mercredi 18 décembre 2013

Le billet d'humour de Lou : « Un conte de Noël : pas de repos pour Jojo-le-Robot ! », l'actu revisitée dans le blogiblag du 19/12/13


Noël se pointe à l'horizon quand Thanksgiving est déjà passé chez les Anglo-saxons (qui a suscité à lui seul un milliard de dollars de ventes en ligne). A l'origine, le « Thanksgiving Day » était une fête des moissons avant d'être décrétée fête nationale par le gouvernement des États-Unis d'Amérique. Après vient  "Halloween", une autre fête païenne aux accents méphitiques, voire méphistophéliques,
la veille de célébrer la Toussaint et la Fête des morts chez nous.

Et voilà donc Noël et les fêtes de fin d'année. Mais pas question de chasser les marchands du Temple, bien au contraire ! Soit au total quatre grandes fêtes commerciales très rémunératrices et l'on prétend que c'est la crise... Déjà, des jours exceptionnels d'ouverture des grands magasins ont été accordés partout en France pour concurrencer la vente en ligne à pas d'heures et certaines industries réalisent à cette occasion leur chiffre d'affaire maximum. Les usines tournent à plein rendement en Chine et ferment en France. Moi-même je me suis renseigné pour un PC portable fabriqué là-bas car le mien donne des signes d'obsolescence programmée.

Jojo-le-Robot lui est ultra-résistant, en fil de fer en caoutchouc. Il officiera partout en ces lieux sans jamais prétendre à aucun repos. Il approvisionnera les boutiques et comblera les acheteurs, les grands comme les enfants. Jusqu'ici, rien que de très normal me direz vous...

C'est que, vu de l'étranger, le droit de ne pas travailler les soirs, les dimanches et fêtes, est une question typiquement franco-française, pour ne pas dire communiste. Cette résistance syndicale nous disqualifie sur l'échiquier international. Car, par exemple, les principes de la Finance en général et de la City en particulier sont d'exploiter les ouvriers, les machines et la crédulité jusqu'à la corde : « business is business ». En France ? Trop de repos, de vacances et de fainéantise. Ajouté à cela notre fameuse devise républicaine : « liberté, égalité, fraternité » et les « 35 heures », autant de boulets que les petits « Frenchies » traînent sottement depuis des lustres, et comme dirait Margaret Thatcher : « ...feraient mieux de remonter la Manche, le manche ?... oooh, ...les manches ! ». Surtout, pas de quoi parader : ce cocktail nous décrédibilise tel une bouteille de whisky vide aux pieds d'un pasteur ronflant dans la chaire avant le prêche.

_ T'es en France... au pays du tourisme, t'as plus d'usines quoi, et tu fais pas l'accueil et le service 24h/24h, les dimanches et fêtes ?

_ Oui, mais je suis fonctionnaire et pas curé !

En fait c'est un peu exagéré, et à Paris par exemple déjà 20 pour cent des travailleurs officient le dimanche : plus qu'à Londres...

Mais chez Google (un des « Big Four » d'internet connus pour ne pas payer d'impôts en France), et donc sur nos ordinateurs, ils sont là tout le temps les Américains, quoi. Alors merci les USA ! Même que l'espionnage à grande échelle serait une excellente opportunité de décrocher un job, mais hélas ce secteur ultra-performant est inaccessible pour nous autres sans la « Green Card » ainsi que des compétences mathématiques poussées. Simplement, au vu et au su de notre déficit budgétaire astronomique en leur faveur, nos amis d'outre-atlantique ne devraient-ils pas faire des efforts pour nous offrir quelques passeports supplémentaires ? Bien sûr, l'idée de nous espionner entre nous pour le profit des Américains est un peu kamikaze. De fait, ce sont des ordinateurs qui les servent et engrangent des bénéfices monstrueux sur le principe de la captation, de la taxation, de la démultiplication outrancière des échanges informationnels et du harcèlement publicitaire correspondant.

Ici en France, tout va beaucoup moins vite : des dérogations ont été accordées aux aéroports et maintenant aux gares ferroviaires. Le commerce s'étend prudemment aux dimanches et fêtes quand les églises se désertifient. Est-ce à dire que le libéralisme gagne chaque jour du terrain en grignotant nos acquis sociaux et notre confort spirituel ?

Le gouvernement vous expliquera que rien n'a changé, ou si peu, mais c'est faux. Car il semblerait que le président François Hollande se la joue façon « billard à trois bandes » à cette occasion. Oui, c'est sa façon habituelle de procéder et ses adversaires en savent quelque chose : c'est dire si le bonhomme est retors.

Par exemple, le repos dominical n'est pas vraiment remis en question dans le rapport Bailly mais des dérogations plus nombreuses seront accordées : tout est dans le détournement. Pas de dérogations permanentes par exemple pour le secteur du bricolage mais des dérogations ponctuelles : les ouvertures exceptionnelles, au nombre de 5, passeront bientôt au nombre de 12, soit une fois par mois, puis deux, puis trois...

Un jour futur tous les bons à rien et autres fainéants réclameront leur « froggy sunday » : un dimanche de rêve à Paris pour aller se promener sous la Tour Eiffel... Une pratique désuète et charmante importée de notre douce France, un souvenir du conservatisme institutionnel et rétrograde, comme du temps où tous ces « bénis-non-non » défilaient pour s'opposer au « mariage pour tous » avec Frigide Barjot en tête. Mais rien à voir avec la marche pour l'emploi et la liberté de Martin Luther King !

Nonobstant, la liberté de travailler « comme je veux, quand je veux » demeure toute relative et par exemple sur les Champs-Élysées, c'est « oui » pour Marionnaud et « non » pour Sephora après 21 heures : ne faudrait-il pas lever cette ambiguïté ?

C'est que les réformes entreprises par notre président ne vont pas assez dans le sens du libéralisme, de la City, de la Deutsche Bundesbank et de la BCE. Á notre crise économique répondent les préoccupations de Bruxelles : obtenir la réduction de notre déficit public sous les 3 % de PIB d'ici 2015 en démolissant le syndicalisme rampant et le socialisme « à la française ». D'où une certaine révolte.

Plus fort encore, ça fait maintenant plus d'un an, le 27 novembre 2012, que le maire de Londres, le « pétulant » Boris Johnson a invité dans la plus pure tradition de la City le président d'Arcelor Mittal en même temps que tous les entrepreneurs français menacés à venir se réfugier chez lui, pour les protéger disait-il « des révolutionnaires sans-culottes et de leurs charrettes », c'est à dire en particulier des citoyens Montebourg et Hollande « qui se sont emparés du gouvernement ». Le premier ministre David Cameron en personne prévoyait de dérouler le « tapis rouge » pour accueillir au sortir de l'avion ces pauvres réfugiés aux mains pleines. C'est dire s'ils sont coquins de l'autre côté de la Manche... Mais c'était déjà comme ça du temps de la révolution française !

Et deux français de s’esbaudir en pédalant ferme sur leurs Vélib's devant la mairie de Paris pour aller s'encanailler un peu plus loin, au Marais :

_ T'as vu mon petit pantalon à rayures, citoyen Montebourg ?

_ Avec la marinière et le bonnet rouge, c'est pile-poil pour aller draguer la gueuse à la Convention... Que nous sommes beaux !

_ Citoyen, tu m'as l'air en manque. Veux-tu que je te présente Anne Hidalgo ?

_ Que nenni ! Ma tablette a beuzé et je vois s'approcher au loin mon Elsa* adorée...

_ Prenez garde mon neveu, vous filez un mauvais coton. Il faut savoir choisir entre l'accordéon et Lady Di !

