lundi 15 décembre 2014

Billet d'humour : « Joyeux Noël de Nabilla et champagne pour 2015 », dans le blogiblag du 16/12/2014 (LJ ©2014).

_ Félicitations, vous êtes mon 2000ème visiteur. Non, n'ayez pas peur ! Oh, je vous vois faire un pas de travers :

_ Mais, que me veut-il ?

Mon avatar vous tend alors une coupe de champagne et c'est la fête.

_ ...Vous avez remarqué qu'il n'y a aucune pub sur mon site.... Que dis-je : c'est votre site ! Mais faîtes comme chez vous.

Et me voici à soliloquer :

_ …Je serais tenté un instant de prendre la grosse tête, celle d'un « écrivain » adulé, après ces quelques milliers de visiteurs sur mon « blogiblag ». Mais, je le sais, hélas, je n'ai rien de La Boétie, Montaigne, J-J Rousseau ou Chateaubriand. Alors je ferais mieux de chiader mon référencement sur internet. Je devrais même faire un « appel aux dons » pour que des âmes partageuses m'envoient quelques amis, followers, fans, viewers, que sais-je... En bref, pour augmenter le nombre de visites sur mon blog.

Non, n'y voyez aucun opportunisme : c'est seulement que ça me ferait du bien à l'ego car aujourd'hui je suis en taule, au gnouf quoi, et je risque d'y passer les fêtes de fin d'année... Oui, je l'avoue, c'est moi qui ai dégonflé le « Plug Anal » sur la place Vendôme. J'ai bien essayé de nier ma présence sur les lieux aux condés mais c'est un « selfie » en compagnie d'une épingle à nourrice – un délit mineur j'espère – qui m'a confondu.

Tiens, à cette occasion, je vous passe un petit message d'une certaine Nabilla (?) incarcérée au quartier des femmes : « Bons nénés 2015 ! ».

Hélas, il y a tellement d'artistes qui organisent les conditions de leur génie ! Tous ces bandits, ces usurpateurs qui vous décrivent leurs rencontres poétiques et autres fulgurances, tout en se prélassant au bord d'une piscine, un cocktail à la main... Allez les plaindre, cette bande d'arnaqueurs à la petite semaine ! Tiens, ils font comme notre Johnny Hallyday national, celui qui pleure tout son malheur dans des chansons composées sur mesure : avouez qu'il y a plus malheureux sur Terre qu'un vieux rocker geignard, qui plus est pété de tunes.

Et puis tous ces rentiers du cinéma et des salons littéraires, s'ils savaient la vraie tristesse de mon « non-métier », celle de n'être même pas l'embryon d'un quelque chose après tant de renoncements : en prison, un « écrivain » c'est un homosexuel, alors je tais ma condition et je tape en loucedé sur mon blog. Heureusement, l'anonymat n'est pas mortel. À L'infirmerie, c'est moi qui console la pauvre petite Nabilla quand elle pleure toutes les larmes de son corps sur mon épaule. Même qu'elle a des gros arguments la gamine, si vous voyez ce que je veux dire... Je crois que je ne vais pas tarder à céder à l'appel de la louve : elle m'a dit qu'elle était célibataire !

Quoi ? Mon pire souvenir en taule ? C'est quand le connard qui partageait ma cellule, un certain Gérard Depardiou...dieu, a vomi des éléphants roses sur mes carnets de poésie, en plein dans ma boite à chaussures : on ne peut pas lutter contre ça ! Moi, d'habitude si effacé, je lui ai fait un bourre-pif à coups d'annuaire sur la tronche. Mais le mal qu'il a fait à mon auto-estime est indicible.

