Yes we can ! ou French cancan ?
Mon cher François,
Á la veille de ton prochain discours, j'ai comme un mauvais pressentiment... Serais-tu tenté par un suicide politique, du style : « Hélas, je ne suis pas l'homme de la situation » ou bien vas-tu annoncer des nouveaux sacrifices aux Français ? Le pire reste à venir.
Certains voudraient te comparer à Barack Obama, mais ils n'ont rien compris puisqu'il représente l'exact contraire de ta défaite personnelle. Obama, à mi-mandat, compte encore 40 % d'opinions favorables sans plus de majorité au Congrès des États-Unis. Et tous les Démocrates qui affirmaient : « I'am not Barack Obama » ont perdu les élections. Cette Amérique divisée est gravement ségrégationniste, lobbyiste et ultra-libérale. L'essai d'une « gouvernance socialiste » façon Obama a fait long feu, synonyme d'appauvrissement et d'injustices sociales. Les Américains se confirment ainsi individualistes et dominateurs, d'où le culte des armes et de la force brute. Leur crédo restera à jamais : « toujours plus fort, toujours plus riche ! ». Pourtant, Barack peut garder le sourire en président rassembleur d'un pays en voie de récupération, et le dollars ne s'en portera que mieux.
Titulaire d'un prix Nobel, Obama se fait écharper pour ses faiblesses militaires : lâche et mou dit-on de lui. C'est que le prix Nobel de la Paix ne signifie pas grand chose au pays de la bombe atomique, tout au plus une lettre d'amour inattendue de Suède... Car les Américains cravachent dur pour conserver leur rang de première puissance, méprisant les faiblesses congénitales d'une Europe « communiste » et repoussant au loin toute contrainte d'une sauvegarde planétaire. Le Canada s'aligne du coup sur ces mêmes principes. Notre ambassadeur écologiste Nicolas Hulot y a fait choux blanc, refoulé à la porte d'entrée des dirigeants de ce pays comme un sans-grade : « Nous n'avons pas de leçons à recevoir de la France ! ».
Mais toi, François, tu as eu les coudées franches pour tes interventions militaires. Inversement, tu n'as plus aucune légitimité : 97 % des Français de tous bords désavouent tes résultats à l'intérieur du pays, soit en additionnant les abstentionnistes 130 % d'opinions défavorables... Alors, sans mettre en doute les sondages, je m'interroge : qu'est ce que ça te fait d'être définitivement un homme « normal », de ceux qui n'ont plus rien d'enviable et que l'on méprise un peu ? Un senior, un veuf, un chômeur peut-être, un vieux quoi ! Curieusement, tu rassembles tes ennemis en faisant l'unanimité contre toi : Mélanchon, Bayrou, Sarkozy et Marine Le Pen n'attendent plus que l'occasion de t'éjecter de la course, façon Koh-Lanta. Demain, il ne fera pas bon pour toi d'aller au conseil près du feu de camp... Mieux vaut bouger, rester insaisissable, car ils veulent tous ta peau. Je regrette de t'avoir affublé de ce sobriquet de « Noland » car tu les dépasses tous, un peu comme le fils de Dieu portant sa croix sous les injures et les crachats. Oui, tu es né « Hollande », « homme voyageur à fort caractère, issu d'une ancienne famille de marchands et d'artistes peintres ». Et rien à voir avec Francis Le Belge ou le clown de chez Mac Donald.
Alors, en ce 5 novembre 2014, je crains pour ton avenir. Et pardonne-moi mes articles incivils, voire scabreux. Remarque, je ne faisais que de te cirer les pompes en célébrant ton intelligence supérieure et ta virilité sous un humour potache. Aujourd'hui, comme des millions de Français dépassés par la conjoncture, tu ne représentes plus que toi-même face à la solitude. Et « quoi que tu fasses », à moins d'un miracle, tu resteras à jamais dans les annales un président quelconque, sans charisme, de ceux qu'on oublie. Même la Commission Européenne a désavoué les chiffres optimisés de notre croissance économique, c'est tout dire !
François, je me rappelle de toi dans la petite lucarne, face à Sarkozy, quand tu répétais inlassablement : « Non, je ne ferais pas les mêmes erreurs que vous ! ». Tu avais réussi à nous cueillir, ici à la maison de retraite. Alors, demain à la téloche, fais-nous un signe du style : « Je vous ai compris ! » ou mieux : « Je suis de tout cœur avec les vieux ! ». Après, nous danserons un French Cancan endiablé parce que les méchants, c'est pas nous. Bien sûr, tu ne pourras pas égaler ce monument de François Mitterrand, perché tout là haut au sommet du « roc fort » de Solutré ... Mais tu resteras à jamais, comme sur nos plateaux-repas, le " faux mage de Hollande ". Et si ça peut te rassurer, la solitude, c'est bon pour la gueule.
Mon cher François,
Á la veille de ton prochain discours, j'ai comme un mauvais pressentiment... Serais-tu tenté par un suicide politique, du style : « Hélas, je ne suis pas l'homme de la situation » ou bien vas-tu annoncer des nouveaux sacrifices aux Français ? Le pire reste à venir.
