Ce dimanche, entre les élections municipales et le Covid-19, la France retient sa respiration… Mais à qui profite le marasme? Aux riches pollueurs, bien sûr, libres d’élire des incompétents comme Hidalgo, Dati ou Buzyn pour prolonger la farce: jouir et détruire la planète à qui mieux mieux, voilà leurs revendications quotidiennes! Ceux-là resteront riches de leur petit confort «industriel» made in China, à base de pétrole (la maladie planétaire) et du mépris de tous ceux qui crèvent de la pollution des villes, avant de finir bouffés par les virus, les cancers et les poumons pleins de suie.
Pour ces citoyens au dessus de tous soupçons, bien sûr, le coronavirus est un détail de l’histoire qui ne les dérangera pas plus que le taux élevé de suicides, le sida, la grippe ordinaire, les accidents de la route, les guerres lointaines et les pollutions invisibles, autant de petits tracas du quotidien que rabâchent les JT mais qui sont, vus sous un autre angle, soit des «permis de tuer» comme toutes ces contaminations plus ou moins inévitables et ces soi-disant accidents de la route, soit des «permis de mourir» comme les suicides plus ou moins déguisés consentis à des esprits faibles. Car cette société, sous ses apparences amènes, est infiniment violente et discriminatrice en encourageant les prédations des dominants, ceux qui osent tout et ne craignent rien (Les cons, ça ose tout! Dixit Michel Audiard) avec 10% de très riches et 1% de super-riches. Mais la liberté ou le droit de polluer l'air et d’infecter les autres ne sont-ils pas aussi des signes de richesse?
Par exemple, le Covid-19. Que l'on soit confiné dans 10 m2 ou dans sa résidence de vacances, l’important pour les pauvres comme pour les riches c’est de se tenir un temps loin de la multitude et pas comme ces cons de Marseillais qui se baisouillent autour du Vieux Port, en pleine pandémie de coronavirus. Et que dire des Alsaciens ou des autres? On comprendra que notre 1er ministre Édouard Philippe ai exigé fissa la fermeture de tous les lieux publics non-indispensables à la vie du pays et donc de la dite Canebière pour cause d’indiscipline manifeste. À quand l’état d’urgence comme aux États-Unis et en Espagne? Oui, c’est bien de la faute des Marseillais et de leurs cousins du Sud si nous voici assignés à résidence, à cause de ces bandes de jouisseurs qui ne pensent qu’à se faire du bien en jouant les cadors au soleil. Et ça se pavane, et ça jacte, et ça se tripote… Les Italiens le disaient pourtant haut et fort: «surtout, ne commettez pas la même erreur que nous!». Tiens, peine perdue: trop souvent, la liberté confine à la connerie!
Hélas, les «Parisiens, crottes de chiens» ne valent guère mieux, et j’en suis le témoin au quotidien! Pour qui ont-ils le plus voté aujourd’hui? Je leur laisse la surprise au petit déjeuner, surtout que je m’en tape. Leurs programmes électoraux portent en majorité sur la propreté et la sécurité, d’où les intentions de vote pour élire la trés conservatrice Rachida Dada à la Mairie de Paris, au détriment des Verts. Et si l'on veut que Paris soit une grande fête foraine? On votera pour Marcel Lampion.
Mais de quelles "saletés citadines" parle-t-on? Les crottes et les pissures de chiens? Les pigeons, traités de rats volants? La chaussée transformée en décharge publique ou les rats dans les jardins? C’est ridicule puisque tous ces pauvres animaux et bien d'autres ont été excommuniés de nos villes et interdits de déjecter sur le bitume, et les quelques gaspards qui hantent encore les trottoirs la nuit sont infiniment plus aimables que les bandes organisées qui squattent les entrées des immeubles.
La vérité vraie, c’est que dans une ville comme Paris où l’or semble tomber du ciel en manne divine pour tous les commerçants et les trafiquants en tous genres, la merde aussi tombe du ciel: non, ce ne sont pas les pots de chambres qui sont vidés sur la tête des passants comme au moyen-âge mais une pollution invisible dans l’air, soit des particules invisibles à l’œil nu qui viennent poudrer de noir tout l’espace public, les routes, les trottoirs, les murs et les enseignes, et qui envahissent les poumons: 10000 morts en région parisienne, 50000 morts en France métropolitaine, soit plus de morts que ne fait l’alcoolisme ambiant. C’est de la suie, du charbon et du goudron des fumées de cheminées, ce sont des vapeurs d’huile brûlée et de pétrole puant qui graissent les trottoirs, des combustions imparfaites qui s’exhalent des pots d’échappement, des brûleurs sur les terrasses chauffées, des cigarettes etc. Et cette «lèpre noire» s’insinue partout: après un dégazage actif dans l’air que nous respirons, voici qu’elle se dépose et opère un dégazage passif dans nos maisons et toujours dans nos poumons. Cette crasse hautement toxique recouvre Paris comme toutes nos villes: c’est «la fumée des riches citadins», c’est a dire tous ceux qui réclament le droit de polluer leur ville, celle de tous les conforts et toutes les opportunités.
