Oui, voici venir la démocratie "en petits comités" pour les riches, les industriels et les actionnaires, la droite et les conservateurs, comme l'organisent si bien la Chine et la Russie (le Parti Communiste et la Douma) qui sont des "pseudo-civilisations" toutes unies contre les "démocraties occidentales" soi-disant réfractaires à l'autoritarisme (mais plus pour longtemps).
Avec l'Inde, le Brésil, la Turquie et bien d'autres pays, les Brics veulent leur "monnaie unique" : "Ensemble, ces pays tentent de s'unir pour être plus compétitifs face au G7 en signant des coopérations, des alliances... et en montant aussi une structure économique commune. Les Brics ont en quelque sorte deux statues à déboulonner : le dollar comme monnaie de référence des échanges internationaux et le FMI, institution considérée par ces pays comme symbole de domination occidentale".
Dans cette urgence transatlantique militaire et financière, Macron s'occupe de faire basculer la France dans une économie "post-guerrière" très autoritaire comme le fit jadis le président Charles de Gaulle au sortir de la deuxième guerrre mondiale.
La guerre en Ukraine, la dette nationale et les Brics justifieraient tous les abus militaro-énergético-financiers et l'autoritarisme d'état.
L'article 49.3 est, par exemple, le sésame en France qui autorise AD VITAM ÆTERNAM le président de République (Macron ou les autres à venir) à toutes les manipulations pour obliger le peuple au grand renoncement de tous ses droits, en commençant par la retraite à l'âge de 62 ans. Pourtant, les Français sont ceux qui cotisent le plus et sont les plus imposés en Europe depuis la fin de la guerre. De plus, le Covid a tué récemment des centaines de milliers de retraités dans les Ehpad et les comptes des Caisses de retraite sont redevenus miraculeusement positifs. L'autoritarisme n'est donc pas justifié.
Surtout, l'augmentation de 25 euros des cotisations et un impôt de contribution sociale sur les bénéfices exceptionnels de l'industrie et des grandes fortunes auraient suffi à équilibrer les comptes mais Macron - en bon banquier - s'est senti obligé d'aligner la France avec ses "ouvriers privilégiés" et son "exception culturelle" (héritée de la Révolution française) sur l'Europe laborieuse, tout en donnant des gages aux organismes débiteurs et aux banques pour résorber la dette publique au plus vite... "Il faut bétonner!".
Alors, le temps n'est plus à la délicatesse, au social, au syndicalisme et à l'écologie. La réforme brutale devient une vertu nationale, ce que nous explique un président Macron "tout-puissant", pour ne pas dire olympien. Oui, jupitérien, mais pour combien de temps encore ?
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