samedi 16 mai 2015

Billet d'humour : « Le nouveau virus mental BOOBA_connard est arrivé ! », l'actu revisitée dans le blogiblag du 17/05/2015 (LJ ©2015).

Vous connaissiez les virus informatiques, souvent malveillants, qui contaminent au travers des réseaux informatiques et des supports les ordinateurs, les logiciels et les données.

Sur ce modèle, entre dérives technologiques et pollution intellectuelle, nous pouvons présager des problèmes à venir : par exemple, les nanotechnologies peuvent contaminer les cellules humaines à l'égal des particules fines qui pénètrent dans nos poumons et bien d'autres polluants qui traversent la peau ou la barrière hémato-encéphalique pour venir contaminer nos cerveaux.

Et comment identifier les individus, les usines, les organisations ou les états coupables de disséminations de nuages de particules, de nanoparticules, d'éléments radioactifs et de métaux lourds ? On peut parler de virus technologiques sous couvert « d'avancées incroyables » et de soi-disant « progrès » qui prennent de court tous les législateurs. Par exemple, la 32ème version du virus technologique d'Alzheimer à base de sels d'aluminium qui se déposent dans nos cerveaux en passant la barrière hémato-encéphalique pourrait se faire baptiser du doux nom de « vaccin BHE32_Ula_Remiehzla ». 

On peut aussi parler de virus chimiques quand nous absorbons quotidiennement des doses de pesticides, et les paysans qui épandent ces substances sont les premières victimes. On connaît les coupables comme la Monsento Company mais personne ne peut aller contre sa volonté : cette entreprise américaine dissémine ses poisons biotechnologiques et génétiques avec les meilleures intentions puisque c'est pour nous sauver de la famine, tiens ! Le virus correspondant, à l'origine de millions de cancers, pourrait prendre le nom de « pesticide MC_recnac ».

Et que dire du lobbying nucléaire ? Le lobby français de l'atome s'effondre, atteint par un gros virus économique : un déficit record de 5 milliards d'euros (rien que pour commencer)  plombe l'économie française. Areva, EDF et nos gouvernements successifs ont déjà implanté des dizaines de centrales atomiques en France qui deviendront toutes dangereuses après 40 ans de service. Hélas, les nouvelles technologies de remplacement ne sont pas fiables et les cuves des gigantesques « cocottes-minute » EPR se fêlent. Le niveau de radiations supportables est revu à la hausse partout dans le monde et le virus atomique correspondant pourrait se dénommer, après Tchernobyl et Fukushima : « irradiation ArevaEDF_3_ recnac ».

De plus, le lobby de l'atome a combattu pied à pied les énergies renouvelables et capté tous les subsides... En bref, ce sont cinquante années de perdues pour nous tous ! Le virus technologique correspondant au danger de la fission nucléaire s'est doublé d'un virus intellectuel qui prétend que nous ne pouvons plus nous passer de nos centrales nucléaires : « Mon électricité est atomique ! ». Oui, mais à quel prix et pour combien de générations ?

Petit lot de consolation : 60 % des cancers se soignent et bientôt 100 % grâce aux thérapies génétiques. On comprend dès lors tout l'intérêt d'un bon téléthon des familles pour aider les chercheurs à combattre les milliards de cellules cancéreuses qui prolifèrent dans nos corps. Sauf que les thérapies génétiques préconisées induisent à leur tour des nouvelles menaces : un virus génétique du type « contamination OGM_retsnom ». Le plus simple ne serait-il pas de renoncer aux technologies qui induisent des altérations dans le génome animal ou humain ? Faire baisser sensiblement les taux de pollution réduirait le nombre de cancers, donc moins de thérapies génétiques et moins d'appels aux dons pour promouvoir la recherche... Mais non, on ne va pas tuer la poule aux œufs d'or ! Vive les savants fous.

Cela me fait penser à l'échec prévisible de Windows : en position dominante depuis trente ans, Microsoft a imposé son système « propriétaire » bourré de virus, véritable usine à gaz, jusqu'à multiplier les mauvaises versions, hélas de plus en plus incompatibles ou inadaptées aux nouveaux besoins informatiques... Pour sûr, Bill Gates n'est pas un bienfaiteur de l'humanité et l'abus de position dominante de Microsoft s'apparente à un super-virus.

Pire, dans notre société, au travers d'internet et au nom de la liberté « bien comprise », les enfants sont de moins en moins des bons enfants. Ils deviennent de plus en plus jeunes des petits vicelards, malfaisants et concupiscents, sur le modèle des grands : l'exemple de ces gamins qui consultent des sites pornos en bandes dans la cour de récréation et qui tripotent les filles au passage, à l'âge de 10 ou 11 ans, en est symptomatique. Les barrières morales sont franchies allègrement et les comportements sont de plus en plus inquiétants et déviants : armes, sexe, drogue et billets de banque. Les mentalités et la législation ne sont plus adaptées aux nouvelles technologies qui poussent à la précocité délinquante. Par exemple, des petits violeurs agissant en bandes ne seront pas inquiétés et ils intimideront leurs petites victimes quotidiennement, altérant leur confiance et leur raisonnement, empoisonnant leurs vies. Là, on peut parler de « virus moral et mental », une saleté qui se propage sans autre support que le mépris. À leur tour, les parents seront contaminés, blessés, désespérés : des familles entières dépériront ou s'enfuiront vers des lieux plus propices, moins nauséabonds. Resteront sur place peut-être les éléments les plus durs, ces petits voyous roulant des mécaniques... Certains parents complices prétendent que leurs gamins peuvent faire un maximum de conneries avant l'âge adulte parce qu'ils sont jugés irresponsables si jeunes et qu'aucune charge ne sera retenue contre eux. On voit dans des clips des enfants jouer sur des musiques rap les bandits en herbe, pour préfigurer un avenir moins glorieux.

Un jour, ces délinquants juvéniles finiront par s'entretuer, et on incriminera notre responsabilité comme d'habitude : « les pauvres, on les a abandonnés ! ». Allons donc... N'est-ce pas de fait un nouveau virus, celui d'une pensée permissive et d'une morale défaillante ? Ce virus là pourrait se dénommer : « délinquance BOOBA_connard » qui concoure à transformer les enfants non pas en adolescents boutonneux mais en petits trous du cul malfaisants.

Je crois que les contraintes s'annoncent épouvantables à l'avenir, tant policières qu'informatiques dans une société « tout répressif » : non, on ne peut pas introduire indéfiniment des doses massives d'incivilités et de mépris des lois sans en payer un jour les conséquences. In fine, des robots les feront-ils marcher droit ou bien quelques molécules suffiront-elles à assouplir leurs esprits rebelles ?

Moi, chaque jour je fête le siècle passé pour son innocence, sa douceur de vivre et sa liberté, sa littérature et sa musique d'un autre âge. Quoi ? Ça ne mange pas de pain. Mais n'allez pas parler de Mozart aux jeunes. Parlez leur plutôt de Booba, Rohff, Youssoupha, La Fouine, Maître Gims, Alonzo, Akhenaton, MC Solaar, Passi, j'en passe et des meilleurs. Ah oui, j'oubliais, quelle bande de cons... Merci pour l'exemplarité !

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