samedi 7 novembre 2015

Billet d'humour : « Voici pourquoi la France doit divorcer d'avec l'Europe et les USA », dans le blogiblag du 07/11/2015 (LJ ©2015).

L'Europe n'est-elle qu'un fantasme ? Une illusion d'optique ? Je ne parle pas seulement d'une Allemagne surpuissante façon Panzer-Germany, qui fait froid dans le dos et nous enrhume tous... Allons, boutons sans tarder les Anglois hors d'Europe !

Regardez ces gus s'agiter au bord de la Tamise, ces lobbyistes anglo-saxons au service de la City qui pourrissent jusqu'au parlement européen. Cameron de Cuir espère-t-il rétablir l'ancienne CEE et imposer la livre sterling comme « monnaie alternative » en Europe ? N'avons nous pas payé assez cher la ruine du « franc français », sa dévaluation et le renoncement final à notre devise nationale pour laisser s'exhiber maintenant la « livre anglaise » comme une grosse paire de roubignoles sous un kilt au premier coup de vent ? Quel manque de pudeur, quelle indécence : on aura tout vu... Ils peuvent bien la remettre dans leur slip ! Définitivement, ceux-là ne m'intéressent plus.

Mais comment ne pas parler des États-Unis, ces résidus de capotes qui sont en train de nous étriller consciencieusement en s'attaquant tour à tour à la France et à l'Allemagne, autant avec leurs tribunaux qu'avec leurs procédés informatiques frisant l'espionnage généralisé et leurs multinationales spécialisées dans l'extorsion de fonds ? Apple peut bien se gargariser d'avoir accumulé 53,4 milliards de dollars sur un an et de ne payer d'impôts qu'aux États-Unis (les seuls vrais bénéficiaires de ses largesses) quand en même temps elle s'est exemptée d'un bon milliard d'euros d'impôts en France : peut-être faudrait-t-il tout simplement mettre cette grosse cochonne à contribution directe pour venir boucher notre trou de la Sécu, ou ceux de la SNCF ou encore de l'A.P.H.P (l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris), en échange de notre silence embarrassé parce que là, s'en est vraiment trop !

Après, que dire par exemple de Fiat ou Volkswagen, Starbucks ou McDonald, Google, Facebook, Amazon etc. ? La liste est longue des sociétés qui contournent notre imposition sur les sociétés. Alors, qu'on les mette toutes à contribution directe dans les secteurs de la santé, du mal-logement et de la mal-bouffe, de la culture, contre la pauvreté en France, au service de la société civile qu'elles abusent ignominieusement. C'est normal, ces putes devraient faire un peu de social, n'est-ce pas ?

Bien sûr, l’État français et la BCE ont déjà recapitalisé les banques par centaines de milliards, ces mères-maquerelles qui de plus sont devenues prédatrices de nos économies sans plus verser d'intérêts mais en engrangeant des frais de garde exorbitants, ces mêmes banques qui pourtant se sont mises dans le rouge d'elles-mêmes et qui paient maintenant des amendes faramineuses aux USA pour cause d'irresponsabilité. On voit bien où va notre argent, de poche en poche de l'autre côté de l'atlantique nord : pourtant les États-Unis ne sont-ils pas les responsables des crises économiques successives, depuis l'explosion de la bulle spéculative jusqu'à la crise des subprimes en juillet 2007 ?

Et les crédits d'impôts en France ? Est-ce vraiment pour recapitaliser nos entreprises en augmentant leur profitabilité ? Le résultat est indiscutable : offrez leur tous les bénéfices de la Terre et ces sociétés ne paieront pas d'avantage d'impôts et surtout elles n'embaucheront pas beaucoup plus, bien au contraire... Une fois cotées en bourse elles s’exonèrent par tous les moyens de l'impôt et réclament la liberté de licencier à loisir tant la capitalisation est leur principal objectif, le second étant l'enrichissement personnel de quelques uns.

Notre gouvernement, acquis au capitalisme pur et dur, n'implique plus jamais les « citoyens » ( terme nationaliste devenu hautement condamnable autant que « bonnet rouge ») dans ses prises de décision mais suit des procédés parfaitement anti-démocratiques. Tiens, ne parlez pas à F. Hollande de référendum ! Il préférera vous traiter de vulgaire « contribuable » : culpabilisation et taxation sont les deux mamelles de ce quinquennat.

Et là, il faut considérer des centaines de milliards extorqués habilement aux Français pour les redistribuer aux fraudeurs professionnels du fisc, pour engraisser toutes ces sociétés opportunistes du CAC 40 comme du NASDAQ en plus de leurs bénéfices quotidiens qui frisent le surcoût, l'arnaque, le délit d'initié et l'abus de position dominante. Que fait l'Europe « sociale » face à de tels procédés abusifs contre les peuples ? L'autruche, le dos rond, la victime parfaite : sodomie du matin, bonheur des intestins.

