Vous connaissiez Angela et François, les petits fonctionnaires fossoyeurs de la France et d'une Europe surendettée : vous me direz, comment maîtriser les dépenses avec plus de deux mille milliards de dette nationale chacun ? Face à eux, cet avorton bodybuildé de Poutine, mais pas vraiment un tacticien ni un stratège : ce poupon joueur d'échec à pris la Russie des Tsars pour terrain de jeu, avec pas mal de réussite. Ainsi apparaît-il admirable ou détestable, sans jamais laisser indifférent. Horreur, sur l'échiquier international et sous sa main plane les ombres de l'ex-KGB et de l'ex-URSS.
Vous préférez sans doute les héros « à la française », bien éduqués et fleurant bon le « fonctionnaire pomponné » ? Et bien ne soyez pas déçus car après François Hollande voici venir la mairesse de Paris, Anne Hidalgo. Mais que manigance-t-elle pour redorer le blason de Paris ? « Fluctuat nec mergitur », certes, mais peut mieux faire, n'est-ce pas ?
Je l'observe... Le regard trop haut pour un teckel, je me demande comment cette ex-conseillère née d'une côte de Bertrand Delanoë pourrait-elle préfigurer l'avenir de notre belle capitale ? Comprenez, la fonction ne fait pas le métier. Hélas, en matière d'architecture et d'urbanisme elle n'a pas démontré plus d'intelligence et de « vista » que Ségolène Royale en écologie ni que tous ces crétins d'énarques et autres polytechniciens. Dernièrement, j'ai été consterné par son soutien à la « Tour Triangle », un amas de bureaux digne du siècle passé : comment osait-elle soutenir ce montage financier et architectural absurde, après l'échec crasse de la Tour Montparnasse, cette tour-cimetière avec son crématorium, son funérarium, sa cheminée doublée d'amiante et sa vue panoramique sur les particules fines, une chape de pollution aérienne qui nous ôte à chacun au minimum six mois d'espérance de vie. « Anne, ne vois-tu rien venir... dans le ciel de Paris ? ». Non, c'est pas l'heure de distribuer des petites pastilles vertes « écolos » comme des bonbons à la menthe : il y aurait mieux à faire dans cette urgence absolue. Et puis, comble du malheur, en classant les toits de Paris au patrimoine mondial de l'Unesco, il deviendra bientôt impossible techniquement de rénover l'architecture de la plus grande ville-musée du monde : restera donc à organiser des visites, des escalades et des parcours free-style à ciel ouvert pour le bonheur des couvreurs, des alpinistes, mais aussi des funambules, des toiturophiles, des stégophiles, des rooftoppers et autres Yamakasi du monde entier.
Sérieux, dépêchons nous de construire la ville du futur avant qu'il ne soit trop tard. Pour commencer, construisons nous des vrais logements sociaux – et non pas des bureaux au kilomètre – suivant les normes les plus strictes de bien être, de convivialité, mais aussi d'économie d'énergie, de dépollution et d'oxygénation. Si en m'élevant au niveau des toits de Paris j'aperçois des milliers de cheminées colorées et des mégatonnes de zinc qui couvrent et cintrent parfois les toits façon « brisis à l'impériale », dessous je distingue des immeubles disparates, des grands appartements haussmanniens éclatés en petits studios, des vieilles bâtissent d'entre deux guerres avec leurs entrées étroites et leurs escaliers abruptes en bois, des immeubles plus récents avec de vrais halls d'entrée et des cages d'ascenseurs, des façades en brique à la périphérie que tranchent des larges avenues, des cours, des jardins et des barres HLM.
De fait, l'architecture de nos villes en est encore à la pauvreté assumée du 20éme siècle, un siècle bâtisseur, certes, mais dans l'urgence d'endiguer l'explosion démographique citadine : aujourd'hui il faudrait peut-être penser à dessiner le 22éme siècle d'une architecture écologique et écocitoyenne. Quoi, on ne peut plus retoquer le cœur d'une cité moyenâgeuse ? Qu'importe, d'autres architectes de mes deux (qui sont légion parmi les politiciens) ont imaginé pour leur part l’extension de la mégapole vers les campagnes environnantes jusqu'à combler tout l'espace entre nous et l'océan... Hélas, je ne vois rien dans cette maladie constructrice que la vomissure urbaine habituelle. Allons ! Faudrait déciller ces imbéciles ou bien leur greffer d'urgence des yeux bioniques pour qu'ils réalisent l'ampleur de la catastrophe à venir, l'inverse d'un tsunami : la pourriture urbaine galopante.
Déjà, la croissance accélérée des villes et du béton, ce fut en parallèle l’extension des banlieues merdiques, la désertification des campagnes, des petits villages, sans compter le remembrement, la grande propriété et la surexploitation agricole, l'épuisement des sols brûlés par les engrais chimiques, les pollutions jusqu'aux nappes phréatiques et tous les pesticides assassins de la diversité des espèces, soit le recouvrement de l'espace du vivant par la chimie, une autre forme d'ensevelissement mortifère après le bitume et le béton armé.
Attention, me direz-vous, cette merveilleuse Anne Hidalgo à imaginé de végétaliser quelques toits, quelques recoins, quelques murs : tiens donc, 200 végétalisations « incroyables » à Paris comme autant de « petits théâtres de marionnettes » appelant la vie... Mais quelle injure à la Vie, à la Campagne, à l'Espoir ! Pourtant Anne, cet édile sans idylles connues (ou alors avec le beau François, sérial-baby boomer de cinq à sept) devrait impulser une énergie phénoménale en tant que mairesse de la capitale...
Il est temps de faire remonter la campagne au cœur des villes ! Du moins, c'est mon conseil avisé.
Encore faudrait-il fédérer l'opinion... Non... Rien ? Mais quel manque d'investissement citoyen, quand ce sont des millions de jardins, de champs, de clairières et de pâturages regorgeant d'autant d'espèces végétales et animales qui ont été ravagés partout en France en quelques décennies, bitumés, cimentés, les sources d'eau vives canalisées, les arbres fruitiers tronçonnés, les terres riches arrachées ou culbutées jusqu'à des profondeurs désolées, les murs de vieilles pierres abattus, les haies arasées, tous les espaces secrets susceptibles de receler la vie sauvage comblés.
Et ce serait donc cette andouille inculte des grands fonds, incapable de nous motiver pour la grandeur de la capitale, qui prétendrait nous amener à l'exultation des jeux olympiques de 2024 (avec des coûts largement sous-estimés évidemment) et l'année suivante à l'Exposition universelle de 2025 ? Pour quel résultat ultra-prévisible, pour quel soufflet façon Top-Chef ? Une énième « opération de com » des sociaux-démocrates français pour faire valoir un progrès fantasmé, tout dans le commentaire hagiographique et l'analyse politicienne ou la tarte fine, au choix ? Pitié, abstenez-vous toutes les filles de participer à cette parodie : Poutine à fait déjà mille fois mieux à sa façon, dans le grandiose, dans le dispendieux digne d'éloge, dans l'escalade et l'inutile aussi.
Arrivé à ce point, ben... je proposerais bien une alternative, et mes descriptions précédentes ont dû vous éclairer sur mes intentions. Pour commencer, ouvrons immédiatement un chantier digne d'une véritable « Exposition universelle » à la française, montrons ce que doit être le renouveau architectural à Paris ! La Nature et l'espoir d'une société épanouie et ravie doivent triompher : devant ces exemples de réalisations intemporelles et d'un confort inimaginé jusqu'alors, les pauvres citadins troqueront volontiers leurs appartements étriqués et insalubres des siècles passés contre une architecture merveilleuse, mais qu'il reste à faire jaillir du sol urgemment.
