lundi 14 décembre 2015

Billet d'humour : « Lettre ouverte à Brigitte Bardot : la COP21 est pleine, il faut la boire ! », dans le blogiblag du 14/12/15 (LJ ©2015).

La COP21 s'achève ainsi sur un succès diplomatique français, même si l'accord ne sera signé que « lors de la cérémonie de signature [...] le 22 avril 2016 au siège des Nations unies à New York ». Le secrétaire général Band Ki-Mou et les 196 parties concernées ont acclamé le président de la Convention climat, Lolo Fabius himself : génie précoce, notre ministre des Affaires étrangères à 69 ans passés prend enfin sa stature internationale. Dans la famille Fabius, j'appelle donc le père ! Mais oublions vite le fils, Toto Fabius, un échec « sans provision ».
Alors, ma chère BB, laisse-moi te narrer tout ce que tu as raté... Là encore, nous avons regretté ta grande absence, comme il y a six ans à Copenhague. Est-ce à cause de ton mauvais profil et de tes pattes d'oie au coin des yeux que tu te caches des journalistes, ou bien est-ce parce que ton rôle de « Pétroleuse » en 1971 te colle encore à la peau ? À défaut de bains de boue, tu devrais prendre exemple sur Catherine Deneuve, elle qui sait si bien se faire tirer la peau... Après un grattage et un tirage, tu pourrais même envisager une nouvelle carrière !

Au fait, je t'annonce que le parti : « Les Verts », rebaptisé « Europe Écologie Les Verts », est liposoluble dans le socialisme. Nous l'avons vérifié encore et pas seulement lors de la COP21, mais aussi aux élections régionales. Du coup, pas un seul écologiste des origines ne s'est fait remarqué, excepté Nicolas Hulot bien sûr, mais tellement loin du parti ! Quelques vedettes américaines auront pris la parole à leur place et c'était nécessaire tant le mépris de la faction républicaine outre-atlantique est assassine : « Le climat, c'est le défi de notre époque, montrez vos muscles ! » a lancé un Arnold Schwarzenegger agacé aux 1 900 délégués présents dans la salle.

Car ces républicains américains sont tous des ultra-libéraux-nationalistes-fascistes et lobbyistes qui considèrent que le nouvel accord ne doit pas être plus contraignant que celui de Copenhague, pour ainsi s'en affranchir gaiement. Le modèle américain ? C'est l'arrivisme du self-made-man. Souvenez vous quand Frank Sinatra chantait « My way » (de Claude François), les Français fredonnaient encore « La mer » ou « Une noix » de Charles Trenet. Non, décidément, nous n'avons pas les mêmes standards ni la même poésie, d'où une incompréhension totale. Comment Sarkozy s'est-il découvert « républicain » comme ça, en sortant des toilettes rue de Vaugirard, est une question fascinante. Est-ce par contamination des milieux affairistes, par opportunisme ou par imitation ?

Manuel Valls lui nous a averti pendant la COP21 que la guerre civile nous menaçait à cause d'un vote « pro-front national » au premier tour des élections régionales ! C'est lui déjà qui avait évoqué l'apartheid dans les ghettos français, c'est tout dire... Sensationnalisme ou goût de la tragédie, il faudra quelqu'un comme lui à l'avenir pour nous préserver du prochain nuage radioactif, celui de Tchernobyl n'ayant jamais franchi officiellement la frontière allemande, pas plus que celui de Fukushima : nous serons encore une fois bien informés ! Il pourrait aussi nous protéger d'une nouvelle contamination généralisée comme celle du sida, de la rupture de stock des vaccins sans aluminium rajouté, d'une ancienne pollution comme l'amiante, des particules fines qui soi-disant s'amassent en ces jours d'automne au dessus de nos têtes (moi, j'y crois pas), voire des prochains attentats terroristes. Notre Premier ministre est un lanceur d'alerte, mais attention, pas de panique ! Cynique, il vous dira uniquement ce qui l'arrange.

Grâce à un équilibre entre gaz émis et gaz absorbés par les «puits de carbone naturels » sur notre territoire, nous capturons avec nos petites mains du « gaz à effet de serre » (GES). Ainsi la France est-elle idéalement positionnée pour atteindre l'objectif de «zéro émission nette» : par exemple nos forêts blanchissent facilement l'activité de nos aéroports et nos mers blanchissent l'activité de nos ports maritimes. Nous voici donc exemptés de tout effort par le « médecin de famille » Lolo Fabius ! Génial ! Non, la COP21 n'a pas fait de « greenwashing » pour les industries électriques, charbonnières, atomiques et pétrolières, impossible avec autant de bonne volonté affichée, mais elle aura permis de coffrer et de ficher de dangereux opposants place de la République, maintenant assignés à résidence.

Pendant ce temps, au premier tour des élections régionales, ce sont sans doute nos parents, 5 millions de petits vieux fidèles à leurs convictions mais aussi 2 millions de jeunes gens bien déterminés qui ont choisi l'extrême-droite parce que notre monde change trop vite et trop mal : non, ils ne sont pas malfaisants mais simplement réalistes et comme toi Brigitte Bardot, ils ont le bon sens chevillé au corps ! Après, on voudrait leur retirer leur vote comme la branlette du samedi matin sous prétexte que ça rend sourd, mais pas plus qu'un concert de Joey Starr !

Sous NTM, le vilain jojo a donné à la chanson française ses lettres d'injure. Nouveau juré à la " Nouvelle Star ", il va nous apprendre à braire ! Mais la tendresse n'est pas son fort... Les titres : " Tout est dur en dessous de la ceinture... " et " Les torgnoles se ramassent à la pelle..." devraient raffermir l'audience. Si les crapules ont du charme, à la place d'Élodie Frégé je me méfierais grandement de cette petite frappe qui se fait surnommer le " Jaguar ". Toujours fourré dans des sales coups, il risque fort de la séquestrer pendant six mois au Canada dans une cabane de trappeur pour lui mettre les pattes en l'air et la faire rouler sur la jante, façon brouette thaïlandaise. 

Est-ce pour se venger des résultats aux élections régionales que des électeurs outrés ont affiché à cette occasion Marine Le Pen à poil sur leurs Iphones ? T'imagines la future Présidente de la république en tenue d’Ève... À croire que le moment de gloire pour une femme est de poser à oualpé sur la couverture d'un magazine ou dans un calendrier ! La fondation Nicolas Hulot pourrait aussi imprimer le calendrier « Pire-au-lit » des « vieilles chouettes », avec en photos de nus toutes nos Brigitte, Catherine, Marine etc.

Quand les écologistes se sont enfuis en débandade lors du dernier remaniement ministériel, certains sont restés proches de ce gouvernement pour tirer les marrons du feu. D'autres vivotent en périphérie qui éditent des ouvrages mineurs et des interviews plus ou moins éclairées : on attend pour noël un livre de recettes de cuisine coécrit par Nicolas Hulot, José Bové, Allain Bougrain-Dubourg, Daniel Cohn-Bendit (Dany le Rouge), Pierre Rabhi, l'astronome Hubert Reeves ( qui comptabilise les derniers vers de terre comme les étoiles à Paris ), voire le double virtuel du commandant Jacques-Yves Cousteau (un feu Vert), etc. ? Pour échapper à la pollution ambiante, mieux vaudrait imiter le chanteur-navigateur Antoine, le vicomte Olivier de Kersauson de Pennendref ou Philippe Poupon, parti en croisière sans adresse fixe. Mais méfions nous par contre de Jean-Luc Mélanchon, le « philosophe rouge » et surtout de Jack Lang (le bien nommé) depuis sa reconversion au sein de « l'Institut du monde arabe »: il ne faudrait quand même pas confondre le communisme pur et dur et l'islamisme des origines avec nos tendances « bio » du moment.

Ma chère BB, décidément tous ceux-là ne sont pas sérieux ! En montant au créneau comme l'égérie de la COP21, tu aurais promu j'en suis sûr une véritable « écologie populaire » pour tous, mais rien à voir avec l'Université Populaire de Michel Onfray. J'imagine depuis le Bourget ton discours d'ouverture :

_ Non, l'écologie n'appartient pas à la gauche, ni à vous messieurs les ronds-de-cuir, ni à vous M. Obama, Mme Merkel, M. Hollande ! On ne peut pas la mettre en concentré dans un tube, on ne peut pas la mettre sous séquestre... Et non, vous n'aurez pas le « greenwashing » du cœur ! En ces lieux, après les présidents Hugo Chávez et Evo Morales à Copenhague en 2009, je veux mettre les pieds dans le plat et vous montrer mes fesses... Mais n'ayez pas peur ! Je me suis assise nue sur les galets et maintenant, c'est moi la moule de Saint-Tropez, de Marseille à Nice, pleine de mazout...

_ Non, pitié... Sortez-la vieille !

Brigitte, dans ton silence coupable, craindrais-tu de voir une capture de tes fesses s'afficher sur Fesse-bouc, histoire de te disqualifier ? Allons, on ne tue pas si facilement une icône internationale ! Déjà, des collectionneurs concupiscents s'arrachent l'impression supposée de ton postérieur sur les galets près de La Madrague.

Après la COP21, Barack Obama saura-t-il inclure ce nouvel accord majeur ou « Traité écologique du Bourget », dans la constitution américaine ? Rien de moins sûr... C'est pourquoi les 5 articles suivants, auxquels j'avais contribué grandement, ne seront probablement jamais à l'ordre du jour des Nations unies :
1) Tous les hommes on le droit d'hériter d'une planète saine et tous les gouvernements ont l'obligation de propager des conditions de vie respectueuses de la nature.
2) Tous les pays et toutes les régions du monde sont uniques et respectables dans leur bio-diversité qu'il faut absolument préserver (On évitera dans ce cas les défoliants, les bombes atomiques et le round up).
3) Le chauffage de l'air et de l'eau par les pollutions citadines ou industrielles ainsi que le dégazage sont proscrits radicalement des pratiques vertueuses (Et donc les centrales atomiques, les cheminées d'usines et les torchères des puits de pétroles etc.).
4) L'eau n'est pas un bien mais le droit inaliénable de boire à sa soif et gratuitement dans tous les lieux où cette ressource naturelle est préservée. Les eaux usées devront donc être recyclées pour une utilisation en circuit fermé.
5) Les véhicules à essence sont trop polluants et donc périmés.

Voilà, ma chère BB, tu comprendras ma déception au vu de ton absence, d'autant que le traité résultant de la COP21 est resté plus qu'imparfait. Et comme dirait Krishnamurti, il est plus facile de chier des bouses carrées que de pondre des œufs en or.
Alors, ma chère Brigitte Bardot, reviens-nous triomphante avant de te changer en compote.

P.-S : tu recevras ce pli mis en bouteille par mes soins dans 2 ou 3 ans, le temps qu'il fasse le tour de France à la dérive en partant des bords de Seine à Paris jusqu'en mer méditerranée. Il te sera ensuite livré par mouette spéciale, comme une chiure au coin de l’œil, si tu descends dans ton jardin pour y cueillir du romarin.

vendredi 11 décembre 2015

La fable de la COP21 : « L'effet Volkswagen, façon Jean de la Fontaine », dans le blogiblag du 11/12/2015 (LJ ©2015).

Un morbac de première dans un touffu planqué
En hauteur, anonyme, aimait à dégazer,
Bien à l'aise et les fesses largement écartées
Faisant ainsi tout un nuage de sa félicité.
Au passage, maître Fabius par l'odeur affecté
Lui tint à peu près ce langage :
- "Hé ! Là haut, salut noble pollueur !
Si votre fumage se rapporte à votre dégazage,
Vous êtes le Phénix des hôtes de ce fion,
Mais pensez qu'à une lieue d'ici vous n'êtes plus le roi
Et j’insiste, de suite, pour que cela cessoit !
Voulez-vous bien descendre signer ma convention
Qui pour notre bonheur prendra force de loi ?
- Oh morbleu, qui va là ?
Décalez-vous un peu que je vous vois !
- ...Encore ? Comme ça ?
La morbac lui chie sur la tonsure et éclabousse le traité :
- Est-ce là votre signature ?
- Non, c'est un œuf au plat.. biologique !
- Cuistre ! Vous moquez-vous de moi ? 