Mais si vous pouvez vous permettre de polluer autant et de contaminer les autres, que vous soyez «gilets jaunes» ou «cols blancs», Parisiens ou Marseillais, c’est que vous êtes des riches profiteurs. Pour vous, la mort tragique sur un lit d'hôpital, ce sont plutôt des statistiques dans les bulletins d’information, comme pour Cédric Villani, notre médaille Fields nationale, qui nous explique que la différence entre rouler à 80 km/h et 90 km/h n’est pas significative: seulement quelques 300 morts de plus et donc, il convient d’accepter de rouler à 90 km/h pour la satisfaction générale, l’efficacité et le commerce bien compris. Eureka!
C’est ce même genre de calcul qui a fait dire aux journalistes et aux prétendus savants ces deux derniers mois, contre les fake-news des catastrophistes habituels, que le coronavirus est beaucoup moins létal que la grippe commune, qu'il ne se propage pas par les poignées des portes ou l'air ambiant car il y meurt instantanément, qu'un malade ne contaminera que deux personnes au grand maximum, que les Chinois sont des imbéciles qui désinfectent les lieux publics en imposant le port du masque pour tous etc. et donc qu’il faut arrêter de répandre la psychose. Tiens, dés mardi à 12 heures, premier jour de confinement avec interdiction d'approcher les autres à moins d'un mètre, on appréciera le résultat! Si nous avions gardé Roselyne Bachelot au ministère de la Santé, chaque Français aurait reçu ce dimanche en venant voter un test gratuit de dépistage du coronavirus, un masque et un flacon de gel antiseptique. Au lieu de cela, la pénurie est organisée partout en France et les masques sont plus rares que les pastilles d’iode sous le nuage de Tchernobyl: avant de voter on nous a seulement commandé de nous laver les mains. Nous n'avons pas de masques, de thermomètres, de gel ni de gants mais nous avons des idées! Bon, avec déjà plus de mille nouveaux malades quotidiennement et le doublement des cas tous les trois jours, va falloir cogiter sérieusement pour expliquer les défaillances à répétition, du style: "La France a les moyens de ne pas avoir les moyens" et "Avec le temps, nous vous guérirons de l'inguérissable".
Comparons le Covid-19 avec le nuage de Tchernobyl, vous vous en souvenez? Aujourd’hui, 3,3 millions de Français ont la thyroïde en cacahuète qui sont obligé de prendre du Levothyrox fabriqué par les Allemands. Le nuage s'étant arrêté à la frontière, le confinement était superflu comme les masques et les pastilles d'iode. Il suffisait de bien laver ses légumes. Petit air de déjà vu, non? Vive les technocrates! Plus cyniques encore, les gouvernements actuels, dont celui de Boris Johnson, tablent sur une contamination de plus de 60 % de leurs populations respectives par le Coronavirus, seuil au-delà duquel les malades s’auto-immuniseraient naturellement. Le problème c’est que, sans traitement au point, il faut s’attendre de 300000 à 600000 morts à venir sur 60 millions de personnes infectées (calcul fait pour l’Allemagne). Les Français, qui prétendent avoir une bonne organisation médicale, se rêvent dans la fourchette inférieure tandis que les Anglais, God save the Queen, seraient plutôt dans la fourchette supérieure. Vont-ils demander à l’Europe de les secourir? Trump-la-mort, qui a nié pendant deux mois les dangers de l’infection mondialisée (c'est une vilaine manipulation chinoise!) avant d’accuser l’Europe de ne pas faire barrage au virus, n’a pas été testé positif. Dommage! Il n’y a pas de justice divine.