Hélas, « des Seigneurs et des princesses : il n'y en a plus beaucoup »* comme dit la chanson et la plupart de nos concitoyens et camarades syndiqués se font du soucis. On croit entendre ricaner à la City et au Vatican quand ça pleurniche à Paris. Mais quel est donc le point commun entre tous ces petits états, territoires, royaumes et autres émirats, à part bien sûr qu'ils sont bourrés de pognon autant que le sac de Toni Musulin ? Est-ce la religion, le dogmatisme ? Ben non, ce sont les banques et l'usure. La religion peut bien s'y opposer formellement, ceux-là bossent comme des damnés tous les jours de la semaine de Matines à Complies, les dimanches y compris, à Londres comme en Suisse, au Luxembourg comme en Irlande, et pas seulement dans les succursales de Dieu. Là ils brassent des fortunes « anonymes » défiscalisées et les redirigent vers les paradis fiscaux des mers du sud.

Comme dirait Nicolas Dupont-Aignan : la France, une parfaite victime, est aussi le « premier paradis fiscal », quand « 60 états voyous » drainent librement la moitié de ses avoirs hors de ses frontières. Ça, c'est de l'exploitation ! Faut dire aussi que nous sommes mal entourés.

Alors, soyons un peu logiques. Le dimanche pourra-il demeurer longtemps le « jour du seigneur » et pour des siècles et des siècles, amen ? Et les touristes doivent-ils venir en France les dimanches pratiquer l'abstinence et manger du pain azyme ou bien s'enfuir ?

Et pourquoi pas ! C'est qu'il s'agit ce jour précis de favoriser l'esprit sur le corps (avec ses parfums de luxe et de luxure). D'ailleurs, en considérant nos magnifiques églises, nous sommes parmi les peuples les plus spirituels du monde et la France fut le premier exportateur de cathédrales au temps de Saint-Louis ! (dixit Philippe de Villiers). Alors je propose la « kermesse continue » avec buvette-saucisses-grillées-gaufres à la sortie des offices religieux obligatoires (ndlr : c'est une excellente idée qui n'a rien de comique). Et c'est là notre deuxième piste de travail : vendre des frites avec un bonnet phrygien à la sortie de la messe. Oui, et s'il faut pédaler la nuit, pédalons pour notre camp sur des Vélib's bleu-blanc-rouge ! (Et pas de ce gris merdique qui nous déshonore).

Et non, je ne comprend pas pourquoi faudrait-il travailler les dimanches et fêtes quand le « boulot » se fait rare ! Contre les patrons néo-libéraux qui ne font que s'enrichir sur notre dos, contre les rentiers et les spéculateurs, contre les banquiers et autres assureurs, contre les cohortes de profiteurs prêts à tout pour réussir il est temps de le reconnaître : notre civilisation connaît sa première grande « contraction du travail » de ce début du 21ème siècle, ce qui signifie qu'il faut commencer par réduire le temps imparti à chacun d'au moins une heure ou deux par jour pour ainsi répartir le travail entre tous. Comprenez, le temps de travail devrait être inversement proportionnel à l'activité informatique et robotique. Et oui, faut le dire : la France des 35 heures est en avance sur son temps, même si les ouvriers des chantiers navals doivent s'asseoir dessus ce « contrat social » au nom d'une concurrence parfaitement odieuse.

Le résultat eût été un « gâteau de travail » à se partager entre tous si on avait oser abolir le machinisme. Mais en l'état actuel des choses, ce raisonnement est fallacieux : félicitons nous donc que des robots « travaillent » pour nous libérer des tâches ingrates et enrichir la classe dominante, même si pour cela les ouvriers sont robotisés à leur tour. Après, que ces mêmes travailleurs sacrifient tout ou partie de leur temps de repos pour s'astreindre à plus d'efforts, ce qui bénéficie principalement aux patrons et au percepteur, est une aberration syndicale hélas trop fréquemment constatée : trop de travail tue le travail !

Non, nous n'avons pas le droit d'utiliser le travail comme une arme. Bien au contraire, nous avons besoin d'urgence d'un code du travail « international » et d'une constitution protectrice : les hommes naissent libres et égaux de travailler.

L'Europe en général et nos alliés en particulier (et anciens ennemis jurés) continuent sur un énorme mensonge qui vise à exploiter les masses populaires en flux tendu et à les décérébrer par la même occasion. Mais citons un contre-exemple presque parfait : En Allemagne, 41 millions de personnes travailleraient en fait plutôt moins qu'avant à cause du partage obligé du travail. Si ça ce n'est pas de la solidarité bien comprise et la preuve que nous autres Français marchons sur la tête ?


Pour s'amender devant la communauté internationale, les Allemands avouent chez eux 10 millions de pauvres, soit un quart des travailleurs, et la précarité organisée sur leur territoire avec parfois des salaires à 3 € de l'heure ! l'Allemagne n'est plus l'Eldorado. Pourtant Angela Merkel affiche l'assurance des premiers de la classe... Elle serait même disposée, dit-on, à offrir un joli « SM » (salaire minimum) à ses petites mains d'importation, histoire de soigner son « image de mark ». Mais ce sera un « SM » maigre, au goût Bulgare, autour des 158,50 € mensuel ! Comme quoi le dumping social a encore de beaux jours en Allemagne.

Après, et contrairement à nous, nos voisins n'adopteront jamais la loi des 35 heures : « Nein ! Das ist keinen Pfifferling wert* ! ». Seraient-ils butés ou simplement laxistes ? Pourtant il n'y a aucun doute et les évidences sont là : l'avenir va vers la réduction du temps de travail moyen. Par comparaison, serions-nous trop procéduriers ? C'est là que le cartésianisme à la française est un peu léger face au pragmatisme germanique qui a produit, comme vous le savez, la saucisse de Francfort, le Bayern Munich et la BMW, rien de moins. Alors, vive le modèle allemand, le Panzer de l'Europe : Tout dans l'efficacité !

À côté, nos ministres dansent des claquettes en jouant du pipeau :

_ D'accord pour les 35 heures mais il faudra travailler « plus » et plus longtemps.

En France ? Soit ce sera 35 heures jusqu'à 70 ans, soit 45 heures jusqu'à 65 ans, ou encore 50 heures jusqu'à 60 ans et je ne suis pas sûr qu'on y gagne à la fin ! C'est que le constat est cuisant : on se fait tailler des croupières sur tous les marchés. L'Allemagne, mais surtout les USA et la Chine, organisent notre déficit, la City et la Suisse pompent nos devises, la Pologne, le Portugal et l'Afrique toute entière nous envoient leurs travailleurs. L'Europe, « autiste » à ses heures, va jusqu'à légitimer ce dumping social dont nous sommes les premières victimes. Les financiers eux sont incontrôlables et menacent dangereusement l'équilibre monétaire de la planète.

Comment donc notre gouvernement peut-il être « client » de cette Europe et du sadomasochiste social qu'elle entretient savamment ? Car suite à ces sévices notre paupérisation est programmée, à commencer par les retraités et les petits épargnants qui voient fondre leurs économies. François Hollande pourrait-il quitter la table des négociations, à la façon du Général, pour imposer sont point de vue ?

L'Allemagne fait tout bien mieux que la France, comme cette dernière coalition Chrétienne-Sociale-Démocrate incroyable la semaine passée. À côté de la Chancelière fraîchement réélue, François Hollande à l'air d'un nain « socialiste » devant Blanche-Neige. Et croyez vous qu'Angela s'est abaissée à la moindre concession pendant la visite de courtoisie de notre Président devant un parterre de ministres obtus ? Nein ! Bref, que nos politiciens divisés et demeurés soient ridiculisés par une grosse teutonne est la seconde aberration qu'il me faut dénoncer dans ces lignes. La France n'avait pas mérité ça.

Réfléchissons : par exemple, contre la finance internationale et les multi-nationales, ne faudrait-il pas pratiquer le « gagnant-gagnant » et moins taxer le peuple : 366 milliards d'euros, c'était le budget de la France en 2012 quand dans le même temps Google à lui seul affichait un chiffre d'affaire de 50 milliards de dollars dont 10 milliards de bénéfice net (réalisé en partie chez nous). Et donc les entreprises qui s'affichent à Wall Street concurrencent les budgets des états et c'est à ce niveau qu'il faudrait commencer à traiter. Que les banques fassent des profits juteux sur notre dos et l'Amérique leur colle des amendes faramineuses, histoire de dégraisser le mammouth.

Un autre aspect de l'ingérence économique : Google, en situation monopolistique, contrôle une armée d'un million de « serveurs » qui orientent le flux informationnel de façon géo-stratégique. Voyez par exemple vos smartphones, ordinateurs et tablettes convertis en vitrines publicitaires et toutes ces petites icônes diaboliques qui sont autant de pompes à fric à chacun de vos clics. A chaque ouverture de vos comptes divers des milliers de connexions inutiles et coûteuses s'établissent à votre insu. l'Europe est-elle aveugle pour ne pas y mettre le holà ?

Et puis, stupeur et tremblement à Bercy : pourquoi l'évasion fiscale, l'équivalent de notre déficit annuel, s'accentue hors de nos frontières ? Moscovici s'est penché sur le problème :

_ Eurêka, comme dirait Archimède, j'ai compris... Toute poussée de haut en bas expulsera par réaction inverse des contribuables fortunés hors de l'hexagone ainsi que des collectionneurs d’œuvres d'art, dare-dare ( c'est l'écho).

Moi, je n'y crois pas. Surtout, notre pays est une passoire fiscale. François Hollande lui demeure stoïque, impénétrable tel le sphinx qu'il imite à la perfection. Mais les plus anciens, ceux qui ne jurent que par Victor Hugo et le Général De Gaulle, ceux-là bouffent leurs ronds de chapeaux et mâchouillent de droite à gauche : c'est un tour de passe-passe incroyable ! S'est-il fait élire pour ne rien faire, comme d'autres avant lui. Dès fois, on en viendrait à regretter l'hyper-présidence...

Certains comme Alain Delon osent énoncer quelques vérités de leur cru et se font traiter de gros racistes, de réactionnaires, voire de lepénistes et de faux frères. Le déballage est permanent, l'humiliation publique et socialiste. Après le bilan carbone, voici le « bilan racisme » : même les mairies sont au rapport ! Le dénigrement est permanent et à tous propos : pour sûr, c'est pas par fierté nationale qu'on achète « français », si ça existe encore.

Pour s'adapter au 21ème siècle et rattraper notre retard, il faudrait réinventer l'entrepreneuriat à la française. Par exemple, si certains pays concurrents demandent cinq cent euros pour créer une entreprise et nous cinq mille, cherchez l'erreur ! On pourrait commencer à l'école par apprendre aux gamins la création d'entreprises et la comptabilité appliquée, directement sur les tablettes, comme un jeu d'enfants. Le macramé, la poterie et l'origami proposés à l'occasion de la réforme des rythmes scolaires sont des activités très « socialistes », certes, mais moins efficaces pour se préparer à travailler. (La dernière enquête « PISA » de l'OCDE, à ne pas confondre avec la « pizza », testait justement l'utilisation des connaissances dans la vie courante).

Il faudrait désacraliser le travail et l'enseignement par la même occasion. Le savoir doit absolument passer par l'image et les ordinateurs, bien avant la pub : arrêtons de fabriquer des consommateurs béats ! L'avenir sera hautement formateur ou ne sera pas. Mais la France freine des deux pieds et perd du terrain. Allez trouver un manuel scolaire de base ou la vidéo d'un cours de math de rattrapage à l'usage des jeunes internautes en France ? Même les émissions de télévision sont dégradantes et indignes des enfants comme des contribuables. Les outils du progrès ne sont pas mis à notre disposition et par exemple à Paris les étudiants font la queue tous les soirs pour venir s'asseoir dans l'unique bibliothèque publique ouverte, la Bpi du centre Beaubourg.

Surtout, quand le brassage des populations est intense, tous les moyens de nous enseigner, éduquer, perfectionner devraient être mis en œuvre. Sinon, comment s'étonner de notre dégringolade à la 25e place (résultats de l'enquête PISA 2012) ? Il semble que le sous-développement intellectuel soit organisé sciemment par les autorités dans l'optique fumeuse de fabriquer des ouvriers de la restauration, du bâtiment et du commerce etc. : l'enquête prouve que les jeunes français ne savent plus faire les quatre opérations de base ni lire un livre, et c'est eux qui vont prendre le relais ?

Mais à quoi a servi le sacrifice de nos anciens et à qui profite l'incurie, à quels pays alliés dans l'UE-28 mais ennemis ? Sans doute ceux-là mêmes qui ont bénéficié des erreurs de la Révolution Française et qui profitent aujourd'hui de la faiblesse de nos convictions.

Pour quels crétins laxistes travaillons-nous, pour quelle élite opportuniste et pour quelles rentiers, pour entretenir quelle classe possédante et quelle industrie envahissante, pour quels fonds de pension ? Autant qui fuient l'impôt plein pot et qui placent leur argent. J'insiste, à qui profite le crime ? Imaginez que demain tous les travailleurs passent sous « pavillon de complaisance » roumain ou bulgare ? Déjà, l'état n'obtient plus les recettes escomptées et notre déficit augmente cette année d'un point de trop. Le prélèvement se fera à la base, inévitablement, avec ou sans le ministère des finances.

Maintenant il est tard... Cette nuit de Noël, la neige tant attendue commence à tomber en gros flocons cotonneux dans les rues toutes illuminées de nos belles cités. Le vin chaud coule à flots. Sous les guirlandes de LED, notre président a revêtu son costume de Père Noël avec le bonnet rouge adéquat pour aller distribuer ses cadeaux fiscaux. Non, plus aucun complot à la City ni à Berlin, et encore moins à Bruxelles. La « connerie » demeure folklorique dans notre beau pays, je veux dire centralisée : c'est l'énarchie complète, celle de jean-Pierre Chevènement ! Les travailleurs et les chômeurs sont solidaires comme il se doit, un doigt mais pas plus. François H. s'est fait opérer de la prostate avec succès, on souffle... Jojo-le-Robot regarde vers le ciel un instant... Cette douce nuit, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles... Mauvaise foi ne saurait mentir.

* Chanson intitulée : « La Tendresse » interprétée par Bourvil 
* Elsa Zylberstein
* « Ça ne vaut pas un fifrelin » en allemand dans le texte

vendredi 15 novembre 2013

Le billet d'humour de Lou : « les travailleurs contre les chômeurs : Les raisons de la colère ! », l'actu revisitée dans le blogiblag du 15/11/2013

18h50... Paris, il fait froid. Rue Saint-Antoine, deux cageots complets de kakis trop mûrs, presque liquéfiés, attendent sur l'étalage du marchand. Curieusement, le prix n'est pas affiché : 4€50 pièce, ah bon ? Je fais remarquer que j'ai vu les mêmes fruits en Espagne en barquettes de 6 à seulement 1€20.
 

_ Normal, c'est le pays producteur !

Plus loin je lorgne l'assiette des touristes attablés derrière les vitres d'une brasserie, histoire de saliver un peu. Mais à 15 € le plat principal quand presque rien n'est cuisiné sur place... Je comprends pourquoi les Chinois ne font que passer en coup de vent dans la capitale. Rien qu'un petit verre de vin à 4
€ au comptoir, c'est deux fois trop cher, sans parler du café-crème ou de la bière. Ici à Paris, tous les prix sont démentiels et je regrette quand je passais un peu de bon temps à flâner sur les terrasses des restaurants en Espagne, avec le soleil en prime.
 
