“L’opération spéciale” qui devait durer quelques jours s’éternise et Raz-Putin ne fait que menacer toujours plus l’Occident en s’alliant avec d’autres bandits. L’idée est de détrousser la victime tout en tenant au loin tous ceux qui oseraient s’interposer. Le problème, c’est que l’agression dure depuis 1000 jours aux yeux et au su de tous. Et le criminel de guerre Raz-Putin a réussi à faire tuer 500 000 hommes et à faire 2 millions de blessés et d’handicapés, à miner entièrement les territoires occupés sans asseoir sa domination et il continue de se proclamer le grand vainqueur de son délire personnel où l’Occident est l’agresseur, délire qu’il partage avec d’autres pays opportunistes comme la Biélorussie, la Corée du Nord, l’Iran mais aussi la Chine complice et tous les pays haineux de l’Occident. Cela s’appelle : une association de malfaiteurs et Raz-Putin est le parrain de la mafia internationale. Quand les choses reviendront dans l’ordre, il y aura d’autres ajustements à faire que ceux pris sous la contrainte ou dans l’urgence. Et comment l’Occident, celui d’une Amérique dominatrice, d’une Europe démocratique et de l’OTAN justicier ont-ils pu tolérer de voir L'Ukraine agressée tout ce temps sans lui donner tous les moyens de se défendre au bon moment ?
Ce mercredi 20 novembre est un jour particulier puisque cela fait exactement 1.001 jours que la Russie a déclenché la guerre en Ukraine. Depuis, l’armée russe maintient ses positions mais a subi une offensive ukrainienne sur son propre territoire, dans la région de Koursk.
La Russie a franchi la barre des 1 000 jours de guerre contre l’Ukraine et, dans les faits, contre l’Occident. Ce conflit, marqué par l’agression incessante de Moscou et son mépris des conventions internationales, continue de se jouer sur plusieurs tableaux : militaire, diplomatique, économique, et idéologique.
Chronologie des récents événements
Après une attaque massive des 16 et 17 novembre 2024, lors de laquelle la Russie a déployé une pluie de missiles et de drones contre des infrastructures ukrainiennes, Moscou a continué de parader sans complexe au sommet du G20 le 18 novembre 2024. Pourtant, ce même jour, deux grands journaux américains ont révélé une décision majeure : le président Biden avait autorisé, pour la première fois, l’Ukraine à utiliser des missiles à longue portée de fabrication américaine contre des cibles stratégiques en Russie.
Cette annonce, bien que non confirmée immédiatement par la Maison Blanche, a été suivie d’une approbation explicite par les principaux alliés de Washington : le Royaume-Uni, la France et l’OTAN. Dès les 24 heures suivantes, l’Ukraine a mené une frappe ciblée contre un dépôt de munitions d’origine nord-coréenne et un quartier général russe situé à environ 100 kilomètres de la frontière. Ces frappes ont été réalisées à l’aide de six missiles ATACMS, démontrant une précision chirurgicale malgré les risques d’interception et de contre-attaque.
Cependant, la fuite prématurée de cette décision dans les médias aurait pu compromettre l’effet de surprise de cette opération. Les lanceurs, positionnés à environ 100 kilomètres à l’intérieur des frontières ukrainiennes, ont visé des cibles situées à 200 kilomètres de distance, bien en deçà de la portée maximale des ATACMS, qui avoisine 300 kilomètres.
Hier, l’Ukraine a utilisé une dizaine de missiles "Bombers Fire 10 Bunker-Busting Storm Shadow Cruise Missiles" d’origine britannique contre les concentrations de troupes nord-coréennes dans la région de Koursk.
Cette escalade semble répondre à plusieurs développements récents : l’envoi massif d’armes et de troupes nord-coréennes en soutien à la Russie, l’intensification des frappes russes sur l’Ukraine, et l’alliance renforcée stratégique et nucléaire entre Moscou, Minsk (Biélorussie), et Pyongyang. De plus, Vladimir Poutine a récemment reformulé une doctrine nucléaire agressive, menaçant explicitement les alliés de l’Ukraine et justifiant le recours à des frappes nucléaires contre des armes conventionnelles représentant une "menace existentielle" pour la Russie.