La France a inventé pour l’occasion le «Freinage»: en faisant le minimum de détection et en organisant la pénurie totale des accessoires de protection élémentaires, par les seules mesures de confinement le gouvernement Macron espère ainsi atteindre et dépasser ce seuil idéal de «60% d'infestés qui vont s’auto-immuniser» mais progressivement pour ne pas surcharger les services d’urgence: le prix a payer sera la mort rapide de quelques centaines de vieux cons présentant des «comorbidités»... les autres dizaines de milliers de décès à venir, échelonnés on l'espére dans le temps, deviendront des «victimes ordinaires» mortes de maladies ordinaires, c'est à dire disparues de la victimologie du Covid-19 (à la façon des petits vieux pendant les canicules successives ces 20 dernières années, ceux dont les cadavres stationnent sur des parkings dans des camions frigorifiques pendant des semaines, voire des mois, avant de disparaître mystérieusement de la somme des morts attribuables à l'incurie).
Miracle des statistiques: les erreurs d'appréciation imputables au ministre de la Santé et l'impréparation sanitaire habituelle sont encore moins quantifiables sur les cas de multi-pathologies des vieillards en fin de vie. Notez le bien, quelques dizaines de milliers de morts en plus mais bien répartis ne feront pas bouger d'un dixième de décimale l'espérance de vie des Français, toujours vue miraculeusement à la hausse ces derniers 60 ans, en dépit des catastrophes successives.
Gouverner, c’est savoir minimiser ses échecs et faire reconnaître ses mérites et le plus habile de tous, c'est Trump! Admirons comment il va gérer la crise, allumer des contre-feux puis tourner la page (même dans le cas de milliers de morts reconnus), et prenons en de la graine. Bien sûr, sans un vaccin universel le Covid-19 tuera en masse les mois prochains dans un silence innocent, comme un tueur en série classique dans un mélodrame ordinaire: ce sera la faute à pas de chance, un simple accident quoi! Ah bon? Oui, maintenant circulez, il n'y a rien à voir!
Pour ces citoyens au dessus de tous soupçons, bien sûr, le coronavirus est un détail de l’histoire qui ne les dérangera pas plus que le taux élevé de suicides, le sida, la grippe ordinaire, les accidents de la route, les guerres lointaines et les pollutions invisibles, autant de petits tracas du quotidien que rabâchent les JT mais qui sont, vus sous un autre angle, soit des «permis de tuer» comme toutes ces contaminations plus ou moins inévitables et ces soi-disant accidents de la route, soit des «permis de mourir» comme les suicides plus ou moins déguisés consentis à des esprits faibles. Car cette société, sous ses apparences amènes, est infiniment violente et discriminatrice en encourageant les prédations des dominants, ceux qui osent tout et ne craignent rien (Les cons, ça ose tout! Dixit Michel Audiard) avec 10% de très riches et 1% de super-riches. Mais la liberté ou le droit de polluer l'air et d’infecter les autres ne sont-ils pas aussi des signes de richesse?
Par exemple, le Covid-19. Que l'on soit confiné dans 10 m2 ou dans sa résidence de vacances, l’important pour les pauvres comme pour les riches c’est de se tenir un temps loin de la multitude et pas comme ces cons de Marseillais qui se baisouillent autour du Vieux Port, en pleine pandémie de coronavirus. Et que dire des Alsaciens ou des autres? On comprendra que notre 1er ministre Édouard Philippe ai exigé fissa la fermeture de tous les lieux publics non-indispensables à la vie du pays et donc de la dite Canebière pour cause d’indiscipline manifeste. À quand l’état d’urgence comme aux États-Unis et en Espagne? Oui, c’est bien de la faute des Marseillais et de leurs cousins du Sud si nous voici assignés à résidence, à cause de ces bandes de jouisseurs qui ne pensent qu’à se faire du bien en jouant les cadors au soleil. Et ça se pavane, et ça jacte, et ça se tripote… Les Italiens le disaient pourtant haut et fort: «surtout, ne commettez pas la même erreur que nous!». Tiens, peine perdue: trop souvent, la liberté confine à la connerie!
Hélas, les «Parisiens, crottes de chiens» ne valent guère mieux, et j’en suis le témoin au quotidien! Pour qui ont-ils le plus voté aujourd’hui? Je leur laisse la surprise au petit déjeuner, surtout que je m’en tape. Leurs programmes électoraux portent en majorité sur la propreté et la sécurité, d’où les intentions de vote pour élire la trés conservatrice Rachida Dada à la Mairie de Paris, au détriment des Verts. Et si l'on veut que Paris soit une grande fête foraine? On votera pour Marcel Lampion.