La boulangerie va bientôt fermer et les baguettes s'épuisent au fond des paniers d'osier. Je me laisse tenter par une religieuse au chocolat bien épaisse à 2€40. J'engloutis la pâtisserie à moitié sur le trottoir et j'ai déjà plus faim. J'aurais préféré 2 carrés de chocolat au milieu d'un bout de pain, comme quand j'étais gosse. Je ne suis pas prêt de dîner !

19h30... Finalement, dans un café je commande une « noisette » à 1€30, histoire de me réchauffer. C'est ma « sortie », mais j'ai perdu le plaisir de boire des petits cafés serrés depuis que je suis sans emploi et la bière est trop chère à mon goût. On verra demain, pour le match de foot Ukraine-France ! Je touille plus longtemps que nécessaire mon minuscule café posé délicatement sur le zinc : je pourrais le boire d'une seule gorgée ! Et j'extrais de mon sac un journal « gratuit » ramassé dans une poubelle : " Le Parisien " d'aujourd'hui sans aucun lampion, propre quoi mais le papier gondolé par les gouttes de pluie.


La première page du quotidien exprime la colère des Français avec la mine soucieuse du président F. Hollande en gros plan. Page suivante s'étale une suite de réclamations avec des bonnets de couleurs différentes au gré des revendications multiples et variées : bleu, blanc, rouge, brun, que sais-je encore ?

Une infirmière en colère qui ne gagne que 2000 euros net par mois se plaint que les aides sociales auxquelles elle n'a pas droit au vu de ses revenus apportent du confort aux chômeurs (le montant du RSA pour un allocataire seul est de 492,90 euros) et je sens poindre la rancœur.

Un plombier sans doute honnête et chef d'entreprise avec 4 employés avoue sans complexe travailler 55 heures par semaine et exprime ses craintes avec en photo la pancarte : « Sacrifiés mais pas résignés ! ». Il explique que les ouvriers polonais embauchés en intérim et les auto-entrepreneurs détournent le système à leur profit. Il faut que ça cesse ! (Hélas, ma petite voisine qui avait une fuite d'eau à cause d'un joint défectueux a payé 700 euros pour l'installation d'un mitigeur tout neuf et moi j'ai été facturé 1100 euros pour une cuvette de toilettes. Les deux plombiers étaient certainement malhonnêtes, mais pas Polonais).

Un retraité n'a que 700€ plus 350€ euros d'aides pour vivre, soit 1050€, ce qui est peu. (Mais peut-être est-il propriétaire de son appartement ? On ne le dis pas).

Et puis les aides publiques seraient mal distribuées et le budget culture en pâti cruellement, surtout les théâtres qui doivent réduire leur programmation de moitié. Les directeurs sont maussades.

A la radio, Gérard Filoche s'est fait couper la parole et tailler un costard ce midi : il a pris la défense des pauvres et des chômeurs contre le patronat et le libéralisme outrancier. L'animatrice lui a reproché son manque de courtoisie avec son contradicteur, une jeune femme aux propos caustiques. Cette garce accuse Gérard Filoche d'aggraver l'endettement national par son seul discours : il faut réduire les allocations chômage en France, dit-elle, car le budget de l'Etat est menacé... Oui madame, mais dans le même temps les inégalités s'accroissent. Les grandes fortunes augmentent : c'est elles qu'il faudrait taxer s'écrie mon Gérard, à condition de pouvoir les ramener en France depuis les paradis fiscaux , la Suisse ou le Luxembourg... Et que vouliez vous qu'ils fassent d'autre ? Rétorque la tigresse qui conseille à Filoche d'ouvrir sa propre entreprise pour
lui clouer le bec : non seulement vous ne créerez aucun emploi mais vous connaîtrez la faillite avec vos beaux principes !

En y repensant ça m'attriste un peu car les journaux montent vite fait les travailleurs contre les chômeurs : c'est diviser pour mieux régner. Mais je ne suis même pas en colère, ou peut-être tout simplement suis-je au-delà. Je retourne me coucher dans ma piaule. La journée est finie : RSA... RAS.

mercredi 13 novembre 2013

Le billet d'humour de Lou : « La journée de la gentillesse, un 13 novembre à l’Élysée », l'actu revisitée dans le blogiblag du 13/11/2013

Dans les rôles de :
Fifi, François Hollande
Jiji, Jean-Marc Ayrault
Manu, Manuel Valls
B'Ob, Barack Obama

Il s'agit du deuxième gouvernement nommé par le prédident de la République. Le 31 mars 2014, en réponse à la défaite de la gauche aux élections municipales de 2014, Jean-Marc Ayrault présente la démission de son gouvernement, acceptée le jour même.

Le mouvement des Bonnets rouges est un mouvement de protestation apparu en Bretagne en octobre 2013, en réaction aux mesures fiscales relatives à la pollution des véhicules de transport de marchandise et aux nombreux plans sociaux de l'agroalimentaire. Cette mobilisation massive pour l’emploi et contre l’écotaxe en Bretagne déstabilise le gouvernement, au point de conduire le Premier ministre à annoncer, en moins de deux mois, une grande réforme fiscale et un « Pacte d'avenir pour la Bretagne ». /Wikipédia

Transcription d'une conversation surprise dans les jardins de l’Élysée par un agent dormant de la NSA , un carpeau équipé d'un émetteur-récepteur UHF :

_ Allons, mon Jiji, je te croyais pas si sensible... Ressaisis-toi, mais ressaisis-toi !

_ Mais c'est tes choix Fifi, et c'est pas les miens... et tes électeurs, qu'est-ce que je leur dis moi ?

_ Dis leur que tu es un roc, une citadelle imprenable quoi !

_ Mais ça c'est pas moi... va leur parler avant qu'ils cassent tout !

_ Bon voilà, j'ai trouvé le thème de ton discours : " Le bonnet rouge, c'est la tentation du communisme...".

_ Et alors quoi ? C'est aussi le bonnet des bagnards et celui de la Révolution !

_
Écoute mon Jiji, ils sont en rupture de stocks chez Armor-Lux... Après, bien sûr, il y a les Russes et les Chinois qui peuvent les fournir directement en bonnets rouges mais on va trouver la parade. Poutine commence à me les briser menu ! Je vais écrire un discours pour le contrarier pendant les soldes d'hiver...

_ Mais enfin, Fifi, les Russes vendent des millions de kalachnikovs et ça nous revient toujours dans les dents par l'Afrique en même temps que les trafics de stupéfiants, demande à Manu... et tu vas faire quoi pour contrarier leur commerce ? Je te signale au passage que la chapka de l'Armée Rouge est tout sauf rouge, quant aux communistes, rien à voir, désolé d'être si direct... Au départ, la " Révolte des Bonnets rouges " c'est bien breton, alors si maintenant
il faut se fâcher avec Poutine pour mater les camionneurs chez nous, où va-t-on ?... T'as vu le résultat avec Depardieu ? Non, là j'en peux plus ! Je sens que... Je crois que tu veux éluder le problème, je te le dis tout net !

_ Si t'as peur d'énerver  Poutine, p't-être ben qu'on pourrait ressortir les écoutes téléphoniques avec le petit Snowden : c'est la troisième fois mais ça marche à tous les coups ! Et puis B'Ob, c'est un pote, il m'a jamais contrarié dans les moments difficiles ! Allons, hein ?

_ On va finir par se mettre à dos tous les Américains, j'te jure. Ils sont hyper-sensibles en ce moment sur les questions nationales...

_ Alors essayons La fille Le Pen, voilà ! Elle est française, non ?

_ Mais quoi, mais quoi la fille Le Pen ?

_ T'énerve pas, mon Jiji... On va augmenter son temps de parole à la téloche pour qu'elle dise un maximum de conneries. Tu te rappelles : « Taisez-vous, Elkabbach ! ». Hein, quel cirque !