- Allons, mon bon, connaissez-vous l'effet Volkswagen ?
Je viens ici pour satisfaire... à des besoins extrêmes
Et au moment de dégazer, qui oserait m'en empêcher ?
À trop vouloir complaire aux normes planétaires,
Cette partie de plaisir serait une galère.
- La planète saura un jour vous faire payer
Ce paraphe imbécile et cet air vicié !
- Monsieur le percepteur Fabius,
Ne soyez pas contraignant, qui donc irait signer
Une taxe sur son trou du cul, serait mal inspiré...
D'une petite sécheresse vaginale vous voici tout ému
Quand des nôtres meurent de froid, je ne vous comprends plus ?
L'oxygène nous brûle en l'eau ou en l'air ;
À vouloir l'augmenter tous nos poils pubiens brûlent comme des torchères
Quand la neige carbonique éteint les incendies :
Ainsi le carbone est-il essentiel à la vie !
Demain un âge glaciaire pourrait contrarier tous vos souhaits...
À glagla... Je me pèle... Combien faut-il payer ?
Aujourd'hui, dans mon slip quel bonheur, il fait chaud :
Est-ce là pour autant la fin des haricots ?
Le malheur c'est de signer sa peine par anticipation :
Après, à trop se retenir le gars s'oublie et chie partout
Avant, il est trop tôt : honneur donc aux chauffeurs !
De toutes les façons, devant les juges et les envieux,
Que vous soyez petit ou grand seigneur,
Votre succès devient un jour une erreur majeure.
Mieux encore, imitons Zuckerberg : comme le caméléon
Faisons du greenwashing en notre fondation.

Moralité (façon Volkswagen) :
Bande de peigne-cul, n'allez pas nous chercher
Des p'tites bêtes partout !
L'indice corrigé saura vous ramener
Au principe savant de la réalité.

mardi 8 décembre 2015

« "Les Précieux ridicules" se joue au Café Panis tous les jours à Paris, capitale du mépris jusque dans ses bistrots et ses brasseries ! », dans le blogiblag du 08/12/2015 (LJ ©2015).

Si vous êtes un touriste de passage à Paris, peut-être aurez-vous la chance au moment de déjeuner ou de dîner d'être bien reçus et choyés par des serveurs attentifs et zélés. Dans les cafés-restaurants et sans réservation préalable, pour quelques dizaines d'euros vous aurez droit à une nourriture conventionnelle et industrielle : n'espérez pas goûter là le travail patient d'un vrai chef de cuisine amoureux de son métier depuis ces cuisines exiguës aménagées parfois jusque dans des couloirs, des étages d'appartements ou des sous-sols reliés avec un monte-charge. C'est toujours derrière que des petites-mains pakistanaises, mauriciennes, africaines, antillaises etc. œuvrent à composer des salades par un assemblage minute, à réchauffer quantité de préparations conditionnées dans des seaux et des pochons en plastiques (y compris les œufs) et à faire la plonge. Dans ce cas, le Café Panis n'échappe pas à la règle : l'indigence de sa cuisine en témoigne, entre burger et salade landaise.

Pire, si comme moi vous n'avez pas le profil « touristique » et que vous êtes parisien de basse extraction, vous aurez à faire près du comptoir à des serveurs malfaisants dirigés par La Belette : la brigade des « Précieux ridicules ».

Il fait froid pour sortir et j'ai passé par dessus mon sous-pull une polaire et un blouson qui me font le profil épais. Dans mon sac à dos avachi se cache un ordinateur portable antique et des revues empruntées à la bibliothèque. J'ai pris mes habitudes depuis quelques semaines au Café Panis mais je sens bien que ça ne pourra pas durer : quand je me présente au comptoir pour commander un café, le journal habituellement à la disposition des clients a disparu, balancé à mon approche sur un siège en salle et curieusement « introuvable ». Pire, les serveurs au passage sont hostiles qui ne se poussent pas ni ne me saluent comme il est d'usage en entrant dans ces lieux touristiques, d'autant qu'ils n'ont rien à faire.

Je surprends des bribes de conversation :
_ … Tu sais... On n'est pas des curés !
_ Mais nous sommes proches de la cathédrale Notre-Dame et c'est bientôt Noël...
L'un des serveurs garde des scrupules mais plus pour longtemps. La Belette n'est pas loin !

Je louvoie entre les tables des hôtes de ce lieu et m'approche prudemment du bar où j'ai repéré au préalable le journal du jour, peut-être « le Parisien » déposé en vrac sur le comptoir suite à de multiples manipulations. Je me dirige d'un pas léger pour m'en saisir mais surgit le « chef de rang », un sale type qui dirige les serveurs et qui s'empare du tas de papiers en allongeant le bras pour l'emporter jusque dans les cuisines. C'est qu'il a anticipé mon geste, le joli barbu façon pédale-bobo : une espèce de belette à la démarche tortueuse, une mouffette sous sa chemise à motifs colorés et son pantalon de costard fatigué en fils argentés. Je lui trouve même un côté putois avec sa petite tête hérissée de poils au menton et un côté nageuse allemande avec ses épaules carrées, sa taille de guêpe et son large fessier mais un oeil méprisant qui en dit long : ce journal ne sera pas pour toi. Fous le camp d'ici !

Un peu dépité par cette volte-face, je fais marche arrière et je quitte de ce pas le café-restaurant. Dans un Mac-Do plus loin au coin d'une rue, un pauvre type essaye de se réfugier contre le froid à l'entrée avant d'être éjecté manu-militari :
_ Encore lui... Sortez-le de là ! Fais la serveuse. Quoi ? Il a froid le monsieur... Qu'importe ! Il dégagera. Je demande le prix d'un café : 1,50 euro ! Je croyais que c'était encore 1,20 euro pour ce mauvais « jus de chaussette » à la tireuse mais non, plus ici. Le prix du café est devenu prohibitif chez Mac-Do, dans les quartiers populaires ! J'opte pour une petite portion de frites et un verre d'eau à 1 euro. Je sors mon ordinateur sur la table pour lire ma messagerie mais la liaison wi-fi est pourrie et inopérante.

Le but n'est pas tant de choyer les clients que d'entraîner un turn-over rapide. Et je ressens plus que d'habitude un durcissement contre le petit-peuple, les sans-grades, les sans-papiers, les sans-emplois et les sans avenir, tous ceux qui ne font que passer. Souvent, ces autres voyageurs que je croise sont en mouvement et très seuls, le pas pressé. Un Rasta me dépasse à grandes enjambées dans la rue avec son sac à dos rebondi et le nécessaire dans un seau pour laver des vitres.

Vexé d'avoir été refoulé le matin même, l'après-midi vers 16h45 je décide de retenter le coup au Café Panis, quai de Montebello, près de la cathédrale : commander un café et lire un journal, rien de compliqué à Paris ! J'approche cette fois sans hésiter du comptoir et j'atteins victorieusement « le journal du Dimanche ». Le petit barman Pakistanais m'a reconnu d'entrée qui pose déjà une sous-coupe pour mon petit café quotidien tandis que j'entre-ouvre le journal dans un froissement délicieux.

La Belette ne m'a pas encore repéré, qui étale ses larges fesses sur un siège en skaï rouge tout en tripotant son Iphone. Je sais que ce type a des problèmes pour s'affirmer dans la hiérarchie des garçons de café car il se prend souvent de bec avec les autres serveurs, mais son côté « maître d'hôtel » ressort toujours victorieux. Il se cache derrière une barbe soigneusement taillée de peur de se faire donner du « madame » pour son côté efféminé. Peut-être même est-il le fils de la maison ? Parfaitement à l'aise, il semble chez lui.

Un serveur sort de son secteur pour l'avertir :
_ Il est revenu le gars ! Ce doit être un malade mental...
_ Mais pourquoi vous ne l'avez pas coincé ?
_ Tu parles, il est entré en courant !
 
Non, je ne courais pas mais j'étais bien décidé. Musicien à mes heures, je peux lire le journal et suivre une conversation en même temps : mais là, quelle bande de gros cons ! Alors si leurs propos m'éclairent, ils me laissent aussi pantois... Pourquoi tant de haine ?
Un autre serveur, un petit blaireau à la barbe noire éparse, sec et souffreteux avec ses yeux gonflés par le lucre et le stupre, en rajoute une couche en remplissant son plateau au comptoir avec le regard mauvais :
_ Faut qu'il dégage, on n'est pas l'armée du salut ici... et gnagnagna... et gnagnagna...
J'en passe et des meilleures. Il me semble que c'est l'hôpital qui se fout de la charité !

J'apprécie l'ambiance des cafés : plus il y a de bruit et mieux je me concentre pour lire le journal. Vient le moment ou je goûte une lecture apaisante, un état qui a illuminé mon enfance, mon imagination et mes insomnies. Mais la belette à la barbe fleurie ne décolère plus contre moi et rameute ses troupes : « Tu vois ! Ça fait une heure, c'est toujours comme ça... », « si ça continue, il va rester là jusqu'à ce soir » et les insultes pleuvent. Les serveurs les plus posés se croient l'obligation d'en rajouter derrière moi pour complaire au chefaillon autoritaire :
_ C'est peut-être un pédé, peut-être qu'il aime ça... Mais vu comment il est gaulé...
N'ai-je pas le droit de rester une heure à lire le journal devant un café, un dimanche d'hiver à Paris ? Le comptoir est pourtant vaste et j'en occupe qu'une petite portion à l'extrémité, quand la salle se vide de l'après-midi passée et commence à se remplir du soir. Un des gérants averti de ma présence indésirable vient manipuler les curseurs dans un boîtier électrique pour réduire l'éclairage et m'empêcher de lire au comptoir, mais un serveur revient se plaindre que ses clients sont d'un coup plongés dans la pénombre.

Finalement, je repose le journal plié en deux, l'objet apparent du délit bien en évidence sur le zinc. J'ai fini mon café et j'entame mon verre d'eau. Le blaireau avec ses yeux en trous de bite s'en empare prestement pour le faire disparaître. Il s'en voudrait le pauvre de l'avoir laissé traîner à ma portée.
_ Je retire ça...
_ Il dit pas un mot ! Fait un autre.
Qu'importe, je sors de mon sac une revue technique : j'ai bien mieux à faire que de parcourir « le journal du Dimanche ». Moi qui croyais que les bibliothèques publiques ouvriraient bientôt tous les dimanches à Paris, et bien non, la mienne fermera définitivement à la fin de l'année. Merci madame Hidalgo.

Second round ! Maintenant, ils sont 3 serveurs autour de La Belette à m'agonir d'insultes et de conneries méprisantes près du tiroir caisse. Ils se chauffent tous seuls quand j'éclate d'un fou rire qui étonne jusqu'au barman.
_ Pardon ! Fais-je hilare.
Je les tiens en ligne de mire, mes « Précieux ridicules ». Je leur ris au nez et quel bien cela me fait ! Les harceleurs sont pris de court et s'éparpillent. La Belette s'éloigne pour revenir avec un gérant s'en prendre cette fois au petit barman pakistanais qui fait le service derrière le comptoir :
_ Tu dis que tu ne veux plus travailler le dimanche ? Tu veux plus travailler du tout, quoi...
Insiste le sconse insidieux. Sa copine La Belette s'est calée les fesses sur l'arrête du mur, le regard bas et les mains dans les poches. La question compromettante est réitérée plusieurs fois et le petit gérant en chemise noire se hisse maintenant sur la pointe des pieds pour dévisager le Pakistanais au regard fuyant. Témoin de la manœuvre, je les observe sans aménité. Le boy-à-tout-faire supporte un surnom improbable genre « Chi-Chi ». Les lèvres serrées, il répond embarrassé oui... non... vous n'avez pas compris, c'est pas ça...
_ Alors tu comprends, tous mes gars ont posé leurs jours, c'est trop tard pour changer !
Conclut le gérant en se radoucissant. Son boy travaillera donc tous les dimanches de décembre jusqu'au nouvel an pour assurer de bonnes fêtes de Noël aux autres serveurs, au détriment de sa vie privée et de sa famille peut-être... Consterné par tant de malignité malfaisante, je me perds en regardant mes doigts.