Certains voudraient te comparer à Barack Obama, mais ils n'ont rien compris puisqu'il représente l'exact contraire de ta défaite personnelle. Obama, à mi-mandat, compte encore 40 % d'opinions favorables sans plus de majorité au Congrès des États-Unis. Et tous les Démocrates qui affirmaient : « I'am not Barack Obama » ont perdu les élections. Cette Amérique divisée est gravement ségrégationniste, lobbyiste et ultra-libérale. L'essai d'une « gouvernance socialiste » façon Obama a fait long feu, synonyme d'appauvrissement et d'injustices sociales. Les Américains se confirment ainsi individualistes et dominateurs, d'où le culte des armes et de la force brute. Leur crédo restera à jamais : « toujours plus fort, toujours plus riche ! ». Pourtant, Barack peut garder le sourire en président rassembleur d'un pays en voie de récupération, et le dollars ne s'en portera que mieux.
Titulaire d'un prix Nobel, Obama se fait écharper pour ses faiblesses militaires : lâche et mou dit-on de lui. C'est que le prix Nobel de la Paix ne signifie pas grand chose au pays de la bombe atomique, tout au plus une lettre d'amour inattendue de Suède... Car les Américains cravachent dur pour conserver leur rang de première puissance, méprisant les faiblesses congénitales d'une Europe « communiste » et repoussant au loin toute contrainte d'une sauvegarde planétaire. Le Canada s'aligne du coup sur ces mêmes principes. Notre ambassadeur écologiste Nicolas Hulot y a fait choux blanc, refoulé à la porte d'entrée des dirigeants de ce pays comme un sans-grade : « Nous n'avons pas de leçons à recevoir de la France ! ».
Mais toi, François, tu as eu les coudées franches pour tes interventions militaires. Inversement, tu n'as plus aucune légitimité : 97 % des Français de tous bords désavouent tes résultats à l'intérieur du pays, soit en additionnant les abstentionnistes 130 % d'opinions défavorables... Alors, sans mettre en doute les sondages, je m'interroge : qu'est ce que ça te fait d'être définitivement un homme « normal », de ceux qui n'ont plus rien d'enviable et que l'on méprise un peu ? Un senior, un veuf, un chômeur peut-être, un vieux quoi ! Curieusement, tu rassembles tes ennemis en faisant l'unanimité contre toi : Mélanchon, Bayrou, Sarkozy et Marine Le Pen n'attendent plus que l'occasion de t'éjecter de la course, façon Koh-Lanta. Demain, il ne fera pas bon pour toi d'aller au conseil près du feu de camp... Mieux vaut bouger, rester insaisissable, car ils veulent tous ta peau. Je regrette de t'avoir affublé de ce sobriquet de « Noland » car tu les dépasses tous, un peu comme le fils de Dieu portant sa croix sous les injures et les crachats. Oui, tu es né « Hollande », « homme voyageur à fort caractère, issu d'une ancienne famille de marchands et d'artistes peintres ». Et rien à voir avec Francis Le Belge ou le clown de chez Mac Donald.
Alors, en ce 5 novembre 2014, je crains pour ton avenir. Et pardonne-moi mes articles incivils, voire scabreux. Remarque, je ne faisais que de te cirer les pompes en célébrant ton intelligence supérieure et ta virilité sous un humour potache. Aujourd'hui, comme des millions de Français dépassés par la conjoncture, tu ne représentes plus que toi-même face à la solitude. Et « quoi que tu fasses », à moins d'un miracle, tu resteras à jamais dans les annales un président quelconque, sans charisme, de ceux qu'on oublie. Même la Commission Européenne a désavoué les chiffres optimisés de notre croissance économique, c'est tout dire !
François, je me rappelle de toi dans la petite lucarne, face à Sarkozy, quand tu répétais inlassablement : « Non, je ne ferais pas les mêmes erreurs que vous ! ». Tu avais réussi à nous cueillir, ici à la maison de retraite. Alors, demain à la téloche, fais-nous un signe du style : « Je vous ai compris ! » ou mieux : « Je suis de tout cœur avec les vieux ! ». Après, nous danserons un French Cancan endiablé parce que les méchants, c'est pas nous. Bien sûr, tu ne pourras pas égaler ce monument de François Mitterrand, perché tout là haut au sommet du « roc fort » de Solutré ... Mais tu resteras à jamais, comme sur nos plateaux-repas, le " faux mage de Hollande ". Et si ça peut te rassurer, la solitude, c'est bon pour la gueule.
Le 5 novembre 2014 : Le sénat Américain bascule dans le camp Républicain après le manque de résultats du Président Obama et le blocage au Congrès. Cette campagne électorale à coûté des milliards qui auraient pu être investis au profit des pauvres du monde entier ou bien en faveur de l'Obama Health Care : cet argent « politicien » ainsi dilapidé ne fut qu'un outil de pouvoir et de manipulation au service des plus fortunés.
« Pour ceux qui ont voté, je veux que vous sachiez que je vous
ai entendu, et pour ceux qui n'ont pas voté... que je vous ai
entendu aussi ! » Barack Obama après le succès des
Démocrates.
Le 6 novembre 2014 : Avec 12 % d'opinions favorables (– 3) en novembre, le chef de l'Etat enregistre la cote de popularité la plus basse depuis son élection, entraînant celle de son premier ministre vers son plus faible score également avec 22 % (– 2) d'opinions favorables. / Le Monde
Le 6 novembre 2014 : Avec 12 % d'opinions favorables (– 3) en novembre, le chef de l'Etat enregistre la cote de popularité la plus basse depuis son élection, entraînant celle de son premier ministre vers son plus faible score également avec 22 % (– 2) d'opinions favorables. / Le Monde
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