mardi 13 décembre 2016

« Lettre ouverte d'un Parisien étouffé par les pots d'échappements », dans le blogiblag du 13/12/2016 (LJ ©2016).

Ça y est, mes poumons ne servent plus à rien... mes bronchioles sont bouchées et ma bouche fait le bruit d'un vieil évier qui se vide.

- Au secours, par pitié madame Hidalgo, spouitch... Venez me sauver ! Non, pas Valérie Pécresse, la vilaine...
 
Hélas, Valoche se pose là comme petite peste, jalouse et imbue de sa personne... Vous parlez d'une élue de Droite ! Conseillère régionale d’Île-de-France, cette énarque à la noix s'imagine avoir tout compris. « Pécresse versus Hidalgo ?», c'est le passé antérieur contre le futur hypothétique. Pourtant, contre la pollution effarante de l'air au dessus de Paris - Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle..., des mesures d'urgence ne s'imposent-elles pas ? Paris devrait-elle rester ad vitam æternam une ville otage de ses voitures et de ses banlieues revanchardes ?

Il y a tant de mauvaise foi dans ce débat du « pour ou contre  les voitures envahissantes
» que je devine au delà d'une simple rivalité de femmes une histoire de lobbies et de compagnies pétrolières toutes puissantes. Heureusement pour nous Anne Hidalgo , la première femme maire de Paris, s'applique de toutes ses forces depuis 2014 à importer à Paris le concept fabuleux de « ville écolo-méritante à visage humain ». Car il faut bien l'avouer, des millions de vies sont en jeu...

Dans le passé Paris s'est vue réformer à maintes reprises et pour le bien de tous. C'est ainsi que la grande ville crasseuse du temps des Misérables, celle dépeinte par Victor Hugo, s'est muée en ville lumière et cette idée perdure encore deux siècles après. Par exemple, les égouts de Paris, longs de près de 2600 kilomètres, collectent les eaux de ruissellement ainsi que les eaux usées depuis la loi de 1894 : c'est le tout-à-l'égout du préfet Haussmann, le même homme qui fit abattre les vieilles maisons construites de briques et de bois qui menaçaient à tout moment de prendre feu, pour bâtir à la place des maisons en pierres espacées par de larges avenues. Voici deux siècles passés il y avait aussi des becs de gaz, aujourd'hui remplacés par des lampes basse consommation dans les lampadaires illuminant la capitale. À l'approche de noël, des millions de diodes lumineuses font des guirlandes dans les rues et la Tour Eiffel se dresse telle un phare, habillée de lumières clignotantes aux couleurs changeantes.

Cela devrait sans doute vous parler madame Pécresse, quand nos rues ne sont plus qu'un égout à ciel ouvert qui vomit des voitures puantes... Plus traditionnellement, nos hommes et femmes d'état se croient l'obligation en sortant des grandes écoles de réformer les institutions, la justice, la police, les lois et les mœurs. Demain ils réformeront encore l'administration, le code du travail et la sécurité sociale : ainsi le veulent François Fillon et la Droite ultra-libérale (notre nouvelle extrême-droite française). Sous leur domination, les travailleurs seront totalement interchangeables et licenciables, taillables et corvéables à merci. Est-ce un retour au moyen-âge ou bien faut-il parler d'un « nouvel âge d'or capitaliste » ? J'y vois plutôt une régression.

Les socialistes avec Anne Hidalgo rêvent de réformer le « genre humain » quand c'est toujours la Droite qui gagne à la fin, « haut les mains » : le hold up du siècle est celui du petit peuple ! Tiens, voici Donald Trump, le frère jumeau du clown Ronald Mac Donald mais en plus gras, qui vient nous chanter depuis l'Amérique toute puissante sa rengaine : « La multinationale défiscalisée sera le genre humain ! ». C'est que les milliardaires arrivent au pouvoir mais pas pour payer leurs impôts... Vous parlez d'une défaite cuisante pour les gauchistes et pour l'Europe toute entière qu'ils étrillent consciencieusement.

Déjà, rien qu'en France, pourra-t-on réformer simplement la circulation routière ? Ici comme ailleurs, les voitures sont une prolifération non contrôlée, le cancer des villes. Alors, contre les accidents de la route, contre l'air irrespirable, le bruit permanent, la pollution qui noircit les poumons comme les façades, les gorges irritées, les nez qui coulent, que faire ? Le débat est truqué : Valérie Pécresse se fout de la pollution puisqu'elle obéit aux lobbies quand Anne Hidalgo veut limiter la prolifération des voitures. Qui donc à raison ? Anne Hidalgo sans aucun doute : le processus est en route avec les nouvelles technologies, les réseaux, les super-calculateurs, l'énergie solaire bon marché et l'évolution des consciences.

Depuis la fin de la 2éme guerre mondiale, des millions d'automobilistes excédés (évidemment, c'est un pléonasme) prennent d'assaut les routes et les pompes à essence pour venir visiter Paris, pour y travailler aussi, pour y séjourner ou sinon pour la traverser le plus vite possible vers d'autres destinations de choix. Paris est devenu à ce titre un « super-hub » qui redistribue les automobiles tout autour, chargeant et déchargeant éventuellement des voyageurs et des camions de marchandises. Paris est la plaque tournante de l'Europe, du Nord au Sud et d'est en ouest sur la rose des vents. Ville tentaculaire, les voitures en marche ou en stationnement y sont plus nombreuses dans les quelques 5000 rues que tous les passants, les touristes et les clients d'un jour entrant et sortant des commerces environnants. Oui, Paris c'est des voitures et des voitures à n'en plus finir qui la traverse à n'importe quelle heure.

Alors, où vont donc toutes ces voitures dans les rues, vers quelles destinations ? Difficile de le dire mais elles nous pourrissent gravement l'existence. Et puis, on calcule que les routes françaises ont fait ces dernières 70 années (depuis en fait la fin de la guerre et le début des congés payés) plus de 600000 morts et 10 millions de blessés : la voiture à essence, c'est une « troisième guerre mondiale » économique et meurtrière, celle qui a fait de notre pays l'un des plus dangereux d'Europe avec prés de 20 000 morts pendant la seule année 1972 (et ne parlons pas de la bombe atomique). Suite à ces hécatombes qui n'en finissent pas de se renouveler chaque année, les constructeurs automobiles et leurs équipementiers devraient être cités à comparaître devant les tribunaux en même temps que les pouvoirs publics pour « mise en danger de la vie d'autrui » ! Tiens, Il y a encore mille morts d'accidents de la route par jours aux États-Unis en attendant l'automatisation espérée de leurs moyens de transport. 
Curieusement, en France les chiffres et les statistiques d'avant 30 ans en arrière deviennent difficiles d'accès sur internet. Par exemple, les tableaux de chiffres sur Wikipédia correspondant à « l'évolution détaillée des accidents et victimes en France » ont été intentionnellement restreints au début des années 1986. L'information se fait rare... Au nom d'intérêts économiques stratégiques supérieurs, on limite les résultats de nos recherches, on nous biaise en beauté.

Heureusement, les associations d'automobilistes ne se plaignent que des embouteillages et de la hausse du prix des carburants : « toujours plus vite, toujours plus con ! », c'est leur devise. À Paris, elles reprochent bêtement à Anne Hidalgo les restrictions de circulation sur un petit tronçon  des voies sur berge de la Seine  et l'alternance obligée (mais non respectée) des véhicules à essence pendant 4 jours dans les rues de la capitale. Ont-ils seulement compris les enjeux de santé publique ?

