Oui, ça y est : je l'aime Donald Trump ! Bon, avec quelques réserves bien sûr mais, par différence avec nos politiciens français, je le trouve formidable et décomplexé. Un milliardaire qui, après avoir refusé de publier sa déclaration d'impôts, refuse de toucher son salaire de Président ( 400 000 dollars de revenus annuels) ne peut qu'être honnête... Bien sûr, les bénéfices sur ses marques propriétaires seront démultipliés, ceci compensant largement cela : il espère doubler sa fortune sur un seul mandat ! Alors, il en prévoit deux pour faire bonne mesure...
Les États-Unis se sont offerts aux grands patrons contre le peuple, pourquoi pas ? Mais curieusement, le taux de chômage est bien plus important aux États-Unis que tous ces tricheurs de libéraux, démocrates ou républicains confondus, prétendent en se gargarisant tous les matins : 90 millions de personnes de 15 à 65 ans sont plus ou moins désœuvrées, exclues du système libéral et désespérées qui ne votent même plus, et non pas les « 5 % officiels de chômeurs » correspondant à un supposé « plein emploi ». Calculez donc : 28 % de la population américaine est ainsi au chômage, suivant les normes européennes ! Tiens, ça change la donne à propos du succès d'un libéralisme débridé, n'est-ce pas ? Les États-Unis font moins bien que l'Espagne.
Et ce sont encore ces putains d'ultra-libéraux et de journalistes de droite qui viennent nous expliquer chez nous en France, la bouche tordue de dégoût, qu'avec 10 % de chômage (soit en vrai au minimum 15 % d'exclus), notre système social « socialiste et redistributif » ne marche pas, et pourquoi ? Parce qu'ils coûte trop cher à la collectivité, contrairement aux États-Unis qui ont abandonné définitivement 90 millions de personnes sur les bas côtés et dans les fossés.
La preuve de notre échec national serait surtout ce chômage catastrophique qui rétribue soi-disant des fainéants et le trou de la sécurité sociale qui aide à nous soigner quand les assurances privées sont exorbitantes. Remarquez, de retour au moyen-âge nos pauvres ne vivraient pas plus de trente ans tandis que sous le gouvernement de F. Hollande ils menacent de devenir tous centenaires et pensionnés ! À cause d'eux, les entreprises ne font pas assez de bénéfices et ne sont pas concurrentielles, surtaxées par cet état socialiste parasite : les gouvernements de droite s'interrogent comment rétribuer suffisamment les actionnaires (les parieurs), les patrons, les investisseurs officiels et les banquiers, les rentiers etc. ? En bref, l'argent doit rétribuer l'argent (les intérêts du capital) qui depuis toujours fout le camp partout ailleurs vers les paradis fiscaux, quand très peu est détourné au passage vers les travailleurs et les services publics (merci le fisc). Et donc, les libéraux veulent licencier les travailleurs en masse et supprimer les services sociaux pour sauver le capitalisme brut.
Les États-Unis se sont offerts aux grands patrons contre le peuple, pourquoi pas ? Mais curieusement, le taux de chômage est bien plus important aux États-Unis que tous ces tricheurs de libéraux, démocrates ou républicains confondus, prétendent en se gargarisant tous les matins : 90 millions de personnes de 15 à 65 ans sont plus ou moins désœuvrées, exclues du système libéral et désespérées qui ne votent même plus, et non pas les « 5 % officiels de chômeurs » correspondant à un supposé « plein emploi ». Calculez donc : 28 % de la population américaine est ainsi au chômage, suivant les normes européennes ! Tiens, ça change la donne à propos du succès d'un libéralisme débridé, n'est-ce pas ? Les États-Unis font moins bien que l'Espagne.
Et ce sont encore ces putains d'ultra-libéraux et de journalistes de droite qui viennent nous expliquer chez nous en France, la bouche tordue de dégoût, qu'avec 10 % de chômage (soit en vrai au minimum 15 % d'exclus), notre système social « socialiste et redistributif » ne marche pas, et pourquoi ? Parce qu'ils coûte trop cher à la collectivité, contrairement aux États-Unis qui ont abandonné définitivement 90 millions de personnes sur les bas côtés et dans les fossés.