Juste derrière moi, entre quelques tables vides j'aperçois une Américaine boulote affalée sur un siège en aluminium. Daisy ou Emma peut-être ? Elle a repoussé son plat principal à peine entamé sur le côté et pour finir un dessert à la Chantilly qu'elle ne fera qu'effleurer du bout de la cuillère. Travaille-t-elle pour un journal ou pour les services secrets d'Obama ? (Encore une semaine avant la fin de la COP21 au Bourget et la capitale grouille d'observateurs et d'agents secrets). J'imagine qu'elle est une journaliste parce qu'elle nous prend subrepticement en photo : personne d'autre n'aurait l'idée de tirer mon portrait ! A-t-elle trouvé matière à un article ? Est-elle venue en espionne surprendre les parisiens dans leurs habitudes, pour saisir une ambiance peut-être, voire une angoisse ou un traumatisme post-attentat ? Si elle a tout compris des conversations autour d'elle, elle doit se faire une piètre idée de cette bande de putois qui gâchent le métier et incitent à la haine.

Mais hélas, je crois que ce n'est qu'une brave fille qui rêve de Paris-Canaille, d'Amélie Poulain, du Sacré-cœur, de Piaf et du Moulin-Rouge. A défaut, dans cette cantine pour touristes très éloignée d'une quelconque bistronomie, elle aura croqué une galerie de portraits digne de Paris-Crapule : le blaireau à son service dit « fouille-poubelles », la belette qui supervise dit « coupe-jarret », le sconse en habit noir qui gère l'ensemble, le « raton-laveur » qui se fait engueuler tous les jours etc.

Moi, je tiens tête à cette bande de branleurs des « hauts-plateaux », La Belette et compagnie. Il est 18 heure 30 et je m'apprête à quitter les lieux après une heure et demi d'intimidations et d'insultes à distance, comme si de rien n'était. Le but n'est-il pas de me dégoûter à jamais de revenir ? Un couple d'Anglais vient s'attabler innocemment pour dîner, les serveurs sont obséquieux à souhait et La Belette se trémousse :
_ Par ici... Vous êtes bien... là ?... Encore un peu... oui... je reviens...
Daisy glisse une pièce de monnaie dans la main du blaireau, le vilain barbu avec ses petits yeux vicelards parce que chez elle, là-bas aux États-Unis, les serveurs sont payés au pourboire et bien sûr, ce n'est pas de la faute de cette pauvre petite crapule si les plats ne sont pas appétissants.
À mon propos, j'entends encore derrière moi :
_ Tu crois qu'on le revois demain, celui-là ?
_ T'as vu comment il nous a ri au nez ?
_ Réglez-lui son compte les gars !
_ Demain il n'atteint pas le bar.

On aurait du mal à croire qu'il y a cinq millions de chômeurs déclarés en France et autant de non-déclarés, sans compter les enfants, les femmes au foyer, les malades et les retraités. Où sont-ils tous passés ? Ce ne sont ni des clochards ni des vagabonds. La vie des parisiens les plus fortunés s'organise dans des appartements vastes et bien éclairés, autour de quelques objets de luxe : une télé HD, une chaîne Hi-FI, une bibliothèque. Ils sortent avec leur Iphone et leur carte bleue. Mais combien d'autres vivent sous le seuil de pauvreté qui se contenteront d'un sandwich, d'une frite et d'un café : mais attention, faut pas qu'ils traînent au comptoir !

La discrimination n'a de cesse de progresser sous des prétextes inexcusables. On parle des « Restos du Cœur » et des dons records au « Téléthon » comme d'un grand progrès général quand la pauvreté et le mépris s'étendent partout. Les toilettes publiques et les cabines téléphoniques ont disparu depuis longtemps des rues. Les bancs publics se font rares parce que la mairie ne veut même plus rendre ce service. Des belettes et des blaireaux sont embauchés partout dans les cafés-restaurants qui chassent la misère et tous ceux qui leur font honte avec des regards accusateurs. Personnellement, je suis fouillé tous les jours à Paris, à l'entrée des magasins et de tous les établissements publiques, contre les bombes supposées et le vol organisé... Mais des putains de commerces et de commerçants, il n'y a que ça à Paris !

Quand vous sentez bon et que vous payez votre consommation sans barguigner, quels prétextes trouveront-ils pour vous différencier et quelles insultes pour vous refouler ? Bien sûr, dira la Belette, il faut que j'assure un taux de renouvellement suffisant derrière les tables de mon établissement et l'endroit doit rester « select ». C'est mon métier, hein ! Petite salope.

Je revois tous ces serveurs désœuvrés la veille encore, quand ils se désolaient de la désaffection des touristes dans Paris après l'attentat terroriste du 13 novembre : j'étais tous seul dans la salle, derrière mon café ! On voudrait les plaindre, mais comment peuvent-ils se comporter comme de parfaits petits salauds au service des exploiteurs quand revient l'affluence ? Sont-ils des enfants qu'un chefaillon mène par le bout du nez ? N'évolueront-ils donc jamais dans leur tête ? Il y a quelque chose de pourri au royaume de France.

Aujourd'hui c'est dimanche et j'ai oublié d'aller voter aux élections régionales. Et puis, voter pour qui ? Pour donner raison à ces putois ? Suis-je tombé sur un nid du FN ? Sont-ils infiltrés partout dans les brasseries parisiennes ? Pourtant, nous sommes bien sous un régime socialiste ! Mais ces patrons et leurs sbires n'ont jamais été socialistes. Et avec le FN, nous verrons encore plus de chiens policiers nous menacer pour rien, plus de haine chez les commerçants, plus de discrimination partout. Paris n'est déjà plus que pour les riches, les nantis, les touristes, surtout quand il fait froid et qu'il pleut.

La banlieue minable commence partout en ville avec le mépris, devant les immeubles anonymes, quand on glisse d'un trottoir au risque de se faire écraser par un bus, quand on se fait éconduire à l'entrée d'un café, quand on renonce à se défendre devant tant d'agressivité : chers touristes, mais venez donc visiter « Paris by Haine » ! Et l'état d'urgence n'arrange rien.

La République cède partout où sa devise : « liberté, égalité, fraternité et justice » est bafouée.
Demain ? J'y retourne...

mercredi 2 décembre 2015

Révélations sur LOUFMTV : « Etat d'urgence, COP21 et Dictature verte sous Dark-Fabius », dans le blogiblag du 02/12/2015 (LJ ©2015).

Dans cet épisode inédit : Hollande reconnaîtra enfin son père, Dark-Fabius ! Et dans un prochain épisode, tout voudrait qu'en 2017 s'affrontent deux femmes de tête aux élections présidentielles : Ségolène Royal et Marine Le Pen au deuxième tour. Mais dans ce cas, Dark-Fabius ne fera-t-il pas encore une fois pencher la balance en soutenant sa fille cachée ?

En fait, tout concoure à la « ségolènisation » : Segolène Royal a déjà par sa seule présence au gouvernement asséché le parti des « Verts » en prônant tout haut ce qu'ils prétendaient tout bas sans s'engager à rien ! Hollande en même temps tente de pomper l'extrême-droite en poussant la logique administrative à son comble communiste : plus de fonctionnaires, plus de police, plus de justice, plus de contrôles... Ouf, il était temps car comme l'affirme si bien Le Figaro, l'organe de la nouvelle-gauche bêlante comme de la droite excédée : « Liberté, Égalité, Fraternité : notre belle devise ne peut être une réalité quand elle n'est pas soutenue par l'autorité, l'exigence et la responsabilité ». Oui, les choses vont changer parce qu'on ne peut plus garder les yeux fermés, au risque de se manger un platane.
 
« Cheuuuuuuu... Je suis ton père ! ». C'est dans cette scène que Dark-Fabius enfonce le clou :

_ Mon fils, nous allons annihiler d'un coup de sabre laser « l'islamisme extrémiste radical » en France, « l'extrême-droite raciste » et « l'extrême-gauche anarchiste »... Mais tu dois d'abord instaurer la « loi martiale » pour pouvoir les dématérialiser !

« La technocratie vaincra le populisme ! »
 
_Mais Papa, comment va-t-on faire pour les transformer en personnages inoffensifs de dessins animés ?

_ C'est simple... mon Fils : depuis ce vendredi 13 novembre, toutes les manifestations sont interdites et donc chaque manifestant revenant de Notre-Dame-des-Landes ne peut que se faire représenter par un gentil manifestant à Manille, Ottawa, Hong-Kong ou Sydney mais le plus loin possible. Il peut aussi venir gratuitement en métro jeter ses chaussures sur la place de la République à Paris ou les envoyer par « La Poste » pour imiter le Pape-Vert François (qui pendant ce temps risque sa vie en Centrafrique).

Sur les médias tu exhorteras le citoyen modèle à « rester debout », à « garder les yeux ouverts » pour ne pas se heurter aux réverbères et surtout à « pavoiser ». Les hommes dangereux seront assignés à résidence. Inéluctablement, par des séries de mesures coercitives et des slogans ineptes, tu verras l'opposition se virtualiser... L'opposition ainsi clonée se retrouvera toute entière en « République Numérique Française » comme jadis les bagnards et les prostituées expédiés par bateaux entiers dans le « Nouveau Monde ».

S'ils le souhaitent, les opposants à la COP21 (que tu requalifieras de « jihadistes verts ») pourront parcourir les réseaux sociaux pour participer à « des manifs virtuelles » mais tous leurs propos seront enregistrés et pourront être retenus contre eux : ce jour là, ces imbéciles échapperont aux mondes virtuels et retourneront illico à la réalité dans nos centres de détention. Tous ceux qui oseront venir nous défier « scandaleusement » dans les rues seront capturés comme des bêtes sauvages.

Après, comme nous ne sommes quand même pas à Guantánamo, il faudra bien finir par les relâcher... Cheuuuuuu... Mais malheur à ces jihadistes d'opérette car tous ces sympathisants irrévérencieux, ces opposants fougueux et ces militants bornés ressortiront des commissariats traumatisés à vie (à moins qu'ils n'aient été préparés à la torture par des stages commandos chez Daach-qui-tâche ou à la CIA).

Cheuuuuuuu.... Oui, « l'état d'urgence permanent » sera notre « rayon de la mort », l'arme fatale contre le militantisme en général, le syndicalisme et toute opposition : il s'imposera naturellement puisque dans notre « démocratie molle » héritée de François Mitterrand il est trop tard pour rééduquer les masses populaires à la façon des communistes d'URSS ou de Chine.

Sous l'égide de l'ONU nous instituerons ainsi la première « Dictature verte » européenne... Nono, cela va-t-il contre tes principes ?

_Non Papa, mais contre les « Droits de l'homme » peut-être ?...

_ Qu'importe, nous aurons pour nous « l'état d'urgence » et « le droit de déroger ».

Oh, merci Dark-Fabius, grand maître de la COP21 ! Ton étoile n'est pas noire mais bien verte et creuse comme une huître. Bien sûr, notre Terre ne sera jamais plus propre car nous savons que tous les signataires de notre « charte de bonne conduite dite « convention-cadre » sont des tricheurs professionnels qui refusent de dé-carboner leur consommation d'énergie : même le mot «énergie » a été banni de la COP21, c'est tout dire ! Par contre, au final la France sera super-administrée et super-fliquée : « Cop un jour, Cop toujours ! ».

Oui, je sens maintenant passer à travers mes poumons les nuages de combustion fossile d'Allemagne et le charbon indien ou chinois, le pétrole du Moyen-orient, le gaz de schiste des États-Unis et le sable bitumineux du Canada, sans parler des particules radioactives françaises, du méthane de Russie en plein dégel, des forêts mourantes d'Amazonie et de tout le bois brûlé d'Afrique... Tant de pays dits « pauvres » sont riches sans le savoir d'une énergie solaire inépuisable, voire aussi d'énergie éolienne, marémotrice, géodésique etc. mais bien inutiles s'ils ne savent pas les exploiter avantageusement. C'est pourquoi nous dominons le monde !

Voyez-la s'approcher comme une catin, en jupe raz-la-foune et perchée sur ses hauts talons, la Dictature Verte des Arnaqueurs Associés ! 

