mercredi 13 novembre 2019

Les aventures de Macron-de-Rothschild: «Je n'arrive pas à pied par la Chine», dans le blogiblag du 13/11/2019(LJ ©2019).

Pour ce Conseil des ministres raccourci, emploi du temps oblige, le Président Macron était d'humeur légère. Ce matin, il avait décidé de faire commenter les dessins humoristiques et les propos tendancieux de la presse à ses ministres: à la place de la pile de dossiers habituels, il balança sur la table de réunion, en arrivant, les journaux du jour, l'air de dire: «Voyez comment ils nous étrillent».

_J'ai une bonne blague à vous raconter: j'ai eu Trump au téléphone et devinez-vous ce qu'il m'a demandé? Si je continuerai à prendre l'avion en revenant de Chine... ce à quoi j'ai répondu: «Je ne suis pas Greta Thunberg, mon agenda est super-chargé... Je n'arriverai pas à pied par la Chine». Il a compris à moitié, mais croit-il que je vais bazarder Airbus ou Air France pour des questions de pollution? C'est un marché en croissance exponentielle depuis le siècle passé et je ne ferais pas ce beau cadeau à Boeing et à Trump. Déjà que la suppression promise du glyphosate en 2021, ben c'est techniquement impossible en France, alors comment se passer en plus du secteur de l'aviation au nom du "fly shame" (le flygskam de Greta, ndlr)?  Mais ce que je ne comprends pas, c'est comment ma blague potache bien salace a été rapportée à la presse? Avec Trump, on ne se gêne pas pour se chambrer... Mais en révélant cette conversation dans les médias, j'ai frôlé l'incident diplomatique avec la Chine et j'ai dû m'excuser platement devant Xi Jinping. J'espère qu'il n'y a pas de traîtres dans mon cabinet ou un mouchard dans mon téléphone? Suivez mon regard... et comme disait Nono (François Hollande, ndlr): «J'aimerais avoir d'autres raisons de vous virer(sic)». Bon, pour résumer les informations je vous ai apporté les principaux quotidiens que je n'ai pas eu encore le temps de lire. Qui commence?

Le premier ministre Édouard Philippe releva les yeux de ses dossiers inutilisables... L'humeur badine du Président Macron lui semblait louche: est-ce du lard ou du cochon? Mais il se sentait obligé de commencer:

_Poulidor est mort cette nuit... Il est arrivé au paradis deuxième derrière Jacques Anquetil !

_Ah bon? Ah, ah... Répondit Emmanuel. La blague est facile mais en fait, Poulidor est le 73 milliardième humain à décéder sur la planète Terre sur un total de 80 milliards de naissances qui se sont succédées mais seulement 7 milliards d'humains sont encore vivants et tous condamnés à mourir un jour. Poulidor n'est donc pas le second, ni le troisième à monter au paradis, loin s'en faut... Passons, une autre blagounette à commenter?

