Vous connaissiez les virus informatiques, souvent
malveillants, qui contaminent au travers des réseaux informatiques
et des supports les ordinateurs, les logiciels et les données.
Sur ce modèle, entre dérives technologiques et
pollution intellectuelle, nous pouvons présager des problèmes à
venir : par exemple, les nanotechnologies peuvent contaminer
les cellules humaines à l'égal des particules fines qui pénètrent
dans nos poumons et bien d'autres polluants qui traversent la peau ou
la barrière hémato-encéphalique pour venir contaminer nos
cerveaux.
Et comment identifier les individus, les usines, les
organisations ou les états coupables de disséminations de nuages
de particules, de nanoparticules, d'éléments radioactifs et de
métaux lourds ? On peut parler de virus technologiques sous
couvert « d'avancées incroyables » et de soi-disant
« progrès » qui prennent de court tous les législateurs.
Par exemple, la 32ème version du virus technologique d'Alzheimer à
base de sels d'aluminium qui se déposent dans nos cerveaux en
passant la barrière hémato-encéphalique pourrait se faire baptiser
du doux nom de « vaccin BHE32_Ula_Remiehzla ».
On peut aussi parler de virus chimiques quand nous
absorbons quotidiennement des doses de pesticides, et les paysans
qui épandent ces substances sont les premières victimes. On connaît
les coupables comme la Monsento Company mais personne ne peut aller
contre sa volonté : cette entreprise américaine dissémine
ses poisons biotechnologiques et génétiques avec les meilleures
intentions puisque c'est pour nous sauver de la famine, tiens !
Le virus correspondant, à l'origine de millions de cancers, pourrait
prendre le nom de « pesticide MC_recnac ».
Et que dire du lobbying nucléaire ? Le lobby
français de l'atome s'effondre, atteint par un gros virus
économique : un déficit record de 5 milliards d'euros (rien que
pour commencer) plombe l'économie française. Areva, EDF et nos
gouvernements successifs ont déjà implanté des dizaines de
centrales atomiques en France qui deviendront toutes dangereuses
après 40 ans de service. Hélas, les nouvelles technologies de
remplacement ne sont pas fiables et les cuves des gigantesques
« cocottes-minute » EPR se fêlent. Le niveau de
radiations supportables est revu à la hausse partout dans le monde
et le virus atomique correspondant pourrait se dénommer, après
Tchernobyl et Fukushima : « irradiation ArevaEDF_3_
recnac ».
De plus, le lobby de l'atome a combattu pied à pied
les énergies renouvelables et capté tous les subsides... En bref,
ce sont cinquante années de perdues pour nous tous ! Le virus
technologique correspondant au danger de la fission nucléaire s'est
doublé d'un virus intellectuel qui prétend que nous ne pouvons plus
nous passer de nos centrales nucléaires : « Mon
électricité est atomique ! ». Oui, mais à quel prix et
pour combien de générations ?
Petit lot de consolation : 60 % des cancers
se soignent et bientôt 100 % grâce aux thérapies génétiques.
On comprend dès lors tout l'intérêt d'un bon téléthon des
familles pour aider les chercheurs à combattre les milliards de
cellules cancéreuses qui prolifèrent dans nos corps. Sauf que les
thérapies génétiques préconisées induisent à leur tour des
nouvelles menaces : un virus génétique du type « contamination
OGM_retsnom ». Le plus simple ne serait-il pas de renoncer aux
technologies qui induisent des altérations dans le génome animal ou
humain ? Faire baisser sensiblement les taux de pollution
réduirait le nombre de cancers, donc moins de thérapies génétiques
et moins d'appels aux dons pour promouvoir la recherche... Mais non,
on ne va pas tuer la poule aux œufs d'or ! Vive les savants
fous.
Cela me fait penser à l'échec prévisible de Windows :
en position dominante depuis trente ans, Microsoft a imposé son
système « propriétaire » bourré de virus, véritable
usine à gaz, jusqu'à multiplier les mauvaises versions, hélas de
plus en plus incompatibles ou inadaptées aux nouveaux besoins
informatiques... Pour sûr, Bill Gates n'est pas un bienfaiteur de
l'humanité et l'abus de position dominante de Microsoft s'apparente
à un super-virus.
Pire, dans notre société, au travers d'internet et au
nom de la liberté « bien comprise », les enfants sont de
moins en moins des bons enfants. Ils deviennent de plus en plus
jeunes des petits vicelards, malfaisants et concupiscents, sur le
modèle des grands : l'exemple de ces gamins qui consultent des
sites pornos en bandes dans la cour de récréation et qui tripotent
les filles au passage, à l'âge de 10 ou 11 ans, en est
symptomatique. Les barrières morales sont franchies allègrement et
les comportements sont de plus en plus inquiétants et déviants :
armes, sexe, drogue et billets de banque. Les mentalités et la
législation ne sont plus adaptées aux nouvelles technologies qui
poussent à la précocité délinquante. Par exemple, des petits
violeurs agissant en bandes ne seront pas inquiétés et ils
intimideront leurs petites victimes quotidiennement, altérant leur
confiance et leur raisonnement, empoisonnant leurs vies. Là, on peut
parler de « virus moral et mental », une saleté qui se
propage sans autre support que le mépris. À leur tour, les parents
seront contaminés, blessés, désespérés : des familles
entières dépériront ou s'enfuiront vers des lieux plus propices,
moins nauséabonds. Resteront sur place peut-être les éléments les
plus durs, ces petits voyous roulant des mécaniques... Certains
parents complices prétendent que leurs gamins peuvent faire un
maximum de conneries avant l'âge adulte parce qu'ils sont jugés
irresponsables si jeunes et qu'aucune charge ne sera retenue contre
eux. On voit dans des clips des enfants jouer sur des musiques rap
les bandits en herbe, pour préfigurer un avenir moins glorieux.
Un jour, ces délinquants juvéniles finiront par
s'entretuer, et on incriminera notre responsabilité comme d'habitude :
« les pauvres, on les a abandonnés ! ». Allons
donc... N'est-ce pas de fait un nouveau virus, celui d'une pensée
permissive et d'une morale défaillante ? Ce virus là pourrait
se dénommer : « délinquance BOOBA_connard » qui
concoure à transformer les enfants non pas en adolescents boutonneux
mais en petits trous du cul malfaisants.
Je crois que les contraintes s'annoncent épouvantables
à l'avenir, tant policières qu'informatiques dans une société
« tout répressif » : non, on ne peut pas introduire
indéfiniment des doses massives d'incivilités et de mépris des
lois sans en payer un jour les conséquences. In fine, des robots
les feront-ils marcher droit ou bien quelques molécules
suffiront-elles à assouplir leurs esprits rebelles ?
Moi, chaque jour je fête le siècle passé pour son
innocence, sa douceur de vivre et sa liberté, sa littérature et sa
musique d'un autre âge. Quoi ? Ça ne mange pas de pain. Mais
n'allez pas parler de Mozart aux jeunes. Parlez leur plutôt de
Booba, Rohff, Youssoupha, La Fouine, Maître Gims, Alonzo, Akhenaton,
MC Solaar, Passi, j'en passe et des meilleurs. Ah oui, j'oubliais,
quelle bande de cons... Merci pour l'exemplarité !