J'aimerais parler de "civilisation 2.0" mais c'est impossible puisqu'il n'y a plus que des combats d'ego et de l'individualisme forcené. Seuls les robots pourraient nous sauver de nous-même, à condition de les programmer pour cela. Déjà, la "voiture automatique" pourrait sauver des millions de vie, mais elle ne ressuscitera pas toutes ces morts stupides par millions suite à des soi-disant « erreurs de conduite » pendant les derniers 70 ans : « la voiture est criminogène ».
En France, la société civile découvre 50 ans après qu'elle peut faire un procès aux constructeurs d'imprimantes pour "obsolescence programmée ". Miracle ! Mais qui fera un procès aux constructeurs automobiles pour les millions de vies perdues et les dizaines de millions d'handicapés partout dans le monde ? Et qui fera un procès à l'industrie cigarettière et pétrolière pour les millions de morts de maladies respiratoires et d’asphyxie ? Tiens, qui fera un procès aux pays du Golf ou à l'Algérie pour nous pourrir la vie avec leur pétrole et leur gaz ?
C'est là qu'intervient notre président Macron et sa version 2.0 de notre société française, celle qui se conçoit dans les bureaux présidentiels : on va monétiser absolument tout nos travers, nos erreurs, nos angoisses et nos faiblesses car voici venir la "démocratie plug and pay ". Bien sûr, Monsieur Macron (un ubériste convaincu), n'est pas responsable de cette déformation démocratique à laquelle il ne participe finalement que très modestement et dans le seul but de remplir les caisses de l’État, pas plus qu'il n'est responsable des tâches du soleil ou des ouragans, et le philosophe des bas-plateaux Michel Onfray à bien tort de lui jeter l'anathème.
Mais bon, on surtaxe bien l'essence et on pénalise les excès de vitesse, les mauvais stationnements, les conduites à risque etc. alors, pourquoi ne pas surtaxer les futurs cancéreux qui tirent avidement sur leur cigarette dans une dépendance crasse ? Puisqu'il est "interdit d'interdire", autant en tirer profit. Voici venir donc les cigarettes "plug and pay" : de plus je propose, moi qui ne suis pas fumeur, de vendre les cigarettes à l'unité à 1 euro minimum pièce. Les fumeurs doivent commencer à souffrir dans leur porte-monnaie.
Si les petits paysans français veulent bien apprendre à se passer du glyphosate pour éliminer les mauvaises herbes, les grands céréaliers des plaines de Beauce ne sont pas prêt à renoncer à ces traitements lourds, en même temps que les pesticides, qui stérilisent les terres pour des dizaines d'années et contaminent les eaux de ruissellement. Non, pas question de voir baisser les rendements et de s'imposer des désherbages supplémentaires au moment ou les Canadiens viennent nous concurrencer. Hélas, la terre de Beauce ressemble à de la brique sous les roues des tracteurs. Ce sont des céréales "plug and pay" qu'ils nous refilent arrosées de pesticides tandis que les tomates, les fraises ou les melons hors sol et sans goût, c'est à dire "plug and pay", nous arrivent en provenance d'Espagne et d'Afrique du Nord.
Pourtant, notre bon ministre de « la Transition écologique et solidaire » Nicolas Hulot à bien raison de repousser l'éventualité d'un procès à son encontre pour avoir autorisé durant son ministère les glyphosates (contrairement à l’accommodante « ministritude » de Ségolène Royal). Après, l’État a des raisons que la raison ignore qui accorde souvent des dérogations, des exemptions, des prolongations.