(Toute ressemblance avec des faits existant ou ayant existé ne serait que pure coïncidence).

Dans le rôle de :
Dark-Fabius : Laurent Fabius, directeur de la COP21.
Nono de Hollande : François Hollande, maître de cérémonie de la COP21.



jeudi 19 novembre 2015

Hommage national aux victimes des attentats de 2015 (Le Bataclan) et allocution de François Noland : « Par ce tour de passe-passe nous sortirons grandis mais salement atteints ! », dans le blogiblag du 19/11/2015 (LJ ©2015).

Les attentats du 13 novembre 2015 en France, revendiqués par l'organisation terroriste État islamique (Daech), sont une série de fusillades et d'attaques-suicides islamistes perpétrées dans la soirée à Paris et dans sa périphérie par trois commandos distincts. Une première attaque a lieu à Saint-Denis, aux abords du Stade de France, où se joue un match amical de football France-Allemagne, auquel assiste le président François Hollande. Le personnel de sécurité leur refusant de pénétrer dans l'enceinte du stade, trois terroristes se font exploser dans ce qui constitue les tout premiers attentats-suicides en France. D'autres attaques ont ensuite lieu à Paris, dans plusieurs rues des 10e et 11e arrondissements, où trois individus mitraillent des terrasses de cafés et de restaurants ; deux d'entre eux prennent la fuite, le troisième se fait exploser. L'attaque la plus longue et la plus meurtrière a lieu dans la salle de spectacle du Bataclan (également dans le 11e arrondissement), où 1 500 personnes assistent au concert du groupe américain de rock Eagles of Death Metal et où trois autres djihadistes ouvrent le feu sur le public, avant qu'un assaut des forces de l'ordre n'y mette fin et ne tue les terroristes. /Wikipedia

François Noland: «…Oui, et je l'avoue humblement ici devant les caméras, j'ai risqué ma vie au Stade de France le 13 novembre comme jadis le Général de Gaulle pendant l'attentat du Petit-Calamar... Heureusement, grâce à un procédé américain tenu «secret défense» nous avons su faire exploser à bonne distance les charges explosives... Et là je dis: "Merci les Américains" pour leur assistance technique.

Maintenant, comprenez que je garde quelques aiguilles dans mes chaussures depuis le début de ce quinquennat, d'où cette démarche chaloupée qui est la mienne et qui séduit les femmes à la façon d'Aldo Maccione... Ainsi, dois-je vous rappeler par exemple notre déficit budgétaire irréductible, toujours supérieur aux 3% exigés par l'Union Européenne. Et pourquoi 3%? C'est parce que c'est nous même qui l'avons instauré bêtement, tout comme le seuil d'émission de dioxyde de carbone qui fait tousser Volkswagen et toute l'industrie allemande derrière.

Heureusement l'UE est là, un peu plus compatissante je l'espère, pour rehausser le seuil de dioxyde autorisé au nom de l'Allemagne d'Angela et pour rééchelonner le déficit admissible de la France en mon nom propre, ce qui est bien normal... Sinon, à quoi serviraient nos amis et alliés? Souvenez-vous aussi des manifestations d'octobre et de la grogne des forces vives de la nation jusque sous les fenêtres de notre garde des Sceaux, Christiane Taubira: la justice, la police et l'armée n'étaient-elles pas excédées avec raison par tant de désinvolture européenne? Était-ce à moi, le premier fonctionnaire de France, de réduire leurs effectifs et de sabrer leurs budgets? Non, pourtant je m'y étais résolu à contre cœur... Et c'est là que le miracle s'accomplit qui n'a rien à voir avec le pape François... Oui, je le précise pour certaines mauvaises langues: cela n'a rien de surnaturel ni de machiavélique! Car "la France martyrisée" va pouvoir renégocier son déficit budgétaire supérieur en échange de son "double-sacrifice".

Mais quel est-il? Me direz vous. Et bien, notre premier sacrifice c'est l'effort de nos forces armées au Mali, en Libye, en Irak ou en Iran, quand nous nous mettons au service de l'UE et plus généralement de toute l'humanité! Oui, la France libre, la France juste, la France humaniste sera partout où le devoir l'appelle car elle est la protectrice des hommes autant que des arts... Et notre deuxième sacrifice, vous le connaissez mieux que moi, c'est le sang versé d'abord par nos soldats sur tous les sites de guerre, par nos forces de sécurité ensuite jusque dans nos rues et maintenant par les civiles eux-mêmes comme à Paris ce vendredi 13 Novembre 2015. Bien sûr, en rendant hommage aux forces de police lors de leur intervention musclée hier à Saint-Denis, moi-même comme tous les médias avons omis de rendre hommage aux victimes collatérales innocentes atteintes par des balles perdues.

Oui, hélas et malgré moi, je vous l'assure, vous voici devenus par centaines, Français et Françaises, les premières victimes expiatoires en Europe de daech-qui-tâche et vous avez raison de vous inquiéter: La France ne risque-t-elle pas ainsi de perdre son triple A de la sécurité nationale? Le but de daech n'est pas tant de nous diviser mais plutôt de nous causer des pertes irréparables et de nous atteindre au porte-feuille... Déjà, les touristes désertent Paris et les embouteillages s'allongent à l'entrée des villes quand les travailleurs abandonnent les transports en commun menacés par les attaques terroristes pour préférer la sécurité de leurs voitures.

Maintenant, je veux parler de ces attentats monstrueux, quand toute l'Europe s'émeut et comprend l'effort et le sacrifice de la France pour la sécurité dans le monde et les conséquences... Dans cette fenêtre de tir, j'ai l'opportunité historique de corriger notre politique sociale mise à mal: oui, fini les 3 % maximum de déficit, fini les réductions d'effectifs dans la police, dans l'armée et la justice... Les budgets vont exploser! Nous faut-il plus d'hommes, plus de gilets pare-balles, plus de voiture rapides? Pas de problème, voilà autant pour les forces de police et les corps d'armée! Bien sûr, me direz-vous, fallait-il en arriver là pour satisfaire à toutes ces revendications syndicales de base, qui ont quelque chose d'indécent au moment ou tant de Français sont pris pour cible dans leur confiance et leurs loisirs? N'est-ce pas un peu comme de tirer la couverture à soi quand sa copine dort nue après l'amour? Ainsi sont les fonctionnaires et je ne peux leur en vouloir d'être opportunistes puisque je le suis moi-même.

De fait, mes très chers concitoyens, par cette opération je restaure l'honneur de notre «sociale-démocratie» et je redore en même temps mon blason, un peu comme si j'avais gagné la Coupe de l'America, le Vendée Glob et la Transat Jacques Vabre le même jour ! Hein hein... Oui, je me réaligne à droite de la gauche et dans la course à la présidentielle de 2017. Mieux encore: je me propose de jouer les intermédiaires entre les États-Unis et la Russie, entre Barack et Poutou-le-vil (Poutine) pour attaquer conjointement et dissoudre daech-qui-tâche. Et puis, toujours plus haut, impérial comme l'aigle je maintiendrai fermement l'accueil de la COP21 sur notre territoire contre vents et marées!

Bien sûr, en rétablissant un fonctionnariat méprisé par mon prédécesseur : Sarko-le-nain de jardin, hein hein... j'ai le sentiment de faire un contresens historique! Effectivement, aucune de ces nouvelles mesures à à venir ne sera capable de s'opposer au prochain attentat, pas plus qu'aux précédents. Et comment mes 8500 nouveaux fonctionnaires pourraient-ils prévoir et déjouer les drames successifs passés ou à venir, depuis le 7 janvier 2015 en passant par le vendredi 13 novembre, date ô combien fatidique? La liste est longue, soit presque un attentat par mois et l'année n'est pas encore finie... Tout juste avons nous réussi à faire exploser la dernière «bombe humaine» ce 18 décembre 2015 en mobilisant toutes nos forces. Mais il est mathématiquement impossible de mettre deux ou trois hommes en arme devant chaque école, dans chaque rangée de stade, dans chaque salle de concert, sur chaque terrasse de café-restaurant. Nous ne cessons de vous le répéter...

Car c'est bien ce qui nous différencie des États-Unis d'Amérique: en temps de guerre civile, ce qui est finalement notre cas quand l'ennemi se fond dans la population, le Président Obama autoriserait sans doute chaque citoyen américain à sortir avec son arme en bandoulière et à se faire justice! Mais voilà, je ne peux m'y résoudre, ou alors quelques policiers en civil avec leurs armes de service. Et comment organiser des concours de tir au pigeon pendant les réunions professionnelles ou amicales, au prix de quelles erreurs ? La chasse est ouverte, me direz-vous et nous en sommes les lapins... Vous pourrez toujours chanter à vos enfants, comme Chantal Goya :

« Aujourd'hui... un lapin... a tué un chasseur
C'était un lapin qui... avait un fusil... PAN!»

sauf que le «lapin chasseur*», c'est vous!

*La recette du «lapin chasseur» à la française, «rabbit chasseur» ou «rabbit hunter-style»: plat cuisiné à base de lapin ou de lièvre, de champignons et de vin blanc.

C'est pourquoi notre pays, qui est aussi le plus fliqué d'Europe et le plus fonctionnarisé depuis Joseph Fouché, restera à découvert et impuissant dans des milliers de sites, au risque de nouveaux massacres de masse à venir. Voilà pourquoi encore d'autres Français vont mourir bientôt, sous les rafales et au milieu des bombes, quand notre ennemi acculé par la coalition internationale viendra se venger.

Bien sûr, je le regrette: le nombre de «crimes terroristes» additionné à celui de toutes les victimes collatérales va devenir en France une simple statistique, à l'égal des accidents de la route ou d'avion, des cancers du poumon, du sida et de toutes ces autres morts soi-disant inévitables, parce que notre économie est dévoyée par l'intérêt national, parce que notre industrie est toxique et parce que les hommes politiques deviennent un peu plus cyniques chaque jour. Oui, je le reconnais, je m'en veux et je m'en excuse d'avance... Mais comment organiser un Guantánamo dans un «État de droit»? Les extrémistes religieux sont à manier comme des bâtons de dynamite, qui vous reviennent dans gueule.

Petit lot consolation: il y aura toujours moins de crimes terroristes que d'accidents d'avions ou de suicides d'agriculteurs, ce qui est raisonnable. En échange? Vous serez sacrifiés, vous aurez la Gloire et l'Honneur après la bataille, sur vos tombes, et vos parents viendront dans les cimetières de croix blanches standards et devant les stèles égrener vos noms...

Alors, en espérant que la paix et la sécurité reviennent au plus tôt pour me donner tord et apaiser ma conscience meurtrie, je vous le dis : «Vive l'Europe et vive la France»!


Distribution :
François Noland : François Hollande
B'Ob : Barack Obama
Poutou-le-vil : Poutine-le-petit

samedi 7 novembre 2015

Billet d'humour : « Voici pourquoi la France doit divorcer d'avec l'Europe et les USA », dans le blogiblag du 07/11/2015 (LJ ©2015).

L'Europe n'est-elle qu'un fantasme ? Une illusion d'optique ? Je ne parle pas seulement d'une Allemagne surpuissante façon Panzer-Germany, qui fait froid dans le dos et nous enrhume tous... Allons, boutons sans tarder les Anglois hors d'Europe !

Regardez ces gus s'agiter au bord de la Tamise, ces lobbyistes anglo-saxons au service de la City qui pourrissent jusqu'au parlement européen. Cameron de Cuir espère-t-il rétablir l'ancienne CEE et imposer la livre sterling comme « monnaie alternative » en Europe ? N'avons nous pas payé assez cher la ruine du « franc français », sa dévaluation et le renoncement final à notre devise nationale pour laisser s'exhiber maintenant la « livre anglaise » comme une grosse paire de roubignoles sous un kilt au premier coup de vent ? Quel manque de pudeur, quelle indécence : on aura tout vu... Ils peuvent bien la remettre dans leur slip ! Définitivement, ceux-là ne m'intéressent plus.

