Un sketch imaginant la rencontre improbable entre Dieudonné et Manuel Valls. Dans le rôle de :
Didi : Dieudonné M'bala M'bala, humoriste, acteur et militant politique français
J.M. : Jean-Marie Le Pen
Le commissaire Wals : Manuel Valls
La dernière quenelle
Didi posa le colis que lui avait remis le préposé aux postes sur la table de la cuisine. Sous l'adresse postale étaient griffonnés ces mots :
« J.M. Un ami qui vous veut du bien ».
Il se doutait de l'origine précise du colis mais ne pouvait en croire ses yeux. Il se lissa la barbe qu'il avait drue à la façon des imams, puis il se décida à cisailler le ruban adhésif et le papier kraft tout autour avec un couteau de cuisine. Il en tira une grosse boîte à chaussures lourdement lestée. Sur le couvercle étaient écrits ces mots en majuscules d'imprimerie, d'une encre bleue délavée : Berlin 1945.
Didi souleva le couvercle prestement. Là, une petite lettre pliée en 4 posée sur du papier de soie. Sans plus attendre, il souleva le petit matelas de garnissage de l'autre main et découvrit en fouillant dessous quelques liasses de vieux billets de banque « UNITED STATE OF AMERICA » à moitié calcinés (des coupures de 100 dollars avec la figure de Benjamin Franklin). Dessous encore, une boîte de conserve avec des coulures noirâtres sur les bords et l'étiquette mentionnant : « Knödel » en gros et « Deutschland, 1944 » en petit. Et puis, comme un fruit de métal brillant entortillé dans du papier journal, il découvrit avec stupeur et tremblement une grenade intacte datant de la seconde guerre mondiale. Tout au fond, il y avait une vieille boîte à cigares avec son petit fermoir métallique, qu'il déposa précautionneusement sur la table de la cuisine.
Il se décida enfin à déplier la petite lettre manuscrite et lu ces mots :
Mon cher ami,
Je vous envoie comme convenu le trésor de guerre que j'avais découvert dans les fossés et sous les gravats du Führer-bunker en mai 1945. Hitler envisageait début avril de cette année là de s'enfuir incognito déguisé en bonne sœur, mais vous connaissez la fin ! Il adorait les quenelles en conserves et la grenade devait mettre fin à ses jours au cas où il serait capturé vivant. Dans la boîte à cigares vous trouverez les crayons de couleurs qui lui servir à dessiner sur les cartes d'état major ses derniers plans d'attaque et de défense, ainsi qu'une croix de fer trouvée à l'emplacement de ses appartements mis à sac (avec une merveilleuse petite croix gammée en relief au milieu !). Je veux l'offrir à votre grand fils, mais bien entendu il devra éviter de la porter à l'école. Remarquez que ce trésor de guerre a une valeur historique incommensurable. Prenez en soin et faites en bon usage... Autrement, si ça pouvait servir à payer le fisc, j'en serai heureux ! Jean-Marie
_ Ah, le vieux con, il dégoise ! Et qu'est-ce qu'il veut que je fasse avec ça ? Il se débarrasse de ses merdes... Surtout, il s'est pas ruiné ! fit Didi médusé. Et encore, c'est parce que je lui ai réclamé personnellement son soutien. Sinon, macache, que dalle !
Didi,
qui s'apprêtait à sortir à cette heure, enfourna d'un geste la boîte de
quenelles du Troisième Reich dans la poche gauche de sa parka, la
grenade dans la poche droite et la lettre pliée en quatre avec la jolie «
Croix de fer » nazie dans sa petite poche à fermeture éclaire près du
cœur.
_ Mais ça va quand même le faire : la voilà la preuve que je ne suis pas un imbécile et que j'ai des gros bonnets qui me soutiennent... Ils vont bien rigoler les potes ce soir à notre réunion secrète !
Il tira sa capuche sur son front à la mode des conspirateurs (pour éviter d'être reconnu par ses voisins) et sortit joyeusement de cet appartement qu'il gardait secret. Là, deux types avec des gros biscotos de la police nationale l'attendaient :
_ Vous êtes en état d'arrestation... Mains contre le mur, jambes écartées...
