Le 4 Mars, Claude Malhuret s'est exprimé devant les sénateurs dans un discours à charge contre les États-Unis de Donald Trump. Il se trouve que mes articles du 22 février et du 2 mars 2025 disaient à peu près la même chose. Aujourd'hui, je voudrais exposer au Sénat mes observations concernant la HAUTE TRAHISON envers l'Ukraine du président TRUMP et du vice-président VANCE, qui ont agi de façon très légère et surtout criminelle contre l'Ukraine du président ZELENSKY dans le seul but de l'humilier et de le soumettre.
En conséquence, les armées ukrainiennes ont été défaites en une seule semaine par des manoeuvres d'encerclement russes dans la région de Kursk. Ce succès russe est attribuable directement à la connivence entre le gouvernement TRUMP et le gouvernement POUTINE dans le seul but de défaire L'Ukraine pour l'obliger à capituler.
Je propose donc à Claude Malhuret l'article suivant, pendant que le petit sénateur bombe le torse sur les plateaux télé.
Haute trahison du Commandant en chef des forces armées américaines : TRUMP et VANCE doivent DÉMISSIONNER ! LJ©2025
INTRODUCTION : La responsabilité de Donald Trump dans la défaite ukrainienne à Kursk
Le 4 mars 2025, par une décision unilatérale et soudaine, le gouvernement de Donald Trump a brutalement interrompu toute aide militaire à l’Ukraine, y compris le renseignement stratégique américain, rendant l’état-major ukrainien totalement aveugle face aux mouvements des forces russes. Cette décision, prise sans aucune coordination avec les alliés européens de l’OTAN, a laissé l’Ukraine sans accès aux informations cruciales fournies par les satellites et les rapports de terrain.
La logique militaire aurait voulu qu’une transition progressive soit mise en place, permettant aux alliés de prendre le relais. Mais au lieu d’une passation de pouvoir ordonnée, Trump et son cabinet ont imposé une rupture brutale, privant Kyiv de moyens essentiels et laissant ses troupes vulnérables face aux assauts russes.
Cette ingérence directe du Président américain dans des opérations militaires, sans concertation avec les experts du Pentagone et les alliés, révèle une faute professionnelle grave. Trump et son entourage se sont substitués à l’état-major, non pas pour des raisons stratégiques, mais dans le seul but d’effacer l’héritage militaire de Joe Biden.
Puis, dans un revirement aussi soudain qu’inexplicable, l’aide militaire a été rétablie une semaine plus tard, le 11 mars 2025. Ce rétropédalage précipité, après avoir réalisé l’ampleur du désastre, confirme l’aléatoire et l’irresponsabilité des décisions de Trump en tant que Commandant en chef des armées. Lorsqu’il a compris l’ampleur de son erreur, il était déjà trop tard : la contre-offensive russe avait pris l’avantage, et les forces ukrainiennes ont dû se retirer en catastrophe de la région de Kursk, laissant derrière elles des milliers de morts, de prisonniers et un territoire stratégique perdu.
Cet enchaînement de décisions imprévisibles et destructrices démontre une faute professionnelle manifeste : en agissant sans concertation, en mettant en péril un allié stratégique et en prenant des décisions impulsives aux conséquences dramatiques, Trump a trahi son rôle de chef des armées et gravement affaibli l’Ukraine face à la Russie.
Trump pourrait-il être accusé de trahison pour avoir affaibli l’Ukraine ?
Sur le plan juridique, aux États-Unis, la trahison est strictement définie dans la Constitution comme "faire la guerre aux États-Unis ou apporter aide et soutien à leurs ennemis." Or, l’Ukraine n’est pas un territoire américain, et la Russie, bien qu’adversaire stratégique, n’est pas officiellement en guerre contre les États-Unis. Ainsi, trahir un allié ne rentre pas directement dans la définition constitutionnelle de la trahison.
Cependant, il existe d'autres moyens d’obliger Trump à rendre des comptes au niveau national et international.
1. Comment Trump pourrait être tenu responsable aux États-Unis ?
A. Procédure devant le Congrès : Impeachment et responsabilités pénales
Le Congrès américain pourrait enquêter sur les actions de Trump via des commissions parlementaires et des auditions sous serment. Si des preuves démontrent qu’il a intentionnellement favorisé la Russie au détriment des intérêts américains et de ses alliés, il pourrait être mis en accusation par la Chambre des représentants dans le cadre d’une procédure d’impeachment.