_ Ça date un peu... et qui-est-ce qui va l'interviewer ?

_ Faudrait laisser Mélanchon faire son numéro. Lui, c'est un camionneur, il fonce dans le tas...


_ Ce qui est sûr, mon Fifi, c'est que ça va finir par du cassage de gueule place de la Nation si tu donne du grain à moudre à tous ces connards. Et Manu, il aime pas qu'on abîme ses gars ! Non, vraiment... On pourrait pas lâcher un truc ou deux comme d'hab ? Les portiques écotaxe, ça sert à rien... Et la réforme des rythmes scolaires ? je sais pas moi... C'est la journée de la gentillesse, Fifi... Fais quelque chose pour le petit peuple, quoi !


_ Oui, tiens, j'ai une bonne idée mon Jiji : les couilles de mon grand père sont toutes ridées dans le formol... ça pourrait les faire rire, hein hein !

Ainsi discutaient deux fonctionnaires du plus haut niveau dans les jardins de l’Élysée. Mauvaise foi ne saurait mentir.

jeudi 7 novembre 2013

Le billet d'humour de Lou : « F. Hollande et son discours : étude de cas », l'actu revisitée dans le blogiblag du 08/11/2013

Moi, je l'aurais voulu un brin plus poilu, plus couillu si j'ose dire. Une espèce de capitaine Haddock et adéquat. Alors aujourd'hui, il veut convaincre. Ce jeudi 7 novembre, F. Hollande lance l'année du centenaire de la Grande Guerre 14-18. Son discours est préparé de longue date : il croit en la puissance des mots. Exit l'exemple de F. Mitterrand, il faut devenir un chef de guerre, un « Charles de Gaulle ». Mais est-il seulement crédible dans ce rôle ? Hollande chausse les bottes se sept lieues du géant et formule son discours ainsi : « Réformer, réunir, réussir ! Voilà l'ordre de mobilisation... ». Hollande a-t-il fait la bonne analyse ? Bien sûr, il a compris que sa force est devenue sa faiblesse : de « normal » à « transparent » il n'y a plus qu'un pas, une « nuance de gris ». Est-il seulement relié à la réalité ? Ses discours sont appréciés pour leur justesse mais de cet exercice de style, qu'en ressort-il ? Dans le dire, c'est bien mais dans le faire... c'est mieux.

Jusqu'ici, encéphalogramme plat depuis un an et demi, quoi, désespérant. Et puis voilà qu'il se manifeste, bouge un doigt, assène quelques mots bien sentis avec ce côté sphinx mitterrandien. Dans une culture de sur-médiatisation, cela peut-il fonctionner ? On interroge la Pythie des sondages : résultat, moins de 25 pour cent d'admirateurs, 23 pour cent peut-être (Ifop). Pour un chef d'état en fonction, ben, ça fait mal. Et c'est aussi le désespoir des journalistes : la mariée était blonde, zut ! C'est pas ça qui va alimenter la chronique.

Vous voulez l'interviewer ? Oui, il est là sans être là. Mais attention, il est tellement gentil qu'on ne peut ni lui taper dessus, ni le prendre en défaut. Détesté et par effet inverse, sa cote se serait redressée ou simplement stabilisée, mais F. Hollande continue d'arrondir les angles et de jouer les soldats du feu en pleine « cacaphonie » socialiste. Ainsi, il a mis son point d'honneur à intervenir en faveur de Leonarda. Après, les bretons et leur « beau-nez-rouge » (charade) par exemple, c'est chauve qui peut... Souvenez vous, Sarkozy à ce stade de son mandat épousait en février 2008 une très jolie ex-mannequin nommée Carla Bruni et s'apprêtait à l'engrosser. Du lourd, quoi, et tout un programme en soi : diplomate et pédagogue à ses heures, va-t-en-guerre plus tard avec Kadhafi, séducteur toujours. « Voilà monsieur », le bilan est fait ! Il a vécu à fond sa présidence mon Raymond. Maintenant, sa retraite n'est pas évidente et à tous les points de vue : trop « d'affaires » le désignent. Une sorte de présidence à l'envers ? Un peu comme Domi de Saint Kahn, l'ex-futur-président, qui lui n'aura vu baiser sa côte de copularité que récemment. Un recordman, n'est-il pas ? A lui tout seul il a fait le buzz pendant un demi quinquennat. D'ailleurs, on parle encore de lui dans les chaumières des larmes dans les yeux.

Alors, Hollande peut-il tomber encore plus bas ? Certainement, une présidence « en hiver », mais des sondages à moins de 20 pour cent d'opinions « favorables » ce serait comme de toucher le fond. J'imagine la France ainsi prête à s'enliser :
- Banc de sable à 20... 19... ding... ding... à droite toute.... ça passe... ouf... On a eu chaud mon capitaine !
Perseverare diabolicum... mais comment faire autrement ? Il a déjà du mal à rassembler son équipe, alors rassembler le peuple ? Et si ce n'est pas lui, sans doute est-ce son « premier sinistre » J-M Ayrault, plus gris que gris, qui doit dégager. Car un président normal chez les tocards , ben... ça ne le fait pas... Non, vraiment, il nous faut des boute-en-train, sans contrepèterie aucune. Et, les filles, un président en désamour, ça arrive tous les jours ! Mais en attendant, virons le premier ministre et toute sa cour. Nos analystes politiques le pressentent, qui font un ramdam d'enfer :
- Français, Françaises, il nous faut de nouvelles têtes et un nouveau programme, une bande qui bande, du sang neuf sacrebleu !

En fait, les ministres chevelus lui causent des problèmes quand les ministres chenus savent tenir leur rang. Hollande parie encore sur l'expérience et ne se laisse pas démonter : « Presse qui coule me casse les c... » comme dirait Florent Pagny. « En avoir ou pas ? », telle est la question. « Il faut laisser le temps au temps » est une réponse pleine de sagesse, mais en avons nous les moyens ? L'immobilisme, pour ne pas dire le gâtisme, guette notre belle France. Alors, quelle agence de presse n'appellerait pas de ses vœux en plein marasme sociétal une « Ségolène Royal » aux manettes ? Loin de moi l'idée que c'est un coup vicieux, histoire de se payer une bonne tranche de rire. Voyez-vous, « elle » est déjà troisième sur la liste après Aubry et Delanoë (sondage Ifop du 2 novembre 2013 par téléphone) avec 30 pour cent d'opinions favorables. Pour nous en convaincre, il suffit d'étaler les résultats de l'enquête de popularité style « baromètre OpinionWay » en pleine page : aucune autre manipulation n'est nécessaire car les électeurs interrogés appellent au secours qui ils se souviennent et les candidats au casse-pipe ne sont pas légion avant les élections présidentielles de 2017.

Vers un prochain remaniement ministériel ? Hollande y pense, mais peut-être pas tout de suite... D'abord il faut budgéter 2014 en espérant un mini-redressement économique, attendre les prochaines élections municipales et européennes, favoriser les partenariats internationaux avec leurs lots de contrats mal ficelés. Après, il lui restera à planter les graines du renouveau, redonner des billes au parti et mettre en valeur les copains : tout ce qu'un hyper-président ne pourrait pas faire. Mais à un président « normal » rien n'est impossible. Enfin... le printemps 2014 se pointe, le « Grand Jardinier » a tout prévu, la sève monte dans les bourgeons, les feuilles se déplient, et comme dirait Dodo la Saumure, « je sens que ça viens ». Quoi ? Des nouvelles têtes de gondoles pour la Une des journaux, des têtes à claques pour humoristes à la petite semaine ou bien quelques têtes de nœud pour nous agacer, vous avez le choix... car mauvaise foi ne saurait mentir.

mardi 15 octobre 2013

Le billet d'humour de Lou : « Rendez-vous avec Teddy Tamgho, une étoile montante », l'actu revisitée dans le blogiblag du 16/10/2013

Je l'attendais, je l'espérais depuis deux ans... comme ça, du coin de l’oreille, allez savoir pourquoi ? Qui donc ? Le « Tango » de la célébrité : un petit air d'Astor Piazzolla qui a retenti joyeusement aux mondiaux d'athlétisme d'août 2013. Il était temps... go ! Teddy Tamgho, un saut de 18m04, champion du monde, une médaille d'or indiscutable ! 