Gérald Darmanin se refusa au jeu:
_Sans blague, ça c'est bien passé pour toi en Chine?
_Oui et non... Xi Jinping m'a pris sous son aile mais Poutine, Bolsonaro, Trump et maintenant Erdogan me passent par dessus la tête pour prendre les pires décisions. J'ai beau faire des ronds de jambe en affichant la meilleure volonté, ils me méprisent... Vous pouvez m'expliquer pourquoi?
_Je peux résumer un peu la situation, proposa le ministre: la Chine s'est fait du mal en voulant grandir trop vite et son économie à reçu trop d'aides d'état (comme les nageuses est-allemandes qui gagnaient tout, droguées jusqu'aux yeux avant la réunification), au prix d'un endettement faramineux des entreprises chinoises qui sont aujourd'hui au bord de l'asphyxie, en cessation de paiement et tout le toutim... C'est pourquoi Xi Jinping vous demande votre approbation muette (
comme à tous ses alliés en Asie-pacifique) moyennant quelques largesses et surtout pour faire la nique à Trump. Mais déjà des dizaines de millions d'emplois sont menacés en Chine: ça me rappelle quand l'URSS avait décidé jadis de devenir le premier producteur d'acier du monde en fondant tous ses vieux outils agricoles contenant du fer, y compris les socs des charrues et les faux des paysans, mais la population russe est morte de faim les années suivantes sans plus pouvoir rien cultiver ni récolter en quantité suffisante: l'industrie minière et les aciéries ne remplissent pas les silos à blé, pas plus que les smartphones ne donnent des nouilles chinoises à manger. Aujourd'hui, des dizaines de millions de petits Chinois sont menacés par cette grande récession en cours et c'est le moment que Trump à choisi pour contre-attaquer face au géant chinois peu scrupuleux, en ralentissant ses importations. Même Hong-Kong, ce centre financier mondial, est vu comme un repère de traîtres anti-communistes et autres renégats:  "Les chiens ne donnent pas des chats mais il y a plus à manger".
_Oui, c'est pas du Confucius mais c'est bien chinois, la blague est bonne conclut le Président Macron: en plus, à ce stade, si la Chine décide d'envahir Hong Kong et de remplacer la population locale par des ouvriers, des fonctionnaires de police et des espions comme au Tibet, elle aura tué la poule aux œufs d'or... Ah oui, j'ai appris que Marie Laforêt est morte, la fille aux yeux d'or, c'est pour faire la transition... Une autre blagounette pour réchauffer l'atmosphère?

Le ministre de l'économie Bruno Le Maire se crut obligé de prendre la parole à son tour:
_Ça y est, nous tenons Johnny Hallyday par les couilles, si j'ose dire: ses descendants ont eu la mauvaise idée de s'entre-déchirer mais en attendant chacun sa part d'héritage "français", ils devront s'acquitter d'une dette de 30 millions avec les impayés et les pénalités cumulées depuis 2007, soit 75% pour cent de la valeur des biens de Johnny et peut-être même jusqu'à 100 pour 100 de son lègue si ses héritiers attendent encore deux ou trois ans. Dans le cul les fraudeurs! Ah, si on pouvait faire pareil avec les Gafam-Infâmes (y compris Intel et IBM, ndlr), j'annulerais notre dette publique de 2000 milliards avant la fin de votre quinquennat, monsieur le Président!
_ Pas mal la blague, elle est osée mais ne rêvons pas. J'aimais bien notre Johnny national et je ne voudrais pas que le FISC apparaisse comme un outil confiscatoire. Même les gilets-jaunes adoraient Johnny, si vous voyez ce que je veux dire, et avec l'intelligence artificielle, les français vont se sentir traqués de plus en plus. Déjà que nos prisons débordent et que nos hôpitaux sont au bord du collapse... La famille Hallyday a-t-elle parlé de transiger? Nous pouvons faire jouer le bénéfice du doute et la clause de confidentialité, cinquante-cinquante... 20 millions pour nous, non?
_Une transaction difficile! Hallyday s'était déclaré Belge, Suisse, Américain depuis 2007 et Lætitia nous a opposé son cabinet d'avocat international. Actuellement c'est «silence radio»... ses avocats américains cherchent la petite faille et ça risque de remonter jusqu'à Trump, qui serait ravi de nous mettre des bâtons dans les roues pour défendre un «compatriote»: c'est sûr qu'il peut en plus nous taxer, tous les prétextes sont bon!
_T'as pas tout à fait tort, répondit le Président... Trump veut faire relâcher trois chefs de guerre talibans pour récupérer deux petits professeurs kidnappés, à moins que ce ne soit des hauts gradés des services secrets? Mais je ne suis pas sûr que Trump connaisse notre Johnny national et encore moins qu'il apprécie son style musical. Hallyday s'appelait en vérité Smet et c'était un enfant du pays: il suffira de demander à rapatrier sa dépouille en métropole, au cimetière du Père Lachaise comme un héros national, pour que je le décore post-mortem: «La patrie reconnaissante»... Ça donnera le change, j'espère, et quoi d'autre?