Alors, après 30 jours passés au mitard, quelle joie de vous recevoir sur mon blog, « monsieur » le 2000ème lecteur... C'est vrai, vous ressemblez exactement à mon cœur de cible, celui dont j'avais l'intuition. Détrompez moi si je me trompe, mais vous êtes bien... un homme, évidemment... de 40 ans au moins... plutôt blanc et hétéronormé... Je le savais, voilà tout. Pour sûr, je n'intéresse pas les « djeuns », comme disent les vieux cons... Et pas seulement parce que mes élucubrations sont volontiers grivoises, nationalistes, misogynes, racistes, homophobes mais jamais antisémites : « républicaines » en somme. Avec Gérard, on s'est trouvé plein de points communs... Mais qu'est-ce qu'on rigole ensemble ! Il a dit aux matons qu'il préférait venir voir Lulu plutôt que de se faire chier en cellule de dégrisement.

En taule, mon vocabulaire s'ennoblit chaque jour un peu plus : faut dire que je fréquente plus la bibliothèque que mes codétenus. Ici, personne ne fait trop l'effort de me comprendre : « T’occupe, il est zinzin », et on me fout une paix royale. Moi, je persiste et signe dans le langage précieux d'un autre temps, et je conchie tous ces blancs-becs et ces aigrefins.

Donc... suivant les données statistiques affichées sur mon site, chers lecteurs, vous résidez pour un tiers à l'étranger, quelque part peut-être aux États-Unis, voire en Russie, en Allemagne ou en Pologne, quelques fois en Angleterre, mais rarement en Espagne ou en Italie.

Pour sûr, je n'ai pas de lecteurs sur le continent africain, où alors Google ne dispose d'aucune statistique pour ce continent. En plus, avec tous ces problèmes de djihadistes et de virus, ils doivent être tous en quarantaine... Tiens, histoire de faire mon savant : il paraît que les chefs d’État et de gouvernement de l’OIF ont élu Michaëlle Jean, une Canadienne d'Haïti à moitié anglophone, au poste de Secrétaire générale lors du sommet de la Francophonie à Brazzaville.

Voyons... Baisable ou pas baisable ? Bof... Je suis en prison, quoi ! Notre bon roi Hollande aurait profité lâchement de cette petite sauterie jacobine pour stigmatiser les « manquements à la démocratie » de quelques dictateurs africains qui viennent d'habitude se réjouir en ces lieux. Il leur a gâché la soirée : mais quelle indélicatesse de sa part, dès fois ! Ça ne m'étonne pas que Valérie se soit embrouillée avec lui.

À quoi d'autre dois-je mon succès littéraire ? Bien sûr, quelques images croquignolettes que m'a confié mon pote Snowden sur une clef USB ont fait ma célébrité, mais pas ma richesse. Par exemple ce gars, de passage ici, a piraté la webcam de Cameron devant mes yeux : avec sa tête d'abruti façon « Mon incroyable fiancé », notre Lord se rongeait les ongles des doigts de pieds devant son ordinateur au « 10 Downing Street ». Pire, je dispose de plusieurs vidéos compromettantes de la Kroosse Merkel dans un Sofitel Berlinois, nue dans les couloirs en train de se donner de la joie avec une saucisse de Strasbourg ( c'est plus pratique qu'une passoire). Mais j'hésite à balancer ces photos sur le site des « Femen » parce que j'ai une tendresse particulière pour dame Merkel, comme une majorité de Français. Et puis, elle défend son industrie automobile en faillite et ses nids-de-poule avec tellement de conviction qu'elle en est touchante ! Après, sur les vidéos de surveillance du Sofitel, Dominique de St Kahn s'ajoute à la fête pour rendre hommage à la Première Dame d’outre-Rhin... S'en suivent des scènes torrides : « Je vais et je viens... entre tes reins... et je me retiens ! ».

Bref, ces blagues en dessous de la ceinture (que dame Merkel nous a serrée bien fort) ont fini de me couper d'un lectorat plutôt francophone, international et prude, officiant jusque dans les institutions européennes, les consulats et au service de la jeunesse : 
_ Nein, Nein, Nein... Fous-zètes-inzuportable ! 
 Et moi qui croyais œuvrer pour la bonne humeur et l'entente des peuples... Alors voilà, « Joyeux noël ! » et « Champagne ! » pour la nouvelle année à venir.

samedi 13 décembre 2014

Billet d'humour : « Jus'couille ira la presse-popol ? », l'actu dans le blogiblag du 14/12/2014 (LJ ©2014).

