Oui, sa rhétorique à des relents de vieille Amérique. Fillon joue les outsiders depuis l'affaire des emplois fictifs mais s'agace du traitement médiatique à son sujet ( et comme le dit si bien Donald Trump à propos de la presse américaine : « Les fake news médias ne sont pas mes ennemis, ce sont les ennemis du peuple américain »). Oui, comprenez bien, Fillon est investit par le peuple de France d'une grande mission et le suffrage universel va le laver de sa cupidité : surtout, la fonction de président de la République française bénéficie d'une immunité, accompagnée d'irresponsabilité et d'inviolabilité ! Miracle, le voici donc bientôt au dessus de tous soupçons, adoubé par ses sympathisants.
Mais, de fait, ça ne marche pas vraiment comme ça en France et Sarkozy le lui aura répété ce mercredi, au 77 rue de Miromesnil. Moi, j'ai envie de dire à cette Droite décomplexée, pour ne pas dire crapuleuse : « Par pitié, arrêtez la machine ! ». Car avec ses gros sourcils, le sanglier de la Sarthe va finir dans un pot de rillettes du Mans ( et rien à voir avec le circuit automobile du même nom ). C'est qu'il a contre lui l'opinion et les médias, les fonctionnaires et la bureaucratie, les gagne-petit et les banlieues etc. Alors vite, un exorcisme : « Sarkozy, sort de ce corps ! ». Fillon se rebiffe sous les croix et les têtes d'ail, suivi par une nuée de petits curés qui s'agitent tels des moucherons derrière ses fesses de « gentleman farmer ». Quoi, même pas un archevêque pour prendre sa défense ? L’Église n'est plus ce qu'elle était en ces temps d’obscurantisme.
Peut-être devrait-il aller chercher vers le Liban ou l'Algérie les voix manquantes à l'appel, à la mode socialo-communiste ? Si la France profonde est écœurée par ses détournements des finances publiques, les descendants d'immigrés lui feront-ils plus confiance dans les banlieues ? Après tout, eux aussi font du business qui ne s'embarrassent pas beaucoup de scrupules... Mais je parierais plutôt sur Mélanchon (l'extrême-gauche anti-européenne et anti-américaine) ou éventuellement sur Benoît Hamon parce qu'ici, un ministre de Sarko, ça pue l'embrouille à plein nez.
- Eh, nique ta race !
Pourtant fin novembre 2016, c'était bien François Fillon le calife à la place du calife ! Lui, le vainqueur de la course en sacs de la primaire LR, avec le score fabuleux de presque 3 millions d'électeurs, se voyait déjà au deuxième tour des élections présidentielles face à Marine Le Pen : la messe était dite, amen !
Hélas, il a perdu un bon million d'électeurs et toute sa superbe depuis le Penelopegate fin janvier 2017, même que 65 % des Français attendent son retrait des élections. Brusquement, le voici devenu presque humain avec des yeux de cocker, à la messe ou s'en allant pleurnicher chez Sarkozy... mais sans jamais renoncer à la présidence. Droit dans ses bottes, les pieds dans la crotte.
Aujourd'hui les sondages lui accordent à peine 3 millions de sympathisants du LR, soit moins de 7 % d'intentions de votes sur les 45 millions d'électeurs attendu : le suffrage universel décidera de sa mise à la retraite anticipée mais qu'importe, il veut y croire encore ! Tout est possible d'ici là et ses équipes s'occupent de dénigrer un à un ses concurrents, avec peut-être l'aide du KGB et de Poutine... Quoi, Marine Le Pen aura bien l'agrément de la CIA au service de Trump !
En attendant, le discours « Fillon » ressemble à la méthode Coué quand il doit se convaincre de son succès attendu et s'envoyer des fleurs. Pire, le voleur craint de se faire voler, mais quoi donc ? Son succès à la primaire, pardi ! Et par qui ? Non... Ne parlez pas de Jean-François Copé ! Horreur, malheur, faudrait tomber bien bas...
Étonnant et pathétique à la fois, Fillon comme Donald Trump essaie de soigner sa blessure narcissique à coups de meeting, sauf qu'il lui est difficile de se présenter à ses réunions (comme à la Réunion) sans se faire abreuver de quolibets et de bruits de casseroles... Tout le monde n'a pas le service d'ordre d'un Donald Trump et Fillon-le-combinard doit entrer sous les huées, à l'égal d'un vulgaire sympathisant de Marine Le Pen qui se ferait conspuer.
Ah, les tribuns (de foule) ne sont plus ce qu'ils étaient. Mélanchon-le-coléreux et Macron-le-petit doivent faire bien des envieux en remplissant des salles entières sans aucun malaise.
Ainsi méprisé, comment Fillon pourrait-il se rendre audible et court-circuiter les médias ? Toujours pour imiter Trump au sommet de sa « Trump Tower », il a décidé de s'adresse à ses sympathisants sur les réseaux sociaux mais en inversant la proposition, c'est à dire qu'il parle directement « au nom du peuple ». Moi, je l'imagine bien juché en haut des tours de son manoir de Beaucé, sa tour d'ivoire.
Fillon, manipulateur sur les réseaux sociaux :
« Ne nous laissons pas intimider, ni par les attaques, ni par les quelques manifestants qui voudraient nous empêcher de parler ; ils font du bruit ? Nous, nous défendons un projet pour la France et en démocratie, c'est le suffrage universel qui décide et lui seul ; alors continuons ensemble, tenons bon parce que la victoire est à notre portée, et bonne campagne à tous ».