La preuve de notre échec national serait surtout ce chômage catastrophique qui rétribue soi-disant des fainéants et le trou de la sécurité sociale qui aide à nous soigner quand les assurances privées sont exorbitantes. Remarquez, de retour au moyen-âge nos pauvres ne vivraient pas plus de trente ans tandis que sous le gouvernement de F. Hollande ils menacent de devenir tous centenaires et pensionnés ! À cause d'eux, les entreprises ne font pas assez de bénéfices et ne sont pas concurrentielles, surtaxées par cet état socialiste parasite : les gouvernements de droite s'interrogent comment rétribuer suffisamment les actionnaires (les parieurs), les patrons, les investisseurs officiels et les banquiers, les rentiers etc. ? En bref, l'argent doit rétribuer l'argent (les intérêts du capital) qui depuis toujours fout le camp partout ailleurs vers les paradis fiscaux, quand très peu est détourné au passage vers les travailleurs et les services publics (merci le fisc). Et donc, les libéraux veulent licencier les travailleurs en masse et supprimer les services sociaux pour sauver le capitalisme brut.
Pourtant vous le savez bien, Mr Fillon, les fonctionnaires ne sont pas vos ennemis ; mais non Mr Juppé, les retraités ne sont pas vos ennemis ; mais non Mme Le Pen, les étrangers ne sont pas vos ennemis ; mais non Mr Trump, les pauvres ne sont pas vos ennemis, quoique... Faut-il donc vous offrir les pleins pouvoirs pour nous mettre sur la gueule ? Car voter pour vous, c'est du masochisme pur. Vous tous qui prétendez devenir chefs des armées et des gouvernements, vous ressemblez fâcheusement à un peloton d'exécution ! Et j'aurais une préférence certaine pour l'actuel locataire de l'Élysée, tremblant comme un flanby avec des airs de pas y toucher.
Car, curieusement, il me semble au contraire de vous que notre système n'a jamais marché aussi bien et qu'un travail de remise en question des riches à commencé, qui fuient leurs responsabilités sociales. Ah, si seulement les multinationales et les capitalistes avaient payé plus tôt leurs impôts sans se défiler dans des paradis fiscaux, nous n'en serions pas là. Est-il trop tard ? Non. Moi, j' invite les entreprises en France à ne pas entrer en bourse et à vivre plus modestement.
Mais voilà : ce sont eux, les riches et les profiteurs (complètement effarés par ce qui se prépare) qui nous expliquent que « ça ne marche plus » et qu'il faut d'urgence dans les six mois à venir refonder entièrement le système en leur faveur, bien sûr, sinon ils quitteront définitivement la France (avec 90 % des richesses amassées), en nous abandonnant à notre socialisme désœuvré et déprimant. La France au final, comme à Cuba, tombera en ruines et suppliera ses riches de revenir investir une petite part de leur capital...
Sauf que la France est sa propre richesse, à condition de la protéger. Alors, barrez-vous vite fait, bande de vautours : « Viva El Comandante ! ». Merde, ce vieux con, il est mort : « Fidel ha muerto ! ». Et qui va nous sauver maintenant ? Tiens, aux États-Unis les infrastructures sont dans un sale état, pire qu'à Cuba, parce que tous ces cochons de milliardaires (dotés de fondations à leurs noms, histoire de faire un peu de « social ») préfèrent se la couler douce sur leurs yachts ou aux sommets de leurs tours en marbre. Donald Trump va-t-il nous sauver ? J'en doute... Et l'Allemagne D'Angela Merkel est-elle si merveilleuse avec tous ses pauvres ? Non. Même que les routes allemandes sont défoncées et que les allemands préfèrent venir essayer leurs BMW sur les routes françaises. D'ailleurs, nos belles autoroutes servent aussi aux routiers internationaux qui traversent notre territoire de part en part, comme une passoire. Nous, on respire leurs gaz d'échappement, hum... Vive l'Europe ! Et pourquoi sinon les français paieraient-ils autant d'impôts et de taxes ? Même que les riches veulent nous surtaxer (la TVA + 2%) et se détaxer (l'ISF en moins) pour redistribuer la misère à leur manière : au moyen-âge, l'impôt frappait surtout les pauvres pour les empêcher de profiter de la vie.
- Il faut choisir ton camp : riche ou pauvre ?
- Sérieux, comme si j'avais le choix...
Ils veulent aussi supprimer la Sécurité sociale : les riches acceptent de payer leurs médicaments comme tout le monde à la pharmacie mais les pauvres ne se soigneront plus ! Bientôt des épidémies, exactement comme au moyen-âge, réguleront « naturellement » les populations appauvries. Un bon travailleur doit mourir à 65 ans, l'âge minimum de la retraite. C'est Mr Fillon qui le dit, un bureaucrate au dessus de tout soupçon, droit dans ses bottes ! Vous parlez d'un jean-foutre, celui-là. De Pompidou, il n'a que les sourcils et sa politique à 50 ans de retard. C'est pas lui qui va restaurer notre croissance économique à deux chiffres ! Il serait plutôt du genre à nous plomber le moral.