Je ne sais pas s'il faut en rire ou en pleurer, à l'heure ou la « presse-popol » dite abusivement "Presse people" s'en vient à dénoncer les amours présidentiels, les bourrelets sur le ventre d'untel et les homos... Autant d'étoiles infamantes : cette presse qui se targue d'une putain de « liberté » devient fascisante, fâcheuse et chiante. Non, cette presse n'a plus rien à voir avec le journalisme d'investigation et elle doit disparaître, du moins je l'espère, pour laisser la place aux plaisantins de mon genre. À moi les supputations, les blagues de mauvais goût : « Philippot ! Ah, ce petit pédé... ». Quoi, ça ne vous fait pas rire ? Et bien voilà, c'est parce que Closer à vendu la mèche et ça n'a franchement plus rien de drôle.

Et le « principe de précaution » contesté dans la presse, principe selon lequel « l'absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques du moment... », ce principe serait l'ennemi du progrès ? Il vaudrait mieux parler actuellement du « principe d'évidence » : Big Brother, le réchauffement climatique, la pollution globale, la surexploitation industrielle, la gouvernance des lobbies, l'inadéquation des politiques, les sciences « criminelles » - celles qui tuent par millions en mettant au point des objets mortifères etc...

On en a marre de ces gouvernements qui arrivent en retard et qui légifèrent sur la raideur du cadavre. Voyez à Sivens.

À l'heure où le christianisme n'explique plus rien de la vie courante, contrairement à l'islamisme, l'
État n'en fini plus de se séparer de sa religion : l'Église, les églises, les saints et toutes les fêtes du calendrier, Noël et ses crèches, la morale chrétienne et tous ses exemples, les curés tous pédophiles etc. Hélas, au sommet, l'État se meurt d'impuissance pour imposer le respect de ses valeurs et tous les vautours se gorgent de ses abandons. « 400 mille vélos volés ? » Non, les chiffres n'auraient augmenté que de 2,5 % en un an, puisque c'était 390 000 l'an passé ! Ah bon, faut pas s'inquiéter ? Pourtant, dans les années 1950, la France était plus vertueuse il me semble, mais ce ne serait qu'une illusion d'optique... Merde, je suis con ou quoi, Aymeric ! Tiens, quand notre gouvernement fera régner le respect, je lui donnerai raison, mais là... bande d'enfoirés ! Et ce n'est pas un compliment.

Alors, vivement que Big Brother nous mette à chacun une « puce GPS » dans le cul, et l'
État pourra reprendre sa marche impitoyable vers le progrès.

La " décroissance " n'est pas un vain mot pourtant : contre la terreur de la déflation et de la baisse des prix, je prétends qu'on ne peut pas toujours augmenter les prix et les marges bénéficiaires, et que ce modèle à vécu. Oui, les assurances, les logements et les fruits et légumes devraient être moins chers... Hélas, ce train là est lancé qui n'est pas prêt de s'arrêter, au point que certains sont persuadés que la destruction du milieu et le bouleversement du climat obligent à recourir sans cesse à plus de science et de techniques. L'exploration de Mars et la colonisation de l'Espace feraient partie de la solution. « Vous comprenez, il n'y a plus rien à faire sur Terre ! ». Pour aller où ? Avant on disait : « tirer des plans sur la comète ». Pardon, Tchouri, si tu m'entends... Mais la petite sonde hiberne sur une roche, tout là-bas à des milliards de kilomètres : la preuve est là.

Si seulement les savants s'attachaient à préserver ce qu'il y a de meilleur en l'homme au départ... Non, ça c'est du domaine de la religion, vilain, caca ! La science, drapée de fatalisme, c'est la religion à l'envers. À la fin, l'humanité " augmentée " mais difforme se suicide, et je ne parle pas de cette pauvre fille étouffée par ses implants mammaires... Une énième victime.

