vendredi 27 octobre 2017

Sauvons Nicolas Hulot : «#Glyphosate-2-merde», dans le blogiblag du 28/10/2017 (LJ ©2017).

Au siècle passé, les savants ont imaginé une source d'énergie inépuisable:la radioactivité. Hélas, les tonnes de déchets résultants ont une durée d'activité de plusieurs centaines de milliers d'années, de sorte que ces déchets mortels pourront remonter à la surface longtemps après que l'homme les aura enfouis sous terre et probablement même aura-t-il abandonné cette technologie.

Déjà, des millions d'habitants de la Terre sont atteints de cancers, de leucémies et souffrent d'hyper/hypothyroïdie. Sans traitement, ils se traînent comme des larves. Leurs enfants ont des ralentissements de la croissance, des troubles hormonaux et des retards mentaux. Mais curieusement, aucune statistique ne permet d'incriminer les nuages radioactifs qui se sont abattus sur nous suite aux essais nucléaires, aux fuites et aux explosions successives contrôlées ou accidentels. Étonnant, quoi! Rusé, l'état français a choisi des endroits peu peuplés au mètre carré, des femmes et des hommes peu susceptibles de se révolter en nombre comme sur le site de Bure, à pas plus d'une heure de Paris en TGV, pour enfouir ces déchets stratégiques hautement ou moyennement radioactifs au fond de cavités souterraines.

La chimie n'est pas en reste, avec des effets comparables: les produits les plus toxiques, mis au point dans les laboratoires américains et allemands, ont été disséminés en petits nuages sur les hommes, les bêtes et les plantes pendant les deux grandes guerres mondiales et surtout pendant la guerre du Vietnam par les États-Unis, qui ont utilisé 80 millions de litres de défoliant (l'agent orange) produit par Monsanto. Aujourd'hui, cette compagnie américaine, qui s'est associée à l'allemand Bayer, continue d'arroser la planète des pires cocktails de produits toxiques, fongicides, insecticides, herbicides et défoliants qui détruisent les cultures voisines et toute les végétations à l'entour. En plus, les paysans aspergent leurs terres d'engrais chimiques NPK.

Alors, il est urgent que les populations européennes se rebellent contre ces traitements ignobles et qu'elles réclament des comptes à leurs dirigeants et à l'Europe, à commencer par les Allemands eux-mêmes. Nos paysans doivent être soutenus et pris en charge par des organismes officiels de protection de la nature - car ce sont des grands malades - pour retrouver une agriculture saine et respectueuse de l'environnement en s'opposant courageusement au couple démoniaque Monsanto/Bayer. Hélas, notre champion Nicolas Hulot, adepte des petits pas, est contraint de négocier au minimum le retrait du glyphosate comme des centrales atomiques. Il a besoin du soutien des populations car sans nous, que peut-il exiger? Un beau soir, il mettra la clé sous la porte du ministère de la Transition écologique et solidaire. Par contre, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, complice de tous les lobbies, passera comme une fleur l'épreuve du temps.

Surtout, les contaminations successives ont déjà tué 80% des populations d'insectes (toutes espèces confondues), 80% des populations aquatiques et marines qui en plus sont poursuivies avec des sonars et sur-pêchées, 80% des espèces animales sur-chassées souvent jusqu'à l'extinction complète, 80% des variétés végétales et de la biodiversité sauvage.

Les herbicides et les engrais artificiels servent les grands céréaliers ainsi qu'une politique agricole d'un autre âge à base d'épandages rapides et d'une mécanisation à outrance, sur les territoires immenses du remembrement, après la ruine des petits paysans méprisés, esseulés et la captation de leur héritage. Mais de plus en plus de ces gros profiteurs et de leurs fils crèvent maintenant, intoxiqués, soit des milliers de familles anéanties dans le silence d'un profit coupable. Et toutes leurs terres agricoles resteront mortes encore pour des centaines d'années, vierges du moindre vers, incultes de la moindre bouse, ignorantes de la plus petite fleur sauvage... sans des lois draconiennes pour écarter ces méthodes abominables initiées par les technocrates de l'OECE/OCDE et développées pendant nos «Trente Glorieuses» pour booster l'économie et nous enrichir facilement.

Donald Trump, lui, dans la grande tradition américaine du mépris du sol et des indigènes, a décidé seul de quitter l'Accord de Paris (ratifié précédemment par Barack Obama pendant la COP21). Avec ce monstre de mépris à leur tête, les États-Unis sont-ils encore un pays? Hélas, je n'y vois qu'une armée d'assassins au service des opportunistes, des profiteurs, des businessmen, des financiers et des millionnaires. Mon pays aurait tort de vouloir encore les imiter... Merde in France!

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