mardi 29 mai 2018

6ème extinction des espèces : « le désespoir d'une journée ordinaire ! », dans le blogiblag du 29 Mai 2018 (LJ ©2018).

Dire que notre gouvernement, nos industries et jusqu'à «l'assemblée nationale» travaillent contre le peuple est une évidence. Après avoir tué le roi et les nobles en France, faudra-t-il massacrer nos technocrates ainsi que les grands céréaliers?

L'exemple le plus frappant de cette traîtrise en est l'usage du «glyphosate», un herbicide cancérigène dont abusent les céréaliers pour tuer les herbes folles, des plaines de la Beauce jusqu'à la pampa argentine, mais qui n'est rien comparé au cocktail chimique NPK+nitrate utilisé pour servir d'engrais qui brûle la terre en profondeur et fait mousser les eaux de pluie jusque dans les nappes aquifères et les océans-poubelles. Et la France est championne de cette agriculture industrielle!

Le glyphosate, celui de la «Monsanto compagnie» et de l'allemand Bayer, extermine le vivant et pas seulement les plantes sauvages et les cultures voisines en tant qu'herbicide total, mais aussi les abeilles, les oiseaux et tous les insectes! Résultat? Nos campagnes sont en voie de désertification.

Et c'est là que le bât blesse puisque ce gouvernement, tout occupé en priorité a capter des milliards d'euros chez les plus infortunés pour les redistribuer aux plus riches dans un soucis d'équité: «le pognon doit retourner au pognon sinon nos riches vont continuer de s'enfuir!», ce gouvernement disais-je refuse de faire proscrire le serial killer dénommé «glyphosate» par le législateur. Nous voici donc les otages d'un terrorisme chimique sournois, défendu par les députés de l'assemblée nationale!

«Mais ne vous inquiétez pas: ce sera fait!» rétorque un porte-parole. Le glyphosate devrait sortir des pratiques paysannes «un de ces jours» tranquillement par la petite porte, et sans passer par l'assemblée nationale. On rêve!

Stéphane Travert, le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, est aux anges quand Nicolas Hulot, notre champion écolo, fait grise mine.

C'est que les priorités gouvernementales (au moment où tous les accords de libre-échange, auxquels Macron souscrit, nous concurrencent) soutiennent d'avance notre industrie agricole menacée, qui serait forcément déficitaire avec des rendements supposés moindres et des coûts de production très supérieurs en cas de suppression du merveilleux «glyphosate»: nos dirigeants vont trouver des solutions industrielles et scientifiques...

Quoi? une production agricole de qualité et respectueuse de l'environnement n'est pas jugée rentable face aux importations attendues du «libre-échange». Et Macron se mord la langue!

Nous sommes donc les pieds et poings liés par les industriels et les scientifiques qui les servent. Notre «environnement» est industriel, notre «bio» est industriel et notre «raison» est industrielle. En bref, la France redevient à 100 % industrielle! Fini de rigoler, vous allez «manger», mais quoi?

Là où l'urgence est absolue, là où le bon sens du peuple et le respect de l'environnement devraient prévaloir, le gouvernement Macron missionne quelques scientifiques de l'Inra pour trouver une soit-disant alternative un peu moins polluante: l'usage du glyphosate devrait se résorber avec le temps comme la couche de polluants dans l'ozone, le nuage de Tchernobyl à la frontière et les plastiques dans les océans (qui se transforment en billes microscopiques voyageuses).

Misère de nous! Car les technocrates et les lobbyistes de tous poils sont au pouvoir depuis De Gaulle, des étudiants de Sciences Po et des énarques à la con !

Déjà, l'industrie automobile a tué des millions de Français et cancérisé nos poumons mais cela ne représente-t-il pas en contre-partie des milliers d'emplois et la satisfaction pour tous les travailleurs de rentrer chez eux à vive allure, épuisés mais contents? Et bien, l'agriculture française fait la même chose, et pas seulement dans les abattoirs mais aussi à l'assemblée nationale, dans le silence complice de la FNSEA et du gouvernement: silence, on tue.

Ainsi, le lobby agricole organise «la sixième extinction des espèces», rien de moins.

Voulez vous plus de contraintes? Les députés vont légiférer sur les crottes de chien, car le chien Médor est devenu un «serial krotter» qu'il faut verbaliser.

Et puis c'est tellement plus facile de dénoncer le lobby des armes aux États-Unis et la «National Rifle Association»! Hélas, en même temps que chacune de leurs tueries, des dizaines d'automobilistes en France sont accidentés et des piétons sont renversés sur nos routes soit-disant «tellement sûres». Car les lobbies criminels sont partout... Et que dire en France de ces associations comme «40 millions d'automobilistes» qui interdisent de limiter la vitesse des véhicules sur les voies rapides et que le moindre tronçon de route rendu aux piétons rend fou (à Paris sur les bords de Seine comme ailleurs). Les lobbies agricole et automobile sont encore plus criminels chez nous que le lobby des armes là-bas.

Comment imaginer la France sans risque d'accidents de voiture, sans pollution atmosphérique, sans contamination des eaux et sans glyphosate? Nos technocrates, au service des industriels, sont pire que des terroristes par leur inaction. Car tous les signaux d'alerte sont éteints un à un en attendant que l'avion s'écrase...

Et souhaitez vous voir rapatrier nos belles industries en France? Mais ne soyez pas trop pressés car elles sont très salissantes et je dirais même... mortelles! Par exemple, les Indiens n'ont plus d'eau putride à boire que le Gange et leurs autres réserves d'eau ne sont souvent que des bains de mousse nauséabonds à la sortie des usines. Devons nous les imiter en tous points? Déjà nous buvons du nitrate et du glyphosate à gogo.

Alors, un grand merci aux industriels, aux scientifiques et aux technocrates assassins qui font de tous ces procédés inhumains leur REALPOLITIK... Et merde in France!

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