Peut-être aurait-il fallu harmoniser au préalable nos différentes façons de cultiver entre le Canada et la France mais non, notre ministre de l'agriculture et de l'alimentation Stéphane Travert ne peut pas envisager un processus tellement long et coûteux pour nos démocraties : les Canadiens utiliseront donc comme ils l'entendent les hormones pour leur bétail, le round up et le glyphosate pour leurs cultures, les pesticides à leur goût, les OGM, l'eau de javel pour désinfecter la viande etc. et à nous de nous en accommoder à la réception de ces marchandises en France. Pour nous faire plaisir, les courtiers et les revendeurs – ces trafiquants internationaux - mentionneront sobrement "made in Canada ", "viande du Canada" ou plus simplement encore "origine extra-européenne" (comme pour la production Chinoise) sur la farine, le maïs transgénique et le camembert au lait hormoné. Et puis les Canadiens nous livreront surtout leur pétrole bitumineux et leur bon gaz de schiste extraits de sous les forêts rasées ou incendiées cet été, ainsi que du pétrole plus léger qui jaillira des profondeurs marines à l'occasion de la fonte des pôles, quand les eaux troubles de l'océan arctique et ses glaces noircies à la dérive ne seront plus qu'un grand bain d'huile. Oui, voici donc venir un nouvel accord commercial mirifique qui précède une catastrophe écologique majeure : le CETA "plug and pay" anticipe la fonte de la banquise et la mort de l'ours blanc. Pire encore, cet accord préfigure celui du TTIP, l'accord bilatéral de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis qui nous livrera pieds et poings liés à leur hégémonisme militaire, industriel, agricole, monétaire et commercial, financier et judiciaire d'autant que les transactions se font toutes en dollars et que nous leurs acquittons des amendes astronomiques qui plombent notre balance commerciale.
Nos présidents successifs en France n'ont jamais souhaité interdire la recherche et les concessions pour l'extraction du pétrole et du gaz en France mais seulement en limiter l'exploitation en attendant des procédés d'extraction "plus propres" pour rassurer une opinion sensible. Par contre, en Guyane française on dit que le président Macron serait très favorable à un projet d'exploitation aurifère à grande échelle, par les Canadiens de la « Compagnie Minière Montagne d'Or »: voici venir la Guyane française « plug en pay » !
Curieusement, on attend un pic de consommation de pétrole les prochaines années, au moment ou quelques « fainéants » souhaitent enterrer en France les énergies fossiles. Même que nos constructeurs automobiles n'ont jamais vendu autant de voitures à essence : cherchez l'erreur ! L'éducation des foules sur le bon usage de la Terre - cette planète bleue « unique » reçue en héritage - est un échec et même le philosophe-éditorialiste en chef du PIF PAF POUF, Michel Onfray en personne, nous explique la vacuité de notre démarche éco-responsable : l'activité solaire tantôt refroidit ou réchauffe la Terre depuis la nuit des temps, explique-t-il, et bien malin qui peut attribuer le réchauffement planétaire à une activité humaine exagérée... Après et suivant ce même principe, la 6éme grande extinction animale et végétale annoncée ne serait pour ce philosophe qu'un pur hasard, indépendamment du commerce, des monocultures, du brûlage, du bétonnage, des épandages de pesticides et de la voracité des hommes : voici venir la nouvelle philosophie « plug and pay », celle de Michel Onfray, livrée dans toutes les bonnes librairies et sur le dark web comme sur Amazon !
Pour l'éducation nationale , on sait depuis longtemps que 80 % des études universitaires en France ne servent strictement à rien, que le plan Erasmus n'est qu'une vaste blague pour que les étudiants partent « prendre du bon temps tous frais payés à l'étranger et jeter leur gourme »...
Et puis, ces jours-ci, le gouvernement Macron révèle que les 35 milliards d'euros alloués chaque année à la formation professionnelle vont à des opportunistes dans les entreprises ou pour des formations bidons, suivant des accords de convenance avec des organismes tout aussi bidons. Des millions de chômeurs jeunes ou vieux, eux , ne profitent que rarement de ces largesses : seulement 18 % des chômeurs les plus performants et des pauvres immigrés illettrés reçoivent des formations professionnelles hélas souvent inadaptées au marché du travail comme à la création d'entreprises mais qui sont proposées, in fine, pour dépenser les quelques subsides restantes de l'état au fond des caisses après détournement. Et ne parlons plus des « emplois aidés»!