Le dilemme occidental : quelles réponses stratégiques ?
L’Occident, malgré son soutien progressif à l’Ukraine, reste confronté à une série de dilemmes :
Doctrine militaire occidentale : La doctrine occidentale repose historiquement sur la dissuasion, l’équilibre des forces, et le respect du droit international. En opposition à la doctrine russe, qui privilégie l’escalade asymétrique et la menace nucléaire, l’Occident insiste sur l’importance de l’intégrité territoriale et des alliances multilatérales, notamment via l’OTAN. Cependant, la lenteur de certaines décisions (par exemple, l’envoi d’armes à longue portée) soulève des questions sur l’adaptabilité de cette doctrine face à une guerre hybride et prolongée.
Doctrine russe d’escalade nucléaire : La Russie semble vouloir imposer une nouvelle norme : celle où la puissance nucléaire donne un "droit à l’agression" contre l'Occident en général et un “pouvoir de soumission” sur les États non nucléaires. Cette posture pose un défi fondamental à l’ordre mondial et remet en cause les accords passés, notamment le Mémorandum de Budapest de 1994, où l’Ukraine avait accepté de renoncer à son arsenal nucléaire en échange de garanties de sécurité.
Diplomatie ou exclusion : Lors du G20, Emmanuel Macron a supplié Vladimir Poutine de "revenir à la raison". Pourtant, de telles démarches diplomatiques semblent inefficaces face à un Kremlin qui continue de violer tous les principes fondamentaux des relations internationales. L’exclusion totale de la Russie des grandes instances internationales, comme le G20, l’OTAN+ ou le Conseil de sécurité de l’ONU, est-elle une solution ? Cela aurait le mérite de clarifier la position occidentale, mais risquerait également d’enfermer davantage Moscou dans une spirale d’agression.
Union stratégique occidentale : L’Europe et les États-Unis doivent définir une stratégie unifiée pour contrer la Russie. Cela inclut :
Une accélération de l’envoi d’armements modernes, en particulier des systèmes anti-aériens et des armes de précision à longue portée.
La neutralisation des flux d’armement provenant de la Corée du Nord et de l’Iran.
Une intensification des sanctions économiques, notamment sur les secteurs énergétiques et technologiques.
Une communication plus affirmée pour dénoncer les mensonges du Kremlin, tout en promouvant une vision occidentale fondée sur la liberté et la coopération.
La guerre des doctrines : au-delà de l’Ukraine
La doctrine russe repose sur un autoritarisme militarisé, où la guerre est un outil de pouvoir et de contrôle. Elle cherche à saper les démocraties, à diviser les alliances occidentales, et à normaliser l’idée qu’une puissance nucléaire peut agir en toute impunité.
En revanche, la doctrine occidentale doit évoluer pour répondre aux nouvelles réalités. Elle ne peut se contenter de réagir à l’agression russe, mais doit aussi proposer une vision claire de l’après-conflit, notamment en soutenant la reconstruction de l’Ukraine et en renforçant les capacités de dissuasion en Europe de l’Est. Par exemple, l’utilisation sans restrictions de la totalité des avoirs russes gelés pour reconstruire les infrastructures endommagées et protéger le ciel de l’Ukraine est une priorité absolue. La récupération par la Russie des fonds réquisitionnés pour servir à la reconstruction de l’Ukraine devrait se faire au prix d’intérêts composés liés à la durée de la guerre. De sorte que plus la guerre se prolongerait et plus le capitale, soit 270 milliards d'avoirs russes gelés, diminuerait pour disparaître complètement en seulement 5 ans.
Conclusion : un monde à réinventer
La guerre en Ukraine n’est pas seulement un conflit régional ; elle redéfinit les règles du jeu mondial. Alors que la Russie tente d’imposer sa loi par la force, l’Occident doit démontrer que la coopération, le respect des lois internationales, et la solidarité entre démocraties sont les seuls garants d’un avenir stable. Dans cette lutte des doctrines, la capacité de l’Occident à s’unir et à innover sera déterminante, non seulement pour l’Ukraine, mais pour l’ordre mondial lui-même.