mardi 13 octobre 2020

Macron est-il l’escroc du siècle: «Quoi? Mille milliards de mille sabords!», dans le blogiblag du 13/10/2020 (LJ ©2020).

On pourrait croire que Macron, avec sa mèche rabattue sur le front comme un toupet, c’est Tintin... Que nenni! Macron, c’est le capitaine Haddock. De fait, il ne lui manque que la barbe pour diriger le paquebot France. Cependant, il semble que le pouvoir l’ait enivré, à moins qu’il ne soit l’escroc du siècle!  

Ainsi, l’accroissement de la dette publique française depuis 2012, au départ du mandat de François Hollande dont Macron est devenu le ministre de l’Économie en 2014, sera passé de 1868 milliards d’euros en 2012 à plus de 2868 milliards d’euros en avril 2022, pour clore le quinquennat du président Macron: «Tonnerre de Brest… Mille milliards de dette publique en plus!».

Vous me direz que c’est faux car la prévision de la dette publique pour 2021 n’est que de 2798 milliards d’euros et que ce gouvernement attend une embellie avec la fin espérée de la pandémie de Covid-19, justement en 2021. Je vous répondrai que si embellie il y a, le véritable retour à la croissance ne viendra pas avant 2022 (ou plus exactement, il ne reviendra jamais) et donc la dette publique va continuer de se creuser bon train, ce que confirment à la fois les prédictions de la Cour des comptes et celles de tous les observateurs un peu objectifs. Ah bon? Oui, l’économie est à la décroissance mais les taux d’intérêts restent négatifs, bougre d’olibrius! C’est pourquoi, selon le capitaine Macron, c’est le moment de s’endetter à mort… Sabre au clair... À l’abordage!

Moi, je croyais que le plus grand escroc de tous les temps, ben… c’était François Hollande qui avait offert avec le CICE aux chefs d’entreprises françaises (malgré l’internationalisation complète de nos forces de production dès l’an 2000 et les nombreuses délocalisations d’usines correspondantes) un somptueux cadeau de plus de 100 milliards d’euros aux patrons contre l’embauche illusoire de 100000 chômeurs (que ces mêmes patrons ont débauché illico pendant la crise du Covid de 2020). La farce a coûté aux Français 1 million d’euros de dette publique supplémentaire pour chaque nouvel emploi... une paille! Merci patron… En même temps, non seulement le président Macron a prolongé le désastre économique du CICE jusqu’à son élection du 14 mai 2017, mais il l’a amplifié au-delà des 100 milliards en 2019!

Et voilà que le banquier Macron récidive en 2020 mais puissance 10, sous couvert du Covid-19. Bravo, mon fils! Comme dirait Hollande. Mais à qui profite le crime? Hollande lui est resté bien sagement à attendre à la porte de l’Élysée, comme un con sous la pluie malgré tous ses cadeaux… Oui, quelque chose ne tourne pas rond au royaume de France, surtout que le capitaine Macron ne s’enrichira pas directement de ces mille milliards qu’il a concédés si facilement (et toujours aux mêmes), mais par contre il devrait se faire ainsi de nombreux amis proches ou lointains (comme jadis Giscard avec l’Empereur Bokassa ou Sarkozy avec l'émir du Qatar et Kadhafi), si bien que même les forains ont demandé à être reçus à Bercy ce lundi 12 octobre 2020 pour essayer d’arracher à leur tour une petite part de l’énorme gâteau. À ce prix là, Macron pourra venir manger gratos toute sa vie de la barbe à papa sous la grande roue de Marcel Campion!

Par Moulinsart... Mais qui sont ces profiteurs institutionnels, ces escrocs de première bourre? Et bien, c’est toujours les mêmes, soit les banquiers et les financiers qui vont brasser ces milliards pour les redistribuer à leurs amis, les investisseurs, les patrons, les actionnaires, les riches industriels, mais aussi les lobbies de l’aviation, de l'automobile, de l'armement et du nucléaire: on sait que l’Armée française, au pire de la crise économique, voit son budget de la défense s’accroître miraculeusement pour la troisième année consécutive et elle se vante maintenant d’être le premier recruteur de France... sachant que depuis fin 1945, la dépense de l’État concernant les militaires et leurs armements classique et stratégique (avec l’arme nucléaire) correspond exactement à notre dette publique totale actuelle. Ainsi, la loi de finances 2021 consacre à nouveau une augmentation de 1,7 milliard d'euros au budget de la défense pour atteindre un total de 39,2 milliards, soit 4,5% de plus qu'en 2020 et 22% de plus qu'en 2017. Oubliés les échecs cuisants des guerres d’Indochine et d’Algérie! Maintenant, il faut bien astiquer les missiles balistiques intercontinentaux à têtes nucléaires pour ne pas qu’ils rouillent dans leurs berceaux. D’autres pays comme l’Allemagne font cette économie, qui s’en portent infiniment mieux mais la France joue dans la cours des grands, et à quel prix!

