Le Canada Dry brûle au printemps... Non, je n'ai pas envie d'en rire ! Le Canada, qui a aligné sa politique énergétique et gazière sur les USA avec l'exploitation à grande échelle du gaz de schiste, le Canada qui revendique le droit de polluer au nom de la « sainte Économie mondialisée », le Canada qui aggrave des bouleversements climatiques bien réels, le Canada qui a renvoyé tête basse notre ambassadeur Nicolas Hulot en octobre 2014 quand il disait :
« Je considère que les énergies fossiles, qu’elles soient conventionnelles ou non conventionnelles, ne sont en aucun cas la solution aux changements climatiques. Elles sont le problème... Dans le contexte des changements climatiques, je n’arrive pas à comprendre comment on peut, aujourd’hui, encourager ou autoriser quoi que ce soit qui puisse aggraver cette menace. »
Et à propos de l’exploitation des sables bitumineux, défendue par les gouvernements du Québec et du Canada : « Avec ma sensibilité écologique, je ne vois pas cela d’un bon œil... Je ne vais pas au Canada pour donner des leçons, mais plutôt pour dialoguer. D’ailleurs, je souhaiterais rencontrer Stephen Harper. Je crois que c’est plus utile de discuter avec les gens qui sont éloignés de votre point de vue que de prendre le thé avec des gens qui partagent votre opinion. Les choix que nous faisons, sur un plan énergétique et économique, déterminent, pour le meilleur et pour le pire, l’avenir de nos enfants. Et je n’arrive pas à me résigner au fait qu’on puisse sacrifier l’avenir au présent. Je ne peux me résigner à ce qu’on fasse les mauvais choix.
On ne peut plus s’abriter derrière l’alibi de l’ignorance, par exemple se demander si les changements climatiques sont de responsabilité humaine. La science a tranché. Il n’y a plus matière à discussion. Et cette menace aggrave toutes les autres difficultés de l’humanité.
Les changements climatiques, je ne les ai pas découverts dans les livres. J’ai vu leurs conséquences pendant 25 ans un peu partout sur la planète. Et j’ai vu leurs conséquences humaines. Donc, je n’ai aucun scrupule à me faire l’ambassadeur de cet enjeu.»
Voici donc les conséquences diaboliques de la mondialisation énergétique : le Canada brûle pour devenir en un premier temps une espèce de désert comparable au Sahara ou au Texas, un vulgaire champs d'exploitation pétrolifère. Heureusement, bientôt peut-être des villes nouvelles s'y élèveront à la place de ces forêts imbéciles, qui pourront accueillir une immigration nouvelle soit une part appréciable des 9 milliards de la population attendue à l'approche de 2050. Le Canada va même concurrencer les plaines dégelées du permafrost de Russie, qui pour l'instant nous renvoient surtout du méthane (à effet de serre) et des défenses de mammouths, en attendant de recevoir des petits Chinois industrieux.
C'est dire si le changement climatique est nécessaire pour les économistes, et ne sommes nous pas tous des petits économistes en puissance contre le chômage et la crise ? Même Sarkozy et toute sa clique ont adopté le pragmatisme Américain et... Canadien. La France parle de signer la COP21 quand eux proposent de signer le TAFTA après L'ALÉNA. La France de Hollande parle de taxer le carbone quand les USA veulent voir détaxer tout leur commerce, et d'abord celui de leurs multinationales. Le carbone, ils s'en foutent bien : n'est-il pas indispensable à la vie humaine autant que les dérivés du pétrole dans l'industrie ou l'énergie atomique en France ? « Le soleil on en a pas beaucoup mais nous, on a des idées... Lisez donc le programme des Républicains ». Voilà, ils exportent même leurs idées chez nos politiciens.
En même temps, le pôle Nord libéré des glaces deviendra bientôt le passage obligé du commerce international et la nouvelle zone de conflit entre les Américains et les Russes. Les équilibres géostratégiques se dessinent ainsi qui vont repositionner le développent économique et tout le pognon rapatrié des paradis fiscaux dans le Grand Nord. Et quid du solaire et des énergies renouvelables ? Marginal, insignifiant à ces latitudes... Les Américains ne font plus que bombarder de loin Daech et ils se préoccupent de moins en moins des puits de pétrole d'Orient : occupez vous de défendre vos intérêts, nous les nôtres qui sont partout ailleurs ! Ils demandent même à l'Europe d'accueillir toute l'immigration de ces pays bombardés en la culpabilisant fortement. Car il est temps qu'ils se recentrent sur l'Asie et le Canada, à moins que ce ne soit qu'une manœuvre de plus pour noyer le poisson et dissimuler leurs responsabilités ?
« Je considère que les énergies fossiles, qu’elles soient conventionnelles ou non conventionnelles, ne sont en aucun cas la solution aux changements climatiques. Elles sont le problème... Dans le contexte des changements climatiques, je n’arrive pas à comprendre comment on peut, aujourd’hui, encourager ou autoriser quoi que ce soit qui puisse aggraver cette menace. »
Et à propos de l’exploitation des sables bitumineux, défendue par les gouvernements du Québec et du Canada : « Avec ma sensibilité écologique, je ne vois pas cela d’un bon œil... Je ne vais pas au Canada pour donner des leçons, mais plutôt pour dialoguer. D’ailleurs, je souhaiterais rencontrer Stephen Harper. Je crois que c’est plus utile de discuter avec les gens qui sont éloignés de votre point de vue que de prendre le thé avec des gens qui partagent votre opinion. Les choix que nous faisons, sur un plan énergétique et économique, déterminent, pour le meilleur et pour le pire, l’avenir de nos enfants. Et je n’arrive pas à me résigner au fait qu’on puisse sacrifier l’avenir au présent. Je ne peux me résigner à ce qu’on fasse les mauvais choix.