Mais comment ne pas parler des États-Unis, ces résidus de capotes qui sont en train de nous étriller consciencieusement en s'attaquant tour à tour à la France et à l'Allemagne, autant avec leurs tribunaux qu'avec leurs procédés informatiques frisant l'espionnage généralisé et leurs multinationales spécialisées dans l'extorsion de fonds ? Apple peut bien se gargariser d'avoir accumulé 53,4 milliards de dollars sur un an et de ne payer d'impôts qu'aux États-Unis (les seuls vrais bénéficiaires de ses largesses) quand en même temps elle s'est exemptée d'un bon milliard d'euros d'impôts en France : peut-être faudrait-t-il tout simplement mettre cette grosse cochonne à contribution directe pour venir boucher notre trou de la Sécu, ou ceux de la SNCF ou encore de l'A.P.H.P (l'Assistance Publique des Hôpitaux de Paris), en échange de notre silence embarrassé parce que là, s'en est vraiment trop !

Après, que dire par exemple de Fiat ou Volkswagen, Starbucks ou McDonald, Google, Facebook, Amazon etc. ? La liste est longue des sociétés qui contournent notre imposition sur les sociétés. Alors, qu'on les mette toutes à contribution directe dans les secteurs de la santé, du mal-logement et de la mal-bouffe, de la culture, contre la pauvreté en France, au service de la société civile qu'elles abusent ignominieusement. C'est normal, ces putes devraient faire un peu de social, n'est-ce pas ?

Bien sûr, l’État français et la BCE ont déjà recapitalisé les banques par centaines de milliards, ces mères-maquerelles qui de plus sont devenues prédatrices de nos économies sans plus verser d'intérêts mais en engrangeant des frais de garde exorbitants, ces mêmes banques qui pourtant se sont mises dans le rouge d'elles-mêmes et qui paient maintenant des amendes faramineuses aux USA pour cause d'irresponsabilité. On voit bien où va notre argent, de poche en poche de l'autre côté de l'atlantique nord : pourtant les États-Unis ne sont-ils pas les responsables des crises économiques successives, depuis l'explosion de la bulle spéculative jusqu'à la crise des subprimes en juillet 2007 ?

Et les crédits d'impôts en France ? Est-ce vraiment pour recapitaliser nos entreprises en augmentant leur profitabilité ? Le résultat est indiscutable : offrez leur tous les bénéfices de la Terre et ces sociétés ne paieront pas d'avantage d'impôts et surtout elles n'embaucheront pas beaucoup plus, bien au contraire... Une fois cotées en bourse elles s’exonèrent par tous les moyens de l'impôt et réclament la liberté de licencier à loisir tant la capitalisation est leur principal objectif, le second étant l'enrichissement personnel de quelques uns.

Notre gouvernement, acquis au capitalisme pur et dur, n'implique plus jamais les « citoyens » ( terme nationaliste devenu hautement condamnable autant que « bonnet rouge ») dans ses prises de décision mais suit des procédés parfaitement anti-démocratiques. Tiens, ne parlez pas à F. Hollande de référendum ! Il préférera vous traiter de vulgaire « contribuable » : culpabilisation et taxation sont les deux mamelles de ce quinquennat.

Et là, il faut considérer des centaines de milliards extorqués habilement aux Français pour les redistribuer aux fraudeurs professionnels du fisc, pour engraisser toutes ces sociétés opportunistes du CAC 40 comme du NASDAQ en plus de leurs bénéfices quotidiens qui frisent le surcoût, l'arnaque, le délit d'initié et l'abus de position dominante. Que fait l'Europe « sociale » face à de tels procédés abusifs contre les peuples ? L'autruche, le dos rond, la victime parfaite : sodomie du matin, bonheur des intestins.

Par contre, qu'en est-il des fameux « trous » qui se sont formés dans nos finances, soit quelques petits millions d'euros réclamés quotidiennement aux Français et déduits directement des aides sociales, des aides au logement ainsi qu'aux handicapés, au secteur de la santé et à la sécurité sociale, aux retraités, aux veuves, aux étudiants, aux chômeurs, à la culture, voire ces « 400 millions de déficit » de l'hôpital public qui justifieraient soi-disant à eux seuls le démantèlement de cette institution ? Et ces autres millions manquant à l'éducation national, aux universités, aux cantines scolaires ou à la formation professionnelle des adultes ? En tout, peut-être quelques milliards tout au plus, une somme bien négligeable en comparaison des milliers de milliards de bénéfices des multinationales optimisées mais qui sera défalquée consciencieusement à la collectivité, à vous et à moi en appauvrissant un à un chacun de ses membres, là ou l'imposition de ces sociétés boursières (et des fortunes privées correspondantes) serait suffisante et probablement excédentaire pour combler tous ces petits trous !

La finance internationale et les finances publiques ? Ah, vaste fumisterie. La France s'en sortirait bien mieux sans gouvernement, ou alors avec un « Président des Français » au rabais, le PPPC ou « Plus Petit Président Commun ». Tiens, je m'y verrais bien !

In fine, c'est uniquement avec nos impôts et une redistribution calamiteuse que notre gouvernement, ce danger public, démantèle notre système social sous prétexte d'économie « bien comprise ». Car curieusement, au moment de percevoir l'impôt, nous voici en boucle fermée : les petits contribuables et le Fisc. Les derniers scandales concernant les veuves et les handicapés en est la preuve formelle.

Non, oublions ces gros crétins du gouvernement un instant, parlons de la France d'en-bas et des « vrais Français ». Car ils doivent de toute urgence quitter l'Union Européenne (mais sans la famille Le Pen bien sûr), tous à la suite par exemple de M. Dupont Aignan (ou d'un autre mystique de la même trempe), puisque n'importe quel petit président anti-européen et sur-motivé fera l'affaire pour s'échapper de ce foutoir.

Précisons ici de quel guêpier il s'agit. D'abord, ce sont des industriels qui nous servent « de la merde sur un plateau » : sentez-vous ces micro-nano-particules envahissantes, ces hydrocarbures omniprésents dans l'air, l'eau et la nourriture, tâtez par ici du frelaté, du cancérigène, savourez du cocktail chimique, de l'irradié, de l'indigeste... Vous ne sentez rien ? C'est normal, ces pollutions sont le plus souvent invisibles, inodores et insipides mais d'autant plus dangereuses... Beurk, ces salauds là, si on savait où les trouver, ils seraient passibles de l'échafaud. Mais non, ces patrons se sont tous domiciliés très loin, en bons citoyens de la mondialisation organisée.

L'affaire n'est pas meilleure pour autant avec les multinationales optimisées d'une Europe complice : arrangements et conventions fiscales, paradis fiscaux et « boîtes au lettres », siphonnage et privilèges, lobbying dans les instances européennes, aides illégales et « intérêts notionnels » ou d'autres conneries du même acabit, vous visualisez l'étendue des dégâts ? Ça ne donne pas envie de payer son écot à l'Europe.

Mais rien ne vaut pour finir la complicité de ce gouvernement soi-disant de gauche : les « régimes favorables », les « incitations fiscales », les « niches fiscales », les « crédits d'impôts, de compétitivité d'emploi et de recherche » d'un coût estimatif de 84 milliards d'euros par an en France sans retour sur investissement, les « patent box » et les « innovation box » à l'étranger, soit l'ensemble des bénéfices réalisés sur le sol français relocalisés dans des filiales belges, irlandaises, luxembourgeoises etc.

Tout ça pour dire que des centaines de multinationales et tous les acteurs du CAC 40 et du Nasdaq nous servent de la merde à grands frais et paient le minimum d'impôts en France, entre 8 % et 0,5 % de leurs bénéfices, quand ils ne bénéficient pas en sus des aides de l’État français ! Oui, le gros bâtard... Alors il faut vite larguer ce gouvernement parce que c'est nous, les contribuables français, qui finançons au final la relance de l'activité aux États-Unis depuis dix ans, directement avec nos petites économies des familles. En échange, ils nous rachètent avec leur fonds de pension. Les États-Unis, c'est l'Arabie Saoudite puissance dix : à la place du pétrole, l'informatique.

Et là, je dis : « Stop » car tout est fait pour nous rincer et enrichir ces profiteurs systémiques, tous ceux cités plus haut et bien d'autres encore. Pourquoi payons nous toujours plus de taxes et d'impôts avec autant de richesses produites par habitant ?

Au nom de l'Europe, de l'internationalisation et de la globalisation, nous voici - petits Français - des pigeons d'argile sur un stand de tir : les pigeons de ce gouvernement ou d'un autre de substitution à venir, le pigeon des nouvelles régions redessinées, les pigeons de l'Europe et des USA, de la City et de Wall Street, de la Chine envahissante, les pigeons des multinationales et des lobbies qui exploitent indifféremment les gisements de « masses laborieuses pauvres » comme des puits de pétrole, ou bien les « contribuables français » en faisant main-basse sur leurs avoirs par le truchement d'un gouvernement de vendus, façon François Hollande. Et de rire !

Mais comment ces multinationales osent-elles afficher de telles marges bénéficiaires à deux chiffres en France et nous snober à ce point ? S'il faut parler de prétentieuses et de malfaisantes, ce sont celles-là. Qu'elles commencent donc par rembourser leurs dettes : combien nous doivent-elles depuis l'an 2000 ? Les Américains savent être procédurier à l'extrême, alors pourquoi pas les Européens quand ils se sentent lésés ? Serons-nous toujours leurs victimes ? Soyons pour une fois leurs bourreaux et cessons de leur envoyer des fleurs avec le mode d'emploi pour nous taxer, nous exploiter et nous asservir.

Dans le Libé du 03/11/15 je lis à propos du « Luxleaks » et des lanceurs d'alertes accusés « d'espionnage économique, violation du secret commercial et du secret bancaire » par notre gouvernement et ses nouveaux dispositifs d'espionnage du citoyen lambda (c'est le monde à l'envers !) :

« Sans la pression des opinions publiques et des médias, tout risque à chaque instant de s'enliser. Il faut avoir conscience que l'UE n'a quasiment aucune compétence en matière de fiscalité des entreprises et que, lorsqu'elle en a, elle doit décider à l'unanimité des États membres... », ce qui est bien sûr mission impossible.

« Diviser pour mieux régner » est une pratique courante en Europe puisque L'UE est infiltrée ! Et pas seulement par les Angliches, le « cheval de Troie » des américains dont parlait le général De Gaulle. Alors, n'allez pas réclamer la justice fiscale à ce gouvernement imbécile ni à cette pauvre Union-Européenne qui ne pisse finalement pas plus haut que son cul. D'ailleurs, comment l'Europe et ses 28 nations membres peut-elle réagir tellement tard à tous les scandales successifs, après des milliers de victimes ? Sans les lanceurs d'alerte au service des vrais décideurs européens, l'Europe n'est pas apte à nous représenter et Junker n'est qu'une potiche.

Oui, réagissons sans plus tarder : puisque les industriels et les multinationales refusent l'imposition juste, réduisons au maximum leurs marges bénéficiaires. Par exemple, le prix de revient d'un iPhone est très inférieur en réalité aux sommes qui nous sont exigées pour acquérir cette babiole de luxe. Voyez, à la fin l'encre coûte infiniment plus cher que l'imprimante, qui peut être soldée à vil prix... Alors un jour les iPhones seront soldés à leur juste valeur, soit à moins d'un quart du prix actuel ! Mais pourquoi attendre ce jour là ? S'agit-il d'engraisser indéfiniment ces rentiers, Apple et les autres ?

Ne soyons pas stupides, la richesse la plus convoitée restera l'information, c'est à dire notre histoire personnelle « débitée en 0 ou 1 » pour en précipiter toutes les addictions. L'idée est de transférer le pouvoir du Ministère des Finances, celui qui consiste à nous imposer un maximum, aux Régions, à L'Europe et maintenant aux multinationales (Orange, Free, Google, Amazon etc.), soit le pouvoir de nous taxer en échange de quelques services ordinaires comme la téléphonie devenue un de nos principaux postes de dépense : chaque mois, chacun vient prélever sa rente sur nos comptes en banque en toute légalité et avec notre bénédiction.

Mince, refusez une telle offrande au grand Manitou de l'informatique et n'attachez pas votre existence à cette grosse salope de « République numérique » à venir et à tous ces manipulateurs avec leurs gadgets high-tech, sinon un jour il vous ferons payer l'air que vous respirez !

La France est coupable de tirer des plans sur la comète et d'enchaîner son peuple à des profiteurs patentés en méprisant la simplicité d'une vie naturelle et libre, celle des générations antérieures issue d'une sagesse millénaire. D'ailleurs, la fin des personnes âgées ou des grands malades comme des paysans qui se pendent par centaines dans les étables (par détestation du monde qu'on leur impose) ressemble de plus en plus à celle des migrants en péril sur de minces embarcations : au moment de s'asphyxier, un iPhone aussi perfectionné soit-il est dérisoire pour les maintenir parmi les vivants.

Voilà pourquoi nous devons déposer d'urgence ce gouvernement « socialiste » perverti et quitter l'UE d'un seul coup, pour chasser en même temps les voleurs, les arnaqueurs, les profiteurs et tous les marchands du temple ( la Nature est son propre temple et la majorité des plaies actuelles et des malédictions sont de cet ordre).

Oui, retissons le lien social qui faisait la France d'hier mais sans eux, les Hollande, les Sarkozy, les Le Pen et cætera. Comment ? Soyons fiers d'abord d'être Français et puis rendez-vous aux élections présidentielles de 2017 pour culbuter ces cons-là qui ne représentent onanistiquement parlé plus qu'eux-mêmes et leurs petites familles.

samedi 3 octobre 2015

« Astérix chez les islamistes » ou «  Extension de l'Europe en Barbarie» dans le blogiblag du 03/10/2015 (LJ ©2015).

Monsieur le Président de la République Françoise, il faudrait le prévoir :

Ou alors je me trompe mais un de ces jours, « Dach-qui-tâche » s'éparpillera dans la nature comme d'autres salopards avant eux, face à la coalition internationale augmentée du poids de la Russie. Des enquêteurs nous révéleront alors le dessous des cartes... En bref, ce n'était qu'une bande de minables, soit quelques milliers de fanatiques restant évaporés comme par miracle ou réfugiés dans les montagnes. La populace en pendra bien quelques uns haut et court et d'autres prendront leur place. Nos médias auront fait tout un plat de ces salauds qui ne mériteront même plus l'appellation de « barbares » mais seulement de fous. Pour Bachar el-Assassin, il faudra attendre encore un peu : Sarkozy usa de patience avec Kadhafi, pourquoi pas vous , Monsieur le Président ?

Mais que fera donc la France dans le néant post-daech ? Poutine, porté ONU, aura encore une fois sauvé son pote Bachar el-Assad et vous resterez le bec dans l'eau. Dans l'hypothèse inverse, daech aura gagné contre tous.

Pour en revenir au siècle passé, qui fut aussi le vôtre, quand une nation entrait en guerre elle envahissait illico l' adversaire pour lui imposer sa domination. C'est ainsi que nous avons été envahis par l'Allemagne de Hitler au siècle dernier selon « la loi du plus fort ». A cette époque, les nazis par exemple pillaient sans complexe les œuvres d'art pour leurs collections personnelles et brûlaient les arts dégénérés. En France on chantait : « Paris sera toujours Paris » et « Tout va très bien madame la marquise » mais nous savons que ce n'était pas vrai, en considérant tout ce que nous avons perdu irrémédiablement. Cependant, même envahie, Paris aura été épargnée par les bombardements, avant sa libération par nos pères et nos alliés.

Aujourd'hui, il me semble qu'un islam sur-développé qui impose sa volonté est une autre façon de mettre l'Europe à genoux, en même temps qu'un activisme anti-français et anti-catholique sournois comme un " French bashing ". Ce début de 21ième siècle est marqué par l'inversion des équilibres religieux, d'où la nécessité de poser des garde-fous. Par exemple, la laïcité n'est pas compatible avec la charia qui s'impose du Sud vers le Nord : c'est une vérité que nul ne peut éluder d'un revers de main comme le font tous ces vilains manipulateurs au nom d'un « vivre ensemble » mensonger. D'autres encore ne sont que des comiques qui font le commerce du rire sur les médias populaires qu'ils monopolisent en niant l'évidence d'une complexité sociale croissante.

Vraiment, que faisons nous en France depuis des siècles sinon accueillir des étrangers ? Cette injonction de « vivre ensemble » aux Français est un slogan idiot et une injure. Cela pointe simplement l'inaptitude de notre peuple à organiser la vie commune dans les villes et les campagnes, un racisme déguisé au quotidien ! Faut-il être déconnecté de la réalité pour faire ce commentaire ? D'ailleurs, un « je suis Charlie » tout court et aussi con qu'une pub. Je proposerais en échange des formulations plus heureuses du style : « Vivre ensemble en respectant les lois de son pays d'adoption » et « Je suis en empathie avec Charlie Hebdo ». À bon entendeur, salut Messieurs-dames !

Puis j'observe qu'une nouvelle pratique à cours, venant d'Allemagne : nous, les peuples européens les plus imposants par notre puissance de feu conjuguée et par notre puissance industrielle totale nous laissons sciemment coloniser (d'autres diront « envahir ») par des « migrants » pour cause d'impuissance à renouveler la population locale (vieillissement précoce, consanguinité par un manque de brassage génétique, désespérance générale, suicide collectif etc.). Car il en est ainsi de la politique « immigrationniste » d'une Allemagne toujours plus dominante qui entretient son industrie à l'aide des pires compromis, et pas seulement chez Volkswagen. Quand à la France, elle versera 22 milliards à l'Europe pour recevoir en contrepartie 6 000 euros pour chaque nouveau migrant soit seulement 90 millions d'euros en retour : ainsi la France devient-elle par le mécanisme européen de la redistribution une nation immigrationiste, contre ses doutes, sans l'assentiment de ses partis politiques et sans referendum. Sommes nous encore en démocratie ? Nous voici biaisés.

Le but final est de dissoudre les composantes nationales historiques dans un multiculturalisme européen irréversible. La France déjà ne peut plus se dire blanche, chrétienne, savante, d'origine gauloise sans blesser les peuples assimilés qui eux revendiquent incessamment leurs origines : mon Afrique noire, mon Algérie, ma « petite Martinique » d'où ce sentiment d'invasion (un instinct de survie vieux comme l'humanité). Notre passé glorieux, nos conquêtes, nos sciences et nos découvertes procéderaient uniquement de notre pillage des Arabes, des Chinois, des Amériques et des peuples originaires des DOM-TOM (dont les descendants des esclaves et des bagnards !). Cette réponse inversée est admise par les médias (cf Europe 1- Morandini) sans contestation aucune dans le but de contrer un " nationalisme décadent " et donc les propos révulsant de Nadine Morano, assimilés à ceux du FN. Ce serait  la preuve évidente que " la France n'a plus vocation à rester blanche et chrétienne ".

Par contagion « libéraliste » la France industrielle se découvre aussi des besoins en main-d’œuvre bon marché : les milliers de milliards sacrifiés aux banques et aux patrons l'ont été au détriment de la formation professionnelle des chômeurs en France. Maintenant on découvre « qu'il y a des secteurs en France où l'on ne trouve pas les candidats pour travailler » et par exemple que les acteurs de l'informatique « vont avoir besoin dans l'informatique de recruter des migrants qualifiés » (cf Journal Europe 1- Carole Ferry et interview Marine le Pen - Sotto ). Ainsi la France serait inapte à former et recruter quelques informaticiens parmi 5 millions de chômeurs... C'est bien nous prendre pour un peuple de débiles mentaux. Mais l'idée secrète n'est-elle pas de piller les ingénieurs syriens comme la Silicon Valley le fait des ingénieurs français ? L'aptitude à mésestimer ses concitoyens est typique des énarques qui nous gouvernent en entretenant la fuite des cerveaux.

Bien sûr, dans cette perspective la classe des exploiteurs et tout le patronat défaillent derrière tous ces immigrés supérieurs qui nous snobent pour partir s'installer en Allemagne, en Angleterre, en Norvège ou ailleurs. Devant les camps de réfugiés improvisés, les patrons salivent comme jadis sur les marchés aux esclaves, mais pas devant les camps de Roms.

Dans le même temps nos patrons font chanter les travailleurs pour « travailler plus et gagner moins ». Cette soif productiviste est considérée bien sûr par nos voisins comme une très bonne maladie industrielle. Par contre, nos mauvaises habitudes et nos anciens penchants socialistes, ceux d'avant la réforme européenne et du temps des « trente glorieuses », font de nous les mauvais élèves de Standard & Poor's et notre note dégradée successivement tous les six mois est de moins en moins flatteuse : ce putain de syndicalisme ultra-protecteur qui emmerde le patronat, le Conseil de prud'hommes tellement favorable aux travailleurs au moment de les virer, ces 35 heures " écœurantes " et leur ribambelle de RTT qu'il faut contourner sans cesse, une bureaucratie hippopotamesque, une armée et une police ruineuses qui entretiennent la gabegie nous vaudront un jour le triple B infamant. Déjà, une majorité de nos fonctionnaires « à vie » qui font doublon avec les fonctionnaires européens s'emmerdent au boulot et souffrent de « bore out » : c'est dire à quel point ils ne servent plus à rien. Faut-il les virer, monsieur Macron ? En toute logique, oui. L'Europe nous condamne ainsi à dégraisser le mammouth sans offrir en contrepartie des emplois correspondants. Surtout que la future « République numérique » procédera par intelligence artificielle sur des super-calculateurs et par externalisation de ses services sur des plates-formes situées « quelque part dans le monde ».  Ce sont les effets pervers de l'Amérique et de l'Europe sur notre pays, mal évalués ou consciencieusement dissimilés.

Notre gouvernement bien qu'« angélique » et « merkelien » à souhait se contentera d'accueillir très officiellement 30 000 réfugiés supplémentaires en deux ans (des pères de famille  ou leurs fils " célibataires " qui viennent organiser le regroupement familial avec les avantages sociaux " miraculeux " correspondants) soit 150 000 exilés au total payés en autres sur les aides au logement (Apl), celles déduites aux Français détenant déjà quelques biens, sans parler des plus fortunés. L'État, endetté à mort, est incapable de financer sa politique ambitieuse sur ses propres deniers. Les syndicats approuvent parce que les ouvriers et les fonctionnaires sont encore épargnés et gardent nombre d'avantages anciens, jusqu'à la réforme finale qui mettra tout le monde au niveau de la Chine. Sur ce chemin douloureux, Macron coupe l'herbe sous les pieds de Sarkozy qui coupe l'herbe sous les pieds de Le Pen par des effets d'annonce quotidiens : on devine la pente du progrès social à venir.

Dans ce but ultime, des ballons d'essai sont lancés quotidiennement par le patronat et pas plus tard qu'hier, les salariés d'Air France ont eu le choix entre travailler 100 heures de plus gratis ou être licenciés sèchement (les pilotes sont leur classe privilégiée qui s'y refusent).

Alors je m'interroge : Monsieur le Président, si vous menez prudemment une politique de droite-mondialiste, n'êtes vous pas un arnaqueur de gauche ? Mais je suis injuste : heureusement Monsieur Noland que vous êtes là. Grâce à vous nous voici rassurés tous les jours. Vous avez ce joli profil droit-de-l'hommiste qui sied si bien aux grands communicants comme aux grands comiques, entre Pompidou et Coluche ( De Gaulle s'est déjà fait rhabiller pour son nationalisme politiquement incorrect, c'est dire le fossé qui s'ouvre dans notre " Histoire de France "). Oui, je vous revois devant l'Assemblée Générale des Nations Unies, l’œil tombant mais la cravate pétante sur une bedaine de bon père de famille : vous avez défié Bachard el-Assassin contre Poutine et sous le regard narquois des autres puissances continentales qui considèrent que cette action est vouée à l'échec et ne rapportera pas la moindre devise. Par contre, la justice américaine fera un procès très juteux à Volkswagen, un procès de plus à une Europe victimisée à souhait et tellement naïve ! Peut-être manquons nous de ce pragmatisme anglo-saxon ? Hélas, j'en suis convaincu maintenant, nous sommes nés du mauvais côté.

