiles à tous les niveaux.

Mais distribuer des bons-points ne servira à rien maintenant, parce que ces enfants là ont goûté à autre chose de bien plus puissant. Oui, je confirme : le petit Charlie est bien resté tout seul abandonné, le cul à l'air dans la cour des méchants. Il n'avait donc aucune chance...