Non, je ne l'ai pas vu. À quelle heure était-ce son match ? Et puis j'ai pas l'habitude de voir pleurer ce héros... De toutes les façons, la télévision dans mon troquet favori est en panne depuis deux semaines.
D'habitude, les champions en France ont tous un moral de perdant : je veux dire que dans les tournois majeurs du tennis, ils n'ont que très peu de chance d'aller jusqu'au bout. Et s'ils gagnent par chance, alors ils s'écroulent en pleurant... Mais je connais un champion « exceptionnel » (pléonasme), espagnol en plus, dont c'est exactement le contraire : on pourrait parler d'un joueur « inversé » parce qu'il ne connaît pas l'échec, sinon il pleure autant de douleur que de frustration.
Sacré Nadal : un tennisman inversé... ça te nique ! Oui, c'est diabolique un gars qui gagne tout. Je dirai même : c'est pas normal. Un joueur programmé pour gagner tout le temps, bipolaire avec ça... Je sais, ceci est de l'ordre de la diffamation. En fait, je me paye l'honneur d'un grand joueur parce que je suis jaloux. Ah, psychanalyse, quand tu nous tiens ! « Étienne, Étienne, tiens la bien... » comme dit la chanson.
Et vous savez le plus drôle : c'est que les grands champions se trouvent eux-même les pires faiblesses par compensation, pour ressembler à monsieur ou madame tout le monde in fine. Par exemple, avez vous lu l'histoire de ce joueur d'échecs d'exception qui a versé dans l'alcool, qui a tout gagné avant de tout perdre et qui est décédé brutalement (Gilles Andruet) . Et l'histoire du président et de sa maîtresse qui est mort par bandaison (Félix Faure). Et bien ça arrive tous les jours dans les journaux et ce sont des héros inversés.
Oui, et moi je crains qu'il ne lui arrive quelque chose à mon champion toutes catégories, mon Nadal de compétition, alors je surveille ses failles et je pourrais aussi me retourner contre lui. Et puis plein de pauv' types comme moi trouveront les marques de sa faiblesse sur ses doigts, le signe de ses défaillances futures sur son dos et dans les circonvolutions labyrinthiques de son cerveau, dans ses délires et dans ses phantasmes hors des courts, dans ses lapsus et ses actes manqués, comme si la vérité se retranchait jusque dans les rêves, vous savez... les petites histoires abracadabrantesques que l'on raconte à son psychanalyste. Drôle de diagnostic, envers et contre tout, en simulant d'être un imbécile prétentieux le reste du temps : non, je ne suis pas le docteur House (Faut pousser la déconnade très loin pour atteindre le génie), je suis journaliste mais faut pas le dire. Qu'importe, parce qu'à la fin j'aurai toujours le dernier mot.
Alors imaginez je sais pas... tiens, notre Président de la République par exemple... le gars qui ne se démonte jamais, qui se tape toutes les femmes, pragmatique comme c'est pas possible, plus pragmatique même que JFK et Clinton réunis, lui qu'outre-atlantique on traite de Quasimodo parce qu'il a congédié Esméralda en faisant sonner les cloches de Notre-Dame.
François Hollande pensait que c'était plus simple de se présenter en tant que célibataire le 11 février prochain à la Maison Blanche plutôt que d'alimenter la polémique sur un mal-entendu du genre :
_ On est ensemble mais sur le point de nous séparer depuis plusieurs mois et maintenant que j'ai fait la boulette on fait semblant de continuer par obligation protocolaire mais pas maritale puisque nous ne sommes pas mariés parce que j'ai déjà eu plusieurs épouses et que l'amour c'est que du plaisir sinon je pense qu'il vaut mieux nous séparer, mais Valérie n'était pas d'accord alors j'ai écrit une annonce toute simple pour ne vexer personne, et pardon à ceux qui n'auraient pas compris ou qui pourraient en prendre ombrage etc.
Donc, par cette annonce filée : « Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec... », il a tourné court à toutes les supputations et conjectures en découplant sa fonction de Président de son plan cul à l'Élysée. Oui, il leur a coupé l'herbe sous les pieds aux journaleux. Il voulait pas finir à poil dans la presse people internationale pendant son séjour en Turquie ou aux États-Unis. Il n'y a pas de ministère du cœur.
Ici, sur ses terres, on interroge la pythie sans pitié, vu que soi-disant les chiffres ne mentent pas : sa cote de copularité à brusquement baisé d'au moins 10 points auprès des femmes qui naturellement l'accusent de goujaterie et muflerie caractérisée. Chacun y va de son avis :
_ Mou et méchant ! Déjà qu'il n'a pas réussi à inverser la courbe du chômage pour 2013 comme promis, mais quel menteur celui-là !
À moins que notre François national ne soit qu'un indéfectible optimiste... la marque des vrais champions, des Nadal et aussi des Experts au Danemark. Oui, un champion bien dans ses baskets. Un président de cette acabit, on en fait plus : fin stratège, gros calibre, tireur émérite, élite de la nation. Par contre, des présidents ratés et sans cœur, on en fabrique tous les jours dans les officines de la contrefaçon médiatique et de l'escroquerie journalistique... Mauvaise foi ne saurait mentir.
