jeudi 1 avril 2021

Le premier roman d'Emmanuel Macron, blogiblag du 01/04/21-Copyright

La rédaction de Blogiblag nous informe que le premier roman d'Emmanuel Macron intitulé: "La nèfle du fou" vient de paraître aux éditions "À l'Élysée", sous le pseudonyme de Henry Winblank. Hasard ou concours de circontances ?  La veille, le Président de la République Française promulguait le confinement général de la population pendant un mois.

Il est remarquable qu'un président de la république française fasse paraître un ouvrage littéraire pendant sa mandature, et surtout au moment le plus critique. Le travail d'écrivain est-il compatible avec sa charge ? Sans doute, puisqu'il l'aurait écrit pendant ses nuits d'insomnie, son épouse lui servant de correctrice. 

Macron/Winblank prétend-il ainsi redonner le goût de lire aux Français, après les avoir incités à aller au théâtre en 2020 tout en ignorant l'épidémie en expansion ? Après tout, rester enfermé chez soi à lire est prudent quand un virus mutant sévit en France et on ne peut qu'approuver. Allez, lizez ! 

Dans cette satire à boulets rouges, le géant Grandfroussard est un géant arpenteur qui arpente la Terre avec ses jambes "de dix perches" en annonçant "la fin du monde". C'est ainsi qu'il parcourt le royaume de Normandoigt, en "fou-losophant", c'est-à-dire en devisant doctement de tout et de rien. Ce géant "à grosse tête" en forme de citrouille n'est pas un prognathe mais un polymathe. Il serait né d'une nèfle, d'où le titre du livre, comme son cousin Pantagruel, fils de Gargantua.

On pense tout de suite aux personnages de Rabelais mais certains au contraire pensent que Macron étant complètement inculte, il ne disposerait pas de ces références littéraires. Ils y voient plutôt les personnages du professeur Calys et surtout du prophète Philippulus qui poursuit Tintin dans la bande dessinée intitulée l'Étoile mystérieuse. Là, sur un morceau de météorite, tous les problèmes deviennent gigantesques.

En fait, l'écrivain Macron/Winblank aurait surtout pris un malin plaisir à régler ses comptes avec le fou-losophe Zonfray qui apparaîtrait dans "La nèfle du fou" comme le géant à grosse tête Gonfray-du-Bourichon, le père de Granfroussard et roi de Kont. Hélas, le père et le fils ont le mauvais génie d'abuser de la dive bouteille, le Jus des Hauts Chrétiens, et les situations cocasses s'enchaînent en ce début de 21ème siècle. 

Dans ses aventures, Grandfroussard pourchasse les écologistes et fait le procès de Greta Thunberthe pour sorcellerie. Après, il demande aux Anglois de la brûler vive comme jadis Jeanne d'Arc, ce qui apparaît politiquement incorrect, avant de s'excuser platement pour sa cruauté : "c'était pour rire". Mais finalement, la pauvrette perdra la tête d'une grenade offensive reçue dans la capuche, dans la forêt de Don-Rémi-Fraisse. 

Granfroussard ensuite s'allie aux armées Turco-arabo-afro-islamistes pour venir à bout de la Civilisation Avancée Maastrichtienne, en expliquant succintement : " Je vais toujours du côté des plus grands et des plus forts" qui sont les géants Mac Trump, Merkel-merfeille, Herr Dogane et Herr Bolsonarow en Occident, Herr Roanie et bien d'autres en Orient. 

Le réchauffement climatique est, d'après son père Gonfray-du-Bourichon, un faux combat pour nous détourner de la réalité : "la décadence et la chute imminente de la civilisation chrétienne nous obligent à préparer la relève barbaresque qui doit ramener les frontières européennes aux temps de Clovis et de Childebert... Survivront des petits royaumes disparates... Les tribus de l'Islam envahiront l'Europe centrale après la conquête de la France par ruse: "la laïcité est devenue leur cheval de Troie", avant de s'approprier sans coup férir notre héritage chrétien: "C'est écrit dans le Coran... La Bible est devenue obsolète, autant que nos églises vides!".