Par contre, qu'en est-il des fameux « trous » qui se sont formés dans nos finances, soit quelques petits millions d'euros réclamés quotidiennement aux Français et déduits directement des aides sociales, des aides au logement ainsi qu'aux handicapés, au secteur de la santé et à la sécurité sociale, aux retraités, aux veuves, aux étudiants, aux chômeurs, à la culture, voire ces « 400 millions de déficit » de l'hôpital public qui justifieraient soi-disant à eux seuls le démantèlement de cette institution ? Et ces autres millions manquant à l'éducation national, aux universités, aux cantines scolaires ou à la formation professionnelle des adultes ? En tout, peut-être quelques milliards tout au plus, une somme bien négligeable en comparaison des milliers de milliards de bénéfices des multinationales optimisées mais qui sera défalquée consciencieusement à la collectivité, à vous et à moi en appauvrissant un à un chacun de ses membres, là ou l'imposition de ces sociétés boursières (et des fortunes privées correspondantes) serait suffisante et probablement excédentaire pour combler tous ces petits trous !

La finance internationale et les finances publiques ? Ah, vaste fumisterie. La France s'en sortirait bien mieux sans gouvernement, ou alors avec un « Président des Français » au rabais, le PPPC ou « Plus Petit Président Commun ». Tiens, je m'y verrais bien !

In fine, c'est uniquement avec nos impôts et une redistribution calamiteuse que notre gouvernement, ce danger public, démantèle notre système social sous prétexte d'économie « bien comprise ». Car curieusement, au moment de percevoir l'impôt, nous voici en boucle fermée : les petits contribuables et le Fisc. Les derniers scandales concernant les veuves et les handicapés en est la preuve formelle.

Non, oublions ces gros crétins du gouvernement un instant, parlons de la France d'en-bas et des « vrais Français ». Car ils doivent de toute urgence quitter l'Union Européenne (mais sans la famille Le Pen bien sûr), tous à la suite par exemple de M. Dupont Aignan (ou d'un autre mystique de la même trempe), puisque n'importe quel petit président anti-européen et sur-motivé fera l'affaire pour s'échapper de ce foutoir.

Précisons ici de quel guêpier il s'agit. D'abord, ce sont des industriels qui nous servent « de la merde sur un plateau » : sentez-vous ces micro-nano-particules envahissantes, ces hydrocarbures omniprésents dans l'air, l'eau et la nourriture, tâtez par ici du frelaté, du cancérigène, savourez du cocktail chimique, de l'irradié, de l'indigeste... Vous ne sentez rien ? C'est normal, ces pollutions sont le plus souvent invisibles, inodores et insipides mais d'autant plus dangereuses... Beurk, ces salauds là, si on savait où les trouver, ils seraient passibles de l'échafaud. Mais non, ces patrons se sont tous domiciliés très loin, en bons citoyens de la mondialisation organisée.

L'affaire n'est pas meilleure pour autant avec les multinationales optimisées d'une Europe complice : arrangements et conventions fiscales, paradis fiscaux et « boîtes au lettres », siphonnage et privilèges, lobbying dans les instances européennes, aides illégales et « intérêts notionnels » ou d'autres conneries du même acabit, vous visualisez l'étendue des dégâts ? Ça ne donne pas envie de payer son écot à l'Europe.

Mais rien ne vaut pour finir la complicité de ce gouvernement soi-disant de gauche : les « régimes favorables », les « incitations fiscales », les « niches fiscales », les « crédits d'impôts, de compétitivité d'emploi et de recherche » d'un coût estimatif de 84 milliards d'euros par an en France sans retour sur investissement, les « patent box » et les « innovation box » à l'étranger, soit l'ensemble des bénéfices réalisés sur le sol français relocalisés dans des filiales belges, irlandaises, luxembourgeoises etc.

Tout ça pour dire que des centaines de multinationales et tous les acteurs du CAC 40 et du Nasdaq nous servent de la merde à grands frais et paient le minimum d'impôts en France, entre 8 % et 0,5 % de leurs bénéfices, quand ils ne bénéficient pas en sus des aides de l’État français ! Oui, le gros bâtard... Alors il faut vite larguer ce gouvernement parce que c'est nous, les contribuables français, qui finançons au final la relance de l'activité aux États-Unis depuis dix ans, directement avec nos petites économies des familles. En échange, ils nous rachètent avec leur fonds de pension. Les États-Unis, c'est l'Arabie Saoudite puissance dix : à la place du pétrole, l'informatique.

Et là, je dis : « Stop » car tout est fait pour nous rincer et enrichir ces profiteurs systémiques, tous ceux cités plus haut et bien d'autres encore. Pourquoi payons nous toujours plus de taxes et d'impôts avec autant de richesses produites par habitant ?

Au nom de l'Europe, de l'internationalisation et de la globalisation, nous voici - petits Français - des pigeons d'argile sur un stand de tir : les pigeons de ce gouvernement ou d'un autre de substitution à venir, le pigeon des nouvelles régions redessinées, les pigeons de l'Europe et des USA, de la City et de Wall Street, de la Chine envahissante, les pigeons des multinationales et des lobbies qui exploitent indifféremment les gisements de « masses laborieuses pauvres » comme des puits de pétrole, ou bien les « contribuables français » en faisant main-basse sur leurs avoirs par le truchement d'un gouvernement de vendus, façon François Hollande. Et de rire !