Et donc, grâce à cette manne tombée du ciel en pluie de milliards, le Covid-19 continue de faire des heureux en France: nos militaires par exemple, qui ont la mémoire courte et le doigt sur la gâchette, en profitent pour s’en mettre eux aussi plein les poches! Du temps des beatniks, dans l’insouciance crasseuse du «Peace and Love», on aurait dit: «cheveux longs et têtes de bois», mais autres temps, autres mœurs. Jésus lui multipliait les petits pains et les poissons, et il donnait à boire à tout le monde dans sa coupe. Mais finies les frivolités: en marche ou plutôt, en route! Si Emmanuel Macron est un dieu, c'est celui du pognon et de la guerre. Voyez-le, lors de son investiture, remonter l'avenue des Champs Élysées en véhicule militaire!

Bande de moules à gaufres... Mais c’est pas tout, loin s’en faut, car l’arnaque est totale. Alors, dites le moi, où sont passés en deux petits quinquennats de Macron (l’un comme ministre plénipotentiaire et l’autre comme président de la République) ces mille milliards… de mille sabords, bandes d’emplâtres? Soit Macron est l’escroc du siècle… soit c’est un amiral de bateau-lavoir, bougres d’ectoplasmes à roulettes, cornichons diplômés, espèces de bachibouzouks… Oui, j’en passe et des meilleures.

dimanche 11 octobre 2020

De Zemmour à Trump: «Requiem pour un Con Vide», dans le blogiblag du 11/10/20 (LJ ©2020).

Zemmour, avec sa belle tête de vainqueur, se prend pour Trump… qui lui-même se prend pour un mâle alpha. Ah, je les revois avec leurs petits yeux pleins de Covid continuer de fanfaronner à la télé!

Mais lâchez-les au milieu de la nature, parmi les hommes préhistoriques, et ils ne dureront pas cinq minutes: ils seront les derniers à se servir sur la bête et ils crèveront de faim. Et pour les galipettes? Entre les loups comme entre les rats, ces pauvres types se feront sodomiser… Pourtant, ces fanfarons prônent la force et l’instinct: celui de tuer. Moi? Je leur conseille de devenir végétariens. Soyez un peu humbles, messieurs!

Je les imagine bien, Zemmour la bouche pleine de noisettes en prévision de l’hiver et Trump à brouter de l’herbe sur son terrain de golf. Mais non, rien à faire… Faut qu’ils la ramène, leur grande gueule de prédateurs du dimanche, et patati et patata.

Même le fameux professeur Raoult, le «Sauveur de Bolsonaro», a abdiqué depuis longtemps face à l’épidémie de Covid: « Tout ça est une invention… Moi, je suis un scientifique… Ceux qui meurent souffraient déjà de pathologies multiples et de comorbidité... ça ne fera pas bouger les taux de mortalité puisque ceux qui sont morts du Covid seraient morts aussi bien de la grippe que de vieillesse, passé l’âge fatidique: celui de l’espérance de vie, en France comme en Italie et partout ailleurs».

Déjà, tous les journalistes feignent de s’émouvoir en imitant des parents coupables, tout en flattant une certaine «jeunesse»: comment ose-t-on empêcher nos enfants de «faire la fête» en les sacrifiant sur l’autel du Covid? Comment tous ces vieux cons inutiles, ces rentiers, ces baby-boomers aux cheveux blancs osent-ils assigner notre jeunesse à résidence?

Ah bon? Ainsi invente-t-on de toutes pièces des conflits intergénérationnels. Mais quand on meurt à 80 ans et plus, c’est qu’on a connu la guerre et ses sacrifices, bien pire que ceux d’un simple confinement avec les armoires pleines de bouffe et la bite en l’air. Et non, les babyboumeurs ne sont pas ceux qui meurent le plus du Covid (qui jouissent en général d’une bonne santé) et les hippies après eux revendiquaient déjà dans les années soixante un monde plus juste: ce sont les financiers et les industriels qui ont repris la main pour lancer notre prétendue «civilisation» dans le mur... et le reste de la population a suivi comme des moutons ou plutôt comme des rats partis se noyer derrière un joueur de flûte: Trump ou Zemmour aujourd’hui mais beaucoup d’autres manipulateurs sans scrupules avant eux...

