Le portier me poussa dans le dos. Merci ! J'avais du mal à faire le premier pas dehors. Libre enfin... Dans la rue, les passants tenaient d'innombrables ballons gonflés à l'hélium dans l'attente dérisoire d'homologuer le plus grand lâcher de ballons à midi tapante. Les ballons seraient pointés par un satellite géostationnaire à l'aide de rayons laser.
Une petite fille me tendit un ballon que je repoussai du plat de la main et mon regard fut suffisamment aimable : elle ne se fâcha pas. Ah, quelle perte de temps en liberté... Plus personne pour travailler ? Rien d'autre à faire que de déambuler dans les rues en répondant à des paris idiots ?
Accablé, je fis signe au gardien dans sa guérite et la porte s'entrouvrit dans un déclic. Puis je fis un pas prudent en arrière par dessus la barre de seuil :
- Je peux pas... C'est pas pour aujourd'hui ! Je m'écriai pour m'excuser.
La porte blindée du sas se referma dans mon dos au moment précis où sonnaient les douze coups de midi et j'en fus tout contrit.
Accablé, je fis signe au gardien dans sa guérite et la porte s'entrouvrit dans un déclic. Puis je fis un pas prudent en arrière par dessus la barre de seuil :
- Je peux pas... C'est pas pour aujourd'hui ! Je m'écriai pour m'excuser.
La porte blindée du sas se referma dans mon dos au moment précis où sonnaient les douze coups de midi et j'en fus tout contrit.
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