L'abbé Fillon a affiché ce week end ouvertement son populisme : « Laissez venir à moi tous les bénis-oui-oui ! » (200 000 manifestants pour les organisateurs mais 40 000 selon la préfecture de police), en plongeant papy Juppé dans une contemplation morbide. La « Manif pour tous » avait troqué ses banderoles anti-avortement contre des drapeaux bleu blanc rouge. Mais bon, au moins représentaient-ils cette tranche de la population méprisée par les laïcards et les gauchistes de tous poils. Même que Macron n'en finit plus de fourbir ses excuses : « pardon de vous avoir blessés ! » vu qu'il ne se situe pas vraiment à gauche.
Ce coup là, François Fillon s'est interrogé en public : « Est-ce que nous sommes seuls ? (bis) » devant une assemblée acquise à sa cause. François Hollande lui expliquait au journal « Le Monde » : « La menace existe, l'extrême-droite n'a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans mais la France ne cédera pas ». Bien sûr, tout ce baratin... ce ne sont que des sophismes d'orateurs, des formules incantatoires entre le truisme et le déni de réalité, des concours de lapalissades et de syllogismes, doxa contre doxa. À Michel Onfray, Fillon répondrait de même : « Regardez moi ? Suis-je décadent ? » et à Marine le Pen : « Est-ce que vous voyez ici des racistes ? » parce que la question est vertueuse qui contient une réponse de bon sens.
Ainsi, avec Fillon observe-t-on une radicalisation quasi religieuse de la Droite française. Lui-même parle d'une politique de « rupture » mais avec qui et contre quoi ? Le libéralisme contre le socialisme ? La bourgeoisie du « pognon roi » contre les banlieues délinquantes et la pauvreté ? L'ordre ancien contre le désordre nouveau, la confirmation des vieilles habitudes crapuleuses et des lobbies qui épuisent la nature et ruinent tous les espoirs d'un monde meilleur... Merde in France !
Cette démocratie n'est qu'un mirage. Tout rêve n'est-il pas fait pour être brisé? Parce que sinon, ça s'annonce mal pour le petit peuple qui sera perdant à tous les coups. Alors, « tous pourris » ? Pas forcément... Si le « pouvoir » en tant que tel est une maladie caractérielle, celle d'opprimer, Juppé par exemple s'est sauvé in extremis du pire : alléluia ! Ce matin à 10h30, Juppé-le-fripon est devenu Jupon-le-frippé, un pauvre vieux pépère qui a fait son mea culpa devant les caméras en même temps que l'état des lieux de la classe politique - et son constat est amer -, pour finalement renoncer à sa candidature à la Présidence de la république française :
« Fillon avait un boulevard... et le voici dans une impasse ; les Français veulent un profond renouvellement de leurs dirigeants politiques, et à l’évidence, je n’incarne pas ce renouvellement ; les récentes péripéties ont encore accru l’exigence d’exemplarité des Français ; je ne veux pas livrer mon honneur et la paix de ma famille en pâture aux démolisseurs de réputation ; quant à nous, la droite et le centre, quel gâchis ! Il est trop tard pour moi... mais il n’est évidemment pas trop tard pour la France. Il n’est jamais trop tard pour la France » ! Tiens, pour une fois qu'il parlait franchement, le vieux... Faut-il en rire ou en pleurer ?
Ce coup là, François Fillon s'est interrogé en public : « Est-ce que nous sommes seuls ? (bis) » devant une assemblée acquise à sa cause. François Hollande lui expliquait au journal « Le Monde » : « La menace existe, l'extrême-droite n'a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans mais la France ne cédera pas ». Bien sûr, tout ce baratin... ce ne sont que des sophismes d'orateurs, des formules incantatoires entre le truisme et le déni de réalité, des concours de lapalissades et de syllogismes, doxa contre doxa. À Michel Onfray, Fillon répondrait de même : « Regardez moi ? Suis-je décadent ? » et à Marine le Pen : « Est-ce que vous voyez ici des racistes ? » parce que la question est vertueuse qui contient une réponse de bon sens.
Ainsi, avec Fillon observe-t-on une radicalisation quasi religieuse de la Droite française. Lui-même parle d'une politique de « rupture » mais avec qui et contre quoi ? Le libéralisme contre le socialisme ? La bourgeoisie du « pognon roi » contre les banlieues délinquantes et la pauvreté ? L'ordre ancien contre le désordre nouveau, la confirmation des vieilles habitudes crapuleuses et des lobbies qui épuisent la nature et ruinent tous les espoirs d'un monde meilleur... Merde in France !
Cette démocratie n'est qu'un mirage. Tout rêve n'est-il pas fait pour être brisé? Parce que sinon, ça s'annonce mal pour le petit peuple qui sera perdant à tous les coups. Alors, « tous pourris » ? Pas forcément... Si le « pouvoir » en tant que tel est une maladie caractérielle, celle d'opprimer, Juppé par exemple s'est sauvé in extremis du pire : alléluia ! Ce matin à 10h30, Juppé-le-fripon est devenu Jupon-le-frippé, un pauvre vieux pépère qui a fait son mea culpa devant les caméras en même temps que l'état des lieux de la classe politique - et son constat est amer -, pour finalement renoncer à sa candidature à la Présidence de la république française :
« Fillon avait un boulevard... et le voici dans une impasse ; les Français veulent un profond renouvellement de leurs dirigeants politiques, et à l’évidence, je n’incarne pas ce renouvellement ; les récentes péripéties ont encore accru l’exigence d’exemplarité des Français ; je ne veux pas livrer mon honneur et la paix de ma famille en pâture aux démolisseurs de réputation ; quant à nous, la droite et le centre, quel gâchis ! Il est trop tard pour moi... mais il n’est évidemment pas trop tard pour la France. Il n’est jamais trop tard pour la France » ! Tiens, pour une fois qu'il parlait franchement, le vieux... Faut-il en rire ou en pleurer ?
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