Le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer frémit:
_J'ai une inquiétude... Amélie Nothomb a proposé un roman intitulé «Soif», nominé la semaine passée pour le Prix Goncourt et cité pour le Prix Goncourt des lycéens demain, mais je ne suis pas sûr qu'il faille proposer d'étudier la vie de Jésus à nos enfants, même si c'est une réécriture expurgée de presque toute religion authentique.
_... Ah oui, j'ai parcouru l'ouvrage rapidement dans l'avion, avoua le président Macron. «Soif», entre nous c'est «l’Évangile selon Sainte Nitouche», une pâle critique des Saintes Écritures, "une dissertation empathique sur la Passion de Jésus-Christ et sa douleur ineffable sur le chemin de croix" pour le dire plus gentiment mais je vous l'assure, pas de quoi fouetter un chat ! Nothomb s'est prise pour le Pape en énonçant ses propres vérités dans une espèce d'encyclique qui nous explique les souffrances du Christ, et nos petits chrétiens ne se plaignent pas trop d'autant de libertés: avec toutes les histoires de pédophilie en cours, ils semblent vouloir adopter le profil bas... Ce serait bien plus grave si Zemmour ou Onfray décidaient d'écrire un «Coran alternatif», blague mise à part, car ce serait jugé comme une agression façon «Charlie Hebdo» mais force 10.
_Justement, insista le ministre de la Culture, déjà que les Musulmans se plaignent à 75% de discrimination dans les cantines pour manger, dans les lieux publics pour porter le voile, à la piscine pour séparer les hommes des femmes et surtout face aux employeurs...
_Les cadres se plaignent aussi à 75% de travailler trop, precisa Macron. Tout le monde à des raisons d'être mécontent de sa situation. Moi-même, je n'arrête pas de voyager à gauche, à droite. Bolsonaro m'incendie, Erdogan me pilonne et je dois fermer ma gueule, pardon! Même en France, on veut me couper la tête, quoi.
_Oui, alors si nos musulmans 
doivent en plus étudier «la Vie de Jésus-Christ» sur les bancs de l'école, adieu la laïcité et bonjour les écoles coraniques! Les professeurs vont se faire baffer devant les ados offusqués, par des parents accusateurs à la sortie du lycée.