Ah, le voyou... Le triple sot recordman du triple saut ! Comme un air de revanche. J'entends encore sa voix de grand garçon la veille, pleine de bonnes décisions, depuis la lune peut-être, en tous les cas de très loin, depuis Moscou ou ailleurs : « Je suis super-concentré, croyez moi... C'est que du plaisir... Enjoy!». Et puis le lendemain de cet exploit on parle de lui en termes supra-élogieux dans les médias : un garçon adorable somme toute qui à vécu des moments difficiles, quelqu'un de l'étoffe des héros. Un sale caractère, oui, une teigne ! « Viser les étoiles pour tomber sur la lune... » prétendait-il en s'accrochant des boucles d'oreilles en forme d'étoiles, c'est dire l'ambition du gars ! Est-il vrai que « Tango » pendant l'amour... bandonéon?

Mais pour revenir à un certain jour d'octobre 2011, Teddy tangue haut et perd la boule : il sera condamné à six mois fermes de suspension pour avoir agressé sauvagement et puis traîné par les cheveux une fifille sur la piste d'entraînement... Une athlète comme lui, une consœur dans l'effort, une fiancée possible, quelqu'un de bien quoi, une conne peut-être, une victime au final. Dans le doute appelons la Martine. « J'ai réglé une petite story... », rajoute l'animal pour conclure dans un rap qui balance entre le dénie, la provoc et « j'ai payé ma dette... n'en parlons plus... mais continuez à me soutenir », un mauvais sketch digne d'un petit voyou de banlieue, histoire de rappeler ses débuts modestes.

Et voici ma première déception : Martine ne sera jamais aussi appréciée que Zahia, la bimbo de l'équipe de France de foot, et Teddy Tamgho sera toujours bien moins célèbre qu'un certain Ribéry, qui lui restera dans les anales du football en France et outre-Rhin ainsi que dans le cœur de Zahia, ou le contraire, allez savoir ! Teddy le voyou a bien essayé à son tour de transformer son « mauvais tirage » en jouant les rappeurs encapuchonnés mais sans succès.

L'athlète solitaire sera-t-il toujours le petit frère malheureux du footballeur ? Pourtant, pensez à Cendrillon... oui, c'est une fille, je sais, mais ça ne change rien... De toutes les façons, Cendrillon est une affabulation à l'égal de Robin des Bois et puis si Ribéry est mort une première fois avec l'équipe de France, il est ressuscité le troisième jour avec le Bayern Munich. Il ferait presque de la concurrence à Messi ! Même taille, même salaire, mais non : « chacun est à sa place, il n'y a pas de mystère... » comme dit si bien la chanson. Mais voilà, et contre ses détracteurs, notre petit français est près de recevoir le "Ballon d'Or" le 6 janvier 2014 à Zurich. Nicolas Karabatic lui s'est exilé à Barcelone après l'affaire des paris truqués, histoire de rester conquérant. A qui profite le scandale ? Pas à la France. Il faut racheter les mauvais garçons, c'est bien connu, et surtout qu'ils se rachètent eux-même ici ou ailleurs. 

Alors hier, troisième performeur de tous les temps en triple-saut, à 25 cm seulement du record planétaire, Tamgho il vole pas, il plane, yuhu ! Zen, il a amélioré sa détente. Il efface d'un saut toute la concurrence : meilleur que Bolt et ses 7 médailles... Ils sont comme ça, les journalistes, laudateurs certains jours, tout dans la démesure. Et moi je me disait : « Et pourquoi pas... », à condition que Teddy réitère 7 fois une performance de ce niveau. Mais en valeur intrinsèque, faut bien dire, quoi, « Tamgho, il est au top !». D'ailleurs, il fait partie des dix athlètes masculins pré-sélectionnés par l'IAAF (un comité qui siège sur Mars ou Neptune, je sais plus) pour être désigné l'athlète de l'année le 16 novembre 2013 à Monaco, en concurrence avec... le jamaïcain Usain Bolt !

Cependant et juste en bas de chez moi, les voyous restent des voyous, et c'est ma deuxième déception, quand Teddy Tamgho sur la piste est un extra-terrestre. Pour sûr, ils ne partagent pas les mêmes valeurs de travail et de sacrifice ! Cerise sur le gâteau, l'ex-voyou se réfère au Dalaï-Lama : Teddy va pas se faire que des amis si la moitié du monde devient chinoise et l'autre musulmane. Ribéry, plus rusé, a depuis longtemps choisi son camp : chinois et musulman.

Alors j'ose croire que notre athlète des bacs à sable a découvert du coté de Miami un exemple de modestie à l'opposé de sa petite vie étriquée de jeune banlieusard issu du « 9.3 » et de l'esclavage dont tous les noirs semblent marqués « ad vitam aeternam », en France en tous les cas et surtout en bas de mon HLM ( vu que c'est leur principal sujet de revanche pour justifier la provoc tous azimuts, les insultes, les mauvais coups et le business crapuleux). Pourtant, 70 pour cent des esclaves sont asiatiques, indiens et chinois, loin devant l'Afrique :

_ Mais est-ce bien vrai que deux cent tibétains ont fini façon barbecue dans les rues et devant les monastères ? Ils ne sont pas tous morts les tibétains originaires de ces montagnes abruptes ? Et s'ils ne sont plus qu'une minorité souvent, une poignée parfois, ben alors, à quoi ça sert de lutter ? De toutes les façons, j'ai jamais vu de tibétains manifester à Paris, quoi, ou alors des gogols en file indienne qui scandaient : Allez Krichna ! Leur équipe de foot nationale. Le Dalaï-Lama est-il un dangereux séparatiste ?

Après, les rappeurs qui installent leur QG à Miami, histoire de se donner une légitimité, ne font que trimbaler leur modèle de survie depuis les banlieues. Ils ne sont en rien des exemples à suivre. Millionnaires, du monde entier ils se battent les "hum". En ligne de mire, ils trafiquent leur image pour augmenter leur visibilité. Mais si seulement Booba ou La Fouine pouvaient voir le monde autrement, ils changeraient de style et de métier, ridiculisés. Leur dernière bagarre était pathétique! Pour sûr, ils n'ont pas plus d'avenir que leur compte en banque. Et comment faire d'un petit voyou des stades un exemple, un champion dans les cœurs ? T'imagines déjà le tatou : « Tango pour la vie » sur le bras de ton enfant ?
- Bon, d'accord ma fille, mais Teddy Tamgho, il lui reste à grandir un peu dans sa tête à 24 ans passé !
- Et alors, t'es jaloux ? Déjà, c'est une star internationale, sandec !
- Pas autant que Ribéry et très loin derrière Yannick Noah, ce faux « renoi » qui a capitalisé tous les suffrages pendant trente ans sur un seul exploit sportif (Mary Pierce a fait de même en l'an 2000 sans en faire des caisses) et dont le deuxième exploit, une fois victorieux à Roland Garros, ce fut d'être un chanteur rasta-cool suffisamment célèbre pour ne plus trimer comme un fou furieux, enfin libre de fumer des gros pétards sur la plage de Coconut ( mais ça, je ne peux pas le dire à ma fille qui irait le twitter et moi, mdh* !).