Alors, Macron va-t-il demander à ses ministres de réformer les diplômes de l'éducation nationale complètement obsolètes et de ré-allouer les 35 milliards de la formation professionnelle captés par des organismes de façade pour enrichir toujours les mêmes ? Non, bien sûr, mais il va injecter 3 milliards de plus par an (correspondant aux économies taxées sur des assurances-vie et des plans d'épargne), et pour faire quoi ? De la formation ubérisée « plug and pay » bien sûr... Merde in France !
En France, la société civile découvre 50 ans après qu'elle peut faire un procès aux constructeurs d'imprimantes pour "obsolescence programmée ". Miracle ! Mais qui fera un procès aux constructeurs automobiles pour les millions de vies perdues et les dizaines de millions d'handicapés partout dans le monde ? Et qui fera un procès à l'industrie cigarettière et pétrolière pour les millions de morts de maladies respiratoires et d’asphyxie ? Tiens, qui fera un procès aux pays du Golf ou à l'Algérie pour nous pourrir la vie avec leur pétrole et leur gaz ?
C'est là qu'intervient notre président Macron et sa version 2.0 de notre société française, celle qui se conçoit dans les bureaux présidentiels : on va monétiser absolument tout nos travers, nos erreurs, nos angoisses et nos faiblesses car voici venir la "démocratie plug and pay ". Bien sûr, Monsieur Macron (un ubériste convaincu), n'est pas responsable de cette déformation démocratique à laquelle il ne participe finalement que très modestement et dans le seul but de remplir les caisses de l’État, pas plus qu'il n'est responsable des tâches du soleil ou des ouragans, et le philosophe des bas-plateaux Michel Onfray à bien tort de lui jeter l'anathème.
Mais bon, on surtaxe bien l'essence et on pénalise les excès de vitesse, les mauvais stationnements, les conduites à risque etc. alors, pourquoi ne pas surtaxer les futurs cancéreux qui tirent avidement sur leur cigarette dans une dépendance crasse ? Puisqu'il est "interdit d'interdire", autant en tirer profit. Voici venir donc les cigarettes "plug and pay" : de plus je propose, moi qui ne suis pas fumeur, de vendre les cigarettes à l'unité à 1 euro minimum pièce. Les fumeurs doivent commencer à souffrir dans leur porte-monnaie.
Si les petits paysans français veulent bien apprendre à se passer du glyphosate pour éliminer les mauvaises herbes, les grands céréaliers des plaines de Beauce ne sont pas prêt à renoncer à ces traitements lourds, en même temps que les pesticides, qui stérilisent les terres pour des dizaines d'années et contaminent les eaux de ruissellement. Non, pas question de voir baisser les rendements et de s'imposer des désherbages supplémentaires au moment ou les Canadiens viennent nous concurrencer. Hélas, la terre de Beauce ressemble à de la brique sous les roues des tracteurs. Ce sont des céréales "plug and pay" qu'ils nous refilent arrosées de pesticides tandis que les tomates, les fraises ou les melons hors sol et sans goût, c'est à dire "plug and pay", nous arrivent en provenance d'Espagne et d'Afrique du Nord.
Pourtant, notre bon ministre de « la Transition écologique et solidaire » Nicolas Hulot à bien raison de repousser l'éventualité d'un procès à son encontre pour avoir autorisé durant son ministère les glyphosates (contrairement à l’accommodante « ministritude » de Ségolène Royal). Après, l’État a des raisons que la raison ignore qui accorde souvent des dérogations, des exemptions, des prolongations.