_Bon, justement faudrait remettre les choses à leur place, précisa le président Macron: d'abord, Amélie est Belge et ce dernier Prix Goncourt, c'est le choix des lycéens, pas la responsabilité des adultes. Ensuite, nous ne pouvons pas tolérer que 3,5 millions de musulmans pratiquants imposent leurs volontés religieuses à la France, tout comme 3,5 millions de Catalans nationalistes n'ont pas le droit d'imposer le séparatisme à l'Espagne: nous avons l'exemple de ce communautarisme fabriqué de toutes pièces juste à côté de nous et les Espagnols qui en ont finalement compris les enjeux ont voté (par réactions aux émeutes de rues) pour la droite aux dernières élections législatives après avoir ostracisé la France  comme un repère de fachos derrière la famille Le Pen. Ils viennent donc maintenant de voter par millions pour l'extrême-droite et son président Santiago Abascal, quoi! À l'exemple des Catalans, les musulmans de France tentent avec nous le bras de fer jusqu'à ce que nous cédions à leurs prétentions mais le choix d'une religion différente, autant qu'une langue différente, ne suffit pas à fonder un pays à part avec ses lois et sa charia. Ils n'ont pas le droit non plus ici de se désigner avec des étoiles jaunes et des quartiers de lune comme les nouvelles victimes d'un pétainisme ou d'un nazisme récurrents: entre nous, je ne les vois pas mourants de faim dans des camps et nous ne sommes quand même pas allé les chercher dans des trains de la mort pour venir ensuite les fumiger dans nos usines; non, ils n'ont pas le droit de crier «Allah Akhbar» en foulards dans les rues, la veille de la célébration des attentats, à deux pas du Bataclan ou du Stade de France, quand 130 Français y ont été massacrés à ce cri de guerre (131 morts et 413 blessés le 13 novembre 2015, ndlr). La vie est dure pour une majorité de la population française et nos gilets-jaunes se sont révoltés contre la pauvreté (début le 17 novembre 2018, avec 10852 gardes à vue, 3163 condamnés, 2495 blessés civils dont 24 éborgnés, 5 mains arrachées, 400 peines de prison ferme et seulement 2 agents des forces de l'ordre mis en examen, ndlr), mais le peuple ne prétend pas faire sécession avec la République, qui doit rester au contraire une et indivisible pour rester solidaire... Sinon, on les laisse tomber mais la France ne sera plus la France dans les quartiers! Les marches contre l'islamophobie peuvent vite devenir christianophobes et judéophobes quand chacun défend un dieu unique mais surtout, je ne suis le représentant d'aucune confession: alors pourquoi m'attaquent-ils? Il y a des raisons cachées et aussi des imams cachés qui prêchent la révolte: «si ce n'est fatwa, c'est donc ton frère ou bien quelqu'un des tiens!». En attendant, arrêtons de nous culpabiliser, surtout que leurs marches contre-productives  exacerbent le nationalisme des Français quand moi, j'essaie de le contenir avec des petits cadeaux sans importance... Voilà ce qu'il faut leur expliquer en long, en large et en travers. Capito?

Le ton avait brusquement fraîchi et l'heure n'était plus à la rigolade. Le premier ministre Édouard Philippe se rembrunit, son gouvernement mouché par ce crochet du droit. Ah, oui, merde in France!

lundi 4 novembre 2019

Amélie Nothomb et son prix Goncourt 2019 avorté: «Soif, le divin de comptoir», dans le blogiblag du 04/11/2019 (LJ©2019).

Amélie Nothomb est une faiseuse d'anges autant qu'une fabuliste de renom: tous les ans à la rentrée, la voici enceinte d'un «prix Goncourt» comme une nouvelle naissance qu'elle ne mènera pas à terme. Elle peut toujours donner son nom à une tempête ou à une rose, voire devenir richissime en signant ses œuvres, pourquoi pas, mais espérer remporter le Goncourt avec des propositions aussi faibles que «Soif», jamais... quoiqu'il ne faut jamais dire jamais. Et je soupçonne donc le jury de ce fameux prix de l'avoir nominée par pure convenance, tant l'offre littéraire féminine était pauvre cette année 2019.

Bien sûr, qu'Amélie Nothomb se définisse comme une exégète en dissertant aimablement sur la mort de Jésus Christ est d'une connerie sans nom: faut-il être inculte à ce point pour acheter cette espèce de roman à l'eau-de-rose, avec comme personnage principal un «pauvre petit Jésus» goguenard au moment de se faire crucifier, pris d'une pépie paroxystique mais réconforté par l'amour de «la pécheresse Marie Madeleine»? Derrière tout grand homme il y aurait bien sûr une femme à sa hauteur, mais que devient Dieu dans tout ça? Exit le Saint Esprit: les techniques commando nous enseignent à lutter contre la torture en pensant à autre chose, d'où le fameux "à boire... J'ai soif".


Signe des temps: Amélie a déjà vendu à ce jour près de deux cent mille exemplaires de son roman «Soif», nouveau succès en librairie, c'est dire l'état intellectuel de la France! D'où sa nomination sans doute au Goncourt.