Teddy aussi a des rêves de chanteur, un métier de fainéants sauf pour ceux qui partent en tournée toute l'année, le cul entre deux nuits d'hôtel. Les îles, c'est quand t'es très pauvre ou vraiment très riche, mais surtout quand t'as réussi et que tu n'sais plus combien qu't'as, je veux parler de blé, d'oseille, de pèze, pété de tunes, d'artiche, le grisbi après un casse, la retraite de Toni Musulin, la résidence secondaire de Johnny Depp. Et ne parlons pas de nos petites dernières, des athlètes féminines qui ont ramé sévère avant de se la couler douce : « Barre-tôt-lit »* (charade), première à « 20-bleu-dont »* , vidée comme une cagouille, épuisée mais ravie... Elle s'en est allé des courts de tennis sur la pointe des pieds, pas fiérote. Fera-t-elle un enfant comme Manaudou et la Une de Gala ? Faut qu'elle se dépêche. En tous les cas, fini les sacrifices : il faut penser à soi après avoir capitalisé quelques succès et jouer la carte de la séduction. Mais ces perspectives restent un peu faible pour une déménageuse, une tigresse, l'héritière d'Amélie Mauresmo, commentatrice sportive attitrée (la meilleure façon de se faire oublier), ensemble jeunes retraitées du sport de haut niveau mais adeptes du sport en chambre, ça va de soi : une athlète est d'abord une femme !

Non, Tango à lui seul c'est déjà tout un programme, une politique, comme Attila. Hun ? Pas un danseur de claquettes. Bon, d'accord, il a changé d'entraîneur comme Yannick Agnel pour aller vivre aux States, mais cela illustre la bonne gestion d'un talent confirmé, et puis il a déjà plein de sosies, des petites têtes toutes rondes avec la boucle d'oreille en étoile : c'est plus cool qu'une dent en or. Teddy, il doit donner l'exemple. Moi, j'apprécierais pour commencer qu'il aille serrer la pince du Dalaï, ou alors juste une petite révérence ?

Bien sûr, ce n'est pas pour ôter le mérite au sport : celui d'offrir la rédemption ! La compétition internationale c'est la légion étrangère des sportifs et la victoire est son olympe. Mais quand seulement quelques super-stars marchent sur des petits nuages, je ne peux qu'admirer l'avidité de chacun pour s'élever de sa condition, pour échapper à ses origines difficiles, abandonnant au passage ses oripeaux de voyou et ses poses de rappeur dans la grande lessiveuse. Si seulement Christophe Lemaitre pouvait frapper un grand coup lui aussi, un coup de maître bien sûr, nous aurions deux athlètes fin prêts pour les J-O de 2014 en Russie, à Sotchi. Mais là j'ai pas de jeux de mots, ça parle tout seul et c'est mnémotechnique. Les « malheurs de Sotchi » peut-être, en cas de claquage.
- Allez mon fils, gagne les J.O, reste humble, ne prend pas le melon et ce ne sera que du bonheur !
- Et té ki toi pour m'twitter ? J'm'appelle pas Monfils ! La Monf... j'hallucine ? Viens que j'te savate ! Sur la vie d'ma mère... mais non... je blague !

Ouf...C'est sûr, il a encore du chemin à faire avant d'atteindre à la sagesse... mauvaise foi ne saurait mentir.

*mdh : mort de honte *Marion Bartoli, vainqueur à Wimbledon en 2013


















lundi 12 août 2013

Le billet d'humour de Lou : « Froome en grande froome, le top modèle du cyclisme international », l'actu revisitée dans le blogiblag du 13/08/2013.

Non, j'ai raté le « Tour de France »... Non, je ne l'ai pas vu victorieux, quelque part entre le Mont Ventoux et les Champs Élysée... Et d'abord ce nom imprononçable que je voudrais franciser pour mon seul plaisir : Froome-mage ? Froome d'Ambert ? Je l'aurais voulu francophone, belge ou suisse, néerlandais à la rigueur, mais citoyen britannique ?
Moi, je me l'étais déjà imaginé d'après un  article en double page à propos de sa vie pourtant pas si longue : un baroudeur épais bardé de cicatrices, un lion blanc qui arpente les pistes poussiéreuses du Kenya... puis je l'ai vu en photo : un échalas, une cigogne peut-être, un oiseau migrateur somme toute !

Mais à quoi carbure Froome ? Et est-ce que froome-ment ?
Je ne m'engagerais pas sur ces pistes cyclables là... vous connaissez mon sérieux...
A vrai dire, il aurait plus à voir avec le F-35 qu'avec le Rafale ; il aurait plus de liens avec Armstrong qu'avec Poulidor : je veux parler de sa consommation d'eau sucrée en plein vol, bien sûr !

Avant peu, il y avait des gars de deux mètres et cent kilos, je comprenais... Usain Bold lui-même était un peu léger (1,95m, 94 kilos , mais normal pour un « guépard »), et Teddy Riner un peu fort (2,04m, 131 kilos), puis d'autres encore avec des épaules de déménageurs dont je tairai les noms... Sauf que Froome est fin comme une feuille de papier à cigarette, dit aussi : « papier à rouler »! (1,86 m, 69 à 72 kilos selon). Et encore devait-il perdre deux kilos avant le départ du Tour de France, une course d'endurance de trois semaines, rien que ça... Cherchez la logique ? A moins d'avoir un bidon de dix litres d'eau sucrée sur le porte-bagages... mais non, c'est pas le genre de la maison... ou alors une voiture suiveuse avec une « perf » sur le capot ?

Et c'est là que je voulais en venir... Car le sucre c'est pas de la dope et Froome est cent pour cent propre et intègre, « clean my dear ». Il a une très bonne équipe tout simplement qui le fournit en boissons sucrées et barres énergétiques à gogos. On crois en lui, on l'aime, on le suit, on l'assiste. Et quand ça gueule trop fort dans les oreillettes, on se sacrifie :
_ Bon, d'accord... tiens Chris, mon dernier « kinder-buenos » il est pour toi, va et gagne !
Mieux, cet africain blanc de la vallée du Rift a une constitution d'enfer et un moteur « écologique » à haut rendement quand il brûle entièrement toutes ses calories. C'est pourquoi sur la photo au moment de sourire à l'arrivée on a peur qu'il s'effrite : pas de graisse, pas de surpoids, mais rien de rien. Oui, il a plus  à voir avec un mannequin anorexique qu'avec un Rambo dans tous ses états, tout seul en guerre au fond de la jungle.

Et non, je ne suis pas un casseur de mythes (sans contrepèterie) et même j'y vois un nouveau modèle d'homme et d''industrie : fini le surpoids, tout le monde dans un futur plus ou moins proche aura le loisir de se brancher à des sondes d'alimentation ou à des perfusions pour recevoir sa juste dose de solution énergétique en fonction de son activité et de son métabolisme.

L'homme et la femme de demain en première de couv' des magazines se dessineront ainsi : bien entourés, ultra-minces sans efforts et perfusés à volonté !

«  Sois mince... Tu n'as plus cathéter ! » remplacera notre trop fameux : « Sois belle et tais-toi ! »

Les vélocipédistes de haut niveau nous démontrent ainsi que nous avons tous du potentiel, même les plus rachitiques, mais que nous gaspillons nos forces et dilapidons nos richesses par un manque d'organisation cruel.
Combien de gars exceptionnels sont restés sur le bord de la route, abrutis, parce qu'aucune équipe (je ne parle pas de « Pôle Emploi » dont ce n'est pas le rôle evidemment) ne voulait les fournir en « kinder buenos » ?
Et quel rapport entre le paysan français et l'employé modèle japonais qui se suicident tous les deux le même jour à la même heure, si ce n'est la solitude du marathonien et la petite barre de chocolat-caramel-nougatine-biscuit en moins ?