Mais comment ces multinationales osent-elles afficher de telles marges bénéficiaires à deux chiffres en France et nous snober à ce point ? S'il faut parler de prétentieuses et de malfaisantes, ce sont celles-là. Qu'elles commencent donc par rembourser leurs dettes : combien nous doivent-elles depuis l'an 2000 ? Les Américains savent être procédurier à l'extrême, alors pourquoi pas les Européens quand ils se sentent lésés ? Serons-nous toujours leurs victimes ? Soyons pour une fois leurs bourreaux et cessons de leur envoyer des fleurs avec le mode d'emploi pour nous taxer, nous exploiter et nous asservir.

Dans le Libé du 03/11/15 je lis à propos du « Luxleaks » et des lanceurs d'alertes accusés « d'espionnage économique, violation du secret commercial et du secret bancaire » par notre gouvernement et ses nouveaux dispositifs d'espionnage du citoyen lambda (c'est le monde à l'envers !) :

« Sans la pression des opinions publiques et des médias, tout risque à chaque instant de s'enliser. Il faut avoir conscience que l'UE n'a quasiment aucune compétence en matière de fiscalité des entreprises et que, lorsqu'elle en a, elle doit décider à l'unanimité des États membres... », ce qui est bien sûr mission impossible.

« Diviser pour mieux régner » est une pratique courante en Europe puisque L'UE est infiltrée ! Et pas seulement par les Angliches, le « cheval de Troie » des américains dont parlait le général De Gaulle. Alors, n'allez pas réclamer la justice fiscale à ce gouvernement imbécile ni à cette pauvre Union-Européenne qui ne pisse finalement pas plus haut que son cul. D'ailleurs, comment l'Europe et ses 28 nations membres peut-elle réagir tellement tard à tous les scandales successifs, après des milliers de victimes ? Sans les lanceurs d'alerte au service des vrais décideurs européens, l'Europe n'est pas apte à nous représenter et Junker n'est qu'une potiche.

Oui, réagissons sans plus tarder : puisque les industriels et les multinationales refusent l'imposition juste, réduisons au maximum leurs marges bénéficiaires. Par exemple, le prix de revient d'un iPhone est très inférieur en réalité aux sommes qui nous sont exigées pour acquérir cette babiole de luxe. Voyez, à la fin l'encre coûte infiniment plus cher que l'imprimante, qui peut être soldée à vil prix... Alors un jour les iPhones seront soldés à leur juste valeur, soit à moins d'un quart du prix actuel ! Mais pourquoi attendre ce jour là ? S'agit-il d'engraisser indéfiniment ces rentiers, Apple et les autres ?

Ne soyons pas stupides, la richesse la plus convoitée restera l'information, c'est à dire notre histoire personnelle « débitée en 0 ou 1 » pour en précipiter toutes les addictions. L'idée est de transférer le pouvoir du Ministère des Finances, celui qui consiste à nous imposer un maximum, aux Régions, à L'Europe et maintenant aux multinationales (Orange, Free, Google, Amazon etc.), soit le pouvoir de nous taxer en échange de quelques services ordinaires comme la téléphonie devenue un de nos principaux postes de dépense : chaque mois, chacun vient prélever sa rente sur nos comptes en banque en toute légalité et avec notre bénédiction.

Mince, refusez une telle offrande au grand Manitou de l'informatique et n'attachez pas votre existence à cette grosse salope de « République numérique » à venir et à tous ces manipulateurs avec leurs gadgets high-tech, sinon un jour il vous ferons payer l'air que vous respirez !

La France est coupable de tirer des plans sur la comète et d'enchaîner son peuple à des profiteurs patentés en méprisant la simplicité d'une vie naturelle et libre, celle des générations antérieures issue d'une sagesse millénaire. D'ailleurs, la fin des personnes âgées ou des grands malades comme des paysans qui se pendent par centaines dans les étables (par détestation du monde qu'on leur impose) ressemble de plus en plus à celle des migrants en péril sur de minces embarcations : au moment de s'asphyxier, un iPhone aussi perfectionné soit-il est dérisoire pour les maintenir parmi les vivants.

Voilà pourquoi nous devons déposer d'urgence ce gouvernement « socialiste » perverti et quitter l'UE d'un seul coup, pour chasser en même temps les voleurs, les arnaqueurs, les profiteurs et tous les marchands du temple ( la Nature est son propre temple et la majorité des plaies actuelles et des malédictions sont de cet ordre).

Oui, retissons le lien social qui faisait la France d'hier mais sans eux, les Hollande, les Sarkozy, les Le Pen et cætera. Comment ? Soyons fiers d'abord d'être Français et puis rendez-vous aux élections présidentielles de 2017 pour culbuter ces cons-là qui ne représentent onanistiquement parlé plus qu'eux-mêmes et leurs petites familles.

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