Des charges possibles incluraient :
"Abus de pouvoir" (Abuse of Power) : Si Trump a délibérément refusé une aide militaire ou des renseignements stratégiques pour contraindre l’Ukraine à céder à ses exigences.
"Obstruction du Congrès" (Obstruction of Congress) : S’il a empêché des enquêtes ou dissimulé des informations.
"Complicité avec une puissance étrangère" (Aiding a Foreign Adversary) : Si des preuves montrent qu’il a favorisé la Russie en échange d’avantages personnels ou politiques.
B. Procès pénal fédéral : Espionnage ou mise en danger de la sécurité nationale
Si Trump a privé intentionnellement l’Ukraine d’informations militaires critiques via les satellites et les rapports du champ de bataille, cela pourrait être qualifié de mise en danger de la sécurité nationale américaine.
Il pourrait être poursuivi sous le Espionage Act (Loi sur l’Espionnage de 1917) s’il a transmis ou retenu des informations sensibles à des fins politiques. Cette loi a déjà été utilisée contre des individus ayant mis en péril la sécurité nationale.
C. Commission d'enquête indépendante et divulgation des preuves
Le Congrès pourrait mandater une commission d’enquête indépendante pour examiner les décisions stratégiques de Trump et de son vice-président J.D. Vance concernant l’Ukraine.
Les enquêteurs pourraient :
Obtenir les communications privées de Trump et de ses conseillers (emails, enregistrements, ordres militaires).
Entendre sous serment des témoins clés, notamment des généraux du Pentagone et des agents du renseignement qui auraient été mis à l’écart.
Analyser les décisions prises sur l’aide militaire : Qui a décidé de couper les rapports satellite ? Pourquoi l’aide a-t-elle été bloquée ?
2. Trump a-t-il intentionnellement favorisé la Russie pour contraindre l’Ukraine ?
Les faits suggèrent que Trump a manipulé l’aide militaire et stratégique pour forcer l’Ukraine à accepter ses conditions.
Les indices de cette manœuvre sont :
Le blocage de l’intelligence militaire américaine : Si les satellites et les rapports de terrain ont été coupés juste avant la défaite ukrainienne à Kursk, il y a un lien direct entre cette privation d’information et la capture ou la mort de milliers de soldats ukrainiens.
Les déclarations publiques de Trump minimisant les crimes de guerre russes : Il a nié toute responsabilité de Poutine et a affirmé que l’Ukraine devait “négocier” avec la Russie sous peine de perdre la guerre.
Le retrait progressif du soutien américain : Trump a publiquement affirmé que les États-Unis n’avaient plus à s’occuper de l’Ukraine, préparant ainsi le terrain à un effondrement militaire ukrainien.
Si ces éléments sont confirmés par des documents et témoignages, cela pourrait être considéré comme un acte de complicité avec un adversaire étranger.
3. La défaite de l’Ukraine à Kursk est-elle une conséquence des décisions de Trump et Vance ?
La bataille de Kursk, où des milliers de soldats ukrainiens ont été capturés ou tués, pourrait être directement liée à la privation de renseignement stratégique ordonnée par Trump et Vance.
Pour établir cette responsabilité, il faudrait :
Comparer les données d’intelligence fournies à l’Ukraine avant et après l’élection de Trump.
Analyser les ordres militaires officiels : Y a-t-il eu une directive empêchant les satellites américains de surveiller Kursk ?
Interroger des officiers du renseignement américain et ukrainien pour confirmer si un changement brutal d’accès aux informations a été constaté.
Si des preuves formelles montrent que Trump et Vance ont coupé volontairement les informations vitales, ils pourraient être accusés de négligence criminelle avec conséquence mortelle ou même de complicité de crimes de guerre.
4. Peut-on poursuivre Trump sur le plan international ?
A. La Cour pénale internationale (CPI)
Même si les États-Unis ne reconnaissent pas la Cour pénale internationale (CPI), Trump pourrait être poursuivi pour complicité de crimes de guerre.
Si la CPI établit que son action a contribué aux massacres en Ukraine, elle pourrait :
L’inculper pour complicité avec un agresseur (Poutine).
Demander son arrestation internationale s’il voyage hors des États-Unis.
B. Un tribunal spécial pour l’Ukraine
Un tribunal international spécifique pourrait être créé, comme cela a été fait après les guerres en ex-Yougoslavie. Si Trump est reconnu comme un acteur ayant aidé Poutine à perpétrer des crimes, il pourrait être jugé en tant que complice.