D'habitude, les champions en France ont tous un moral de perdant : je veux dire que dans les tournois majeurs du tennis, ils n'ont que très peu de chance d'aller jusqu'au bout. Et s'ils gagnent par chance, alors ils s'écroulent en pleurant... Mais je connais un champion « exceptionnel » (pléonasme), espagnol en plus, dont c'est exactement le contraire : on pourrait parler d'un joueur « inversé » parce qu'il ne connaît pas l'échec, sinon il pleure autant de douleur que de frustration.
Sacré Nadal : un tennisman inversé... ça te nique ! Oui, c'est diabolique un gars qui gagne tout. Je dirai même : c'est pas normal. Un joueur programmé pour gagner tout le temps, bipolaire avec ça... Je sais, ceci est de l'ordre de la diffamation. En fait, je me paye l'honneur d'un grand joueur parce que je suis jaloux. Ah, psychanalyse, quand tu nous tiens ! « Étienne, Étienne, tiens la bien... » comme dit la chanson.
Et vous savez le plus drôle : c'est que les grands champions se trouvent eux-même les pires faiblesses par compensation, pour ressembler à monsieur ou madame tout le monde in fine. Par exemple, avez vous lu l'histoire de ce joueur d'échecs d'exception qui a versé dans l'alcool, qui a tout gagné avant de tout perdre et qui est décédé brutalement (Gilles Andruet) . Et l'histoire du président et de sa maîtresse qui est mort par bandaison (Félix Faure). Et bien ça arrive tous les jours dans les journaux et ce sont des héros inversés.
Oui, et moi je crains qu'il ne lui arrive quelque chose à mon champion toutes catégories, mon Nadal de compétition, alors je surveille ses failles et je pourrais aussi me retourner contre lui. Et puis plein de pauv' types comme moi trouveront les marques de sa faiblesse sur ses doigts, le signe de ses défaillances futures sur son dos et dans les circonvolutions labyrinthiques de son cerveau, dans ses délires et dans ses phantasmes hors des courts, dans ses lapsus et ses actes manqués, comme si la vérité se retranchait jusque dans les rêves, vous savez... les petites histoires abracadabrantesques que l'on raconte à son psychanalyste. Drôle de diagnostic, envers et contre tout, en simulant d'être un imbécile prétentieux le reste du temps : non, je ne suis pas le docteur House (Faut pousser la déconnade très loin pour atteindre le génie), je suis journaliste mais faut pas le dire. Qu'importe, parce qu'à la fin j'aurai toujours le dernier mot.
Alors imaginez je sais pas... tiens, notre Président de la République par exemple... le gars qui ne se démonte jamais, qui se tape toutes les femmes, pragmatique comme c'est pas possible, plus pragmatique même que JFK et Clinton réunis, lui qu'outre-atlantique on traite de Quasimodo parce qu'il a congédié Esméralda en faisant sonner les cloches de Notre-Dame.
François Hollande pensait que c'était plus simple de se présenter en tant que célibataire le 11 février prochain à la Maison Blanche plutôt que d'alimenter la polémique sur un mal-entendu du genre :
_ On est ensemble mais sur le point de nous séparer depuis plusieurs mois et maintenant que j'ai fait la boulette on fait semblant de continuer par obligation protocolaire mais pas maritale puisque nous ne sommes pas mariés parce que j'ai déjà eu plusieurs épouses et que l'amour c'est que du plaisir sinon je pense qu'il vaut mieux nous séparer, mais Valérie n'était pas d'accord alors j'ai écrit une annonce toute simple pour ne vexer personne, et pardon à ceux qui n'auraient pas compris ou qui pourraient en prendre ombrage etc.
Donc, par cette annonce filée : « Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec... », il a tourné court à toutes les supputations et conjectures en découplant sa fonction de Président de son plan cul à l'Élysée. Oui, il leur a coupé l'herbe sous les pieds aux journaleux. Il voulait pas finir à poil dans la presse people internationale pendant son séjour en Turquie ou aux États-Unis. Il n'y a pas de ministère du cœur.
Ici, sur ses terres, on interroge la pythie sans pitié, vu que soi-disant les chiffres ne mentent pas : sa cote de copularité à brusquement baisé d'au moins 10 points auprès des femmes qui naturellement l'accusent de goujaterie et muflerie caractérisée. Chacun y va de son avis :
_ Mou et méchant ! Déjà qu'il n'a pas réussi à inverser la courbe du chômage pour 2013 comme promis, mais quel menteur celui-là !
À moins que notre François national ne soit qu'un indéfectible optimiste... la marque des vrais champions, des Nadal et aussi des Experts au Danemark. Oui, un champion bien dans ses baskets. Un président de cette acabit, on en fait plus : fin stratège, gros calibre, tireur émérite, élite de la nation. Par contre, des présidents ratés et sans cœur, on en fabrique tous les jours dans les officines de la contrefaçon médiatique et de l'escroquerie journalistique... Mauvaise foi ne saurait mentir.