Voilà, c'est simple, pour commencer il faut que la campagne réinvestisse la ville et pas le contraire, il faut des « fermes-urbaines » monumentales pour nous nourrir et nous abreuver, des « tours-triangles-fontaines » fermières et boisées pour nous aérer et nous arroser, des jardins sans pesticides à tous les étages des nouvelles constructions, des élevages vertueux et sans souffrances animales, des fleurs sauvages partout sur les terrasses comme dans les rues en contrebas : ce sont les villes qui sauveront les abeilles des paysans imbéciles, ce sont les villes qui recréeront un tissu d'emplois, ceux délocalisés comme des bocaux de cornichons jusqu'en Inde ! Surtout, nous ne pouvons plus attendre encore cinq ou dix ans pour arrêter définitivement l'utilisation des insecticides incriminés dans l'extinction des espèces utiles, les papillons et les abeilles : le laisser-aller entretenu par la ministre de l'écologie et le gouvernement actuel en faveur des lobbies est simplement criminel.
Et pas que ça... La mesure d'accompagnement, c'est le « recyclage total », et pas cette consultation locale couronnée d'un essai de vote participatif comme à Paris il y a peu. Ne recyclons pas que le verre et les journaux, mais aussi les métaux, les machines et l'électronique, les papiers, cartons, récipients, plastiques, boiseries, produits chimiques divers et variés, déchets végétaux etc. car absolument tout doit être recyclé. Les pauvres seront employés au tri sélectif plutôt que de faire les poubelles.
Oui, pour que la terre ne soit plus souillée sous les tas d'immondices et que toutes les eaux, eaux de pluie, de ruissellement, des réservoirs ou des égouts retrouvent leur pureté originelle jusqu'au moment de s'évaporer ou de retourner dans les océans : nous pouvons recueillir l'eau et la boire, nous laver joyeusement mais jamais la souiller jusqu'à la rendre impropre. Et puis, aucun gaspillage de matières premières et alimentaires ne doivent non plus être tolérés.
La « charte » spécifiant notre engagement pour protéger l'état de Nature, c'est à dire « dans quel état nous avons hérité de nos ancêtres cette terre de France » doit être catégorique et définitive, autant que notre Constitution. L'urgence est de l'écrire et de l'imprimer dans nos cerveaux malades comme un remède miraculeux car cette charte, que j'appelle de mes vœux, est tout simplement le préalable à la citoyenneté.
Maintenant et sans attendre, il faut créer la norme de qualité supérieure de vie pour tous les citadins à venir, composer avec le soleil et les énergies renouvelables, la transparence, l'eau de pluie, l'air, l'espace, les plantes nourricières, les arbres et les fleurs à tous les étages. Les voitures et les parkings ? Arrêtons-là les conneries : la voiture de demain, ce sera des millions de petits taxis automatiques et électriques pouvant s'assembler en trains, sans chauffeurs et sans autres arrêts que ceux de se recharger ou de se dépanner, qui vous déposeront près de chez vous pour repartir immédiatement vers d'autres clients et d'autres courses. Les bureaux ? L'informatique sera suffisante pour proposer le bureau à domicile ou bien des espaces libres à la demande : le bureau itinérant ! Le bureau pourra être aussi un camion aménagé ou un train car n'importe quel espace bien équipé sera suffisant pour que chacun s'emploie à ses charges et à ses responsabilités quotidiennes. Mais le « Travail » n'aura plus le droit de manger l'espace de vie et le temps du partage. Les millions d'heures de transhumance dépensées entre les villes et les banlieues dans un double flux doivent être abolies. L'informatique est fait pour cette organisation là !
Ainsi, tous l'espace restant, les bureaux inutiles, les sous-sols et les parkings désertés, la circulation des rues réinventée etc., tout sera consacré à l'habitat, au commerce écologique, aux rencontres, bref, aux échanges respectueux de l'environnement et à l'art de vivre mieux. Oui, fini les « Tours Triangles » et autres conneries majuscules de Madame Hidalgo au profit de quelques multinationales : il nous faut faire « tout pour l'habitat et l'habitat pour tous ». Ainsi la ville redeviendra l'exemple et la norme. Et comme dirait mon père pour conclure, qui n'était pas grivois ni anticlérical mais seulement un doux rêveur au verbe aimable : « Vive l'habitat urbain ! ».
