Dans la boîte à outils de la Gauche Française Décomplexée : « Le Plug anal de la place Vendôme »
La nuit du vendredi au samedi 18 octobre 2014, « Tree », l'oeuvre de Mc Carthy, est abattue par un commando citoyen. L'agression deux jours plus tôt de l'artiste pop était un geste impardonnable. La performance de Tree semble plus dans l'intention que dans la réalisation esthétique, ce qui signe le non-art contemporain. De fait, l’œuvre éphémère, en extérieur, n'a pas été « saccagée » mais simplement dégonflée.
La nuit du vendredi au samedi 18 octobre 2014, « Tree », l'oeuvre de Mc Carthy, est abattue par un commando citoyen. L'agression deux jours plus tôt de l'artiste pop était un geste impardonnable. La performance de Tree semble plus dans l'intention que dans la réalisation esthétique, ce qui signe le non-art contemporain. De fait, l’œuvre éphémère, en extérieur, n'a pas été « saccagée » mais simplement dégonflée.
Non, je ne l'ai pas vu... Quoi ? « Tree », le plug anal voyageur. A-t-il fondu avec le réchauffement planétaire ? On attendait plutôt de la neige sur la place Vendôme fin octobre.
La plus affligée en fut la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, car elle attendait la venue d'un million d'homosexuels dans notre belle capitale pour tourner autour de ce symbole de la culture trans-urbaine. « Ils en auraient profité pour acheter des bijoux, des parfums de luxe et des nuits d'hôtels Cinq étoiles à l'entour. Vous comprenez la perte sèche pour Paris ? ». Hélas, ce plan a échoué misérablement. Et maintenant que la Gay Pride est passée, que faire d'autre pour s'émoustiller ?
Personnellement, je n'avais pas capté l'humour de la chose : j'avais pris ce sextoy de 25 mètres de haut pour un pion du jeu de Monopoly, déposé subrepticement sur la place Vendôme un beau matin par un géant. Et le côté artistique m'échappait encore plus. Son concepteur, Paul McCarthy, fêtait ses 69 ans, année érotique par excellence. Un « géant de la création contemporaine » s'offrait Paris pour une autocélébration, effaçant du geste auguste de sa main la colonne Vendôme de l'empereur Napoléon ! Rien que ça. Un peu comme Serge Gainsbourg réécrivant la Marseillaise à sa façon.
J'avais trouvé très poétique précédemment qu'une drag queen se promène avec un coq tenu en laisse au bout de son sexe : c'était une véritable performance en même temps qu'un hommage à la Gaule ! Mais là, le nez sur l'article de journal, j'en restais baba comme deux ronds de flanc... Un sextoy de 25 mètres ! J'ai bien vite compris qu'Anne Hidalgo et la Gauche « caviar » voulaient frapper les esprits pour célébrer leur prise de pouvoir à la Mairie de Paris. Évoquant vaguement le sapin de Noël des enfants, le godemichet du géant-vert occupait la place Vendôme deux mois avant les fêtes de fin d'année, symbole d'un Paris décomplexé et d'une homosexualité assumée dans la continuité d'un Bertrand Delanoë . Mais la chose a fait « Cheeeeeeeeu » en se dégonflant.
Dans « On est pas couché », Ruquier s'avoua déçu : lui aurait bien offert un plug anal au Pape pour le récompenser de sa tolérance. Mais pourquoi avait-on dégonflé cette « œuvre magistrale » qui ne faisait de mal aux fesses de personne en particulier ? Pour quelle contestation ? Certains voulaient-ils garder la place Vendôme propre de toute perversion ?
Et pourquoi inclure l'objet du délit dans le mobilier urbain, par quelle provoc' ? Il faut savoir qu'avec la marchandisation des corps et l'accès à Internet, les enfants sont de plus en plus tôt actifs sexuellement. Des jeunes imposent même des « pipes » et des « sodomisations » à des gamins et des gamines prêts à tout pour récupérer leur téléphone portable, sans parler de la prostitution qui est devenue le modèle des pratiques sexuelles enfantines. La transgression des interdits est quotidienne. Jadis, proposer simplement des photos pornos sous le manteau vous amenait entre deux policiers tout droit au commissariat, pour un cassage de gueule en règle. Aujourd'hui, ces photos désuètes ont un côté carte postale et on trouve bien pire en tapant « sexe » sur Google. Alors, quelles sont nos limites à la pornographie ? Après la « manif pour tous », elles se rapprochent dangereusement.
Montrer son sexe place Vendôme est passible d'une peine de prison et d'une amende conséquente, en même temps que d'être fiché sur le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques comme un vulgaire pervers sexuel. Mais que dire d'un plug anal érigé en œuvre d'art lors de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) et soutenu par la Mairie de Paris, le ministère de la Culture et de l’Éducation Nationale ? La Gauche débridée veut faire notre éducation sexuelle.
Cependant, la sodomie n'est pas naturelle, sinon nous aurions tous un vagin à la place de l'anus. Les Sodomites étaient des barbares, et le viol suivait les victoires guerrières. Je comprend que cette phobie soit inscrite dans nos gênes depuis la nuit des temps, parce que la menace n'était pas en l'air. On peut être homophobe comme on est arachnophobe, par un mouvement irraisonné, en protégeant ses arrières. Et s'introduire des objets dans le cul n'a rien de plaisant non plus : le présenter comme tel est pernicieux, surtout par des élus de la République. Non, pour sûr, ce n'est pas du domaine de l'éducation nationale ni de la culture !
