jeudi 20 avril 2023

(Les miniatures de Macron #3): La démocratie par tirage au sort et le pognon facile (LJ ©2023).

Si le président a fait fermer l'ENA, il cumule à lui seul tous les défauts qu’il a acquis vite-fait bien-fait à Sciences Po.

Après l'échec de la Convention citoyenne (des 150) pour le Climat dont presque toutes les préconisations ont été retoquées ou simplement annulées, voici la Convention citoyenne (des 184) sur la Fin de Vie. Aujourd'hui, Macron prétend réinventer la Démocratie Française "en petits comités". Eurêka! Le tirage au sort remplace le referendum dans une parodie de démocratie athénienne.

Et puis Macron a découvert un magot de 10 milliards d'euros sous le matelas des futurs retraités : "Je con-fisc pour équilibrer le budget ! Vous travaillerez deux ans de plus et c'est tout." C'est lui aussi qui a inventé la "dette positive" de mille milliards d'euros supplémentaires ! MILLE MILLIARDS DE MILLE SABORDS. Car c'est le moment de s'endetter : les taux sont négatifs, bande de bachi-bouzouks.

Les milliards d'euros ne circulent-ils pas déjà en France par "ruissellement" du haut vers le bas, comme l'eau captée par les mégabassines au service d'une quinzaine de céréaliers de Sainte-Soline ? Il suffit de se trouver au bon endroit: énergéticien, compagnie pétrolière, entrepreneur de luxe ou des travaux publics du CAC40, GAFAM-infâme, agriculteur-éleveur-céréalier beauceron, viticulteur Corse ou Champenois en voitures de luxe, éleveur Breton épandant son lisier en douce, marchands d'armes ou marchands d'eau (comme Evian, Vittel et tous ceux qui prennent les sources en otages ou Mac Do qui vend de l'eau du robinet au prix du jus de fruits), banquier, patron de la grande distribution, rentier ou général à la retraite, c'est au choix ! À nous les milliards du capitaine Ad hoc et de son premier ministre Adéquat! Macron, si tu m'écoutes, comme dirait Drucker... Merci à toi.

PROFITEUR-INFLATIONNISTE de la grande distribution est une vocation, tout comme ACTIONNAIRE INTERNATIONAL qui permet de manger à tous les râteliers. En plus, les immigrés et leurs enfants déscolarisés et désintégrés pourront devenir dealers en bas de leur HLM ou footballers comme Mbappé... L'argent ruisselle pour qui sait le saisir : des gamins de 14 ans se font des paies d'ingénieurs (notre argent de poche, comme tout le monde dans le quartier) en louvoyant le soir entre les balles de kalachnikov.

lundi 17 avril 2023

(Les miniatures de Macron #2): La démocratie représentative façon Charles de Gaule (LJ ©2023).

Oui, voici venir la démocratie "en petits comités" pour les riches, les industriels et les actionnaires, la droite et les conservateurs, comme l'organisent si bien la Chine et la Russie (le Parti Communiste et la Douma) qui sont des "pseudo-civilisations" toutes unies contre les "démocraties occidentales" soi-disant réfractaires à l'autoritarisme (mais plus pour longtemps).

Avec l'Inde, le Brésil, la Turquie et bien d'autres pays, les Brics veulent leur "monnaie unique" : "Ensemble, ces pays tentent de s'unir pour être plus compétitifs face au G7 en signant des coopérations, des alliances... et en montant aussi une structure économique commune. Les Brics ont en quelque sorte deux statues à déboulonner : le dollar comme monnaie de référence des échanges internationaux et le FMI, institution considérée par ces pays comme symbole de domination occidentale".

Dans cette urgence transatlantique militaire et financière, Macron s'occupe de faire basculer la France dans une économie "post-guerrière" très autoritaire comme le fit jadis le président Charles de Gaulle au sortir de la deuxième guerrre mondiale.

La guerre en Ukraine, la dette nationale et les Brics justifieraient tous les abus militaro-énergético-financiers et l'autoritarisme d'état.

L'article 49.3 est, par exemple, le sésame en France qui autorise AD VITAM ÆTERNAM le président de République (Macron ou les autres à venir) à toutes les manipulations pour obliger le peuple au grand renoncement de tous ses droits, en commençant par la retraite à l'âge de 62 ans. Pourtant, les Français sont ceux qui cotisent le plus et sont les plus imposés en Europe depuis la fin de la guerre. De plus, le Covid a tué récemment des centaines de milliers de retraités dans les Ehpad et les comptes des Caisses de retraite sont redevenus miraculeusement positifs. L'autoritarisme n'est donc pas justifié.

Surtout, l'augmentation de 25 euros des cotisations et un impôt de contribution sociale sur les bénéfices exceptionnels de l'industrie et des grandes fortunes auraient suffi à équilibrer les comptes mais Macron - en bon banquier - s'est senti obligé d'aligner la France avec ses "ouvriers privilégiés" et son "exception culturelle" (héritée de la Révolution française) sur l'Europe laborieuse, tout en donnant des gages aux organismes débiteurs et aux banques pour résorber la dette publique au plus vite... "Il faut bétonner!".

Alors, le temps n'est plus à la délicatesse, au social, au syndicalisme et à l'écologie. La réforme brutale devient une vertu nationale, ce que nous explique un président Macron "tout-puissant", pour ne pas dire olympien. Oui, jupitérien, mais pour combien de temps encore ?

samedi 15 avril 2023

(Les miniatures de Macron #1): abus de pouvoir au sommet de l'État (LJ ©2023).

Le Conseil constitutionnel a validé le vendredi 14 avril 2023 la «Réforme des retraites» et Macron a promulgué cette loi pendant la nuit du vendredi à samedi en méprisant les avertissements de l’opposition et du peuple. Ce mode de gouvernement autoritaire contourne allégrement le Parlement et le consensus populaire par des stratagèmes technocratiques comme l'abus de l'article 49.3 et l'idée géniale (mais très contestable) de rattacher l'âge de la retraite à "la loi de financement de la sécurité sociale"? 

Le «travail» était jadis une torture. Il est issu du bas latin tripalium, qui était alors "une machine faite de trois pieux" : le tripalium était un instrument utilisé pour ferrer les bœufs et les chevaux difficiles et capricieux mais on en faisait couramment usage pour punir les pécheurs et les récalcitrants.

Comme dirait Henri Guaino : "Concernant la réforme des retraites,  ce qui s'est passé est inadmissible ! Le premier rôle du président de la République est d'incarner l'unité de la Nation. Comment peut on sortir de cette crise par l'obstination orgueilleuse du pouvoir?"

Moi, je dis que c'est l'hôpital qui se fout de la charité : tous ces incultes et ces demeurés donneurs de leçons (souvent des technocrates retardés mentaux et des patrons) sont des faux humanistes autoproclamés qui nous prennent de long en large pour des cons... Nous, le petit peuple des suiveurs et des bons à rien ! Ah oui, merde in France.