Vous préférez sans doute les héros « à la française », bien éduqués et fleurant bon le « fonctionnaire pomponné » ? Et bien ne soyez pas déçus car après François Hollande voici venir la mairesse de Paris, Anne Hidalgo. Mais que manigance-t-elle pour redorer le blason de Paris ? « Fluctuat nec mergitur », certes, mais peut mieux faire, n'est-ce pas ?
Je l'observe... Le regard trop haut pour un teckel, je me demande comment cette ex-conseillère née d'une côte de Bertrand Delanoë pourrait-elle préfigurer l'avenir de notre belle capitale ? Comprenez, la fonction ne fait pas le métier. Hélas, en matière d'architecture et d'urbanisme elle n'a pas démontré plus d'intelligence et de « vista » que Ségolène Royale en écologie ni que tous ces crétins d'énarques et autres polytechniciens. Dernièrement, j'ai été consterné par son soutien à la « Tour Triangle », un amas de bureaux digne du siècle passé : comment osait-elle soutenir ce montage financier et architectural absurde, après l'échec crasse de la Tour Montparnasse, cette tour-cimetière avec son crématorium, son funérarium, sa cheminée doublée d'amiante et sa vue panoramique sur les particules fines, une chape de pollution aérienne qui nous ôte à chacun au minimum six mois d'espérance de vie. « Anne, ne vois-tu rien venir... dans le ciel de Paris ? ». Non, c'est pas l'heure de distribuer des petites pastilles vertes « écolos » comme des bonbons à la menthe : il y aurait mieux à faire dans cette urgence absolue. Et puis, comble du malheur, en classant les toits de Paris au patrimoine mondial de l'Unesco, il deviendra bientôt impossible techniquement de rénover l'architecture de la plus grande ville-musée du monde : restera donc à organiser des visites, des escalades et des parcours free-style à ciel ouvert pour le bonheur des couvreurs, des alpinistes, mais aussi des funambules, des toiturophiles, des stégophiles, des rooftoppers et autres Yamakasi du monde entier.
Sérieux, dépêchons nous de construire la ville du futur avant qu'il ne soit trop tard. Pour commencer, construisons nous des vrais logements sociaux – et non pas des bureaux au kilomètre – suivant les normes les plus strictes de bien être, de convivialité, mais aussi d'économie d'énergie, de dépollution et d'oxygénation. Si en m'élevant au niveau des toits de Paris j'aperçois des milliers de cheminées colorées et des mégatonnes de zinc qui couvrent et cintrent parfois les toits façon « brisis à l'impériale », dessous je distingue des immeubles disparates, des grands appartements haussmanniens éclatés en petits studios, des vieilles bâtissent d'entre deux guerres avec leurs entrées étroites et leurs escaliers abruptes en bois, des immeubles plus récents avec de vrais halls d'entrée et des cages d'ascenseurs, des façades en brique à la périphérie que tranchent des larges avenues, des cours, des jardins et des barres HLM.
De fait, l'architecture de nos villes en est encore à la pauvreté assumée du 20éme siècle, un siècle bâtisseur, certes, mais dans l'urgence d'endiguer l'explosion démographique citadine : aujourd'hui il faudrait peut-être penser à dessiner le 22éme siècle d'une architecture écologique et écocitoyenne. Quoi, on ne peut plus retoquer le cœur d'une cité moyenâgeuse ? Qu'importe, d'autres architectes de mes deux (qui sont légion parmi les politiciens) ont imaginé pour leur part l’extension de la mégapole vers les campagnes environnantes jusqu'à combler tout l'espace entre nous et l'océan... Hélas, je ne vois rien dans cette maladie constructrice que la vomissure urbaine habituelle. Allons ! Faudrait déciller ces imbéciles ou bien leur greffer d'urgence des yeux bioniques pour qu'ils réalisent l'ampleur de la catastrophe à venir, l'inverse d'un tsunami : la pourriture urbaine galopante.