Il recula dans le vestibule pour être fouillé à l'abri des regards curieux. Tout de suite ils firent main basse sur la boîte de conserve d'un côté et la grenade de l'autre, avec ces commentaires :
_ C'est à vous, ça ? Vous êtes collectionneur d'armes de guerre ? UNE GRENADE, je rêve ! Et là, c'est quoi ? 1944... Des quenelles, évidemment ! M'bala, je dois vous avertir des charges qui pèsent contre vous : détention d'armes interdites de catégorie A, menace terroriste en bande organisée, trouble à l'ordre public et incitation à la haine raciale... Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.
Le radio-émetteur du flic cracha l'information suivante : un commando des forces spéciales avait investi simultanément son QG et coffré tous ses amis sans rencontrer la moindre résistance.
_ Enculés !
Menotté, Didi fut tiré par le coude pour monter dans le panier à salade quand une limousine se gara en douceur juste derrière. La vitre fumée arrière s'abaissa et un petit bonhomme au regard inquisiteur l'observa une minute, les cheveux noirs de geai, le menton pointu soigneusement rasé, l’œil rond des oiseaux de proie de haut vol. L'autorité émanait de sa personne.
_ M'bala, approche toi... Allez, approche ton oreille ! Je t'avais pourtant mis en garde pour que t'arrêtes de faire le con !
Le commissaire Wals parlait doucement avec des relents de pastilles mentholées. Didi, qui s'était penché par pur réflexe à la fenêtre du véhicule, se redressa avec une grimace de dégoût.
_ Mais ça va quand même le faire : la voilà la preuve que je ne suis pas un imbécile et que j'ai des gros bonnets qui me soutiennent... Ils vont bien rigoler les potes ce soir à notre réunion secrète !
Il tira sa capuche sur son front à la mode des conspirateurs (pour éviter d'être reconnu par ses voisins) et sortit joyeusement de cet appartement qu'il gardait secret. Là, deux types avec des gros biscotos de la police nationale l'attendaient :
_ Vous êtes en état d'arrestation... Mains contre le mur, jambes écartées...
Il recula dans le vestibule pour être fouillé à l'abri des regards curieux. Tout de suite ils firent main basse sur la boîte de conserve d'un côté et la grenade de l'autre, avec ces commentaires :
_ C'est à vous, ça ? Vous êtes collectionneur d'armes de guerre ? UNE GRENADE, je rêve ! Et là, c'est quoi ? 1944... Des quenelles, évidemment ! M'bala, je dois vous avertir des charges qui pèsent contre vous : détention d'armes interdites de catégorie A, menace terroriste en bande organisée, trouble à l'ordre public et incitation à la haine raciale... Tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous.
Le radio-émetteur du flic cracha l'information suivante : un commando des forces spéciales avait investi simultanément son QG et coffré tous ses amis sans rencontrer la moindre résistance.
_ Enculés !
Menotté, Didi fut tiré par le coude pour monter dans le panier à salade quand une limousine se gara en douceur juste derrière. La vitre fumée arrière s'abaissa et un petit bonhomme au regard inquisiteur l'observa une minute, les cheveux noirs de geai, le menton pointu soigneusement rasé, l’œil rond des oiseaux de proie de haut vol. L'autorité émanait de sa personne.
_ M'bala, approche toi... Allez, approche ton oreille ! Je t'avais pourtant mis en garde pour que t'arrêtes de faire le con !
Le commissaire Wals parlait doucement avec des relents de pastilles mentholées. Didi, qui s'était penché par pur réflexe à la fenêtre du véhicule, se redressa avec une grimace de dégoût.
_
Wals, tu m'as tendu un piège ! Tu savais pour le colis... Mais tu
pourras rien prouver... Tu sais d'où ça vient ? C'est le cadeau d'un
admirateur et j'allais justement me rendre au commissariat. Dans deux
heures je serais libre mais toi tes jours sont comptés !