 
Les Chrétiens ne doivent-ils pas défendre leur culture quand l'
État se désagrège ? Après tout, ils étaient là avant ! Observons, quand les universitaires se plaignent des coupes sombres de leur budget, « pouf », le magicien Hollande rétablit les 70 millions économisés dans le plan précédent. Ce qui est très malin, n'est-ce pas : redonner d'une main ce que l'on vient de supprimer de l'autre, du style « admirez le progrès ! ». Du coup, Hollande fait bien mieux que le magicien Sarkozy quand il prétend abroger le « mariage pour tous » et défaire la loi.

Faut-il alors que les Chrétiens défilent ouvertement dans les rues pour ces fêtes de Noël avec les slogans : « Touche pas à mes traditions » et « Je ne suis pas un OGM ». Curieusement, c'est un sondage récent qui a rétabli la vérité vraie : 60 % des Français ne veulent pas donner le droit de vote aux étrangers. De fait, ils ne l'ont jamais souhaité, c'était seulement pour jouer les fiers devant les enquêteurs. Des tests psychologiques sur des passants ont prouvé qu'ils se disaient « tolérants » quand leurs yeux et leurs réactions disaient le contraire. Mais n'ayez pas honte : n'est-ce pas déjà assez compliqué entre nous ? Hélas, avec ce genre de conseil, me voici taxé de « lepénisme aggravé ».

Un autre cheval de bataille de la presse est la « dépénalisation du cannabis », hormis que tous les pays qui ont développé cette tolérance s'en sont repentis. Pire, les États-Unis glissent vers des drogues de synthèse et aussi vers l'héroïne, qui font des ravages. Cessons de céder aux addictions ! La lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme donnent des résultats, à part des phénomènes de mode chez les jeunes : imaginez l'alcoolisme français tout à fait hallucinant des siècles passés ! Là, j'ose parler de progrès.

Aujourd'hui l’État protège ses rentes et refuse d'augmenter le prix du tabac pour l'année prochaine. « Regarde, je vais te montrer des photos de poumons tout noir et t'auras peur ! ». Mais non, on s'y fait très bien à la longue. Et puis j'observe que l'addiction au « haschich » n'est pas de ma culture. Quand j'étais enfant, les grands fumaient des gitanes en cachette et les westerns-spaghettis montraient comment les américains avaient vaincu les indiens : grâce à l'armée, aux maladies et à l'alcoolisme. Les drogues ne joueront jamais en notre faveur, et chaque usager doit accepter ses responsabilités sans se défausser sur l’État, sauf quand ce dernier en fait son fond de commerce.

Cependant, je ne peux qu'approuver Hollande de refuser l'euthanasie qui est une solution totalitariste, quand les hôpitaux renoncent à soulager la douleur pour devenir des « serial-killers ». Le désespoir, l'abandon, la peur de rester à la charge de l'autre, la peur aussi de perdre ses moyens sont autant de cas qu'il faut traiter séparément. La mort n'est pas un progrès.

Oui, j'adore la photo de François Hollande en chapka, contre cette bande de peigne-cul et autres rabat-joie issus d'un journalisme défécatoire. 


Mais n'achetez pas de fourrures : la plupart des animaux, chiens, chats, lapins angoras ou ratons laveurs ont été torturés. Les oies et les canards de vos literies se font souvent arracher leur duvet vivants. Le droit des animaux n'existe pas, seulement chez nous celui des animaux domestiques. Hélas, sur ce plan là, nous sommes encore au moyen-âge !

mercredi 10 décembre 2014

Joyeux Noël 2014 : "Quelques vidéos sur Youtube de Lou Jacaro " dans le blogiblag du 11/12/2014

"Ohé le père Noël " :

 https://www.youtube.com/watch?v=nIn6RFmkRTw 


Chansons des bords de Seine :" Paris by Night ":

https://www.youtube.com/watch?v=3JLu8-kl7Mw


" Toi " (nouveauté) :

http://youtu.be/g7sNRhetLys

 

"J'peux plus aimer " (nouveauté) :

http://youtu.be/H3J7QuG7808




Les petits pingouins

https://www.youtube.com/watch?v=dhnURYPn2gE


Miss Badaboum

https://www.youtube.com/watch?v=7ssvQ5v6cCs


Paris Plages song

https://www.youtube.com/watch?v=JHcrJVbgAUk


2050, les centenaires du Baby Boom

https://www.youtube.com/watch?v=JVtc0kSZOiI


jeudi 4 décembre 2014

Billet d'humour : « L'Allemagne de tous les défis, la France de tous les dépits », l'actu revisitée dans le blogiblag du 4 décembre 2014 (LJ ©2014).

Oui, en France nous avons les lobbies, celui d'un Gouvernement bipolaire droite-gauche, celui du nucléaire avec Areva-EDF, de l'agriculture avec la FNSEA, du pétrole et de la chimie avec Total, des transports avec la SNCF, de la construction avec Bouygues etc.

Oubliés les petits, les sans grades et les sans avenir... Après, allez vous étonner pourquoi il a fallu trente ans pour cesser de piler de l'amiante en pleine ville, pourquoi les voies de chemin de fer sont mal entretenues et que les trains de travailleurs déraillent, pourquoi les fuites radioactives sont minimisées, pourquoi l'armée creuse le déficit budgétaire et que la plupart de ses opérations sont vouées à l'échec (dès le désengagement de nos forces armées), pourquoi tous nos grands projets sont des gouffres financiers, pourquoi les multinationales ne déclarent en France que des déficits (L'Angleterre voudrait s'en prendre à Google ? Une première) et pourquoi nous comptons, en France, tant de millionnaires.

Heureusement, une embellie se présente : la vente inespérée de 126 avions Rafale et de deux navires Mistral. Et puis, si nous développons Ariane 6 avec l'aide de l'Europe, cela compensera un peu les échecs précédents, du Concorde au TGV. Mais nous conserverons précieusement, merci les lobbies, notre parc « diesel », avec ses émissions de particules nanométriques, les plus mauvaises, celles qui encrassent nos bronches et remontent jusqu'au cerveau : bonjour le cancer des poumons (de la plèvre pour l'amiante) et la maladie d'Alzheimer ! Le principe est celui de la vache à lait : le gouvernement augmente les taxes. Et puis, on ne va pas créer un précédent industriel en fermant des chaînes de production inopinément.

Après, que faire à propos des nanotechnologies qui sont à l'origine d'émissions de particules encore plus dangereuses ? Nous en avons déjà plein nos usines dans l'indifférence complète de nos gouvernants. Nous devrions aussi développer les énergies alternatives et les industries vertes capables de fédérer les populations autour de la production d'énergie par les particuliers ainsi que des bio-cultures sans OGM ni pesticides, le « jardin pour tous ».

Areva-EDF devra apprendre à démanteler des centrales atomiques plutôt que d'en construire d'autres, organiser le stockage de ses déchets radioactifs en grandes quantités sur le long terme (à l'abri des drones, au fond de piscines bunkérisées) et engranger des dizaines de milliards d'euros dans une caisse allouée à cet effet. Le coût final de notre énergie atomique encore « bon marché » sera astronomique pour nos enfants, autant que notre dette nationale.

_Stop ! Arrêter le diesel et les centrales atomiques, comme en Allemagne ? Oui, mais eux marchent au charbon et leur pollution par beau temps nous revient dans la gueule...

_ Peut-être, mais dans trois ans ils auront fini l'isolation de leurs habitations, et leur réseau électrique absorbera et redistribuera l'énergie excédentaire fournie par les particuliers. Parce que l'Allemagne, quand ils prennent les problèmes à bras le corps, c'est pas des concours de « Moi, je... », non, c'est la réunification avec l'Allemagne de l'Est, c'est l'arrêt définitif des centrales atomiques, c'est l'entente politique nationale et le plébiscite d'Angela Merkel par dessus les lobbies, et c'est aussi la protection de leur industrie automobile menacée par les innovations du GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon ).