On ne peut plus s’abriter derrière l’alibi de l’ignorance, par exemple se demander si les changements climatiques sont de responsabilité humaine. La science a tranché. Il n’y a plus matière à discussion. Et cette menace aggrave toutes les autres difficultés de l’humanité.
Les changements climatiques, je ne les ai pas découverts dans les livres. J’ai vu leurs conséquences pendant 25 ans un peu partout sur la planète. Et j’ai vu leurs conséquences humaines. Donc, je n’ai aucun scrupule à me faire l’ambassadeur de cet enjeu.»
Voici donc les conséquences diaboliques de la mondialisation énergétique : le Canada brûle pour devenir en un premier temps une espèce de désert comparable au Sahara ou au Texas, un vulgaire champs d'exploitation pétrolifère. Heureusement, bientôt peut-être des villes nouvelles s'y élèveront à la place de ces forêts imbéciles, qui pourront accueillir une immigration nouvelle soit une part appréciable des 9 milliards de la population attendue à l'approche de 2050. Le Canada va même concurrencer les plaines dégelées du permafrost de Russie, qui pour l'instant nous renvoient surtout du méthane (à effet de serre) et des défenses de mammouths, en attendant de recevoir des petits Chinois industrieux.
C'est dire si le changement climatique est nécessaire pour les économistes, et ne sommes nous pas tous des petits économistes en puissance contre le chômage et la crise ? Même Sarkozy et toute sa clique ont adopté le pragmatisme Américain et... Canadien. La France parle de signer la COP21 quand eux proposent de signer le TAFTA après L'ALÉNA. La France de Hollande parle de taxer le carbone quand les USA veulent voir détaxer tout leur commerce, et d'abord celui de leurs multinationales. Le carbone, ils s'en foutent bien : n'est-il pas indispensable à la vie humaine autant que les dérivés du pétrole dans l'industrie ou l'énergie atomique en France ? « Le soleil on en a pas beaucoup mais nous, on a des idées... Lisez donc le programme des Républicains ». Voilà, ils exportent même leurs idées chez nos politiciens.
En même temps, le pôle Nord libéré des glaces deviendra bientôt le passage obligé du commerce international et la nouvelle zone de conflit entre les Américains et les Russes. Les équilibres géostratégiques se dessinent ainsi qui vont repositionner le développent économique et tout le pognon rapatrié des paradis fiscaux dans le Grand Nord. Et quid du solaire et des énergies renouvelables ? Marginal, insignifiant à ces latitudes... Les Américains ne font plus que bombarder de loin Daech et ils se préoccupent de moins en moins des puits de pétrole d'Orient : occupez vous de défendre vos intérêts, nous les nôtres qui sont partout ailleurs ! Ils demandent même à l'Europe d'accueillir toute l'immigration de ces pays bombardés en la culpabilisant fortement. Car il est temps qu'ils se recentrent sur l'Asie et le Canada, à moins que ce ne soit qu'une manœuvre de plus pour noyer le poisson et dissimuler leurs responsabilités ?
Le gaz de schiste n'est-il pas une grosse farce qui entraîne des faillites multiples ? Chut... Mieux, l'Europe va intégrer de force la Turquie suivant une logique absurde défiant toutes les constations d'échec d'intégration de ces populations dans notre modèle de démocratie... Bon, d'accord, c'est la condamnation de l'Europe et de son modèle social mais puisque nous allons perdre notre nationalité et devenir in fine des Américains de dernière classe, hébergés sur « Faceboook-Google and Co » mais sans la carte verte.
L'Arabie Saoudite des puits de pétrole peut bien se défendre seule qui a assez de pognon pour acheter de l'armement lourd de partout. Mais espérons que toute son économie comme les villes nouvelles de ce petit croissant de lune désertique ne s'écroulent pas comme château de carte : après tout, les bédouins ne préfèrent-ils pas vivre sous la tente ? Et puis, l'exploitation du gaz de schiste est cette merveille du redéploiement des compagnies pétrolières qui redistribuent la donne après avoir demandé aux gouvernements de bombarder l'Irak etc. pour protéger leurs puits de pétrole des appétits voisins. L'or noir apparaît maintenant abondant au Canada comme au Venezuela : sous la forêt en feu, le pétrole, et même jusque nos banlieues parisiennes regorgent de gaz de schiste.
« Et dire que ces cons de socialistes marchaient sur l'or sans s'en rendre compte, oui madame ! ». Je crois entendre ce diable de Sarko... Fatalitas. Oui, merci d'avance aux Républicains ! Grâce à vous, notre indépendance pétrolière est en marche comme au Canada et au Venezuela, vive le gaz de schiste américain si c'est pas suffisant, vive le TAFTA après L'ALÉNA et merde aux Verts, à Greenpeace, à l'écologie en général et à tous ces socialistes du greenwashing (l'écoblanchiement). « Errare humanum est, perseverare diabolicum » comme dirait Maud Fontenoy, leur nouvelle déléguée à l'environnement appauvri, au océans-poubelles et aux forêts qui brûlent.
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