dimanche 18 septembre 2016

Lettre ouverte à Nicolas Hulot : « Sarkozy le minus ! », dans le blogiblag du 18/09/2016 (LJ ©2016).

Mon cher Nicolas Hulot*, je respecte ton silence, qui est grand... Mais à l'heure de s'en faire mettre une énorme dans le fion aux élections présidentielles de 2017, une grosse bite de cheval je veux dire, même si en somme c'est rien que de très naturel, je crois que c'est pas bon pour l'humanité de se faire ravager les intestins et défoncer le coccyx...

C'est pas seulement que Sarko soit devenu « climato-sceptique » et « anti-biotique » à la façon des Américains et des Chinois... Non, c'est sa connerie galopante  qui m'inquiète le plus. En effet, s'il semble impossible de donner les codes nucléaires à des extrémistes, même à des nationalistes comme Le Pen ou Donald Trump, est-il envisageable de confier l'avenir de notre pays à un  climato-sceptique ? La France ne devrait-elle pas conserver son charme et son art de vivre, comme dans un petit paradis perdu ?

Tiens, ces abrutis voudraient nous fait croire qu'il suffirait aux industriels (comme Bayer en Allemagne, après l'OPA sur Monsento) de nourrir 11 milliards d'habitants en 2100 avec « tout et n'importe quoi » issu de leurs saloperies d'usines pour sauver notre espèce de l'autodestruction : « Toutes ces questions d'environnement, ça commence à bien faire... Ça fait 4,5 milliards d'années que le climat change, l'homme n'est pas le seul responsable de ce changement !», dixit Sarkozy le Bouffon.

Mon angoisse vient de l'accélération « industrielle » de notre civilisation, c'est à dire l'emballement des forces productivistes et bancaires, et cet art qu'ont certains de se croire supérieurement informé en sortant des grandes écoles ou de la magistrature, cette manière de nous tromper honteusement sous des propos faussement raisonnables, cette volonté des milliardaires de nous plier à leurs volontés et tous ces sondages commandés opportunément par les lobbyistes et les multinationales du crime organisé. Par exemple, un jour les Français seront contre les OGM, les nanoparticules, la FIV, la PMA, la GPA (ce qui, horreur, impacte tragiquement la recherche !) mais six mois après les mêmes sondages révèleront l'exacte contraire, comme quoi nous sommes majoritairement « pour ».
En attendant, la PMA ou la GPA  seront pratiquées partout ailleurs dans des laboratoires itinérants, suivant les législations les plus favorables. Les chercheurs sont des mercenaires voyageurs et clientélistes ! Ainsi, rien ne pourra ralentir les processus industriels  et par exemple les nanoparticules nous envahissent comme des nouveaux virus, en l'absence de tout contrôle sanitaire puisque  les alertes sont ignorées pour " vice de forme " ou " conflit d'intérêt ". 

On est passé de 15 millions de voitures en France en 1972 à 39 millions aujourd'hui : sentez la puanteur ignoble des voitures entre les campagnes et les villes, au gré des allers-retours. Oui, les campagnes puent l'essence mais bien pire : les industries du bois, de l'huile de palme et du caoutchouc détruisent chaque année partout sur la planète (en plus de l'urbanisation galopante) des étendues forestières grandes comme plusieurs fois la France, et ces destructions sont souvent précédées par des incendies volontaires qui pulvérisent jusqu'à des centaines de kilomètres à l'entour des cendres. Allez donc voir ce qu'est devenues l'Indonésie au fil de ces dix dernières années par la faute de tous ces pourris qui nous font bouffer des cocktails chimiques à la « noix de palme » ! On sait qu'avec les gaz d'échappements et les trous dans la couche d'ozone, le chauffage et les incendies sont des facteurs déterminants du réchauffement planétaire par effet de serre.

Certains prétendus « savants » affirmeront sans état d'âme que notre activité industrielle n'est rien en comparaison de l'activité volcanique, des tâches solaires et des variations climatiques engendrées par le réchauffement des eaux de surface d'El Niño... Sauf que si les volcans se mettaient à cracher suffisamment de cendre au dessus de nous pendant plusieurs années, nous ressentirions un froid intense et nous entrerions en quelques années dans une ère de glaciation. Est-ce cela qu'il faut espérer, ou bien l'explosion d'une météorite géante qui projetterait un nuage de poussière en orbite autour de la Terre, dissimulant le soleil ? Le remède ne vaudrait pas mieux que le mal.

Oui, je suis certain que l'Homme est responsable du réchauffement des océans en plus des « eaux usées » qui
remontent à la surface et des mers de plastiques qui dérivent au gré des courants. Toutes les côtes maritimes de notre planète prétendument bleue et civilisée ne sont-elles pas jonchées de détritus sur plusieurs kilomètres de profondeur ? Les autorités y autorisent même des dépotoirs de déchets radioactifs et de boues rouges pleines de plomb et d'arsenic. Des îles sont agrandies en poussant les dépôts d'ordures hautement toxiques  dans la mer. Mais où va-t-on ? Le réchauffement des océans est à l'origine des ouragans, des typhons ou cyclones et aussi de l'inversion du phénomène d' El Niño. Et ne parlons pas du brûlage du bois, du charbon, des cheminées d'usines, du réchauffement climatique au dessus des terres et de la fonte du permafrost jusqu'en Sibérie : notre activité relâche des sommes astronomiques de gaz a effet de serre jusqu'ici piégés dans le bois des forêts primaires, en profondeur dans les mines, dans les réserves de pétrole et de gaz, et jusqu'aux profondeurs des terres dégelées brutalement, en quelques dizaines d'années seulement.

Non, c'est vrai, je n'y connais strictement rien et je cite tout de mémoire, mais je suis sûr d'une chose : Sarkozy est un petit avocat, tout petit, tout petit, qui méprise les alarmes déclenchées partout autour du monde par les dérèglements climatiques incessants, sous prétexte d'un quelconque  " vice de procédure ". Et Maud Fontenoy n'est-elle pour lui qu'une potiche ou plutôt un  baril de Brent, le pétrole de la mer du Nord ? Hélas, on sait maintenant à quoi marche Sarkozy.

 
* « Nicolas Sarkozy a changé à 180 degrés en relativisant le rôle de l’homme dans le réchauffement climatique », a regretté Nicolas Hulot mercredi 21 septembre sur France Inter.

 

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