mercredi 30 mars 2016

Billet d'humour : « On achève bien les agneaux ! » dans le blogiblag du 31/03/2016 (LJ ©2016).

Ce soir là en « replay », j'avais le choix entre « JoeyStarr, Manoukian, Frégé et Sinclair » ou « Ruquier, Moix et Salamé ». Comme je ne comprends rien aux chansons anglaises de « La nouvelle star », j'optai pour le remake français de « Chapon, Melon et bottes de cuir », c'est à dire l'émission : « On n'est pas couché ». Je me concoctai donc une vieille tisane des familles et j’embrayai illico sur Ruquier et Moix, le perruquier et son tailleur de costards. Ensemble ils font une belle paire : l'un branle les mots pendant que l'autre branle l'homo. Léa Salamé elle est la conciliatrice et aussi l'atout charme.

Pour gagner du temps bien sûr, je sautai allègrement les dix premières minutes... Miracle du replay ! Ainsi, tout de suite j'entrai dans le vif du sujet quand Ruquier compare l'anneau supposé de Jeanne D'arc à un « vieux cockring » (le « trésor national » acquis par Philippe de Villiers a été restitué il y a peu contre rançon par les Anglais), soit un « cockring voyageur » possiblement utilisé aussi par Sir Elton John et toute une communauté interlope : un « anneau pénien » quoi ! Welcome to the « Puy du Fou »... et je remercie Wikipédia pour la traduction : c'est là qu'on sent que Laurent Ruquier a de la culture et de la pratique.

Après, les deux compères nous expliquent que chez « On n'est pas couché », eux détiennent le monopole du cœur (à propos des derniers attentats en Belgique), pas comme d'autres salauds puisqu'il n'y a en somme aucune différence entre la droite « néo-nazie » des Le Pen et les jihadistes criminels. Là, je trouve déjà qu'ils poussent un peu...

Ensuite, pour illustrer à la télé ce qu'est la « belgitude » (sans défenses), à ne pas confondre avec la connerie bien sûr, les trois compères nous expliquent que les Belges, apprenant les attentats jihadistes, avaient mangé des frites et bu des bières par défit, du style : « Non, je ne leur donnerai pas mon émotion ». Ça, c'est fort ! À la 25e minute, l'animateur gouailleur fait passer un sketch repris sur les réseaux sociaux d'un étudiant belge, Gui Home, qui s'attaque ainsi aux terroristes : « … maman... ça fait des années qu'ils ont perdu leurs couilles... des trous du cul... après maman, on est des gentils, on est même pas violents... » et qui finit son monologue par un doigt d'honneur ! Là, j'ai compris que Ruquier tapait dans l'humour « djeun », histoire de concurrencer à ces heures tardives Sébastien Cauet sur NRJ. Oui, c'est un créneau plein d'avenir !

Hélas, après une demi-heure passée devant ce show pour retardés mentaux, je n'arrivai toujours pas à me dérider. Je sautai donc de ce pas à la 35e minute pour entendre Léa Salamé lancer à Kyan Khojandi : « votre spectacle est formidable... mais 20 minutes sur la branlette, c'est long ! ». Je poussai donc le curseur plus loin... Tiens, il ne manquait que Cohn-Bendit (51e minute) qui lui venait avouer à contre cœur ses accointances avec le terrorisme avant de devenir écologiste. Comme quoi la connerie est aussi de gauche : mais comment peuvent-ils diaboliser l'extrême-droite quand ils sont tous pourris ? Et Moix de cirer les pompes à se bandit : « je ne vous reproche à aucun moment, bien au contraire, d'avoir défendu le terrorisme... ».

Ah, les petits salauds ! Est-ce pour se racheter que Dany le Rouge a décidé de coller comme un morpion aux basques de Nicolas Hulot (après avoir largué François Bayrou) parce que, somme toute, « il est le seul qui n'ait pas de postures idéologiques ». Cohn-Bendit se voit-il déjà comme l'idéologue et le prescripteur, l'éminence rouge du merkelisme à la française et de l'ultra- libéralisme européen ? Toujours les mêmes vieux cons et on recommence ! C'est ça, la culture ? Et puis le film de machin... et le sketch de truc... En sautant une plage plus conséquente, ce n'est qu'au bout de 2h30 que je retrouvai Yann Moix branlant du subjonctif avec un intellectuel de sa race.

Arrivé à ce point, je me suis dit que Ruquier et ses petits copains travestissent salement le « Service Public » au nom du grand n'importe quoi... Oui, je suis allé me coucher en comptant les moutons, ceux que l'on égorge salement depuis des dizaines d'années dans tous les abattoirs, sans aucun témoin : sans Ruquier ni Cauet, sans Moix, sans Salamé, sans Sarkozy, sans Hollande, sans Philippe de Villiers, sans Elton John, tous ces vieux poseurs et ces jeunes comiques qui se donnent tellement « bonne conscience »... Oui, tous ces cons qui nous font la morale ! Merde, faut reprendre la société à la base parce que nous ne sommes que des sauvages.

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