Remarquez, des «Vie et mort de Jésus-Christ», il y en a eu des milliers d'écrites puis oubliées au fond des tiroirs, dans des arrières boutiques de librairies ou sur les étagères des presbytères, des tonnes de livres merveilleux d'amour divin et de passion, moisis ou brûlés, qui tous ont fait un temps le délice des croyants et des dévots, des savants et des historiens comme des petits curés de campagne et de leurs servantes, voire des moines en transe dans leur solitude au moment de donner corps au Verbe: «Au commencement était le Verbe (le Logos), et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu.»/Évangile selon Saint Jean et «Le Logos se serait fait chair en devenant Jésus-Christ.» /Wikipédia

Si le Verbe s'est fait chair en devenant Jésus-Christ, la vie de Jésus doit être lue (au pire) comme un concept qui fait abstraction de la réalité pour nous aider à concevoir une idée religieuse plus générale! Prétendre le contraire est anti-religieux, pour ne pas dire blasphématoire, et surtout trop facile: c'est la tasse athée de Michel Onfray et de tous les faux intellectuels de son acabit qui s'occupent de détricoter les mythes à l'aide de jugements à l'emporte-pièce et de raccourcis vertigineux.

Ainsi, Amélie Nothomb nous propose à revers dans «Soif» de redonner des chairs souffrantes à Jésus Christ dans un roman de gare qui s'égare, sur la couverture duquel l'autrice s'affiche en premier plan, chapeautée comme une doctoresse du moyen-âge. Dans cet ouvrage sans style et sans suite digne d'une gamine de 16 ans (ou d'une vieille cochonne) qui hésiterait entre la fustigation et l'intromission (soit le couvent ou le bordel), Amélie Nothomb imagine que le fils de Dieu abjure ses convictions avec des propos du genre: «Non, c'est pas vrai, je n'ai jamais dit tout ça dans les évangiles, c'est pure affabulation... J'ai bien commis quelques miracles sans savoir comment (comme Harry Potter) et je le regrette amèrement... Marie Madeleine était vachement bonne mais au moment de mourir devant mon public d'happy-few, j'avais surtout soif!».

Hasard ou préméditation, page 69 (année érotique) du roman d'Amélie, Jésus commence son chemin de croix, fatigué il s'allonge dessus nonchalamment mais s'y fait clouer par surprise et page 120 (sang-vin) il meurt... de soif, bien sûr! À l'occasion de cette fable grotesque, Amélie Nothomb s'invente une «Spiritualité pour les nuls» et se fait la spécialiste du «Divin sur le divan». Oubliés les évangiles et les pages admirables autant qu'ésotériques des grands mystiques, Sainte Thérèse d'Avila ou Saint Jean de la Croix... Voilà, dans cette œuvre immature autant qu'inconsistante, Amélie prétend psychanalyser vite fait Jésus Christ, un pauvre type qui cherchait simplement à faire plaisir aux autres tout en sachant ce qui l'attendait (puisque c'était écrit d'avance). Elle établit le box-office de ses miracles  mais son seul miracle incontestable restera celui d'avoir marché à côté de ses pompes pendant plus de trente ans, jusqu'à se sacrifier inutilement: somme toute, Jésus était l'idiot du village, CQFD. Omnisciente à postériori, la sainte nitouche de mes deus simplifie tout à l'excès et se paie même la
 tête du bon Dieu, une sommité dans l'incompétence paternelle: ton fils souffre et tu ne fais strictement rien pour lui! Les desseins de Dieu demeurant impénétrables, Amelie évidemment ne comprend rien à ce méli-mélo socio-religieux mais dans "Soif", la Sainte Famille prend cher.

Alors, que le jury du prix Goncourt se soit partagé entre Amélie Nothomb la licencieuse et le véritable vainqueur du concours (un certain Jean-Paul Dubois pour «Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon») me sidère! Ce choix n'était pas un choix mais une évidence... Tiens, comment Amélie Nothomb a-t-elle donc pu s'imaginer une seule seconde remporter le prix Goncourt 2019 et comment le jury a-t-il pu nous faire croire à une telle supercherie tout le temps de sa délibération? Par quel suce-pince? Nous prend-on pour des cons? J'en reviens pas... Ah oui, merde in France!