Déjà, des paparazzis se pointaient à l'horizon en canardant à tout va, retenus in extremis par un cordon des forces de l'ordre improvisé.
Le commissaire resta de glace. Il suçait ses pastilles de menthe avec un sérieux indéfectible, une sorte d'entreprise d'hygiène et de salubrité publique.
_ Tu regardes la télé, M'bala ? Tu connais Sherlock Holmes, non ? Et le Mentaliste, t'as vu « The Mentalist » ? Un tueur en série a fait de lui son complice... et Horacio Caine dans « Les Experts : Miami » ? Sa persévérance, son abnégation... et Gideon dans « Esprits criminels » : « Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités » Magnifique... et l'agent Gibbs dans NCIS ? Je te le dis tout de suite : mes préférées sont Abby et Penelope Garcia, parce que je ne crois pas au sacrifice. Moi, je suis et je reste un fonctionnaire. Et tu sais ce qui m'ennuie avec toi ? T'es qu'un barbu insupportable, M'bala, et tu te crois intelligent ? Alors dis moi, quel genre de héros es-tu ? Un bienfaiteur de l'humanité ? Moi, je vois un comique grimaçant qui fait son petit numéro habituel...
_ Mais t'es qui pour m'parler comme ça ? Mon psy ? Tu sais ce qu'on fait avec les balais à chiottes ?
C'est là que le commissaire porta l'estocade :
_ Je voulais te faire passer un casting mais de toutes les façons, t'es définitivement trop con pour représenter les français « anti-système » et tu viens d'échouer aux épreuves d'admission. Tu n'es pas un danger et je te signale que nous avons la police secrète la mieux organisée du monde. La France est armée contre tous les mythomanes manipulateurs comme toi, et ça depuis Fouché !
Didi s'impatientait, les dents serrées :
_ Ouais, Marseille est sous ton contrôle...
Imperturbable, le commissaire Wals prenait son temps pendant que le gugus poireautait comme un minable à côté de sa limousine. Il conclut de la sorte :
_Tu dois comprendre que je ne suis pas un acteur mais un fonctionnaire. Je reste propre et courtois, je n'entre pas dans la tête de mes ennemis, je ne goûte pas à leurs folies et je prend mes responsabilités tout simplement. D'ailleurs, tu n'es pas mon ennemi personnel et ça ne m'arrange pas que tu joues au con avec les juges ! Crois moi, je n'aurais que la satisfaction du travail bien fait quand je t'aurais coffré pour tes provocations et tes impayés... Allez, M'bala, t'es un businessman avisé et un père de famille nombreuse ! Tu devrais renoncer à la force obscure avant que ça se gâte pour toi, n'est-ce pas ? Tu pourrais réécrire un scénario plus cool et rester la vedette de ton histoire !
_ Je bite que dalle à ce'que tu m'racontes depuis une heure... Tu veux me casser ? D'accord, sors de là, je vais te mettre ta branlée !
Pendant cet échange rugueux autant qu'inutile, un aide de camp avait ouvert la précieuse boîte de quenelles « made in Germany » et vieilles de 70 ans, pour finalement en verser le contenu dans une assiette de porcelaine empruntée à un restaurant voisin : là, une masse spongieuse aux reflets ocres baignait dans un jus d'oxydes de fer et de cuivre salement toxique. Le militaire rajouta dessus une pincée de fleur de sel et y déposa une cuillère pour la dégustation. Enfin, il tendit le plat peu ragoûtant entre les deux protagonistes avec ces mots :
_ La dernière quenelle d'Hitler. Bon appétit !
Le commissaire Wals à ce moment précis fixait Didi le Téméraire dans le blanc des yeux :
_ Des faits, je ne m'occupe que des faits... Nous savons tout de toi, de tes activités, et nous avons tracé les liens avec tes amitiés diverses, tes accointances... Jean-Marie et tous les négationnistes, les anti-sionistes, Mahmoud en Iran, le Cameroun... Mes équipes ont réuni des faisceaux de preuves concordantes. On a dessiné ça sur des tableaux : c'est graphique et bingo, te voilà pris en flag ! C'est ça la police scientifique de nos jours. Même que ta quenelle, je vais te la faire bouffer... C'était ton copain Hitler ? Tiens, mange ça si t'as des couilles !