Déjà, la croissance accélérée des villes et du béton, ce fut en parallèle l’extension des banlieues merdiques, la désertification des campagnes, des petits villages, sans compter le remembrement, la grande propriété et la surexploitation agricole, l'épuisement des sols brûlés par les engrais chimiques, les pollutions jusqu'aux nappes phréatiques et tous les pesticides assassins de la diversité des espèces, soit le recouvrement de l'espace du vivant par la chimie, une autre forme d'ensevelissement mortifère après le bitume et le béton armé.
Attention, me direz-vous, cette merveilleuse Anne Hidalgo à imaginé de végétaliser quelques toits, quelques recoins, quelques murs : tiens donc, 200 végétalisations « incroyables » à Paris comme autant de « petits théâtres de marionnettes » appelant la vie... Mais quelle injure à la Vie, à la Campagne, à l'Espoir ! Pourtant Anne, cet édile sans idylles connues (ou alors avec le beau François, sérial-baby boomer de cinq à sept) devrait impulser une énergie phénoménale en tant que mairesse de la capitale...
Il est temps de faire remonter la campagne au cœur des villes ! Du moins, c'est mon conseil avisé.
Encore faudrait-il fédérer l'opinion... Non... Rien ? Mais quel manque d'investissement citoyen, quand ce sont des millions de jardins, de champs, de clairières et de pâturages regorgeant d'autant d'espèces végétales et animales qui ont été ravagés partout en France en quelques décennies, bitumés, cimentés, les sources d'eau vives canalisées, les arbres fruitiers tronçonnés, les terres riches arrachées ou culbutées jusqu'à des profondeurs désolées, les murs de vieilles pierres abattus, les haies arasées, tous les espaces secrets susceptibles de receler la vie sauvage comblés.
Et ce serait donc cette andouille inculte des grands fonds, incapable de nous motiver pour la grandeur de la capitale, qui prétendrait nous amener à l'exultation des jeux olympiques de 2024 (avec des coûts largement sous-estimés évidemment) et l'année suivante à l'Exposition universelle de 2025 ? Pour quel résultat ultra-prévisible, pour quel soufflet façon Top-Chef ? Une énième « opération de com » des sociaux-démocrates français pour faire valoir un progrès fantasmé, tout dans le commentaire hagiographique et l'analyse politicienne ou la tarte fine, au choix ? Pitié, abstenez-vous toutes les filles de participer à cette parodie : Poutine à fait déjà mille fois mieux à sa façon, dans le grandiose, dans le dispendieux digne d'éloge, dans l'escalade et l'inutile aussi.
Arrivé à ce point, ben... je proposerais bien une alternative, et mes descriptions précédentes ont dû vous éclairer sur mes intentions. Pour commencer, ouvrons immédiatement un chantier digne d'une véritable « Exposition universelle » à la française, montrons ce que doit être le renouveau architectural à Paris ! La Nature et l'espoir d'une société épanouie et ravie doivent triompher : devant ces exemples de réalisations intemporelles et d'un confort inimaginé jusqu'alors, les pauvres citadins troqueront volontiers leurs appartements étriqués et insalubres des siècles passés contre une architecture merveilleuse, mais qu'il reste à faire jaillir du sol urgemment.