Question: les étudiants doivent-ils rester chez eux à étudier au lieu de boire des coups sur les terrasses et de répandre leur sève? «Déjà, vous leur avez volé le baccalauréat… Comment osez-vous ainsi leur voler leurs plus belles années?».

Ça alors… À quoi se résume la vie étudiante dans un monde soi-disant ultra-compétitif? Sont-ils tous vides d’esprit à ce point? N’ont-ils rien de mieux à faire que de «faire la fête» en buvant des coups sur les terrasses des cafés? Chez ceux qui bossent vraiment leurs cours, en Corée du Sud ou au Japon, la question ne se pose pas.

Le «CON VIDE», c’est la maladie des biens portants, ceux qui prétendent que ce n’est qu’un grippette, que ce n’est pas contagieux et que la vie continue. Fluctuat nec mergitur! Encore un p’tit coup, chérie?

Alea jacta est… Oui, nos étudiants (ceux qui n’ont rien de mieux à faire que d’étudier et de baiser, souvent payés par papa-maman pour ne rien faire d’autre), ceux-là ne pourront pas rester trois mois de plus tranquilles chez eux à étudier, histoire de ralentir la pandémie. Les pauvres victimes!

Pire encore, le niveau de contamination serait devenu tel qu’on ne pourrait déjà plus contenir le virus, qui saute de tables en chaises, de peaux en peaux, d’enfants en familles, de jeunes en vieux… Olivier Véran, notre ministre de la Santé, navigue à vue entre impuissance constitutionnelle et compassion, avec l’air désolé. Plus inutile que lui, tu meurs.

Et que crèvent tous ces viocs! Ah oui, belle mentalité… Merde in France.



samedi 10 octobre 2020

De Brigitte Bardot à Greta Thunberg: «Les déesses de la Nature et du Climat», dans le blogiblag du 11/10/20 (LJ ©2019)

Faut le dire, ces deux déesses n'ont rien de consensuel et sans suite car ce ne sont pas des starlettes: Brigitte Bardot (BB), icône décrépite du cinéma français et Greta Thunberg (GT), lycéenne handicapée en rupture de banc. Pourtant si différentes, tout les rassemble quand elles secouent les consciences avec la même énergie cosmique. Pour Brigitte, on connaissait son hypersensibilité animalière et pour Greta, on devine que l'autisme étend ses nerfs à toute la planète en souffrance. Ensemble, elles ressentent les tressaillements outragés d'une planète brûlante de fièvre, hurlante de terreur animale et couverte de bubons industriels.

Aujourd'hui, si notre galaxie est un arbre fruitier, notre Terre n'est plus qu'un fruit pourrissant tâché de brun. Pourtant, tout était fait pour que la vie se maintienne en équilibre pendant des millions d'années sur une planète climatisée par la végétation grâce aux températures régulées et aux équilibres gazeux. Depuis des temps incommensurables à notre échelle la Terre pouvait ainsi se vanter de tous les superlatifs: le plus grand aquarium de l'univers et les plus grandes forêts avec la plus grande variété de vie, les plus beaux océans et les plus belles glaces polaires servant de laboratoires du vivant, l'alternance douce de multiples saisons, les climats les plus propices à la vie sous toute ses formes et la planète la plus accueillante etc.

Quand on parle de «vie sauvage», il faut entendre la prédation naturelle et l'autorégulation des populations animales, mais rien à voir avec les dinosaures dévorateurs quand il a fallu un cataclysme planétaire pour en venir à bout et puis maintenant les hommes envahissants, cette plaie purulente compliquée en maladie mortelle. Mais qui pourra couper et désinfecter notre planète pourrissante et qu'en restera-t-il après notre passage? Nous ne sommes ni beaux ni formidables, contrairement à la vie animale qui se diversifie dans une nature vierge de notre présence.

Non, il ne faut pas confondre l'intelligence destructrice humaine et l'IA électromécanique, son prolongement aveugle en forme de prothèse, avec l'adaptation millénaire, infiniment souple et constructrice de l'IN, l'intelligence naturelle sélective inscrite dans les gènes des plus humbles formes de vie.