Vous comprendrez pourquoi je suis tenté d'encenser les Allemands. Mais je ne pousserais pas le bouchon aussi loin qu'Emmanuel Petit. Lors d'un entretien avec un site sportif, l'ancien champion de football s'est emporté, comme quoi « l'Allemagne d'aujourd'hui est bien meilleure que nous politiquement, économiquement et sportivement » : « J’ai beaucoup de mal avec les Français, je n’ai jamais vu un peuple aussi arrogant, suffisant, menteur... Les politiciens sont omniprésents pour tout contrôler, mais n’ont aucune crédibilité, encore moins des compétences... Parfois, je me dis qu’en ayant été envahis par les Allemands, on serait mieux dirigés aujourd’hui. ».
C'est vrai que je pourrais envisager de m'exiler là-bas, si je n'étais pas un de ces vieux germanophobes d'après guerre. Bon, avec quelques millions d'euros sur mon compte en banque, je partirais donc en Suisse rejoindre nos tennismen adorés... Bref, après ces considérations morales, voici un article de presse résumé par mes soins, qui me confirme dans mes opinions : 
 
« E.ON révolutionne le marché de l'énergie »

Le groupe allemand de l'énergie a annoncé la scission de toutes ses activités de production électrique conventionnelle. Déjà, il démantèle ses centrales atomiques, qui seront fermées en totalité d'ici 2022 et il créé une nouvelle entité pour ses centrales à gaz et au charbon. «  Le secteur vit une révolution et E.ON est le premier à en tirer les conclusions de façon aussi radicale ». Il y a désormais deux mondes de l’énergie : celui du passé, dans lequel la production électrique à base de grosses centrales suit des prix fluctuants, comme le pétrole. Et celui de l’avenir, dans lequel des milliers d’installations photovoltaïques ou éoliennes éparpillées sur le territoire vendent de l’électricité à prix fixe, où l’ère numérique donne le ton et où les clients sont aussi des producteurs. «  Pari courageux ou acte de désespoir ? » L'annonce a fait l’effet d’une bombe dans les médias.

La décision d’E.ON, qui a déjà investi 10 milliards d’euros dans les énergies renouvelables, est tout sauf un coup de tête. Le groupe a entamé sa réflexion en janvier dernier : il a rencontré une série d’interlocuteurs pour leur demander dans quelle direction le marché de l’énergie allait selon eux, parlé avec des écologistes convaincus, s’est déplacé en Californie pour étudier les innovations de Google. Au total, quelque 150 salariés ont participé au processus, dont les représentants du personnel et les syndicalistes, sans faire appel à un cabinet de conseil.

Confronté à la concurrence des énergies renouvelables, à une demande d’électricité en baisse et à la chute des prix de gros sur la Bourse de l’électricité, le secteur traverse une crise profonde et un changement irréversible. Depuis la catastrophe de Fukushima et sans espoirs de retour au nucléaire, les énergéticiens allemands cumulent les restructurations. Depuis cinq ans, E.ON a perdu la moitié de sa valeur et vu ses effectifs passer de 80.000 à 60.000. Ses concurrents RWE, EnBW et Vattenfall sont dans la même situation. Cessions d’actifs, mesures d’économies, fermetures de centrales déficitaires, dépréciations d’actifs se chiffrant en milliards. La dette est colossale et tout y passe.

En tournant le dos définitivement au modèle intégré historique, le groupe renvoie la balle à notre champion français. Certes, EDF s’en sort mieux grâce à des tarifs et à un monopole qui le protègent, à un parc nucléaire qui produit de l’électricité bon marché et à un actionnariat public qui le préserve. Mais EDF incarne aussi un système traditionnel centralisé et verticalement intégré dont les jours sont comptés, à en croire le géant de Düsseldorf. Quelle stratégie a le plus d’avenir ?

«  C’est un peu comme dans le pétrole à la fin des années 1990, lorsque le baril était tombé à 10 dollars... Sauf que, en plus de la chute des prix, nous sommes confrontés à un changement de paradigme. Tout le monde disait : il faut faire quelque chose. Maintenant, on avance. » / Résumé d'après une enquête du 03/12 dans Les Echos.