Voilà, c'est simple, pour commencer il faut que la campagne réinvestisse la ville et pas le contraire, il faut des « fermes-urbaines » monumentales pour nous nourrir et nous abreuver, des « tours-triangles-fontaines » fermières et boisées pour nous aérer et nous arroser, des jardins sans pesticides à tous les étages des nouvelles constructions, des élevages vertueux et sans souffrances animales, des fleurs sauvages partout sur les terrasses comme dans les rues en contrebas : ce sont les villes qui sauveront les abeilles des paysans imbéciles, ce sont les villes qui recréeront un tissu d'emplois, ceux délocalisés comme des bocaux de cornichons jusqu'en Inde ! Surtout, nous ne pouvons plus attendre encore cinq ou dix ans pour arrêter définitivement l'utilisation des insecticides incriminés dans l'extinction des espèces utiles, les papillons et les abeilles : le laisser-aller entretenu par la ministre de l'écologie et le gouvernement actuel en faveur des lobbies est simplement criminel.
Et pas que ça... La mesure d'accompagnement, c'est le « recyclage total », et pas cette consultation locale couronnée d'un essai de vote participatif comme à Paris il y a peu. Ne recyclons pas que le verre et les journaux, mais aussi les métaux, les machines et l'électronique, les papiers, cartons, récipients, plastiques, boiseries, produits chimiques divers et variés, déchets végétaux etc. car absolument tout doit être recyclé. Les pauvres seront employés au tri sélectif plutôt que de faire les poubelles.
Oui, pour que la terre ne soit plus souillée sous les tas d'immondices et que toutes les eaux, eaux de pluie, de ruissellement, des réservoirs ou des égouts retrouvent leur pureté originelle jusqu'au moment de s'évaporer ou de retourner dans les océans : nous pouvons recueillir l'eau et la boire, nous laver joyeusement mais jamais la souiller jusqu'à la rendre impropre. Et puis, aucun gaspillage de matières premières et alimentaires ne doivent non plus être tolérés.
La « charte » spécifiant notre engagement pour protéger l'état de Nature, c'est à dire « dans quel état nous avons hérité de nos ancêtres cette terre de France » doit être catégorique et définitive, autant que notre Constitution. L'urgence est de l'écrire et de l'imprimer dans nos cerveaux malades comme un remède miraculeux car cette charte, que j'appelle de mes vœux, est tout simplement le préalable à la citoyenneté.
Maintenant et sans attendre, il faut créer la norme de qualité supérieure de vie pour tous les citadins à venir, composer avec le soleil et les énergies renouvelables, la transparence, l'eau de pluie, l'air, l'espace, les plantes nourricières, les arbres et les fleurs à tous les étages. Les voitures et les parkings ? Arrêtons-là les conneries : la voiture de demain, ce sera des millions de petits taxis automatiques et électriques pouvant s'assembler en trains, sans chauffeurs et sans autres arrêts que ceux de se recharger ou de se dépanner, qui vous déposeront près de chez vous pour repartir immédiatement vers d'autres clients et d'autres courses. Les bureaux ? L'informatique sera suffisante pour proposer le bureau à domicile ou bien des espaces libres à la demande : le bureau itinérant ! Le bureau pourra être aussi un camion aménagé ou un train car n'importe quel espace bien équipé sera suffisant pour que chacun s'emploie à ses charges et à ses responsabilités quotidiennes. Mais le « Travail » n'aura plus le droit de manger l'espace de vie et le temps du partage. Les millions d'heures de transhumance dépensées entre les villes et les banlieues dans un double flux doivent être abolies. L'informatique est fait pour cette organisation là !
Ainsi, tous l'espace restant, les bureaux inutiles, les sous-sols et les parkings désertés, la circulation des rues réinventée etc., tout sera consacré à l'habitat, au commerce écologique, aux rencontres, bref, aux échanges respectueux de l'environnement et à l'art de vivre mieux. Oui, fini les « Tours Triangles » et autres conneries majuscules de Madame Hidalgo au profit de quelques multinationales : il nous faut faire « tout pour l'habitat et l'habitat pour tous ». Ainsi la ville redeviendra l'exemple et la norme. Et comme dirait mon père pour conclure, qui n'était pas grivois ni anticlérical mais seulement un doux rêveur au verbe aimable : « Vive l'habitat urbain ! ».
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