Alors, les élections présidentielles de 2017 pourraient devenir justement l'occasion de virer une bonne fois pour toutes tous ces gros profiteurs, ou en tous cas de les avertir sérieusement de la prochaine Révolution Française.
Le « Frexit à la française » ne consiste pas à nous exclure de l'Europe (après tant de concessions faites) mais à bouger nos riches vers la sortie à coups de godasses dans le fion, en commençant par nos politiciens indignes. Il est temps de leur secouer les puces et les poches à tous ceux-là, de les raisonner et de les arraisonner, de leurs faire rendre gorge. Quelques uns se sont déjà fait piquer avec des comptes offshores. Non, il ne sera jamais trop tard pour punir ces arnaqueurs professionnels partout où ça fait mal, en commençant par le portefeuille ! Je ne parle pas ici de révolution mais de simple bon sens.
Mais pour cela, ne cédons pas à la panique, prenons notre temps. Non, docteur Fillon, il n'y a pas d'urgence pour vous à venir pratiquer la saignée sur les pauvres en France, en partant de mauvais prétextes. Souvent, le remède et pire que le mal. Et puis, licencier 500 000 fonctionnaires pour reporter le travail sur ceux qui restent en poste, c'est de la folie pure ! Et ce seront à la clé autant de chômeurs en plus et non pas « 500 000 créations d'emplois » comme vous le prétendez, sortis ex-nihilo :
- Ça va s'équilibrer tout seul, vous verrez !
Mon cul... Mais cessez de nous baratiner avec vos calculs à la noix ! L'exercice du pouvoir n'est pas un simple exercice de comptabilité.
Oui, à tout prendre, monsieur Trump est infiniment plus sympa que vous : lui ne parle strictement que de son pognon et le « Trump-System » élargi à l'Amérique toute entière par simple imitation du style : « faites comme moi ! » doit redorer la middle class sur le dos des déshérités de l'Amérique profonde... ( Là, c'est le contraire de Bernard Tapie il y a trente ans dans « Réussir sa vie », avant de devenir ministre de la Ville en 92 et de démissionner dans la foulée ). En bref, l'argent ira à l'argent selon la loi du plus riche : il suffira de rétablir des taux d'intérêts maximum ! Mais avant, les multinationales américaines devront rapatrier quelques 2000 milliards de dollars de leurs paradis fiscaux (sans passer par l'Irlande), autant de bénéfices qui échapperont définitivement à l'Europe, au fisc et à la « Google tax » : bonne pioche, mister Trump ! Au moins, vous ne partirez pas de rien pour faire vos réformes, pas comme l'aut'abruti.
Enrichir les nantis et les multinationales américaines pour ne laisser que les miettes aux pauvres : quoi, c'est votre modèle, mister Fillon ? Ben justement, moi je ne vous donnerai jamais les clés du royaume.
Car, curieusement, il me semble au contraire de vous que notre système n'a jamais marché aussi bien et qu'un travail de remise en question des riches à commencé, qui fuient leurs responsabilités sociales. Ah, si seulement les multinationales et les capitalistes avaient payé plus tôt leurs impôts sans se défiler dans des paradis fiscaux, nous n'en serions pas là. Est-il trop tard ? Non. Moi, j' invite les entreprises en France à ne pas entrer en bourse et à vivre plus modestement.
Mais voilà : ce sont eux, les riches et les profiteurs (complètement effarés par ce qui se prépare) qui nous expliquent que « ça ne marche plus » et qu'il faut d'urgence dans les six mois à venir refonder entièrement le système en leur faveur, bien sûr, sinon ils quitteront définitivement la France (avec 90 % des richesses amassées), en nous abandonnant à notre socialisme désœuvré et déprimant. La France au final, comme à Cuba, tombera en ruines et suppliera ses riches de revenir investir une petite part de leur capital...