Et il lui poussa l’assiette de quenelles du Troisième Reich sous le nez :
_ T'es un malade grave ? J'veux pas mourir moi, j'ai des enfants... fit M'bala dans sa barbe noire.
_ C'est bien ce que je te disais... Alors, arrête de nous les briser menu ! Le prochain coup, je serai moins conciliant. Cette fois, j'envoie la convocation au tribunal chez ta femme, vu que t'es insolvable... tu serais avisé d'y répondre, et je ne veux pas d'un martyre... Maintenant, allez oust, débarrasse moi le plancher !
Un témoin silencieux s'était glissé au fond de la limousine pour ne rien perdre de cette rencontre et pour voir son torero à la taille de guêpe et aux gestes élégants affronter la sombre brute, la bête noire de la République.
_ Bien joué, commissaire. Et vous avez été prudent de ne pas insister. On le retrouvera bien assez tôt !
_
Ah, s'il avait bouffé l'assiette de quenelle, on faisait coup double
par ricochet : M'bala empoisonné par un cadeau de Jean-Marie ! Déjà, des paparazzis se pointaient à l'horizon en canardant à tout va, retenus in extremis par un cordon des forces de l'ordre improvisé.
Le commissaire resta de glace. Il suçait ses pastilles de menthe avec un sérieux indéfectible, une sorte d'entreprise d'hygiène et de salubrité publique.
_ Tu regardes la télé, M'bala ? Tu connais Sherlock Holmes, non ? Et le Mentaliste, t'as vu « The Mentalist » ? Un tueur en série a fait de lui son complice... et Horacio Caine dans « Les Experts : Miami » ? Sa persévérance, son abnégation... et Gideon dans « Esprits criminels » : « Les hommes sont à eux seuls capables des pires atrocités » Magnifique... et l'agent Gibbs dans NCIS ? Je te le dis tout de suite : mes préférées sont Abby et Penelope Garcia, parce que je ne crois pas au sacrifice. Moi, je suis et je reste un fonctionnaire. Et tu sais ce qui m'ennuie avec toi ? T'es qu'un barbu insupportable, M'bala, et tu te crois intelligent ? Alors dis moi, quel genre de héros es-tu ? Un bienfaiteur de l'humanité ? Moi, je vois un comique grimaçant qui fait son petit numéro habituel...
_ Mais t'es qui pour m'parler comme ça ? Mon psy ? Tu sais ce qu'on fait avec les balais à chiottes ?
C'est là que le commissaire porta l'estocade :
_ Je voulais te faire passer un casting mais de toutes les façons, t'es définitivement trop con pour représenter les français « anti-système » et tu viens d'échouer aux épreuves d'admission. Tu n'es pas un danger et je te signale que nous avons la police secrète la mieux organisée du monde. La France est armée contre tous les mythomanes manipulateurs comme toi, et ça depuis Fouché !
Didi s'impatientait, les dents serrées :
_ Ouais, Marseille est sous ton contrôle...
Imperturbable, le commissaire Wals prenait son temps pendant que le gugus poireautait comme un minable à côté de sa limousine. Il conclut de la sorte :
_Tu dois comprendre que je ne suis pas un acteur mais un fonctionnaire. Je reste propre et courtois, je n'entre pas dans la tête de mes ennemis, je ne goûte pas à leurs folies et je prend mes responsabilités tout simplement. D'ailleurs, tu n'es pas mon ennemi personnel et ça ne m'arrange pas que tu joues au con avec les juges ! Crois moi, je n'aurais que la satisfaction du travail bien fait quand je t'aurais coffré pour tes provocations et tes impayés... Allez, M'bala, t'es un businessman avisé et un père de famille nombreuse ! Tu devrais renoncer à la force obscure avant que ça se gâte pour toi, n'est-ce pas ? Tu pourrais réécrire un scénario plus cool et rester la vedette de ton histoire !