Réformer (contre les lobbies) la circulation routière à Paris requière de hautes doses de volonté, de décision, de persuasion et d'intelligence, toutes choses qui manquent à la Droite en général et à Valérie Pécresse en particulier. Pourtant, quelle perte de temps insensée que ces millions d'automobilistes abrutis, les mains crispées sur les volants et les guidons des motos, qui viennent s’exciter et gaspiller leurs vies dans de longues files imbéciles sur des routes déjà embouteillées. Leur vie se résume à « peu de chose » : quelques litres d'essence tout au plus ! Pourtant Anne Hidalgo n'aura fait qu'interdire la circulation sur un petit tronçon de voie rapide et entendez le scandale... Valérie Pécresse, toutes griffes dehors, organise la fronde avec les maires (qui ne décolèrent pas) des 3 communes voisines.

Quand je m'échappe des sous-terrains du métropolitain et des transports en commun bondés pour venir respirer l'air frais, moi le passant pressé (celui de Michel Sardou), je suis stoppé à chaque carrefour : j'essaie alors de me faufiler sur les passages pour piétons entre les pots d'échappement et les capots qui me ferment l'accès et me pourrissent la promenade. Les autres motos, scooters, vélos et les trottinettes participent à « l'art de la débrouille » qui menacent de me renverser à tout moment en doublant les voitures et sur les pistes cyclables tracées à même les trottoirs.

Voyez, si je ne suis rien qu'un vulgaire « parisien », je paie des impôts conséquents pour l'entretien des transports en commun de la capitale et celui des routes. Je paie aussi de ma santé la pollution... Aujourd'hui, quatrième jour de « circulation alternée » (mais énième jour du pic de pollution à Paris), les millions de titulaires d'abonnements aux titres de transport paient les accès gratuits pour les touristes et les banlieusards qui ont abandonné leurs voitures au parking : c'est cela le soi-disant « miracle » des transports gratuits à Paris, quand ce sont les Parisiens qui paient de leur poche et de leur santé la facture finale. Et malgré cet effort de « gratuité », nous les Parisiens continueront de respirer un air vicié, saturé de particules fines qui obstruent les bronches et consument nos vies à petit feu, y compris la nuit pendant notre sommeil. Oui, à Paris, l'air n'est vraiment propre que 4 jours par an, quand il a plu pendant trois jours consécutifs des hallebardes. Au final ? 48000 morts en France par déficience respiratoire sont directement imputables à la pollution en 2015.

La fermeture des voies sur berges entre le Louvre et le Châtelet ? Je n'y vois rien de scandaleux si ce n'est la Une des journaux. Mais comparons notre situation avec nos voisins comme l'Italie et par exemple les progrès réalisés à Milan : la circulation est sous contrôle du 15 octobre au 15 avril qui stoppe les voitures polluantes aux portes de la ville. Les seuils d'émission de particules fines sont de 50 mg pour le 1er niveau d'intervention des pouvoirs publics et de 70 mg pour le 2éme niveau. Les véhicules diesel antérieurs de 2006 sont interdits ainsi que les feux de cheminée. Et depuis 2012, 43 portes d’accès constituent une barrière de péage qui limite l'accès au centre ville, au prix de 5 euros par jour. Et suite à ces décisions d'abord très impopulaires, la circulation à baissé de 30 % et le taux de particules fines de 40 %. Oui, l'air est devenu plus sain à Milan et la qualité de vie s'y est nettement améliorée, voilà madame Pécresse !

Alors, moi je rêve du « réseau routier intelligent » à venir : des voitures sans chauffeurs évidemment, une circulation fluidifiée, la maîtrise des flux, une pollution combattue activement, des voitures assistées par ordinateur qui prennent et déposent leurs passagers suivant des itinéraires optimisés par des super-calculateurs ; des voitures sans propriétaires qui repartent immédiatement vers d'autres courses ; des voitures ne s'arrêtant que pour des recharges électriques rapides ; des voitures desservant les villes le matin et les banlieues le soir ; des véhicules disponibles même en pleine nuit, pouvant passer en mode furtif dans nos rues et disparaître si nécessaire vers quelques garages pour un dernier réglage ; des voitures toujours pleines de passagers suivant les principes modernes de covoiturage et de partage : des voitures « socialistes » en somme, à la façon de notre mairesse Anne Hidalgo ! Ce réseau automatisé rendra obsolète l'idée de la voiture particulière et du taxi privatif. Et puis surtout, la conduite complètement automatisée épargnera des millions de vies dans des collisions, des accidents stupides jusqu'au fauchage des pauvres piétons, en plus d'une énorme pollution qui s'additionne à celle du chauffage urbain en hiver.

Oui, un air enfin respirable, des voitures téléguidées, jamais à l'arrêt, prudentes, adroites, patientes, économes en vies et en énergie parce qu'électriques et chargées de capteurs, couvertes de cellules photo-électriques pour espacer les recharges, des voitures jamais immobilisées inutilement sur les trottoirs des villes : même les garages seront remplacés par des habitations et des lieux d'échange. Hélas, ce « futur en marche » demeure encore un rêve... car Paris est toujours parcourue par un flot incessant de véhicules répandant une odeur nauséabonde  et à bord ? Des sales
types « armés » qui se croient le droit de vie ou de mort sur chacun de nous. Merde ! Les parisiens fatalistes en ont pris l'habitude qui se laissent malmener à tous les coins de rues, klaxonnés, menacés en tombant du trottoir, insultés en coupant la course des automobilistes au risque de leur vie. Souvent, ils s'en faut de peut d'être renversé par les voitures ou même les deux-roues qui appuient sur l'accélérateur à tous les carrefours et qui méprisent les passages-piétons encore plus que les feux rouges. Au secours, madame Hidalgo !

dimanche 4 décembre 2016

Lettre d'un fan de Hollande : « Libéré, délivré... Je ne candidaterai plus jamais ! », dans le blogiblag du 04/12/2016 (LJ ©2016).

Bien sûr, François Hollande est un fin stratège qui pousse la Droite dans ses derniers retranchements. Hélas, les réactions outrées sur tous les médias français frisent l'intolérance crasse.

Mais quel mot, quelle phrase extraits de sa dernière allocution télévisée, son discours de renoncement à la présidence du 1er Décembre 2016 qui dit : « J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle de 2017... », qu'est-ce qui autorise donc un tel lynchage politico-médiatique cinq mois avant la fin de son mandat ?

Et qu'est-ce qui autorise le Généralissime François Fillon, chef de la coalition de Droite, a mépriser autant François Hollande ? Qui est-il pour se présenter comme le Sauveur et dénigrer ainsi le Président en fonction : s'il veut venir taper sur le peuple avec l'assentiment d'une presse complice, grand bien lui fasse ! F. Hollande a-t-il donc démissionné lâchement de la présidence pour lui laisser les coudées franches ? Ridicule. Alors, pourquoi cette pluie de quolibets ? Est-ce une tradition française ? Déjà en 2007, selon Ségolène Royal, Sarkozy rabaissait la fonction présidentielle et plus tard son « Casse-toi, pauv' con ! » lui fut fatal.

Non, on ne peut pas s'attaquer à la vertu politique d'un brave homme, celle de Montesquieu, sans en regretter les conséquences comme jadis un 1ier mai 1993 avec la mort de Pierre Bérégovoy : « Sa volonté ferme de lutter contre la corruption avait donc tant d'impact que toute la clique des politiciens corrompus, véreux, se serait permis de l'éliminer » (chez-alice). Évidemment, « C'est un grand malheur pour une nation qu'un bon homme dans une place qui exige un grand homme. » comme disait Talleyrand.

Franchement, j'ai honte pour tous ces politiciens et ces faux journalistes car ce sont eux qui rabaissent au final la fonction présidentielle plus bas que terre. Rien que par ce mépris inconsidéré, ils devraient être exclus des élections présidentielles pour les uns comme de tous débats à venir (par le CSA) pour les autres. Hélas, ils sont bien trop nombreux qui tirent à boulets rouges.