Sauf que la France est sa propre richesse, à condition de la protéger. Alors, barrez-vous vite fait, bande de vautours : « Viva El Comandante ! ». Merde, ce vieux con, il est mort : « Fidel ha muerto ! ». Et qui va nous sauver maintenant ? Tiens, aux États-Unis les infrastructures sont dans un sale état, pire qu'à Cuba, parce que tous ces cochons de milliardaires (dotés de fondations à leurs noms, histoire de faire un peu de « social ») préfèrent se la couler douce sur leurs yachts ou aux sommets de leurs tours en marbre. Donald Trump va-t-il nous sauver ? J'en doute... Et l'Allemagne D'Angela Merkel est-elle si merveilleuse avec tous ses pauvres ? Non. Même que les routes allemandes sont défoncées et que les allemands préfèrent venir essayer leurs BMW sur les routes françaises. D'ailleurs, nos belles autoroutes servent aussi aux routiers internationaux qui traversent notre territoire de part en part, comme une passoire. Nous, on respire leurs gaz d'échappement, hum... Vive l'Europe ! Et pourquoi sinon les français paieraient-ils autant d'impôts et de taxes ? Même que les riches veulent nous surtaxer (la TVA + 2%) et se détaxer (l'ISF en moins) pour redistribuer la misère à leur manière : au moyen-âge, l'impôt frappait surtout les pauvres pour les empêcher de profiter de la vie.
- Il faut choisir ton camp : riche ou pauvre ?
- Sérieux, comme si j'avais le choix...
Ils veulent aussi supprimer la Sécurité sociale : les riches acceptent de payer leurs médicaments comme tout le monde à la pharmacie mais les pauvres ne se soigneront plus ! Bientôt des épidémies, exactement comme au moyen-âge, réguleront « naturellement » les populations appauvries. Un bon travailleur doit mourir à 65 ans, l'âge minimum de la retraite. C'est Mr Fillon qui le dit, un bureaucrate au dessus de tout soupçon, droit dans ses bottes ! Vous parlez d'un jean-foutre, celui-là. De Pompidou, il n'a que les sourcils et sa politique à 50 ans de retard. C'est pas lui qui va restaurer notre croissance économique à deux chiffres ! Il serait plutôt du genre à nous plomber le moral.
Alors, les élections présidentielles de 2017 pourraient devenir justement l'occasion de virer une bonne fois pour toutes tous ces gros profiteurs, ou en tous cas de les avertir sérieusement de la prochaine Révolution Française.
Le « Frexit à la française » ne consiste pas à nous exclure de l'Europe (après tant de concessions faites) mais à bouger nos riches vers la sortie à coups de godasses dans le fion, en commençant par nos politiciens indignes. Il est temps de leur secouer les puces et les poches à tous ceux-là, de les raisonner et de les arraisonner, de leurs faire rendre gorge. Quelques uns se sont déjà fait piquer avec des comptes offshores. Non, il ne sera jamais trop tard pour punir ces arnaqueurs professionnels partout où ça fait mal, en commençant par le portefeuille ! Je ne parle pas ici de révolution mais de simple bon sens.
Mais pour cela, ne cédons pas à la panique, prenons notre temps. Non, docteur Fillon, il n'y a pas d'urgence pour vous à venir pratiquer la saignée sur les pauvres en France, en partant de mauvais prétextes. Souvent, le remède et pire que le mal. Et puis, licencier 500 000 fonctionnaires pour reporter le travail sur ceux qui restent en poste, c'est de la folie pure ! Et ce seront à la clé autant de chômeurs en plus et non pas « 500 000 créations d'emplois » comme vous le prétendez, sortis ex-nihilo :
- Ça va s'équilibrer tout seul, vous verrez !
Mon cul... Mais cessez de nous baratiner avec vos calculs à la noix ! L'exercice du pouvoir n'est pas un simple exercice de comptabilité.
Oui, à tout prendre, monsieur Trump est infiniment plus sympa que vous : lui ne parle strictement que de son pognon et le « Trump-System » élargi à l'Amérique toute entière par simple imitation du style : « faites comme moi ! » doit redorer la middle class sur le dos des déshérités de l'Amérique profonde... ( Là, c'est le contraire de Bernard Tapie il y a trente ans dans « Réussir sa vie », avant de devenir ministre de la Ville en 92 et de démissionner dans la foulée ). En bref, l'argent ira à l'argent selon la loi du plus riche : il suffira de rétablir des taux d'intérêts maximum ! Mais avant, les multinationales américaines devront rapatrier quelques 2000 milliards de dollars de leurs paradis fiscaux (sans passer par l'Irlande), autant de bénéfices qui échapperont définitivement à l'Europe, au fisc et à la « Google tax » : bonne pioche, mister Trump ! Au moins, vous ne partirez pas de rien pour faire vos réformes, pas comme l'aut'abruti.
Enrichir les nantis et les multinationales américaines pour ne laisser que les miettes aux pauvres : quoi, c'est votre modèle, mister Fillon ? Ben justement, moi je ne vous donnerai jamais les clés du royaume.