samedi 10 octobre 2020

De Brigitte Bardot à Greta Thunberg: «Les déesses de la Nature et du Climat», dans le blogiblag du 11/10/20 (LJ ©2019)

Faut le dire, ces deux déesses n'ont rien de consensuel et sans suite car ce ne sont pas des starlettes: Brigitte Bardot (BB), icône décrépite du cinéma français et Greta Thunberg (GT), lycéenne handicapée en rupture de banc. Pourtant si différentes, tout les rassemble quand elles secouent les consciences avec la même énergie cosmique. Pour Brigitte, on connaissait son hypersensibilité animalière et pour Greta, on devine que l'autisme étend ses nerfs à toute la planète en souffrance. Ensemble, elles ressentent les tressaillements outragés d'une planète brûlante de fièvre, hurlante de terreur animale et couverte de bubons industriels.

Aujourd'hui, si notre galaxie est un arbre fruitier, notre Terre n'est plus qu'un fruit pourrissant tâché de brun. Pourtant, tout était fait pour que la vie se maintienne en équilibre pendant des millions d'années sur une planète climatisée par la végétation grâce aux températures régulées et aux équilibres gazeux. Depuis des temps incommensurables à notre échelle la Terre pouvait ainsi se vanter de tous les superlatifs: le plus grand aquarium de l'univers et les plus grandes forêts avec la plus grande variété de vie, les plus beaux océans et les plus belles glaces polaires servant de laboratoires du vivant, l'alternance douce de multiples saisons, les climats les plus propices à la vie sous toute ses formes et la planète la plus accueillante etc.

Quand on parle de «vie sauvage», il faut entendre la prédation naturelle et l'autorégulation des populations animales, mais rien à voir avec les dinosaures dévorateurs quand il a fallu un cataclysme planétaire pour en venir à bout et puis maintenant les hommes envahissants, cette plaie purulente compliquée en maladie mortelle. Mais qui pourra couper et désinfecter notre planète pourrissante et qu'en restera-t-il après notre passage? Nous ne sommes ni beaux ni formidables, contrairement à la vie animale qui se diversifie dans une nature vierge de notre présence.

Non, il ne faut pas confondre l'intelligence destructrice humaine et l'IA électromécanique, son prolongement aveugle en forme de prothèse, avec l'adaptation millénaire, infiniment souple et constructrice de l'IN, l'intelligence naturelle sélective inscrite dans les gènes des plus humbles formes de vie.

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