Peut-être aurait-il fallu harmoniser au préalable nos différentes façons de cultiver entre le Canada et la France mais non, notre ministre de l'agriculture et de l'alimentation Stéphane Travert ne peut pas envisager un processus tellement long et coûteux pour nos démocraties : les Canadiens utiliseront donc comme ils l'entendent les hormones pour leur bétail, le round up et le glyphosate pour leurs cultures, les pesticides à leur goût, les OGM, l'eau de javel pour désinfecter la viande etc. et à nous de nous en accommoder à la réception de ces marchandises en France. Pour nous faire plaisir, les courtiers et les revendeurs – ces trafiquants internationaux - mentionneront sobrement "made in Canada ", "viande du Canada" ou plus simplement encore "origine extra-européenne" (comme pour la production Chinoise) sur la farine, le maïs transgénique et le camembert au lait hormoné. Et puis les Canadiens nous livreront surtout leur pétrole bitumineux et leur bon gaz de schiste extraits de sous les forêts rasées ou incendiées cet été, ainsi que du pétrole plus léger qui jaillira des profondeurs marines à l'occasion de la fonte des pôles, quand les eaux troubles de l'océan arctique et ses glaces noircies à la dérive ne seront plus qu'un grand bain d'huile. Oui, voici donc venir un nouvel accord commercial mirifique qui précède une catastrophe écologique majeure : le CETA "plug and pay" anticipe la fonte de la banquise et la mort de l'ours blanc. Pire encore, cet accord préfigure celui du TTIP, l'accord bilatéral de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis qui nous livrera pieds et poings liés à leur hégémonisme militaire, industriel, agricole, monétaire et commercial, financier et judiciaire d'autant que les transactions se font toutes en dollars et que nous leurs acquittons des amendes astronomiques qui plombent notre balance commerciale.
Nos présidents successifs en France n'ont jamais souhaité interdire la recherche et les concessions pour l'extraction du pétrole et du gaz en France mais seulement en limiter l'exploitation en attendant des procédés d'extraction "plus propres" pour rassurer une opinion sensible. Par contre, en Guyane française on dit que le président Macron serait très favorable à un projet d'exploitation aurifère à grande échelle, par les Canadiens de la « Compagnie Minière Montagne d'Or »: voici venir la Guyane française « plug en pay » !
Curieusement, on attend un pic de consommation de pétrole les prochaines années, au moment ou quelques « fainéants » souhaitent enterrer en France les énergies fossiles. Même que nos constructeurs automobiles n'ont jamais vendu autant de voitures à essence : cherchez l'erreur ! L'éducation des foules sur le bon usage de la Terre - cette planète bleue « unique » reçue en héritage - est un échec et même le philosophe-éditorialiste en chef du PIF PAF POUF, Michel Onfray en personne, nous explique la vacuité de notre démarche éco-responsable : l'activité solaire tantôt refroidit ou réchauffe la Terre depuis la nuit des temps, explique-t-il, et bien malin qui peut attribuer le réchauffement planétaire à une activité humaine exagérée... Après et suivant ce même principe, la 6éme grande extinction animale et végétale annoncée ne serait pour ce philosophe qu'un pur hasard, indépendamment du commerce, des monocultures, du brûlage, du bétonnage, des épandages de pesticides et de la voracité des hommes : voici venir la nouvelle philosophie « plug and pay », celle de Michel Onfray, livrée dans toutes les bonnes librairies et sur le dark web comme sur Amazon !
Pour l'éducation nationale , on sait depuis longtemps que 80 % des études universitaires en France ne servent strictement à rien, que le plan Erasmus n'est qu'une vaste blague pour que les étudiants partent « prendre du bon temps tous frais payés à l'étranger et jeter leur gourme »...
Et puis, ces jours-ci, le gouvernement Macron révèle que les 35 milliards d'euros alloués chaque année à la formation professionnelle vont à des opportunistes dans les entreprises ou pour des formations bidons, suivant des accords de convenance avec des organismes tout aussi bidons. Des millions de chômeurs jeunes ou vieux, eux , ne profitent que rarement de ces largesses : seulement 18 % des chômeurs les plus performants et des pauvres immigrés illettrés reçoivent des formations professionnelles hélas souvent inadaptées au marché du travail comme à la création d'entreprises mais qui sont proposées, in fine, pour dépenser les quelques subsides restantes de l'état au fond des caisses après détournement. Et ne parlons plus des « emplois aidés»!
Alors, Macron va-t-il demander à ses ministres de réformer les diplômes de l'éducation nationale complètement obsolètes et de ré-allouer les 35 milliards de la formation professionnelle captés par des organismes de façade pour enrichir toujours les mêmes ? Non, bien sûr, mais il va injecter 3 milliards de plus par an (correspondant aux économies taxées sur des assurances-vie et des plans d'épargne), et pour faire quoi ? De la formation ubérisée « plug and pay » bien sûr... Merde in France !