Une semaine après s'être dégonflé, le créateur présentait des petits « Tree » en chocolat « pour offrir » en animation à la Monnaie de Paris. Il aurait pu attendre le jour de Pâques pour que la farce soit complète ! Bravo, Mc Carthy, mais ne recommencez pas.
La plus affligée en fut la mairesse de Paris, Anne Hidalgo, car elle attendait la venue d'un million d'homosexuels dans notre belle capitale pour tourner autour de ce symbole de la culture trans-urbaine. « Ils en auraient profité pour acheter des bijoux, des parfums de luxe et des nuits d'hôtels Cinq étoiles à l'entour. Vous comprenez la perte sèche pour Paris ? ». Hélas, ce plan a échoué misérablement. Et maintenant que la Gay Pride est passée, que faire d'autre pour s'émoustiller ?
Personnellement, je n'avais pas capté l'humour de la chose : j'avais pris ce sextoy de 25 mètres de haut pour un pion du jeu de Monopoly, déposé subrepticement sur la place Vendôme un beau matin par un géant. Et le côté artistique m'échappait encore plus. Son concepteur, Paul McCarthy, fêtait ses 69 ans, année érotique par excellence. Un « géant de la création contemporaine » s'offrait Paris pour une autocélébration, effaçant du geste auguste de sa main la colonne Vendôme de l'empereur Napoléon ! Rien que ça. Un peu comme Serge Gainsbourg réécrivant la Marseillaise à sa façon.
J'avais trouvé très poétique précédemment qu'une drag queen se promène avec un coq tenu en laisse au bout de son sexe : c'était une véritable performance en même temps qu'un hommage à la Gaule ! Mais là, le nez sur l'article de journal, j'en restais baba comme deux ronds de flanc... Un sextoy de 25 mètres ! J'ai bien vite compris qu'Anne Hidalgo et la Gauche « caviar » voulaient frapper les esprits pour célébrer leur prise de pouvoir à la Mairie de Paris. Évoquant vaguement le sapin de Noël des enfants, le godemichet du géant-vert occupait la place Vendôme deux mois avant les fêtes de fin d'année, symbole d'un Paris décomplexé et d'une homosexualité assumée dans la continuité d'un Bertrand Delanoë . Mais la chose a fait « Cheeeeeeeeu » en se dégonflant.
Dans « On est pas couché », Ruquier s'avoua déçu : lui aurait bien offert un plug anal au Pape pour le récompenser de sa tolérance. Mais pourquoi avait-on dégonflé cette « œuvre magistrale » qui ne faisait de mal aux fesses de personne en particulier ? Pour quelle contestation ? Certains voulaient-ils garder la place Vendôme propre de toute perversion ?
Et pourquoi inclure l'objet du délit dans le mobilier urbain, par quelle provoc' ? Il faut savoir qu'avec la marchandisation des corps et l'accès à Internet, les enfants sont de plus en plus tôt actifs sexuellement. Des jeunes imposent même des « pipes » et des « sodomisations » à des gamins et des gamines prêts à tout pour récupérer leur téléphone portable, sans parler de la prostitution qui est devenue le modèle des pratiques sexuelles enfantines. La transgression des interdits est quotidienne. Jadis, proposer simplement des photos pornos sous le manteau vous amenait entre deux policiers tout droit au commissariat, pour un cassage de gueule en règle. Aujourd'hui, ces photos désuètes ont un côté carte postale et on trouve bien pire en tapant « sexe » sur Google. Alors, quelles sont nos limites à la pornographie ? Après la « manif pour tous », elles se rapprochent dangereusement.
Montrer son sexe place Vendôme est passible d'une peine de prison et d'une amende conséquente, en même temps que d'être fiché sur le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques comme un vulgaire pervers sexuel. Mais que dire d'un plug anal érigé en œuvre d'art lors de la Foire internationale d’art contemporain (FIAC) et soutenu par la Mairie de Paris, le ministère de la Culture et de l’Éducation Nationale ? La Gauche débridée veut faire notre éducation sexuelle.
Cependant, la sodomie n'est pas naturelle, sinon nous aurions tous un vagin à la place de l'anus. Les Sodomites étaient des barbares, et le viol suivait les victoires guerrières. Je comprend que cette phobie soit inscrite dans nos gênes depuis la nuit des temps, parce que la menace n'était pas en l'air. On peut être homophobe comme on est arachnophobe, par un mouvement irraisonné, en protégeant ses arrières. Et s'introduire des objets dans le cul n'a rien de plaisant non plus : le présenter comme tel est pernicieux, surtout par des élus de la République. Non, pour sûr, ce n'est pas du domaine de l'éducation nationale ni de la culture !
Une semaine après s'être dégonflé, le créateur présentait des petits « Tree » en chocolat « pour offrir » en animation à la Monnaie de Paris. Il aurait pu attendre le jour de Pâques pour que la farce soit complète ! Bravo, Mc Carthy, mais ne recommencez pas.