Ainsi, le suffrage universel aurait la vertu du saint lavement des pieds : François Fillon ira donc jusqu'au bout, quelque soit la décision de la justice, et même s'il est mis en examen. Il s'est contredit à quelques semaines d'intervalle puisque ses avocats n'ont pas pu désister le Parquet national financier (PNF) de l'affaire mais « Fillon a reçu la bénédiction des urnes aux primaires » insiste le président du Sénat, Gérard Larcher.
Ta rhétorique, François, a des relents d'Amérique*.
Mais, de fait, ça ne marche pas vraiment comme ça en France et Sarkozy le lui aura répété ce mercredi, au 77 rue de Miromesnil. Moi, j'ai envie de dire à cette Droite décomplexée, pour ne pas dire crapuleuse : « Par pitié, arrêtez la machine ! ». Car avec ses gros sourcils, le sanglier de la Sarthe va finir dans un pot de rillettes du Mans ( et rien à voir avec le circuit automobile du même nom ). C'est qu'il a contre lui l'opinion et les médias, les fonctionnaires et la bureaucratie, les gagne-petit et les banlieues etc. Alors vite, un exorcisme : « Sarkozy, sort de ce corps ! ». Fillon se rebiffe sous les croix et les têtes d'ail, suivi par une nuée de petits curés qui s'agitent tels des moucherons derrière ses fesses de « gentleman farmer ». Quoi, même pas un archevêque pour prendre sa défense ? L’Église n'est plus ce qu'elle était en ces temps d’obscurantisme.
Peut-être devrait-il aller chercher vers le Liban ou l'Algérie les voix manquantes à l'appel, à la mode socialo-communiste ? Si la France profonde est écœurée par ses détournements des finances publiques, les descendants d'immigrés lui feront-ils plus confiance dans les banlieues ? Après tout, eux aussi font du business qui ne s'embarrassent pas beaucoup de scrupules... Mais je parierais plutôt sur Mélanchon (l'extrême-gauche anti-européenne et anti-américaine) ou éventuellement sur Benoît Hamon parce qu'ici, un ministre de Sarko, ça pue l'embrouille à plein nez.
- Eh, nique ta race !
Pourtant fin novembre 2016, c'était bien François Fillon le calife à la place du calife ! Lui, le vainqueur de la course en sacs de la primaire LR, avec le score fabuleux de presque 3 millions d'électeurs, se voyait déjà au deuxième tour des élections présidentielles face à Marine Le Pen : la messe était dite, amen !
Hélas, il a perdu un bon million d'électeurs et toute sa superbe depuis le Penelopegate fin janvier 2017, même que 65 % des Français attendent son retrait des élections. Brusquement, le voici devenu presque humain avec des yeux de cocker, à la messe ou s'en allant pleurnicher chez Sarkozy... mais sans jamais renoncer à la présidence. Droit dans ses bottes, les pieds dans la crotte.
Aujourd'hui les sondages lui accordent à peine 3 millions de sympathisants du LR, soit moins de 7 % d'intentions de votes sur les 45 millions d'électeurs attendu : le suffrage universel décidera de sa mise à la retraite anticipée mais qu'importe, il veut y croire encore ! Tout est possible d'ici là et ses équipes s'occupent de dénigrer un à un ses concurrents, avec peut-être l'aide du KGB et de Poutine... Quoi, Marine Le Pen aura bien l'agrément de la CIA au service de Trump !
En attendant, le discours « Fillon » ressemble à la méthode Coué quand il doit se convaincre de son succès attendu et s'envoyer des fleurs. Pire, le voleur craint de se faire voler, mais quoi donc ? Son succès à la primaire, pardi ! Et par qui ? Non... Ne parlez pas de Jean-François Copé ! Horreur, malheur, faudrait tomber bien bas...
Étonnant et pathétique à la fois, Fillon comme Donald Trump essaie de soigner sa blessure narcissique à coups de meeting, sauf qu'il lui est difficile de se présenter à ses réunions (comme à la Réunion) sans se faire abreuver de quolibets et de bruits de casseroles... Tout le monde n'a pas le service d'ordre d'un Donald Trump et Fillon-le-combinard doit entrer sous les huées, à l'égal d'un vulgaire sympathisant de Marine Le Pen qui se ferait conspuer.
Ah, les tribuns (de foule) ne sont plus ce qu'ils étaient. Mélanchon-le-coléreux et Macron-le-petit doivent faire bien des envieux en remplissant des salles entières sans aucun malaise.
Ainsi méprisé, comment Fillon pourrait-il se rendre audible et court-circuiter les médias ? Toujours pour imiter Trump au sommet de sa « Trump Tower », il a décidé de s'adresse à ses sympathisants sur les réseaux sociaux mais en inversant la proposition, c'est à dire qu'il parle directement « au nom du peuple ». Moi, je l'imagine bien juché en haut des tours de son manoir de Beaucé, sa tour d'ivoire.
Fillon, manipulateur sur les réseaux sociaux :
« Ne nous laissons pas intimider, ni par les attaques, ni par les quelques manifestants qui voudraient nous empêcher de parler ; ils font du bruit ? Nous, nous défendons un projet pour la France et en démocratie, c'est le suffrage universel qui décide et lui seul ; alors continuons ensemble, tenons bon parce que la victoire est à notre portée, et bonne campagne à tous ».
Ainsi, le suffrage universel aurait la vertu du saint lavement des pieds : François Fillon ira donc jusqu'au bout, quelque soit la décision de la justice, et même s'il est mis en examen. Il s'est contredit à quelques semaines d'intervalle puisque ses avocats n'ont pas pu désister le Parquet national financier (PNF) de l'affaire mais « Fillon a reçu la bénédiction des urnes aux primaires » insiste le président du Sénat, Gérard Larcher.
Ta rhétorique, François, a des relents d'Amérique*.
*Tes états d'âme sont pour moi Éric, comme les états d'Amérique / Luna Parker
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire