Le faux-losophe Michel Zonfray, dit Zonzon par ses amis et Michemiche par ses ennemis, montre sa religion pour Blogiblag :
"Évidemment, je ne suis pas un éphébophile greco-romain, même si j'ai un penchant pour les temps anciens et l'amour libre. Mes ennemis prétendent que je suis un faux-losophe "en tics et en tocs", jouisseur plus qu'hédoniste, misanthrope et populiste, geignard plus que philosophe...
Dans ma "Contre-histoire de la littérature", j'explique que la plupart des écrivains et philosophes ont révélé des tendances homosexuelles au moment d'explorer la nature humaine... Faut-il les condamner pour autant, de Gide à Matzneff comme de Vinci à Gaugin, et disqualifier leurs oeuvres ? C'est pourtant ce vers quoi notre société tend. Et moi qui m'insurge contre toutes les nouvelles cabales qui vont de Raoult-Perronne à Trump-Orban, je crains ces campagnes de stérilisation de la vie publique, de l'art en général et de la littérature en particulier, mais le constat est alarmant.
Si j'ai écorné la religion chrétienne, je reste fondamentalement chrétien dans l'âme. Mon problème vient de mes prédispositions linguistiques qui me poussaient, enfant, à épouser les ordres quand j'ai senti le souffle chaud de ceux qui attendaient de m'épouser pour de vrai. Quitter les jupes de ma mère pour passer strico-sensus (à défaut de con-sensus) sous la robe d'un curé m'a dégouté de la religion, que j'ai remplacée vite fait par la philosohie. Même si je suis un hypocondriaque et que ma pharmacie déborde de baumes et piqûres que je m'administre au nom d'Épicure et du Transhumanisme, je hais ces suppos-de-Satan.
Si j'ai du succès comme libre-penseur et que je suis cité dans tous les bons manuel djihadistes, cela me rejouit... Mais je vous fais remarquer que la pédérastie n'est pas identifiée comme telle en Orient quand la jeunesse, la pureté, l'innocence et la virginité garantie sont les conditions même du mariage. La pénétration fait partie de l'initiation à la vie d'homme et de femme et là-bas il n'y a pas d'âge precis pour cela. L'homosexualité et la pédérastie orientales sont soit admises comme jadis en Grèce, ou bien elles sont condamnées à mort comme autrefois en Europe. Mais là-bas, tout y est beaucoup plus direct, sans littérature pour aimer ou détester : les Orientaux ne pratiquent pas l'introspection et je ne suis pas là pour les juger, pas plus que je ne veux juger l'institution morale et éducative inventée par la Grèce antique! Après, pourquoi juger nos écrivains, me direz vous. Autres temps, autres moeurs, n'est-ce pas ? Oui, mais voilà, nul n'est sensé ignorer la loi et je peux juger les hommes de mon siècle".
C'est ce que vous pensez, monsieur Zonfray ? Ici c'est très mal mais là-bas, il y a longtemps, sous d'autres cieux et d'autres lois, c'est très bien... Ah oui, merde in France.
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