_ Je bite que dalle à ce'que tu m'racontes depuis une heure... Tu veux me casser ? D'accord, sors de là, je vais te mettre ta branlée !
Pendant cet échange rugueux autant qu'inutile, un aide de camp avait ouvert la précieuse boîte de quenelles « made in Germany » et vieilles de 70 ans, pour finalement en verser le contenu dans une assiette de porcelaine empruntée à un restaurant voisin : là, une masse spongieuse aux reflets ocres baignait dans un jus d'oxydes de fer et de cuivre salement toxique. Le militaire rajouta dessus une pincée de fleur de sel et y déposa une cuillère pour la dégustation. Enfin, il tendit le plat peu ragoûtant entre les deux protagonistes avec ces mots :
_ La dernière quenelle d'Hitler. Bon appétit !
Le commissaire Wals à ce moment précis fixait Didi le Téméraire dans le blanc des yeux :
_ Des faits, je ne m'occupe que des faits... Nous savons tout de toi, de tes activités, et nous avons tracé les liens avec tes amitiés diverses, tes accointances... Jean-Marie et tous les négationnistes, les anti-sionistes, Mahmoud en Iran, le Cameroun... Mes équipes ont réuni des faisceaux de preuves concordantes. On a dessiné ça sur des tableaux : c'est graphique et bingo, te voilà pris en flag ! C'est ça la police scientifique de nos jours. Même que ta quenelle, je vais te la faire bouffer... C'était ton copain Hitler ? Tiens, mange ça si t'as des couilles !
Et il lui poussa l’assiette de quenelles du Troisième Reich sous le nez :
_ T'es un malade grave ? J'veux pas mourir moi, j'ai des enfants... fit M'bala dans sa barbe noire.
_ C'est bien ce que je te disais... Alors, arrête de nous les briser menu ! Le prochain coup, je serai moins conciliant. Cette fois, j'envoie la convocation au tribunal chez ta femme, vu que t'es insolvable... tu serais avisé d'y répondre, et je ne veux pas d'un martyre... Maintenant, allez oust, débarrasse moi le plancher !
Un témoin silencieux s'était glissé au fond de la limousine pour ne rien perdre de cette rencontre et pour voir son torero à la taille de guêpe et aux gestes élégants affronter la sombre brute, la bête noire de la République.
_ Bien joué, commissaire. Et vous avez été prudent de ne pas insister. On le retrouvera bien assez tôt !
C'est ainsi que Didi M'bala, bien que surpris en flagrant délit comme un petit voyou des quartiers en possession d'une arme de guerre, échappa pour la énième fois consécutive à la justice imminente de l'État.
Ah, faut-il que l'Espagne nous restitue notre honneur perdu ? Le commissaire Wals, un Don Quixote moderne, nous est arrivé par avion d'Espagne en immigré, le teint frais, l’œil lumineux et les dents plus blanches que le gras de ces fabuleux jambons « Pata Negra » importés depuis la péninsule ibérique. Et qui l'aurait cru capable voici deux ans à peine des plus hautes responsabilités dans la police ?
Moralité ? Quand ta quenelle se barre en quenouille, rentre tranquillement chez toi et dors...
Le geste de la quenelle, un bras tendu vers le sol avec l'autre main rabattue sur l'épaule dans une forme de salut nazi, fut utilisé la première fois par le comique Dieudonné en 2005 dans un sketch au moment de dire « il va nous la foutre jusque-là ». À l'origine simple effet comique dénué de signification politique, la quenelle plus tard est dirigée contre les juifs. En 2013, ce geste compris comme « anti-système » est copié par des sportifs et des personnalités de la télévision et du spectacle sans forcément en connaître les connotations obscènes, insultantes et antisémites. Comparé alternativement à une variante de bras d'honneur ou à un salut nazi inversé, aujourd'hui ce geste exprimant surtout le mépris est condamné sévèrement : « La signification du geste est de sodomiser symboliquement quelqu'un, en mimant le fait de lui enfoncer le bras dans l'anus »./ Source Wikipédia.
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