5. Conclusion : Comment établir les faits devant le Congrès et les tribunaux ?
Lancer des commissions d’enquête parlementaires aux États-Unis pour exposer les preuves.
Obtenir les enregistrements et les ordres signés bloquant les renseignements militaires pour l’Ukraine.
Faire témoigner des militaires et agents du renseignement qui ont assisté à ces décisions.
Présenter le cas devant des instances internationales (CPI, ONU) pour dénoncer la complicité de Trump avec Poutine.
Exploiter les fuites médiatiques pour exposer au public comment Trump et Vance ont sacrifié l’Ukraine pour des intérêts personnels.
Si ces preuves sont établies, Trump et Vance pourraient être accusés non seulement de négligence criminelle, mais aussi de complicité avec une puissance étrangère contre un allié des États-Unis.
PLUS PRÉCISÉMENT
Le Président des États-Unis : Chef des Armées et Ses Responsabilités
Oui, le président des États-Unis est bien le chef des armées (Commander-in-Chief), selon l’article II, section 2 de la Constitution américaine. Cela signifie qu’il a le commandement suprême des forces armées (armée de terre, marine, force aérienne, corps des Marines, et Garde nationale fédéralisée). Toutefois, son pouvoir n'est pas absolu :
Le Congrès détient l’autorité de déclarer la guerre (article I, section 8).
Le Congrès contrôle le budget militaire, ce qui limite les actions unilatérales du président.
Les officiers militaires prêtent serment à la Constitution, pas au président, ce qui empêche des abus de pouvoir.
Le président peut ordonner des opérations militaires, signer des traités (avec l’approbation du Sénat) et diriger la politique de défense, mais il ne peut pas agir seul pour des décisions de guerre majeures sans l’accord du Congrès.
La Haute Trahison envers l’Armée : Peines et Conséquences
Aux États-Unis, la haute trahison (treason) est définie par l’article III, section 3 de la Constitution, qui la limite à deux actes précis :
Faire la guerre contre les États-Unis (levying war against them).
Aider un ennemi des États-Unis (giving aid and comfort to their enemies).
Les peines pour haute trahison
Peine de mort (rarement appliquée depuis le XIXe siècle).
Prison à perpétuité avec confiscation des biens.
Trahison envers l’armée : ce qui peut être puni
Si un président trahissait l’armée en divulguant des secrets militaires à l’ennemi ou en sabotant délibérément la défense nationale, il pourrait être accusé de haute trahison, mais ce serait extrêmement complexe à prouver. D’autres infractions similaires existent :
Espionnage (Espionage Act – jusqu’à la peine de mort).
Sédition et insurrection (Jusqu’à 20 ans de prison).
Abus de pouvoir et obstruction à la justice (Peut mener à la destitution).
En théorie, si un président mettait en danger la sécurité nationale en favorisant un ennemi, il pourrait être destitué (impeachment), jugé et condamné, mais cela nécessiterait des preuves irréfutables et l’aval du Congrès.
Trump pourrait-il être accusé de haute trahison ?
Si Trump favorisait activement la Russie contre l’Ukraine au détriment des États-Unis et de l’OTAN, il pourrait être accusé d’abus de pouvoir ou de complicité avec un adversaire étranger, mais pas forcément de haute trahison, sauf s’il s’avérait qu’il avait délibérément livré des secrets militaires ou affaibli l’armée américaine au profit d’un ennemi déclaré.
Historiquement, aucun président américain n’a été jugé pour trahison, mais Richard Nixon (Watergate) et Donald Trump (deux fois) ont été mis en accusation par la Chambre des représentants pour abus de pouvoir.
En résumé, un président peut être accusé de trahison envers l’armée, mais il faudrait des preuves irréfutables et une procédure très complexe.
EN RÉSUMÉ
Oui, le président des États-Unis est le commandant en chef des forces armées (Commander-in-Chief), selon l’article II de la Constitution américaine. Il a l’autorité suprême sur l’armée, bien que le Congrès détienne le pouvoir de déclarer la guerre et de financer les forces armées.
Concernant la haute trahison, la Constitution (Article III, Section 3) la définit comme “faire la guerre aux États-Unis ou apporter aide et soutien à leurs ennemis”. La peine maximale est la peine de mort, mais d’autres sanctions incluent la prison à perpétuité ou de lourdes amendes, selon la gravité des faits et la décision de la justice fédérale.
EN CONCLUSION
En fin de compte, le monde doit se demander : Trump a-t-il sciemment orchestré la chute de l’Ukraine ? Les enquêtes et les révélations à venir pourraient bien le confirmer.
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