Donald Trump lui peut se permettre les pires manœuvres en invitant maintenant les hommes d'affaires les plus roublards à la gouvernance des États-Unis, tout ça sans essuyer une quelconque critique de la classe politique française. Sans doute est-il du bon côté du manche, celui des milliardaires et des crapules. Avec lui nous voici menacés des pires agissements, avant même son investiture : l'exact opposé de notre bon Président.

Oui, François Hollande est méprisé pour son bilan, celui qu'il s'est préparé de longue date et qu'il s'est résolu à prononcer il y a trois jours en concluant par une formule d'abandon à la course au pouvoir. Hélas, il est impossible de lutter contre l'injustice de cette cabale ! Le voici donc caricaturé et ridiculisé, moqué jusqu'à sa veste trop grande et sa cravate de travers. Imperturbable, il poursuit aujourd'hui sa politique extérieure en revenant d'Abou d'Habi, mais pas en short. Fidel Castro, le « Líder Máximo » lui a revêtu  pendant une cinquantaine d'années
son éternel treillis et plus tard une simple veste de jogging. Pourquoi faudrait-il céder au dandysme ambiant ?

Sur les pas de Barack Obama, Hollande fera une de ses dernières visites d'état à Angela Merkel qui l'a soutenu in fine, une femme sans vanité sous son costume coloré. C'est qu'ils sont sans doute les derniers socialistes, quand tous les autres ne sont que des réformateurs sans foi ni loi. Heureusement, Hollande a aussi été félicité par le grand Schwarzenegger en personne : « François, tu es le champion du peuple ! Félicitations pour ta décision... On t'aime ! ».

Non, il n'y a que des Français pour être aussi méprisants. Ils racontent sur les médias :« C'est un événement inédit dans une démocratie occidentale... Jamais un président de la Véme République n'a renoncé à sa candidature ». Surtout, on sait qui on perd mais sait-on toujours qui on gagne ? Par exemple, F. Fillon ne me semble pas une bonne option : il s'apparente trop à Margaret Thatcher et beaucoup moins au Général De Gaulle (quant à Roosevelt, c'est une autre culture) et sa vision de la France est périmée. N'est-ce pas un danger que de prôner son programme de purges en France ? Je lui annonce les pires déboires avant de s'en retourner la queue basse, comme il était venu. Et là, il comprendra, mais trop tard, qu'il fallait s'assouplir avant que de défourailler à la hussarde. Non, les 3 millions de votes en sa faveur aux primaires de Droite ne lui donnent pas les pleins pouvoirs, sauf à prendre le melon sous le chapeau du même nom.

Justement, l'Angleterre ne se serait-elle pas redressée plus vite et avec moins de souffrances sans tomber sous l'emprise de la « Dame de fer » ? Tiens, j'imagine bien Fillon donner des claques aux enfants, histoire de les redresser parce que c'est la tradition là-bas. C'est que nos voisins d'outre-manche ont la mauvaise habitude de violenter leurs enfants jusque dans les écoles et les clubs de sport, sans parler de quelques pédérastes au sein de l’Église. Vous parlez d'un pays exemplaire !

De fait, un régime autoritaire nous menace d'arriver en France et pas seulement à cause de la vague d'attentats. Car avec son programme foncièrement anti-social, F. Fillon s'apparente surtout à un dictateur, comme au siècle passé le Caudillo d'Espagne : le « Generalísimo Francisco Franco, Caudillo de España por la Gracia de Dios » ( Francisco Franco Bahamonde, dit le général Franco, militaire et homme d'État espagnol de 1939 à 1975.) Mais la France pourrait-elle supporter de tels abus bien longtemps, voire un odieux thatchérisme à la française ?

À ce propos, qu'est-ce que le thatchérisme ? « C'est le nom donné à l'ensemble des politiques assumées par Margaret Thatcher, Premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990 . En 79, quand Margaret Thatcher arrive au pouvoir, le taux de chômage est à 5%, mais l’économie est écrasée de dettes, sous perfusion du FMI et paralysée par les syndicats. Elle tranche les budgets, privatise en masse et baisse l’impôt des sociétés. À court terme, le résultat est socialement désastreux : le chômage s’envole et atteint 11,2% en 86. Mais à long terme, et c’est ce que monsieur Fillon choisit de retenir, la croissance repart en effet, l’inflation se calme et la croissance s’installe. En 90, quand elle quitte le pouvoir, le chômage est retombé à 6,8%, quand la même année en France il est a 9%. Mais la pauvreté, elle, va rester ? Absolument ! En gros, le nombre de pauvres, sous le règne de Thatcher, va plus que doubler, alors qu’au même moment, la France est sur une courbe inverse. La potion économique a été efficace, la facture sociale très élevée, c'est ça le bilan du thatchérisme. » (« Le vrai faux de l’Info » à propos de François Fillon)

F. Hollande et Ségolène Royal est le premier couple politique français promu au pouvoir, en même temps qu'un autre couple mythique, Barack Obama et Michelle.

François : 
   - Mais tu te rends compte ma chérie, je me suis présenté humblement aux Français pour leur parler et voici que la bande à Fillon se jette sur moi, sans parler de ce con de Mélanchon. M'ont-ils pris pour un sanglier qu'on force dans les fourrés et qu'on laisse dévorer tout vivant par les chiens ? Ce milieu est immonde et je ne conseille à personne de se présenter.

Du coup, Ségolène est partie embrasser l'urne de Fidel Castro à Cuba, à défaut de lui baiser les pieds. C'est ça, le retour à un socialisme pur et dur dans un monde en pleine déliquescence. Tiens, s'est-elle dite, je vais leur montrer de quel bois je me chauffe, à ces rupins ! La ministre de l'Écologie a donc salué samedi à Santiago de Cuba la mémoire de Fidel Castro, « un monument de l'histoire », histoire de bien marquer le coup... Et qu'importe que ça fasse grincer des dents :

- Il y a toujours du positif et du négatif dans les histoires, mais certains ne vont pas se rhabiller à bon compte au nom des droits de l'homme alors qu'on sait qu'ici, quand on demande des listes de prisonniers politiques, on n'en a pas. Et bien fournissez-moi des listes de prisonniers politiques, à ce moment-là on pourra faire quelque chose... Je sais que ça dérange parce que justement voilà un pays insulaire qui protège son patrimoine, qui interdit les prédateurs, qui a réussi aussi à faire en sorte qu'il y ait une propreté, une sécurité vraiment remarquables, que l'on n'atteint pas dans beaucoup de pays qui donnent aujourd'hui des leçons de droits de l'Homme.

C'est que le couple initial Hollande-Ségolène ainsi reconstitué aura tout réussi jusqu'à atteindre les plus hautes responsabilités. Après, leur modestie naturelle les pousse à se retirer prudemment. Ségolène avait connu avant lui le mépris et l'exclusion et François ne s'est échappé de ce dernier traquenard que par un petit chemin abrupt connu de lui seul... Oui, c'était un piège préparé de longue date par une opposition obscène qui attendait le moment de sa candidature pour le descendre en flèche : là, ils ont lancé l'hallali, provoquant un effet de meute dégoûtant ! Certains parmi les plus respectueux on évoqué de la part de Hollande une « jospinade », soit un virage à 180 % peux glorieux pour se désister, mais c'est un contresens de l'histoire. Ce qui me choque, c'est que cette Droite-poubelle tirée à quatre épingles fédère aujourd'hui des extrémistes qui voulaient le mettre en pièces... Mais c'était sans compter sur la ruse du vieux sanglier de Tulle. Hollande a démontré qu'il était infiniment plus fin et plus courageux que Sarkozy-le-bouffi ou Juppé-le-kéké : ces deux là n'ont pu que faire machine arrière mais sans jamais s'attirer les foudres des médias complices.