_Ah, Christopher Froome ? Je me souviens de lui, il a fini par exploser en plein vol dans un ultime effort en 2017 je crois (Sky l'ayant abandonné, il manquait de glucose, mais ça vaut toujours mieux que de se faire péter le cœur à l'EPO).
Si j'osais une petite dernière, entre drogués, heu, « dopés », on se pardonne tout n'est-ce pas, donc le seul petit avantage réel de Froome serait un parasite hématophage qui s'attaque aux globules rouges du sang :

_ Allez, un petit ver pour la route ? Mais je plaisante ! Même pas une petite baisse de « Froome » ?

_Moi ? jamais.

dimanche 7 juillet 2013

« Exclusif - Retranscription d'une conversation téléphonique cryptée avec l'Elysée », l'actu revisitée dans le blogiblag du 08/07/2013.

_ Hi François, my friend !

_ Allô, B'Ob, tu voudrais pas parler français ? Ton accent américain est terribeul !

_ Ah, ah, Noland, tu changes pas : tu parles toujours pas un traître mot de ma langue, et même aveuc Meurkel, pas un mot d'allemand. Mais queul tire au flanc celui là !

_ Hein... Mais comment tu sais avec Merkel... Ah oui, les écoutes... Ah, et merci pour le tuyau : y'avait bien un renard dans le poulailler... un agent dormant « écolo », j'en reviens pas !

_ Yeahle petite Batho nous avait mis le puce à l'oreille, chez nous à la NSA ( agence nationale de la sécurité).

_ Alors, j'ai bien fait de la virer, hein ? Je vais gagner au moins trois points de crédibilité avec le FMI. J'ai bien fait d'être méchant. Il faut passer aux choses sérieuses maintenant, je m'y suis engagé...Et un peu de gaz ne nous fait pas de mal, hein hein !

_ Yep, mais tu dois rester le gentil gros nounours : ta sphère d'influence a baissé de moitié Noland en un an. Dans les conversations, le françaises t'apprécient de moins en moins pour tes choix ! Veux-tu que je te passe le conseiller en communication spécial de le «White House» ?

_ Wy note, et dis moi : c'est sympa vos écoutes, ça fait pas de chichis et puis au moins chez vous c'est pas illégale. Ça m'intéresse pour installer en France ! Chez nous les sondages coûtent la peau des fesses, demande à Sarko, hein hein... et ils se plantent toujours car les français ne sont pas francs avec les enquêteurs. J'avoue que j'ai du mal parfois à les suivre. Déjà que je ne suis pas informé par la DGSE de l'essentiel des problèmes dans mon propre pays ! Quelle bande de ploucs. J'ai tellement plus confiance que j'écris moi-même tous mes discours huit heures par jour. T'as pas ça chez toi ? Et vous auriez dû me prévenir aussi pour Morales dans l'avion : j'ai frôlé l'incident diplomatique avec la Bolivie en interdisant le survol de la France.

_ No, surtout pas prévenir... C'est le politique « le bâton et le carotte » ! Snowden, c'est le petit prétexte. Fallait donner le bon avertissement à le président bolivien. S'il veut le carte gold et les voyages en Europe, faut qu'il obéisse à le gendarme international.

_ Vous vous en foutez de Snowden ? Et c'est maintenant que vous m'l'dites : et moi qui croyait vous faire plaisir !

_ Il va tomber tout chaud comme un petit hamburger sur le plateau...


Ainsi devisaient gaiement deux acteurs majeurs de la planète... mauvaise foi ne saurait mentir.

samedi 6 juillet 2013

Billet d'humour : " l'ami-molette, un fromage qui vous veut du bien ! ", l'actu revisitée dans le blogiblag du 0707/2013

Faut-il en rire ? Nos exportations de fromage sont stoppées net à l'entrée des USA !

Ah, quelle surprise d'apprendre que nous exportons jusqu'en Amérique du Nord un délicat fromage pourtant décrié là-bas : le mimolette, si bien que quelques lointains cousins disent affectueusement entre eux : " l'ami-molette " importée de France, ou encore " la mite-molette " avec ce délicieux accent nord-américain qui n'appartient qu'à eux. Faut dire qu'aux dernières analyses, ce délicieux fromage contiendrait dans sa croûte, à la façon du cheval de Troie, la mite du fromage ( un petit acarien invisible à l’œil nu ).

Quoi,des bêtes invisibles ? Oui, nous en avons déjà plein plein partout, sur la peau et jusqu'à nos literies. Mais rien d'aussi gros que le "cousin" ou tipule, une sorte de grand moustique inoffensif commun à nos contrées respectives. De là à faire une mauvaise blague du genre " nos cousins d'Amérique ", terme affectueux pour parler des québécois et plus généralement des francophones... Mais non, je ne me permettrais pas !

Et comment vous parler du roquefort « Papillon », autre délice fromager typiquement de chez nous, vendus sans chenilles ni papillons. Enfin, je crois.

Pour finir, je n'insisterai surtout pas sur les détails à propos du « casu marzu » de Sardaigne, interdit dans toute l'Europe : le fromage coulant le plus dangereux au monde (cité dans le Livre Guinness des records ), ni sur la mouche du fromage. Notre mimolette fait " petit joueur " à côté !

Et tout ça au moment précis où nous découvrons horrifiés que notre belle France est farcie de micros espions expédiés sous le manteau d'outre-atlantique. Pire, nos "iphones" et autres gadgets prendraient des photos de nous tous nus, à notre insu et dans des positions incongrues.

Alors, cette attaque contre notre savoir-faire fromager n'est pas un hasard ? On nous en veut, mais qui ? Les Américains en général, la Food and Drug Administration (FDA, « Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux ») par contamination, jusqu'au FBI peut-être... Mauvaise foi ne saurait mentir !

vendredi 5 juillet 2013

Le billet d'humour de Lou : " Coup de grisou à l'Élysous ", l'actu revisitée dans le blogiblag du 05/07/2013

Le comble pour Delphine Batho, l'ex-ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie, ce ne fut pas tant de se faire limoger par un ex-limousin puisque ça reste franco-français, sinon que de dévisser pendant la « Coupe des Vices » qui avait lieu dans les jardins de l’Élysée en même temps que Wimbledon.

Batho ? " Il était un petit navire.. qui s'était mutiné, ohé, ohé ... ".Delphine tombe à l'eau, mais pas par son seul démérite. Ici gît la dauphine qui s'agite encore au fond de la vase. Je la scope en direct :

- " Allô, Delphine, quoi ! T'as un ministère et t'as pas de budget ? "

Avait-elle trop d'énergie à revendre ? Delphine dégage... de schiste. N'était-elle pas trop émotive, un peu réac-tueur : une sorte de Fukushima en puissance ? Et dire que certains analystes prétendent que ça n'a rien de macho...Voyons ! C'est pas la Batho qu'avait le plus besoin de passer en cale sèche. Comme dirait Tristane : bah... non ! Dans cette république bah...nanière, c'est le vice qui devient la vertu et la vertu le vice.

Quand la politique n'a plus que des tics, à défaut de serrer des pognes, on serre les vis et on sert à l'occasion le vice. Heureusement et pour relever le tout, que Marion Bartoli sera finaliste quand Dominique de Saint-Kahn se barre tôt au lit et Jérôme Cahuzé et abusé de son budget, de même.

Après, on arrondira les angles et les « innocents » se révéleront à l'affût du bon coup, ce qui ne devrait pas diminuer les torts. D'ailleurs, c'est vraiment pas de sa faute à la Batho car un petit remaniement pour l'humeur annonce souvent un bien plus réducteur. Mais avouez que c'est bête de se faire un nom en décanillant du gouvernement.

Et je peux l'annoncer pour bientôt : gros coup de grisou à l''Élysous ! car mauvaise foi ne saurait mentir.

Delphine Batho, ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie est relevée de ses fonctions le 2 Juillet 2013 .
Marion Bartoli remportera le tournoi de tennis de Wimbledon en simple le 6 juillet 2013.