À Paris, les doux rêveurs s'écrient : « Non, ce n'est pas suffisant pour rétablir notre pays au rang des grandes nations humanistes ! » sauf que ces nations prétendument humanistes sont un mythe. De ce désaveux imbécile découle que nous sommes arrogants, que toutes nos réussites militaires passent pour des échecs et que notre guerre de civilisation devient une suite de débâcles lamentables depuis les guerres napoléoniennes (comme aiment le célébrer nos voisins à Waterloo lors de reconstitutions somptueuses). Les historiens de la réforme scolaire sont plus directs encore qui font ce raccourci : la France est une grande erreur historique qu'il vaut mieux oublier... Oui, la déculturation vaincra le genre humain !

Alors quoi, on chante « l' Internationale » ou on appelle polichinelle ? Non, je ne veux pas parler de l'Europe de droite, celle de Valéry Giscard d’Estaing ou de Nicolas Sarkozy. La Gauche fait ce qu'elle a interdit à la Droite cinq ans plus tôt ! La différence entre les Socialistes et les Républicains ? C'est un quinquennat. Après, c'est la confusion des partis.

D'ailleurs, toute la meute s'est jetée unanimement sur Nadine Morano comme sur un petit lapin blanc parce que « la race blanche », ben ça n'existe pas. « Le mot race en lui-même n'est qu'un mot répugnant à exclure du vocabulaire tel un pléonasme » dixit les négationnistes de la patrie. La nuit, tous les chiens ne font-ils pas des bâtards ? Oh, pardon, je plaisantais... Mais comment faire comprendre aux enfants de la République toute la variété naturelle de la vie et la différentiation des espèces que les scientifiques nomment « spéciation » ? « Quoi ? Ta mère... Ziva, Buffon ! ».
  
Je ne crois pas que nos étrangers, comme tous les Français récemment assimilés, viennent pour retrouver en France des banlieues africano-musulmanes. C'est être bien méprisant que de les réduire à ce triste retour des choses et dans ce désespoir, je comprends leur révolte. Petit énarque borné (comme un fonctionnaire), vous inversez le problème en traitant le petit peuple de raciste et de populiste. Assez de vos grosses colères ! Misère de nous : votre France supra-mondialiste imaginaire, cette " République numérique " que vous nous préparez est une opération complètement  blanche pour les Français et vide de sens. Ne confondez vous pas " brasser du vent " et réformer à tout prix ? Pourquoi nous culpabiliser à ce point ? Votre démontage de la France a des airs de perestroïka et de glasnost.

Pour la petite histoire, l'ours blanc, contraint de manger continuellement, crevait de faim sur son iceberg suite au réchauffement de la banquise. Il était condamné à disparaître mais il pouvait encore se sauver au choix chez les ours bruns ou dans un zoo : « Si tu veux pas venir chez moi, casse-toi pauv'con ! ». Après avoir rencontré Sarkozy, l'ours blanc s'est suicidé.

Mais votre suffisance, Monsieur Noland, est-elle bien meilleure ? J'en doute... Fort heureusement, l'humanité est résistante et résiliente contre toute une bande de manipulateurs, des réformateurs et des scientistes-industrieux qui martyrisent les lois imprescriptibles de la nature. Nous voici l'égal du rat et du cafard, condamnés à nous reproduire bêtement ou à mourir salement : " Alea jacta est ! ". Oui, nous survivrons à vos conneries mais ce mérite ne vous reviendra pas. Non, vous ne resterez pas dans l'Histoire.

Aujourd'hui, je vous le demande m'sieur, à quoi bon expédier nos armées de mercenaires en Afrique, avec ou sans mandat, au service final d'un dollars protectionniste et d'une Europe attentiste ? Il suffira de se laisser envahir « non-stop » par les migrants entre 2015 et 2017 (avant la fin de votre mandat) pour devenir tous d'un coup citoyens de la globalisation, du tiers et du quart monde, de l'Arabie et de l'Afrique réunies sans plus rien à défendre que nos fesses. Nous voici donc bientôt sans pays, sans histoire, sans culture qu'un dégueulis numérisé, sans genre et sans espèce, presque interchangeables mais pas tout à fait : il nous manque encore de subir les derniers outrages, l'eugénisme par derrière. Bientôt, nous Français serons tous grands, beaux, minces et cons !

Tiens, l'Allemagne a reçu 390 000 migrants fin septembre 2015 : jusqu'où ira son appétit vorace ? Déjà les Français, les Espagnols, les Portugais et les Grecs sont malvenus chez eux : « Nicht, nicht, nous nafons plus bessoin de fous ! ». Autant de chômeurs en plus, merci. Ne craignez vous pas que tous ceux-là votent à l'extrême-droite (ou gauche) par dépit ?

Et si la France était rémunérée par l'Europe pour son interventionnisme militaire en Afrique et au Moyen-Orient autrement qu'en critiques acerbes ? Soyons commerçants pour une fois : vendons nos talents ! Bon, me direz-vous, nous avons conservé nos navires de guerre promis aux Soviétiques pour ensuite les refourguer in extremis aux Égyptiens : « Nous espérons encore rentrer dans nos frais ! » . En même temps, Standard & Poor's nous décote pour nous punir : avouez monsieur le Président que c'est ballot !

N'en déplaise à Monsieur Macron ainsi qu'aux réformateurs à tous crins de gauche comme de droite, ce sont des connards de fonctionnaires, des militaires qui plus est qui vont partir guerroyer en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, quand même les soldats russes désertent pour ne pas « aller rôtir en enfer ». Bon d'accord, cette caste hautement hiérarchisée nous aura coûté les yeux de la tête toutes ces années, mais elle est au point maintenant autant que nos rugbymen à l'occasion de la coupe du monde, c'est tout dire... Seulement voilà, je pressens le  pire.

Si les Allemands ont le sens du sacrifice national au travail, les Français sont des bons contribuables qui ferment leur gueule devant leur ministre des finances : « Aboule fissa tes économies pour les dépenses de l'état, pour les fonctionnaires, pour l'armée, pour la sécurité du monde entier et pour les réfugiés politiques syriens, etc. ! ». Vos décisions, Monsieur le Président, reviennent curieusement toujours aux mêmes : vous taper chaque année nouvelle sur les petits épargnants, les pères de familles qui économisent pour envoyer les gamins en colo, les petits travailleurs vertueux, les petits héritiers des familles, les veuves aigries et les retraités hyperactifs ou ramollis, toute cette bande de « sales petits capitalistes ! » qui s'imaginait dissimuler son magot au fisc, et puis vous réduisez de quelques euros la contribution du « contribuable modeste » histoire de faire bonne figure. Nous ne sommes pas dupes... Voici donc votre justice ? Merde.

l'Europe devrait flatter le contribuable français dans le sens du poil, étrillé en son nom par un gouvernement de gauche, façon Aléxis Tsípras. Je sais aussi que les grandes puissances ne sont pas reconnaissantes : les Américains nous font des procès, les Chinois achèvent leurs blessés sur le bord de la route sans état d'âme, les Russes sont insolents et le quart-monde implore méchamment pour devenir nos « réfugiés politiques ». Les Français grommellent un peu entre leurs dents : « Nous avons réussi à foutre nos enfants à la porte après trente ans d'esclavage et vous nous rapportez des petits migrants ?... ».

Le contribuable français peut être un pro-européen convaincu ou un « nationaliste franchouillard de merde », qu'importe il crachera au bassinet. L'exilé fiscal souffrira lui d'avoir gardé la plus grande partie de ses biens en France, sa famille et son héritage. Dans tous les cas, votre triumvirat de tête vaincra : « Hollande, Valls et Macron sont heureux de vous tondre à mort pour la France et pour l'Europe avant de vous rediriger aux bons soins des impôts et taxes communales. Chut, il n'y a pas de bêêêh qui tiennent ! ». Mais je vous le demande : est-ce cela la délocalisation bien comprise, un aller-retour vite fait sur le grill entre les centres des impôts ? Vive le prélèvement automatique à la source, on souffrira moins. J'avais économisé 100 francs sur mon salaire qui ne devaient plus rien à personne, et combien me reste-t-il 10 ans après les prélèvements divers, les droits de garde par les banques et les assurances, l'imposition sur le capital et les charges sociales, l'inflation, la dévaluation de la monnaie et le change en euros ? Absolument rien. Merci papy Noland !

Les chroniqueurs et autres politicards à la petite semaine n'ont de cesse de nous rappeler avec des trémolos plein la voix « l'image lamentable que renvoie cette France d'en-bas » et son nationalisme tellement mal placé (sur la droite bien sûr), qui s'oppose à l'invasion sympathique et stimulante des vagues migrantes : « l'Allemagne se relance au plus fort de la tempête quand nous allons couler ». Ces pauvres erres, parfois très riches avec leur carte bleue et tellement intelligents vont jusqu'à traverser la Russie du sud au nord sur près de 5000 kilomètres pour revenir s'embouteiller à la frontière Norvégienne à vélo, et vous voulez les en empêcher ?

Les moralistes français patentés (ceux auto-désignés garants de notre vertu) sont des chroniqueurs-amuseurs-producteurs encartés à gauche, des comiques de stand-up invités, des chanteurs anglophones nouvelle-vague, des politiciens gouailleurs et des serial-philosophers à succès prêchant pour leur paroisse médiatico-politique style Ruquier. Les curés interdits sont bâillonnés au fond de leurs églises : « vous n'avez plus le monopole du cœur ! ». Bref, tout ce show-business fait valoir sont capital sympathie-empathie et se montre d'une étonnante connivence pour dénoncer le manque d'humanisme des Français de droite, « ces grands malades qu'il faut soigner » comme disait déjà trucmuche : pas étonnant qu'on nous ai refusé les conséquences du dernier référendum anti-européen !

Derrière rappliquent en bon ordre les journalistes de la défaite, les comptables du racisme, les ethnologues des origines, les sociologues de la globalisation et les historiens de la réforme (des pseudo-intellectuels de chez Libé) pour confirmer d'une seule voix : « Oui, il est temps que ce peuple sacripant rembourse sa dette en nature et en espèces, soit en poids de migrants et en contributions au tiers monde ! ». Fallait-il que ça tombe sur nous ?

Non, m'sieur Nolland, je n'ai rien contre la redistribution de vos richesses après captation de mes économies... Mais il faut bien convenir que tous ceux-là que j'ai cité plus haut nous prennent pour des pigeons, qui n'en branlent pas beaucoup en crachouillant dans leur micro (mais pas sur le magot) ou en bavant dans des canards plus cons que Charlie Hebdo. Oui, des m’as-tu-vu qui se paient d'honneur mal placé et d'à-valoir chez leurs éditeurs, jaloux de ces quelques autres opportunistes que sont Michel Aifray, Éric de Zammour et Michel Wellback*. Faut dire aussi que ces derniers scribouilleurs à la triste franchouillardise n'ont plus besoin de nous intéresser par leur créativité ni de concourir aux prix littéraires : simplement, ils savent nous révolter par leurs commentaires circonstanciés et faire le buzz.

Pour Merkel Merfeille et pour François Noland, recevoir les demandeurs d'asiles est une affaire de droit plus que de cœur. Car c'est au nom de cet ordre qu'on nous oblige à recevoir une immigration forcée et forcenée : hélas, ne dit-on pas que 100 000 exilés au moins se seraient détournés de notre beau pays en se bouchant le nez ? (Marine, c'est à cause de toi. Tu nous fait du Lepen !). Mais sont-ils tellement à plaindre ces touristes qui se paient le luxe de traverser l'Afrique, la Russie et l'Europe pour venir trouver refuge chez le plus offrant ? Je répondrais : « Bon, d'accord les amis, c'est comme vous voulez mais lâchez nous la grappe un peu... Tiens, allez donc voir chez Boris en Angleterre ou chez Viktor en Hongrie ».

D'autres peuples sont bien plus nationalistes que nous sans parler des arabes qui le sont doublement pour des raisons de communauté religieuse et de haine endémique. Tous font ce pour quoi ils sont fait : la préférence nationale et familiale sans en faire un délit populaire passible des tribunaux. Je veux parler d'abord de l'URSS réincarnée sous Poutine-le-Petit, parce que leur puissance militaire s'impose même sans combattre là ou nos forces civilisatrices capitulent et désertent en abandonnant des vastes étendues internationales aux barbares. On se souvient ce que firent les Russes aux nazis mais ne se sont-ils pas ramollis et occidentalisés depuis ces 70 ans passés ? On prétend même qu'ils désertent leurs armées et sont redirigés ex abrupto par Poutine vers la Syrie pour bombarder quelques rebelles assimilés à des vulgaires Tchétchènes.

Mais rien ni personne n'obligera tous les pays de l'Est pas plus que les Américains à recevoir sur leurs territoires une immigration non choisie, africaine et orientale par exemple, musulmane en majorité. Les USA sont plus salauds encore qui s'exercent à la guerre d'information et technologique à base de drones de combat et d'explosifs, qui foutent une merde maximum sans rien offrir de leur merveilleuse civilisation à ces peuples-là, comme jadis quand ils arrosèrent le Vietnam au napalm ou le Japon déjà à terre sous la double peine de la bombe atomique : cela à voir avec les insecticides à haute dose et les terres resteront radioactives pour les dix mille ans à venir. Malheureusement, les Japonais on remis le couvert avec Fukushima : ont-ils une nature sacrificielle ? Peut-être qu'un jour, une mutation génétique les transformera en E.T. et ils quitteront la Terre.

Alors, je vous le demande monsieur le Président, le vrai travail de civilisation « à la française » ne serait-il pas de nous implanter en ces lieux africains et orientaux vieux de 8000 ans d'histoire (qui n'avaient rien à voir à l'origine avec l'Islam et les islamistes), là-bas dans la vallée de l'Euphrate ? L'Europe sera invasive ou ne sera plus.

Monsieur Noland, soyez comme vos Pères, le bon pape François-le-Vert et le Mahatma Gandhi, apôtres de la non-violence et vous mériterez le prix Nobel de la paix autant qu'Angela Merkel. Sans plaisanter, mieux que de bombarder les fous irréductibles de daech, désarmons toutes les bandes armées qui patrouillent sur ces territoires, imposons un « cessé le feu » aux pays à l'entour et fédérons les bonnes volontés pour rétablir les conditions de la prospérité dans un nouvel « état de droit ». Bien sûr, l'Algérie Française a précédemment fini en capilotade, mais n'avons nous pas une mission de civilisation et un pseudo-mandat européen pour sauver ces peuples d'eux-mêmes ?

Pourquoi les migrants quittent-ils le berceau de l'humanité ? Pourquoi évitent-ils prudemment l'Arabie Saoudite, le Koweït, le Qatar ou le Bahreïn avec leurs cités miraculeuses construites en pétrodollars ? Parce qu'elles sont vides de promesses. Mais dans la vallée de l'Euphrate, là au milieu du désert nous pouvons leurs construire une Tour Eiffel comme à Vegas (façon puits de pétrole) avec des casinos, des chiraquettes comme jadis dans les rues parisiennes (pour noyer les petits vieux), des « Bed and Breakfast » comme à Londres (pour les soirs de beuverie), des bars-à-putes, tout le confort moderne européen et les loisirs de nos grandes capitales réunis dans ce nouvel « État Communautaire Extra-Européen », le 29éme du nom. C'est en envahissant ces territoires barbares que l'Europe se donnera enfin les moyens de sa supériorité, prédatrice autant que les USA avec les Indiens d'Amérique, la Chine avec les Tibétains et la Russie avec les Ukrainiens.

Oui, abandonnons les vieux schémas, les croisés qui battent leur coulpe dans le désert, les « Lauwence d'Arabie » qui se font sodomiser par quelques Émirs au nom de la Reine d'Angleterre, les Amerloques qui testent avec mépris leur puissance dévastatrice, la CIA salement manipulatrice et consœurs, les petits empereurs poutiniens, les chrétiens-démocrates allemands soudainement accueillants dans leurs usines et les Angliches de la City qui font du gringue à nos riches, tous la main sur le cœur et l'autre dans un coffre-fort quelque part entre New York, Frankfurt et London. Rappelez-vous Waterloo...

Alors, monsieur Noland, affirmez envers et contre tout ce qu'est la vocation d'une Europe bien comprise et sans arrogance aucune, à la française : nous sommes des bâtisseurs contre les barils de TNT, nous sommes des conservateurs de musées contre les pains de dynamite, nous sommes des terriens contre les missiles des drones américains et des rafales.

C'est pourquoi je vous propose de créer de toutes pièces et sans plus attendre ce 29ième État d'Europe que j'appelle de mes vœux, soit un « État Commun Extra-Européen (ECEE) » en lieu et place de l'État Islamique promis à la défaite. Mais attention, méfiez-vous de la Turquie ou de la Catalogne qui nous font concurrence sans remplir les conditions nécessaires.

De fait, l'ECEE serait à mon idée une grande « tour de Babel Européenne », un Doha d'amour plutôt qu'un Doha d'honneur... Dans cet état, les immigrés d'Afrique et du Moyen-Orient n'auraient plus besoin de traverser la méditerranée au péril de leur vie ni d'autres pays hostiles pour rejoindre l'Europe. Même les islamistes viendraient y chercher le repos du guerrier et les cent mille vierges promises plutôt que de s'exiler incognito à Paris, Londres, Oslo ou Berlin sous le statut de « réfugié politique ». Finis les camions frigorifiques comme des caveaux de familles, les soutes à bagages glaciales et les tunnels de la mort. Ces exilés demeureraient « chez eux » mais sur une concession européenne d'au moins cent cinquante ans et sous protectorat européen, un peu à la mode de Taïwan !

Monsieur le Président, cette proposition n'a rien de farfelue. D'ailleurs, plus vite qu'on ne le pense, on pourrait voir surgir des déserts voisins une « République Soviétique Syrienne » et une « République Chinoise d'Afrique du Nord » avec leurs ports sur la méditerranée, voire un beau jour une nouvelle lune arabisante entre les étoiles de la bannière américaine, soit un Nouvel État Islamique Américain (NEIA) sans foi ni loi par où transitera du maïs transgénique des grandes plaines d'Arizona, de la viande halal hormonée et des poulets javellisés du Kentucky en plus des iphones qui nous démontent le ciboulot et du roundup qui stérilise nos campagnes et nos paysans, sans parler de l'espionnage éhonté et de leurs plans hégémoniques pour nous bourrer de saloperies informatiques par derrière, bien dans le fion en guise de télécommande.

Nous tous, européens, devons imposer un embargo ruineux à ces affairistes de haut vol. D'ailleurs, tous ces profiteurs ne devraient-ils pas nous payer en retour sans attendre leur procès, soit des dizaines de milliards d'euros pour nous avoir asservis à leur pollution informatique, pour nous avoir bouffé la tête autant que le cœur, pour oser détourner notre imposition et nos lois, nos prescriptions sociales, nos primes aux industries propres, notre sainte famille réunie autour du repas dominical, notre respect du beau, du bon et du bio, notre amour des terroirs, nos campagnes brumeuses, nos traditions et nos savoir-faire ? L'Europe est dans mon rêve la patrie du bon droit, celle qui traite les affairistes de partout comme ils le méritent, en bandits de grands chemins. Car nous voici actuellement sous l'emprise du « droit américain » et pressés comme des oranges : le contribuable français fait la fortune des USA rien qu'en procès perdus d'avance. Le détournement de nos finances par l'Europe et les États-Unis devient notre premier poste de dépenses. Alors, pourquoi cette idée complètement suicidaire Monsieur le Président de leurs refiler en plus tous les fichiers administratifs qui servent à nous taxer ? Je me sens comme l'ours blanc dans un pays à la dérive, désabusé.

Plus près de chez nous, le « Merkelisme opportuniste et nombriliste » ne doit plus passer : « Ahr, nous sommes merfeilleux ! » se gargarise la teutonne. Pourtant, n'avons nous pas assez de chômeurs en Europe, et par exemple dix millions de chômeurs Français ou Espagnols et autant de chômeurs Portugais ou Grecs, sans avoir besoin de recruter 800 000 Syriens en 2015 : l'Allemagne recevra 5 milliards d'euros pour renouveler ses travailleurs et alimenter leurs usines allemandes en concurrence déloyale. C'est ainsi qu'elle coulera définitivement nos dernières industries et nos commerces hexagonaux, aussi vite qu'un modeste iceberg le fit du Titanic.

Et que dire des bombardements systématiques « à l'américaine » auxquelles nous nous livrons désormais, au nom du « Droit international » mais aussi avec « l'assentiment léger » (celui qui ne coûte rien) de nos alliés ? Nous prétendons répondre à daech par la légitime défense et sans même l'accord du conseil de Sécurité des nations Unies. Oui, mais ce sont bien les contribuables français qui paient ces opérations militaires « aux petits oignons » ourdies par une armée de fonctionnaires.

Alors expliquez moi, monsieur Noland, quand cesserons-nous de payer pour les autres ? Et comment pouvez-vous nous assigner à la protection de la « Sainte Europe Réformatrice et Protestante » en même temps qu'aux intérêts stratégiques américains, tout en recevant les notes défavorables de Standart & poor ? Est-ce pour rabaisser notre prétendue arrogance ?

Oui, sans attendre, faisons fis de tous ces cons là... Soyons les architectes, les bâtisseurs et les ingénieurs d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient contre les forces de destruction massive et de régression abrupte. Portons la civilisation occidentale haut et loin, et pas besoin d'aller conquérir la Lune ou Mars pour imiter la Nasa, en nous pissant dessus. Soyons fiers de ce que nous sommes et merde à ces pleurnichards de journalistes comme à la Reine d'Angleterre, à Obama le Doux, à Poutine le Cruel et à Merkel Merfeille. Imposons à tous ces exportateurs de misère (qui rabaissent la France au rang de carpette pour mieux nous exploiter) un 29ième État Extra-Européen à gérer et à vénérer : oui, vive l'ECEE victorieuse contre Dach-qui-tâche. Que naisse ce nouvel État Commun Européen en Afrique-Orientale, vertueux, écologique, bien plus francophone qu'anglophone ou germanophone je l'espère, avec ses nouveaux comptoirs pour échanger avec l'Afrique et l'Orient !

Monsieur Noland, étendons jusqu'en Libye, en Irak et en Syrie (Terres de tous les échecs) les conditions d'une Europe « à la française » pacifiée, sans pétrodollars ni salamalecs qui tiennent, sans dieux ni maîtres, mais en euros sonnants et trébuchants, en pierre, en sable et en ciment : la « Louisiane du Sud ». Soyez Le Nôtre (de jardinier) et je serais le vôtre (de serviteur), même si j'ai une préférence en ce moment pour Papy- le-Vert. Profitez-en pour remplacer les puits de pétrole par des panneaux solaires et goodbye tous les émirats et les califats. Assez de coupeurs de têtes, d'égorgeurs, de crucifieurs et de caillasseurs : n'embauchons pas des bourreaux comme à Riyad !

Et puis, si l'Europe de l'Eurovision baragouine uniquement en globish, c'est le signe que nous avons perdu le contrôle de la situation au profit de la globalisation financière et langagière, des profiteurs systémiques, des tricheurs, de l'hégémonisme méprisant des grosses nations espionnes, des multinationales optimisées et des lobbies du crime. Hélas, leur cupidité disqualifie la vérité et corrompt tout, y compris les institutions françaises : Blatter et Platini font du Blattini et rien de plus, c'est tout dire...Ne nous livrez pas à eux, pieds et poings liés !

Car vous savez par dessus tout, si vous êtes un fin analyste, que la langue française est notre force qui doit dénoncer les abus et offrir les remèdes, comme jadis les médecins récitaient leurs recettes en latin avec le pilon à la main et les druides chantaient sous la serpe d'argent, près des chaudrons. Ce combat est celui d'« Astérix chez les islamistes ». Bon, j'exagère un peu, mais quand même...

Et puis, n'allez pas contracter des franc-maçons et des énarques pour conquérir le Sud : assez des manipulateurs quand il vous faut seulement des compagnons bâtisseurs ! Soyons ce bon envahisseur qui impose le respect et exporte la civilisation européenne et pas le contraire, quand les Américains, les Russes et les Chinois n'ont plus de civilisation que le pognon et le mépris des peuples. 

Michel Onfray, Éric Zemmour et  Michel Houellebecq