dimanche 29 octobre 2017

La République se macronise ? « Oui, on l'a profond dans l'os », dans le blogiblag du 29/10/17 (LJ ©2017).

Comme dirait monsieur Mélanchon (le sosie de Carles Puigdemont ) à propos d'Emmanuel Macron : " C'est lui qui a le point ! ". En bref, la République l'a dans le cul.

Mais c'est quoi la « nouvelle  république numérique » imposée par Macron de Rothschild ? C'est une raie publique au beurre,  celle d'une grosse putain que notre gouvernement de nabots offre aimablement aux trusts américains comme à tous les profiteurs du World Wide Web, c'est à dire en priorité au GAFAM infâme et au NATU qui viennent capter nos économies, d'autant qu'ils ne paient pas d'impôts sur le bénéfice en France.

Les anciens "services publiques" disparaissent à toute vitesse à la façon des toilettes publiques, des bancs publiques, des cours du soir gratuits, des administrations, des écoles et des hôpitaux, des boulangeries dans les villages, des médecins de campagne, des  universités gratuites, des bureaux sociaux avec tous les imprimés nécessaires pour faire valoir ses droits, des boîtes aux lettres et des cabines téléphoniques, des fiches horaires dans les gares, des places de stationnement gratuites, du nettoyage des rues et du fleurissement des allées, des policiers aux carrefours remplacés par des caméras  et par des équipes de "conciliation" à l'entrée des quartiers chauds.

Et chaque jour, ce gouvernement de crétins des hautes écoles nous impose de nous rendre sur internet... vous savez, ce projet de l'armée américaine mis au point pour dominer le monde, à base de PC, de MacBook, d'iPhones et autres smartphones connectés à des super-calculateurs IBM, avec tous les abus caractéristiques d'un système informatique totalitaire : dépenses somptuaires pour acheter des téléphones, des tablettes et des laptops américano-asiatiques, frais additionnels de connexion à un fournisseur d'accès (américain), fourniture
contrainte de nos identifiants privés, création sans cesse de besoins nouveaux, multiplication d'accès inutiles à des services, inscriptions nécessaires, abonnements obligés pour pouvoir téléphoner à des parents ou pour écrire une simple lettre avec Word/Office, abus de position dominante en imposant des produits et des services virtuels « made in USA », identification systématique, traçage et ciblage permanents, débit de nos comptes bancaires demandé sous prétexte de chaque « nouveauté », pour chaque service ajouté et chaque logiciel bridé avec sa prétendue "version pro", publicités envahissantes plein les écrans, spams et virus, dépossession, dépendance et soumission par le stockage automatisé de nos informations sur des bases de données à New York ou Los Angeles (le Cloud) en remplacement des disques durs, enregistrement dans leurs fichiers de nos données personnelles,  vole occasionnel de millions de données bancaires et d'identités... J'en passe et des meilleures. Les milieux avertis décrivent leurs algorithmes comme des objets totalitaires prenant le pas sur les gouvernements et leurs administrations jusqu'à prendre le contrôle de nos vies devenues "plug and pay".

Non, le Web n'est pas net, loin s'en faut ! Au moyen âge, on balançait tous les matins son pot de chambre à Paris par la fenêtre
sur les passants en ricanant, la bonne blague ! Aujourd'hui ? On nous piétine pire que tout dans l'espace public numérique, la "raie-pue-blik" (celle de Mouna, crachée par derrière) offerte non seulement aux trusts américains mais aussi aux voyous et aux mafias qui vous menacent d'enlever vos enfants ou vous « ransoment » en cryptant vos données, qui  vérolent vos ordinateurs à loisir en passant par un maillage de serveurs distants, avec au bout un sale type assis là-bas, sur un trottoir de Bamako ou peut-être ce gus en costard assis à la terrasse d'un café-wifi au coin de la rue.
 
Oui, l'État français est coupable de négligence crasse sous prétexte de nous faire passer au 21éme siècle en deux coups les grosses, façon Macron-Hollande-Sarkozy, c'est à dire « à la hussarde ». Ce gouvernement est coupable de nous offrir pieds et poings liés aux réseaux commerciaux et mafieux, au nom de la très sainte « marchandisation » des « nouveaux citoyens de la mondialisation » sur Google, Facebook et Amazon, faisant de nous les victimes d'un vol organisé de grande envergure, une escroquerie internationale...

Alors, faisons les choses proprement ici et maintenant, Monsieur Macron ! Nous sommes français, oui ou non ?

Offrez nous donc des nouveaux "mobiles" bien de chez nous, et pas ces petites saletés d'iphones à 1350 boules pour servir la République... Non, pas ces appareils fabriqués en Chine par des « petites mains », des enfants et des femmes réduits en esclavage. Je veux parler d'un bon vrai "téléphone" des familles, fabriqué en France, par nos ingénieurs français rapatriés, avec un fournisseur d'accès français, sur un réseau français, sur un moteur de recherche français, dans un espace public numérique français garanti sans virus, sans espionnage, sans voleurs, sans abus de position dominante... et finalement sans les Américains.

Non, vous n'avez pas le droit de nous retirer tout ce qu'il y avait de bien depuis 50 ans en France, pour nous imposer cette saloperie de World Wide Web à l'américaine.

Voilà, je veux le Nouveau Service Public français du 21éme siècle, le NSP à la place du WWW ! Surtout pas cette pourriture infâme que vous nous servez avec un grand sourire sous le titre ronflant d'Internet, avec la complicité de messieurs Xavier Niel, Patrick Drahi ou Bill Gates. Pourquoi nous obliger à passer par leurs services pour simplement payer nos impôts ou pour dialoguer avec les administrations restantes ? C'est comme rajouter de la perversité à l'injustice. Ne sont-ils pas assez riches ?
 
Sinon ? Je préfèrerais aller naviguer sur le web en Chine, chez BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Parce que, tant qu'à se faire espionner et arnaquer, je trouve les chinois beaucoup plus professionnels.

Et puis non, je vais casser mon ordinateur, piler mon téléphone à coups de talons et disparaître dans la forêt. Merde in France !

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