Bien sûr, Hollande n'a pas tout réussi et quelques effets de ses réformes restent à venir. Mais la Droite attend de détricoter ses textes comme lui même a perdu
stupidement deux années  à effacer les textes de son prédécesseur. On pourra retenir en sa faveur la réussite de « La Conférence de Paris de 2015 sur le climat », la fameuse COP21 et aussi le vote du « Mariage pour tous ». On notera que la « taxe Google » a bien été adoptée par l'Assemblée nationale, mais contre l'opposition du ministre des Finances Michel Sapin. Manuel Valls se sera aussi opposé à Ségolène Royale à propos de L'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et Europe Écologie Les Verts (EELV) se sera brûlée dans ce gouvernement. Nicolas Hulot est retourné dans l'anonymat : dommage parce que la Droite industrieuse pousse à « consommer plus en polluant toujours plus ».

Notre problème, c'est que cette nouvelle droite, « radicalisée » de son propre aveu sous Sarkozy-Fillon-Juppé, est devenue par haine du « système socialiste » la Droite républicaine la plus con et la plus réactionnaire du monde. Fillon entend par ce radicalisme petit-bourgeois s'opposer aux faux socialistes « Valls-Macron » ainsi qu'à « Marine-Philippot », des frontistes nationalistes pervertis par un égalitarisme ambiant sexualisé.

Avec « Valls-Macron », les deux bras droits concurrents de ce gouvernement, Hollande finissait par tourner en ronds et on attend d'un jour à l'autre la démission à son tour du premier ministre, le faux-fidèle qui l'a poussé dans les cordes.
    - Mon fils, c'est mal barré pour moi, je renonce... Il faut que tu te présentes en même temps que ton frère de lait à la présidence !
    - Je le savais...

Christiane Taubira était son seul bras gauche qui fut sacrifiée sur l'hôtel de « la loi Travail ». La nouvelle extrême-droite filloniste s'est confirmée contre « la déchéance de la nationalité des terroristes binationaux » et c'est le regret de Hollande qui croyait initier une ère de cohabitation. Pourtant, cette dernière mesure connotée très « nationaliste » n'auraient-elle pas dû faire l'unanimité en France suite aux séries d'attentats terroristes ? Et bien non, la bande à Fillon a préféré tacler en touche et maintenant elle s'attaque directement au « droit du sol », ce qui ressemble à une régression pour notre démocratie. Mais que ne ferait-on pas au nom de la France ?

Faudra-t-il que notre Président s'en aille pour prendre enfin la stature d'un homme d'état ? Pourtant, La fondation « Appeal of Conscience » a décerné le prix d'« Homme d'État de l'année » à François Hollande, à New York le 19 septembre. Il existe donc bien un déni de réalité par tous ceux qui manipulent l'opinion, soit l'opposition et les médias. Bien sûr, de nombreux Français ne se sentent pas représentés par la partition artificielle et très approximative « Droite-Gauche » de la vie politique française : leurs votes d'exaspération, un peu comme aux États-Unis avec Trump, peuvent faire basculer la France dans l'un ou l'autre camp, et même aux extrêmes. Il faut bien évoquer là une crise institutionnelle de représentativité. 


Avec les livres aux titres putassiers : « Merci pour ce moment » et « Un président ne devrait pas dire ça », Hollande aura fini à poil, le premier président naturiste de la 5éme république. Victime, il aura gardé malgré tout sa bonhomie d'homme
« ordinaire ».

Mais imaginez maintenant le Généralissime François Fillon, Godillot de France et futur Président par la Grâce de Dieu le 8 mai 2017 ? Faut-il en rire ou bien en pleurer ? Non, je ne peux pas y croire.

vendredi 25 novembre 2016

Lettre d'un apprenti révolutionnaire : « Trump est merveilleux, en France on l'aime déjà ! », dans le blogiblag du 25/11/16 (LJ ©2016).

Oui, ça y est : je l'aime Donald Trump ! Bon, avec quelques réserves bien sûr mais, par différence avec nos politiciens français, je le trouve formidable et décomplexé. Un milliardaire qui, après avoir refusé de publier sa déclaration d'impôts, refuse de toucher son salaire de Président ( 400 000 dollars de revenus annuels) ne peut qu'être honnête... Bien sûr, les bénéfices sur ses marques propriétaires seront démultipliés, ceci compensant largement cela : il espère doubler sa fortune sur un seul mandat ! Alors, il en prévoit deux pour faire bonne mesure... 

Les États-Unis se sont offerts aux grands patrons contre le peuple, pourquoi pas ? Mais curieusement, le taux de chômage est bien plus important aux États-Unis que tous ces tricheurs de libéraux, démocrates ou républicains confondus,  prétendent en se gargarisant tous les matins : 90 millions de personnes de 15 à 65 ans sont plus ou moins désœuvrées, exclues du système libéral et désespérées qui ne votent même plus, et non pas les « 5 % officiels de chômeurs » correspondant à un supposé « plein emploi ». Calculez donc : 28 % de la population américaine est ainsi au chômage, suivant les normes européennes ! Tiens, ça change la donne à propos du succès d'un libéralisme débridé, n'est-ce pas ? Les États-Unis font moins bien que l'Espagne.
 
Et ce sont encore ces putains d'ultra-libéraux et de journalistes de droite qui viennent nous expliquer chez nous en France, la bouche tordue de dégoût, qu'avec 10 % de chômage (soit en vrai au minimum 15 % d'exclus), notre système social « socialiste et redistributif » ne marche pas, et pourquoi ? Parce qu'ils coûte trop cher à la collectivité, contrairement aux États-Unis qui ont abandonné définitivement 90 millions de personnes sur les bas côtés et dans les fossés.

La preuve de notre échec national serait surtout ce chômage catastrophique qui rétribue soi-disant des fainéants et le trou de la sécurité sociale qui aide à nous soigner quand les assurances privées sont exorbitantes. Remarquez, de retour au moyen-âge nos
pauvres ne vivraient pas plus de trente ans  tandis que sous le gouvernement de F. Hollande ils menacent de devenir tous centenaires et pensionnés ! À cause d'eux, les entreprises ne font pas assez de bénéfices et ne sont pas concurrentielles, surtaxées par cet état socialiste parasite : les gouvernements de droite s'interrogent comment rétribuer suffisamment les actionnaires (les parieurs), les patrons, les investisseurs officiels et les banquiers, les rentiers etc. ? En bref, l'argent doit rétribuer l'argent (les intérêts du capital) qui depuis toujours fout le camp partout ailleurs vers les paradis fiscaux, quand très peu est détourné au passage vers les travailleurs et les services publics (merci le fisc). Et donc, les libéraux veulent licencier les travailleurs en masse et supprimer les services sociaux pour sauver le capitalisme brut.
 
Pourtant vous le savez bien, Mr Fillon, les fonctionnaires ne sont pas vos ennemis mais non Mr Juppé, les retraités ne sont pas vos ennemis ; mais non Mme Le Pen, les étrangers ne sont pas vos ennemis ; mais non Mr Trump, les pauvres ne sont pas vos ennemis, quoique... Faut-il donc vous offrir les pleins pouvoirs pour nous mettre sur la gueule ? Car voter pour vous, c'est du masochisme pur. Vous tous qui prétendez devenir chefs des armées et des gouvernements, vous ressemblez fâcheusement à un peloton d'exécution ! Et j'aurais une préférence certaine pour l'actuel locataire de l'Élysée, tremblant comme un flanby avec des airs de pas y toucher.

Car, curieusement, il me semble au contraire de vous que notre système n'a jamais marché aussi bien et qu'un travail de remise en question des riches à commencé, qui fuient leurs responsabilités sociales. Ah, si seulement les multinationales et les capitalistes avaient payé plus tôt leurs impôts sans se défiler dans des paradis fiscaux, nous n'en serions pas là. Est-il trop tard ? Non. Moi, j' invite les entreprises en France à ne pas entrer en bourse et à vivre plus modestement.

Mais voilà : ce sont eux, les riches et les profiteurs (complètement effarés par ce qui se prépare) qui nous expliquent que « ça ne marche plus » et qu'il faut d'urgence dans les six mois à venir refonder entièrement le système en leur faveur, bien sûr, sinon ils quitteront définitivement la France (avec 90 % des richesses amassées), en nous abandonnant à notre socialisme désœuvré et déprimant. La France au final, comme à Cuba, tombera en ruines et suppliera ses riches de revenir investir une petite part de leur capital...


Sauf que la France est sa propre richesse, à condition de la protéger. Alors, barrez-vous vite fait, bande de vautours : «  Viva El Comandante ! ». Merde, ce vieux con, il est mort : « Fidel ha muerto ! ». Et qui va nous sauver maintenant ? Tiens, aux États-Unis les infrastructures sont dans un sale état, pire qu'à Cuba, parce que tous ces cochons de milliardaires (dotés de fondations à leurs noms, histoire de faire un peu de « social ») préfèrent se la couler douce sur leurs yachts ou aux sommets de leurs tours en marbre. Donald Trump va-t-il nous sauver ? J'en doute... Et l'Allemagne D'Angela Merkel est-elle si merveilleuse avec tous ses pauvres ? Non. Même que les routes allemandes sont défoncées et que les allemands préfèrent venir essayer leurs BMW sur les routes françaises. D'ailleurs, nos belles autoroutes servent aussi aux routiers internationaux qui traversent notre territoire de part en part, comme une passoire. Nous, on respire leurs gaz d'échappement, hum... Vive l'Europe ! Et pourquoi sinon les français paieraient-ils autant d'impôts et de taxes ? Même que les riches veulent nous surtaxer (la TVA + 2%) et se détaxer (l'ISF en moins) pour redistribuer la misère à leur manière : au moyen-âge, l'impôt frappait surtout les pauvres pour les empêcher de profiter de la vie.

   - Il faut choisir ton camp : riche ou pauvre ?
   - Sérieux, comme si j'avais le choix...

Ils veulent aussi supprimer la Sécurité sociale : les riches acceptent de payer leurs médicaments comme tout le monde à la pharmacie mais les pauvres ne se soigneront plus ! Bientôt des épidémies, exactement comme au moyen-âge, réguleront  « naturellement » les populations appauvries. Un bon travailleur doit mourir à 65 ans, l'âge minimum de la retraite. C'est Mr Fillon qui le dit, un bureaucrate au dessus de tout soupçon, droit dans ses bottes ! Vous parlez d'un jean-foutre, celui-là. De Pompidou, il n'a que les sourcils et sa politique à 50 ans de retard. C'est pas lui qui va restaurer notre croissance économique à deux chiffres ! Il serait plutôt du genre à nous plomber le moral.

Alors, les élections présidentielles de 2017 pourraient devenir justement l'occasion de virer une bonne fois pour toutes tous ces gros profiteurs, ou en tous cas de les avertir sérieusement de la prochaine Révolution Française. 

Le « Frexit à la française » ne consiste pas à nous exclure de l'Europe (après tant de concessions faites) mais à bouger nos riches vers la sortie à coups de godasses dans le fion, en commençant par nos politiciens indignes. Il est temps de leur secouer les puces et les poches à tous ceux-là, de les raisonner et de les arraisonner, de leurs faire rendre gorge. Quelques uns se sont déjà fait piquer avec des comptes offshores. Non, il ne sera jamais trop tard pour punir ces arnaqueurs professionnels partout où ça fait mal, en commençant par le portefeuille ! Je ne parle pas ici de révolution mais de simple bon sens.

Mais pour cela, ne cédons pas à la panique, prenons notre temps. Non, docteur Fillon, il n'y a pas d'urgence pour vous à venir pratiquer la saignée sur les pauvres en France, en partant de mauvais prétextes. Souvent, le remède et pire que le mal. Et puis, licencier 500 000 fonctionnaires pour reporter le travail sur ceux qui restent en poste, c'est de la folie pure ! Et ce seront à la clé autant de chômeurs en plus et non pas « 500 000 créations d'emplois » comme vous le prétendez, sortis
ex-nihilo :
   -  Ça va s'équilibrer tout seul, vous verrez !
Mon cul... Mais cessez de nous baratiner avec vos calculs à la noix ! L'exercice du pouvoir n'est pas un simple exercice de comptabilité. 

Oui, à tout prendre, monsieur Trump est infiniment plus sympa que vous : lui ne parle strictement que de son pognon et le « Trump-System » élargi à l'Amérique toute entière par simple imitation du style : « faites comme moi ! » doit redorer la middle class sur le dos des déshérités de l'Amérique profonde... ( Là, c'est le contraire de Bernard Tapie il y a trente ans dans « Réussir sa vie », avant de devenir ministre de la Ville en 92 et de démissionner dans la foulée ). En bref, l'argent ira à l'argent selon la loi du plus riche : il suffira de rétablir des taux d'intérêts maximum ! Mais avant, les multinationales américaines devront rapatrier quelques 2000 milliards de dollars de leurs paradis fiscaux (sans passer par l'Irlande), autant de bénéfices qui échapperont définitivement à l'Europe, au fisc et à la « Google tax »  : bonne pioche, mister Trump ! Au moins, vous ne partirez pas de rien pour faire vos réformes, pas comme l'aut'abruti.

Enrichir les nantis et les multinationales américaines pour ne laisser que les miettes aux pauvres : quoi, c'est votre modèle, mister Fillon ? Ben justement, moi je ne vous donnerai jamais les clés du royaume.

dimanche 20 novembre 2016

Sarkozy avoue : « Pourquoi la droite républicaine va prendre une bonne raclée aux élections de 2017 ! », dans le blogiblag du 21/11/2016 (LJ ©2016).

Sarkozy est interrogé par les journalistes en direct du Fouquet's, au travers de la porte des WC, assis sur la cuvette après son échec lamentable au premier tour de la primaire à droite :

  - Mes chers amis, ça me déchire l'anus... Ouille ! Je l'ai dans le baba bien profond... Plouf... Mais non, je plaisante ! J'ai fait mon devoir et maintenant il est l'heure pour moi, après tant de sacrifices, de devenir à temps plein un bon père et un bon mari.
 
Après tout, nous Les Républicains avons eu grand peine à mobiliser 4 millions d'électeurs à notre petite sauterie appelée « primaire » pour faire comme aux States, bien moins au total que les téléspectateurs de l'émission « Koh Lanta ». Non, ce n'est pas ce que j'appelle un succès populaire, d'autant que nombre de votes « anti-Sarkozistes » venaient de Gauche pour me régler mon compte, les petits salauds ! Bon, je me suis pris une grosse claque derrière les oreilles et c'est mon ex-premier ministre Fillon qui a été préféré... Mais notez qu'avec seulement 1 883 000 et quelques électeurs en sa faveur au premier tour, seulement 2,8 % des Français de France - escusez du pléonasme mais ça me fait doucement rigoler, même Hollande avec seulement 5% d'opinions favorables ( soit 2 250 000 votants sur 45 000 000 d'électeurs potentiels) lui passerait dessus les doigts dans le nez, alors Marine le Pen... Vous pensez, hein, elle va le laminer !