La tour Khalifa pointée vers le ciel et bientôt la tour Jeddah représenteraient la renaissance arabo-musulmane face à la misérable Basilique Saint-Pierre de Rome vieille de cinq cent ans et l'Empire State Building décrépi. Meghan Markle réclamant l'héritage de la Couronne d'Angleterre pour ses enfants métisses serait également annonciateur des temps nouveaux à venir. Avec le décès de la Reine d'Angleterre, complètement gâteuse, s'effondrera la suprématie blanche tel un château de cartes. En France, dix millions de Musulmans suffiront pour faire la loi et abandonner le calendrier chrétien : "ils en finiront avec notre culture efféminée, infantile, décadente et immorale". 

En signe de bonne volonté, les politiciens et les édiles commencent déjà à rebaptiser les rues avec les noms de personnalités issues de l'immigration et prévoient de dupliquer le nombre de mosquées tous les cinq ans. Il est temps de se mettre à apprendre l'Arabe et le Swahili pour ne pas se perdre dans les rues, s'exclame hilare Gonfray-du-Bourichon. Bientôt, l'Europe  et l'Afrique du Nord se confondront".

Alors, sans plus attendre ses prévisions, Grandfroussard organise la secession entre la France et la région de Normandoigt, dont il se prétend l'Empereux. En même temps, il favorise l'élection à la présidence de France de la très sulfureuse Martine Lepain, la fille du baron Lepain (le PDG des boulangeries Karscher), dans le seul but de faire imploser la Cinquième République de l'intérieur, entraînant à sa suite la secession de toutes les autres régions de France, les révoltes armées des banlieues livrées aux trafics en tous genres, la grève des forces civiles républicaines dépassées par les violences urbaines et surtout les pénuries alimentaires dans les villes qui pousseront la France au bord de la guerre civile. À cette "Deuxième Revolution Française" repond hélas un coup d'état militaire du Général de Villiers et Grandfroussard doit s'enfuir en Belgique, où il rejoint le géant catalan Puitgemont en exigeant à son tour la protection des instances européennes, celles-là même qu'il conchiait savamment il y a peu.

Finalement, après moult aventures où toute sa science et sa faux-losophie n'aboutissent à rien d'autre qu'entretenir un climat délétère, le géant à grosse tête Granfroussard avoue s'être fourvoyé par excés de pessimisme et de précipitation, mais de façon comique. Il a fini de faire des gorges chaudes et de brasser l'air avec son père Gonfray-du-Bourichon, mais aussi Grandgousier et Gargantua, en poussant à la roue de la déliquescence française: " Moi, je préfère me mettre un doigt dans l'oeil... Mais si Macron veut recevoir un doigt d'honneur (dans le derche, ça va de soi), pas besoin se s'envoler à destination du Corsiquois ou du Guyanoix... Avec le Normandoigt et le Morvandoigt réunis, nous pouvons monter à Paris et lui remettre son prix à domicile" (propos pamphlétaire, en référence sans doute à la "Lettre ouverte au président Macron" du fou-losophe Michel Zonfray, ndlr).

Et Macron de conclure élégamment dans cette fabuleuse parodie intitulée "La nèfle du fou" par quelques aphorismes dont il a le secret: "les géants d'hier seront les nains de demain", "chacun choisit ses moulins à vent", "on ne devient pas président de la République par correspondance", "les décisions présidentielles et internationales ne se prennent pas au doigt mouillé" et "si Gonfray-du-Bourichon reste indiscutablement le Roi de Kont, son fils Grandfroussard n'est plus l'Empereux de Normandoigt, sacré par lui-même à la façon de Napoléon, mais le vulgaire prince-sans-rire d'une mauvaise farce". Amen.



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