Mais comment imaginer à ce niveau que Fifi-le-sourcilleux soit élu un jour aux élections présidentielles de 2017, 10 ans après moi... Soyons réalistes ! Non, la participation à la primaire de LR et du Centre n'a pas été massive... Pas plus de 0,3 % des 4 millions de votants pour mon copain Copé, soit 12750 votes en sa faveur, son meilleur score à la mairie de Meaux... Hein, on est peu de chose ! Vraiment, pas de quoi faire cocorico... Oui,
tout reste à faire pour la Droite. Et comment vont-ils faire sans moi ? 

Trump a été élu par 61 millions d'électeurs et Angela Merkel-Merfeille se présente pour la 4éme fois comme chancelière d'Allemagne avec toutes les chances d'être réélue et là, assis sur la cuvette des chiottes, j'ai les baloches qui trumpent et marinent dans le bouillon : je peux lire dans mes boules et ça s'annonce mal... Tiens, mon avenir se dessine avec moins de passion publique mais plus de passion privée, et j'ai une petite pensée en ce moment pour ma  femme et à mes enfants... Mais pas besoin d'être un devin extra-lucide pour comprendre ça : j'avais fait une promesse à Carla !

Oui, Nono de Hollande doit se frotter les mains et je reconnais que j'ai dû le gonfler un peu mais c'est un poisson froid... J'imagine que si les Français veulent renouveler le paysage politique, Hollande n'aura aucune chance aux primaires socialistes, pas plus que Cécile Duflot chez EELV. Mais bon, vous les journalistes n'êtes qu'une bande de cons qui donniez pas plus de 10 % des suffrages à Fillon à la primaire, en le traitant de « chiant » ! Et il reçoit 44% des votes, comme quoi la politique n'a rien à voir avec le journalisme, les médias en général et les sondeurs en particulier... Vous m'aviez même enterré il y a quelques années en même temps que Copé (comme Benzema et Valbuena au foot) et je ne devais plus jamais me représenter aux présidentielles avec toutes mes casseroles ! Ah, triple-cons...

Après, les hommes victorieux d'hier ne sont-ils pas les vaincus de demain ? C'est dans l'ordre des choses : tiens, Nadal n'est plus que 8éme du Top Ten au classement ATP, lui qui foutait des roustes à tout le monde pendant mon quinquennat. Il arrive même derrière Monfils (6éme). Et Murray vient d'écraser Djokovic aux « Masters de Londres » : oui, il lui a taillé un kilt ! Qui l'aurait prédit il y a seulement 5 ans ?

La vérité ? Je peux vous la dire puisque c'est Fillon qui va se faire défoncer à Droite aux présidentielles de 2017... Cherchez le « vote caché », quoi ! Comment Trump a-t-il été sauvé par 3 millions d'électeurs excédés entre les 116 millions
d'abstentionnistes habituels ( presque un électeur Américain sur deux ne vote jamais ) : les cols-blancs se sont-ils énervés contre les cols-bleus ? Les riches contre les pauvres ? Les nantis contre les dépourvus ? En France, il suffirait de convaincre 500 000 abstentionnistes habituels  de venir voter pour Fillon pour voir s'imposer la « révolution de Droite »  ou « Réaction » ! Mais qui seraient ces révoltés ? Des bourgeois en colère, des grands-patrons au chômage, des rentiers qui voient fondre quotidiennement leurs comptes en banques offshores, des riches retraités qui défilent avec les patrons syndiqués, des hauts-fonctionnaires menacés de se faire licencier ? Allons, ne me faites pas rire, j'ai les lèvres gercées...

Réfléchissez donc un peu, messieurs les journalistes : que valent les 4 millions de votants hier à notre petite primaire de Droite contre 5,6 millions d'agents de la fonction publique en France et 1,8 millions de syndicalistes dans le public et le privé réunis ? Bande de niais... Vous pouvez afficher à la Une des journaux les misérables 4 % de popularité de François Hollande, le traiter d'imbécile impopulaire et puis prétendre que nous le LR... enfin, mon ex-premier ministre Fillon, allons purger les services publics de 500 000 agents inutiles en arrivant au gouvernement en 2017, sur simple « ordonnance »... Tout ça pour concurrencer l'Allemagne de Gerhard Schröder d'il y a 15 ans ou bien pire,
Margaret Thatcher voici 38 ans ? Comme dirait Bigard : « C'est balot ! ». Tiens, et pourquoi pas purger les journaux de 500 000 journalistes inutiles ? Vous parlez d'un bordel à venir. Mais par quelle manipulation de l'opinion arriverait-on à ce résultat en France ?

Remarquez, moi en 2012 ou Hollande en 2017, on aurait bien apprécié d'obtenir le quart du bilan de Gerhard Schröder entre 1998 et 2005 (Chirac à l'époque se la coulait douce). Merkel n'aurait rien pu faire sans les réformes de
Schröder : programme de sortie du nucléaire, développement des énergies renouvelables, instauration d'une taxe carbone, institution des unions civiles, sauvetage des finances publiques, réforme de la fiscalité, des retraites et de l'enseignement public avec l'accord des syndicats. Essayez donc ça en France ? Y en a qui ont essayé et qui ont eu des problèmes... Et je reconnais que nous, l'opposition, n'avons pas été justes avec le gouvernement Hollande. C'est qu'avec le quinquennat, la France est en permanence soumise aux choix des électeurs et aux manœuvres des partis.

Mais comment en finir avec la bureaucratie en France, me direz vous ? Assis sur ce trône, je peux vous donner la recette en toute confidence et si ça sort d'ici, je dirai que ce sont des bruits de chiottes... C'était pendant un brainstorming avec NKM et les autres candidats que m'est venue l'idée... Bon, on peut proposer de rebaptiser la fonction publique « fonction privée » ou privatiser l'administration sur ordonnance, tout ça par un simple jeu d'écriture mais cela risque d'agiter 5,6 millions de fonctionnaires inutilement. On peut aussi geler les embauches, à raison de 100 000 fonctionnaires qui partent à la retraite chaque année, mais il nous faudrait 50 ans pour virer tous ces bureaucrates, dans l'urgence où nous sommes ? Non, c'est pas raisonnable. 


Écoutez-moi bien, je vous explique la bonne méthode : d'abord, il faut bien séparer les fonctionnaires attachés aux forces de l'ordre des fonctionnaires civiles puisque la police et l'armée seront amenées à croître à l'avenir pour assurer la sécurité du territoire et la pérennité de l’État. Donc, je propose... en tout honneur bien sûr, hein... d'instaurer une junte militaire (ou dictature) qui sera chargée des « purges » successives sur nos 4 millions de fonctionnaires complètement inutiles.

Et c'est là que j'interviens : pour commencer, j'ai pensé amadouer les fonctionnaires civiles et les syndicalistes en leur offrant à chacun une Rolex d'un des lots
« made in China » saisi par les douanes, en remerciement de leurs bons et loyaux services. Ensuite, on invite les représentants syndicaux et les hauts fonctionnaires à passer du bon temps sur le yacht de mon pote Bolloré ou à dîner au Fouquet's, là où j'ai mes entrées. On les endort et ça ne coûte pas un cent à la communauté, quoi ! Pendant ce temps, les forces de police unies à la gendarmerie font des rafles et mettent tous les fonctionnaires dans des trains et des bateaux (on réquisitionne « L'Harmony of the Seas » plus quelques autres dans les ports de Méditerranée) et on expédie tous ces bons à rien de fonctionnaires à Alep, en Syrie : ceux qui tenteront de s'échapper seront traités de terroristes et pourront être abattus sur place par Poutine, Bachar el-Assad et Erdoğan !

Voilà, c'est la meilleure solution que j'ai trouvé. Mais chut, hein ? Dites pas que j'essaie de foutre la « merde in France » parce que nous, Les Républicains, nous sommes des progressistes et la France est au bord de sa première grande « extinction gauloise » à cause de tous ces fonctionnaires qui font doublon avec les plateformes informatiques de la mondialisation. Comment refuser le progrès ? Pensez donc : avec la dette française, chaque nouveau né est endetté à hauteur de 35000 euros !

L'autre solution envisageable serait d'élire Donald Trump « Président des Français » par ordonnance à l'occasion d'un « super-traité de libre-échange avec les États-Unis » en 2017. Et puis, faut arrêter ces stupidités de COP 21, 22, 23 etc. qui menacent gravement notre la reprise : tiens, nous avons du gaz de schiste dans le bassin parisien qui reste inexploité ! Allons, c'est pas l'homme qui est responsable du réchauffement climatique depuis 4 milliards d'années... Faut arrêter les conneries, quoi.

Mais bon, tout ça ne me concerne plus et comme dirait Bigard : « Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre ». Vous les journalistes pourrez toujours me supplier, quand je dis que je me retire de la politique, je me retire.

jeudi 17 novembre 2016

Micronouvelle : « Libre ou pas ? »

Le portier me poussa dans le dos. Merci ! J'avais du mal à faire le premier pas dehors. Libre enfin... Dans la rue, les passants tenaient d'innombrables ballons gonflés à l'hélium dans l'attente dérisoire d'homologuer le plus grand lâcher de ballons à midi tapante. Les ballons seraient pointés par un satellite géostationnaire à l'aide de rayons laser.

Une petite fille me tendit un ballon que je repoussai du plat de la main et mon regard fut suffisamment aimable : elle ne se fâcha pas. Ah, quelle perte de temps en liberté... Plus personne pour travailler ? Rien d'autre à faire que de déambuler dans les rues en répondant à des paris idiots ?

Accablé, je fis signe au gardien dans sa guérite et la porte s'entrouvrit dans un déclic. Puis je fis un pas prudent en arrière par dessus la barre de seuil :

- Je peux pas... C'est pas pour aujourd'hui ! Je m'écriai pour m'excuser.

La porte blindée du sas se referma dans mon dos au moment précis où sonnaient les douze coups de midi et j'en fus tout contrit.

mercredi 19 octobre 2016

François Hollande : « le Roi nu dans le livre », dans le blogiblag du 19/10/2016 (LJ ©2016).

C'est un pavé de 672 pages qui vient d'atterrir sur la table, intitulé insidieusement : « Un président ne devrait pas dire ça... ». Ah, mais quelle scandale aurait encore commis François Hollande ? Même les journaux russes, au service de Poutine, l'on conspué outrageusement suite à cette lecture médiocre. Non, je n'ai pas lu ce bouquin bien sûr, mais quelle bande de cons ces journalistes : n'ont-ils vraiment rien compris à notre François national ?

Voyons, comment Hollande, un homme si fin pour être parvenu au poste de Président de la République française sans coup férir contre le patibulaire Sarkozy, a-t-il pu autoriser les « Dupond et Dupont du journalisme » à retranscrire ses propos et le mettre ainsi en si mauvaise posture en seulement quelques phrases sibyllines à propos de tout et de rien, « la lâcheté des juges » et les « sans-dents » ? Il y a eu des mots bien plus forts dernièrement comme d'accuser Poutine de « crime de guerre ». Vous me direz : Poutine s'en tape ! Comme quoi un grand chef d'état doit savoir prendre de la distance.

Et je me demande encore comment ces prétendus journalistes d'investigation, qui n'ont jamais fait que « leur travail » (assurent-ils bêtement), ont-ils pu extraire et sortir de leur contexte autant de bouts de phrases prononcées innocemment par le Premier sieur de France, en toute intimité devant un verre de vin ? Ou bien ont-ils confondu François Hollande avec Luc Ferry et Michel Onfray ? Après, ils accouchent de cette grosse compilation des « meilleurs moments », sans relecture aucune de l'auteur lui-même, au débotté... Non, plus couillons que ces Dupont et Dupond, tu meurs. Sont-ils payés à la ligne, quoi ? Mais 250 pages n'auraient-elles pas suffi pour cet exercice ? Ou alors, est-ce François Hollande l'incompétent ? C'est ce que crie la Droite, et même la Gauche, sans parler des extrémistes. On voudrait étouffer le poussin dans l’œuf... Viendra ou viendra pas se représenter aux élections de 2017 ?

F. Hollande garde le sourire et conseil tout simplement de lire le livre à fond, plus que dans la forme : il y aurait un message caché dans la grande tradition du panégyrique. Car le vrai problème pour ces deux journalistes aura été de dresser un inventaire globalement positif sur ce quinquennat sans se monter « favorables » au Président en fonction. En ces temps de haine affichée, pleins de sombres héros, n'apprécie-t-on pas les personnages épouvantables de « Game of Thrones »?  Et « Merci pour ce moment » de Valérie Trierweiler, paru un 4 septembre 2014 mais déjà oublié, fut un hommage en somme.

Mieux, derrière cette insouciance toute présidentielle, je sens un esprit libre qui s'affiche et qui nous confirme en arrivant au terme de son petit quinquennat :

- Je marche à l'ordinaire, hein hein, je ne suis pas un arriviste comme vous le savez. Sinon, pourquoi j'aurai pris la pluie sur le caillou dès les premiers jours de mon mandat ? Je suis le petit notaire et l'apothicaire de la république Françoise. Non, rien de grand ni de précieux, rien de trafiqué. Ça vous change du grand Charles et du petit Sarkozy, non ? Pour la grande littérature, c'est pas demain que Valoche ou Carla Bruni recevront le prix Nobel... Moi, je suis un défit aux journalistes, hein hein... Moi, je teste au quotidien leur connerie... celle proportionnelle à mon impopularité. Tiens, en ce moment, elle est à son apogée, on ira pas plus haut. Voulez vous plus de détails pour en faire un recueil ?:

- Ma connerie, hum ? Que dis-je, c'est un cap ? C'est une péninsule ! Mais je ne permets pas qu'un autre me la serve... Hein ? Oui, je crois que j'ai réinventé la tirade de Cyrano... Bon, t'as tout pris en sténo, Dupond ? Non, t'as pas besoin... T'as installé trois magnétos sur la table pour si le deuxième tombe en panne... (Ouais, j'ai choisi deux grands journalistes et moi je me sens l'intrépidité d'un ethnographe, comme un BHL dans la jungle de Calais ou un Jean Malaurie chez les Inuits... Ils m'étudient et moi j'étudie les journalistes avec leur air un peu con... Et puis ces deux là me sortent de ma fonction, pour une soirée entre copains parce que je les fais bien marrer, alors je ne vais pas bouder mon plaisir, non ? Hein hein... Oui, je sais, je fais le même effet sur les femmes ).

C'est que F. Hollande est à la phrasounette in pipetto des fins de soirées ce qu'est son ami Fabrice Luchini à la littérature classique : un vieux garçon coiffeur qui vous épile la culotte en vous mettant un doigt dedans par erreur et qui vous refait une teinture présidentielle en dégoisant amoureusement à votre oreille ! Oui, ils y vont tous les deux franco de porc, pas comme ce faux sphinx de Mitterrand.

Hollande :

- Qu'est-ce donc qu'on me reproche ? Je préfère recevoir des journalistes plutôt que de passer mes soirées à faire des petits collages à la con sur 1200 lettres d'amour, excusez moi...

En François Hollande, (« Mon François » comme disait la Baronne Roxane de saint Gely à Vidocq et pas « Mon Raymond » par Carla Bruni), vous trouverez un naturel ineffable, celui des siècles révolus quand on assistait au lever et au coucher du Roi ainsi qu'à son caca royal, pour s'informer de la bonne marche de l’État entre deux prouts. Aujourd'hui, des journalistes photographieraient volontiers ses hémorroïdes royales pour nous prouver que ce président est inadapté à sa fonction. Mieux encore, ces journaleux ont appris à lire dans les matières fécales comme dans le marc de café.

- il suffit de se lâcher un peu... Hein hein ! Sans forcer et voilà... T'as mis mon pétrus sur la pellicule, Dupont ? Ah, c'est du numérique... Ouaip, il est tout boutonneux mon pétrus mais l'étron d'un kilo à côté, surtout vous évitez de le montrer, c'est pas classe... Bon, d'accord, vous faites comme vous voulez : c'est vous les journalistes ! Mais au cas ou vous ne le sauriez pas encore les amis, je suis un homme ordinaire. J'aime déconner et je suis aussi un fin observateur... Vous ne me croyez pas ? Relisez mes textos avec Valoche en 160 caractères... Ah, la salope, comment a-t-elle fait pour écrire tout un livre après que je l'ai ramonée pendant deux heures tous les soirs jusqu'à épuisement, y compris la veille des présidentielles de 2012 ? Tiens, j'ai un autre scoop pour toi, dupon...T ou D ? J'ai l'intention de jouer dans le prochain « Camping Paradise » avec mon pote Brice de Nice... si je ne suis pas réélu, ça va de soi !

Allez, ils ont tout avalé au premier degré pour nous pondre une compilation de 670 pages... Oui, et aussi tous les journaleux du Figaro et de France Info, du Nouvel Obs ou de Valeurs actuelles, du Monde comme de l'Immonde... Et ce pauvre Yann Moix à l'intellectuel rétréci qui s'alarme inopportunément d'un mauvais mot avec d'autres branleurs de subjonctif... Et pour finir, tous ces malfrats de la « nouvelle extrême-droite » : de Sarkozy à Juppé, ces crapules qui se voient toutes bientôt « président de la République en 2017 » pour venir presser à loisir mais « sur ordonnance » le peuple de France, tout en protégeant les bourgeois de l'évasion fiscale, leurs banquiers véreux, les patrons du CAC40 ou de Wall Street avec leurs placements juteux et tous les actionnaires derrière, tous ces financiers grassement rémunérés sur les économies des petits épargnants, tous ces profits au dépend d'ouvriers smicards mais condamnés à 45 heures de travail jusqu'à l'âge de 65 ans et plus, contre les fonctionnaires accablés de reproches avant de se faire déposer, les artisans sans avenir sommés de fermer boutique, les petits paysans suicidaires, les chômeurs au RSA incertain, les retraités et les veufs dans la misère.

Hollande est un bon à rien, Juppé va nous sauver ! Vive les multinationales, la finance et le grand patronat, vive surtout l'optimisation ou la délocalisation, et protégeons les 1 % de Français soumis injustement à l'ISF ! Hélas, tous ceux-là ne vont jamais sauver la France du chômage ni réduire sa dette mais ils afficheront allègrement des profits insolents comptabilisés dans des îles lointaines : vous êtes formidables et moi je suis fort minable... Alors, merci en passant à Apple, Google, Amazon, Mac Do, Uber et Walt Disney, BASF et Ikéa en Europe etc. et à leurs PDG qui nous prennent tous pour des « pauv' cons de Français ».

Hollande :

- Et que dire de mes Dupons, Gérard Davet et Fabrice Lhomme, ces couillons de la lune ? J'avoue que je m'y attendais un peu, vu le niveau... Ils sont au journalisme ce que sont Ribéry et Benzema au foot, des vedettes internationales certes, très forts pour taper dans le ballon mais nous les avons peut-être un peu surestimés intellectuellement, hein hein.... Faudrait qu'ils se musclent le cerveau... Mais chut, n'allez pas citer cette phrase hors de son contexte !

Oui mais trop tard, mon François. En comparaison, Karine Le Marchand eût été bien plus finaude pour révéler par transparence vos rouages intérieurs pendant les longues soirées d'hiver, devant un bol de soupe avant de faire chabrot ensemble, et surtout votre « fabrique de bons mots » :

- Alors François, c'est comme ça que vous emballez la grosse à la sortie du conseil des ministres ? Comme un vulgaire garçon de ferme à la sortie des étables : une petite tape sur les fesses et hop, en voiture Simone !
- Oui, c'est une façon de voir charmante autant que vous, hein hein... Je suis un homme du peuple.

mardi 4 octobre 2016

La vérité sur Kim Kardashian : « le faux cambriolage ! », dans le blogiblag du 05/10/2016 (LJ ©2016).

Oui, je le sais, je vais être encore boycotté après ces révélations, mais que peut-on contre la vérité ?

Dans un blog précédent, j'exposais que les Gafa Américains unis à d'autres multinationales avaient soustrait 75 milliards d'euros d'impayés au fisc français grâce à des procédés de délocalisation et d'optimisation, soit le montant total de l'imposition de tous les Français cette année. Hélas, cet argent collecté nous permettrait aujourd'hui de combler tous nos déficits, de restaurer les services sociaux et d'assurer un revenu minimum à tous les pauvres. Comme quoi ces entreprises Américaines, qui paient des impôts sur les bénéfices mais seulement aux États-Unis, ne sont que des grosses profiteuses et des salopes. Même Donald Trump ne paie presque pas d'impôts depuis 18 ans : les escrocs sont dans la place et au plus haut niveau !

Voulez vous savoir ce qu'il s'est passé concernant l'entreprise Kardashian ? La mafia arménienne s'est-elle vengée de cette famille qui refusait de cracher au bassinet ? Un avertissement, quoi !

Et bien non, et je peux vous le révéler maintenant : les flics étaient des vrais flics et pas des bandits de grands chemins. En fait, cela n'avait rien d'un commando puisque c'était une opération du fisc ! Oui, les Kardashians ont accumulé un impayé de 10 millions d'euros et Bercy a envoyé un huissier de justice à l'adresse secrète de Kim Kardashian... No Address ? Mon cul ! Mais la tigresse leur a sauté au cou et les flics n'ont pas eu d'autre possibilité que de la contraindre en l'attachant avec du ruban adhésif dans la salle de bain. Ensuite et tout naturellement, l'huissier s'est saisi des bijoux de la belle en furie pour une valeur correspondant à la dette totale accumulée par la famille Kardashian depuis 2007 en France.

Alors, Kim retrouvera-t-elle sa belle bague et ses colliers de diamants ? Bien sûr, dès qu'elle aura acquitté le montant de sa redevance. Gageons qu'après ces aventures dignes d'un roman feuilleton, la petite Kim saura rebondir sur le Net avec quelques œillades, voire une nouvelle sex-tape !

Au moins, cet argent ne sera-t-il pas dissipé vainement dans les airs pour quelques fantaisies de stars mais il profitera enfin à toute notre collectivité. Alors, un grand merci à nos services fiscaux, basés à Bercy, qui ont traqué la poupée siliconée jusqu'à sa retraite !

Avis à tous les autres profiteurs, Mark Zuckerberg, Bill Gates, Tim Cook, Jeff Bezos etc. Tremblez ! Mais un bon conseil, ne revenez jamais à Paris. Et après l'élection de Jean-Luc Mélanchon à la présidence de la République en 2017 ? N'y pensez même plus car la chasse aux milliardaires est ouverte.