Mais de quelles "saletés citadines" parle-t-on? Les crottes et les pissures de chiens? Les pigeons, traités de rats volants? La chaussée transformée en décharge publique ou les rats dans les jardins? C’est ridicule puisque tous ces pauvres animaux et bien d'autres ont été excommuniés de nos villes et interdits de déjecter sur le bitume, et les quelques gaspards qui hantent encore les trottoirs la nuit sont infiniment plus aimables que les bandes organisées qui squattent les entrées des immeubles.
La vérité vraie, c’est que dans une ville comme Paris où l’or semble tomber du ciel en manne divine pour tous les commerçants et les trafiquants en tous genres, la merde aussi tombe du ciel: non, ce ne sont pas les pots de chambres qui sont vidés sur la tête des passants comme au moyen-âge mais une pollution invisible dans l’air, soit des particules invisibles à l’œil nu qui viennent poudrer de noir tout l’espace public, les routes, les trottoirs, les murs et les enseignes, et qui envahissent les poumons: 10000 morts en région parisienne, 50000 morts en France métropolitaine, soit plus de morts que ne fait l’alcoolisme ambiant. C’est de la suie, du charbon et du goudron des fumées de cheminées, ce sont des vapeurs d’huile brûlée et de pétrole puant qui graissent les trottoirs, des combustions imparfaites qui s’exhalent des pots d’échappement, des brûleurs sur les terrasses chauffées, des cigarettes etc. Et cette «lèpre noire» s’insinue partout: après un dégazage actif dans l’air que nous respirons, voici qu’elle se dépose et opère un dégazage passif dans nos maisons et toujours dans nos poumons. Cette crasse hautement toxique recouvre Paris comme toutes nos villes: c’est «la fumée des riches citadins», c’est a dire tous ceux qui réclament le droit de polluer leur ville, celle de tous les conforts et toutes les opportunités.
Mais si vous pouvez vous permettre de polluer autant et de contaminer les autres, que vous soyez «gilets jaunes» ou «cols blancs», Parisiens ou Marseillais, c’est que vous êtes des riches profiteurs. Pour vous, la mort tragique sur un lit d'hôpital, ce sont plutôt des statistiques dans les bulletins d’information, comme pour Cédric Villani, notre médaille Fields nationale, qui nous explique que la différence entre rouler à 80 km/h et 90 km/h n’est pas significative: seulement quelques 300 morts de plus et donc, il convient d’accepter de rouler à 90 km/h pour la satisfaction générale, l’efficacité et le commerce bien compris. Eureka!
C’est ce même genre de calcul qui a fait dire aux journalistes et aux prétendus savants ces deux derniers mois, contre les fake-news des catastrophistes habituels, que le coronavirus est beaucoup moins létal que la grippe commune, qu'il ne se propage pas par les poignées des portes ou l'air ambiant car il y meurt instantanément, qu'un malade ne contaminera que deux personnes au grand maximum, que les Chinois sont des imbéciles qui désinfectent les lieux publics en imposant le port du masque pour tous etc. et donc qu’il faut arrêter de répandre la psychose. Tiens, dés mardi à 12 heures, premier jour de confinement avec interdiction d'approcher les autres à moins d'un mètre, on appréciera le résultat! Si nous avions gardé Roselyne Bachelot au ministère de la Santé, chaque Français aurait reçu ce dimanche en venant voter un test gratuit de dépistage du coronavirus, un masque et un flacon de gel antiseptique. Au lieu de cela, la pénurie est organisée partout en France et les masques sont plus rares que les pastilles d’iode sous le nuage de Tchernobyl: avant de voter on nous a seulement commandé de nous laver les mains. Nous n'avons pas de masques, de thermomètres, de gel ni de gants mais nous avons des idées! Bon, avec déjà plus de mille nouveaux malades quotidiennement et le doublement des cas tous les trois jours, va falloir cogiter sérieusement pour expliquer les défaillances à répétition, du style: "La France a les moyens de ne pas avoir les moyens" et "Avec le temps, nous vous guérirons de l'inguérissable".
Comparons le Covid-19 avec le nuage de Tchernobyl, vous vous en souvenez? Aujourd’hui, 3,3 millions de Français ont la thyroïde en cacahuète qui sont obligé de prendre du Levothyrox fabriqué par les Allemands. Le nuage s'étant arrêté à la frontière, le confinement était superflu comme les masques et les pastilles d'iode. Il suffisait de bien laver ses légumes. Petit air de déjà vu, non? Vive les technocrates! Plus cyniques encore, les gouvernements actuels, dont celui de Boris Johnson, tablent sur une contamination de plus de 60 % de leurs populations respectives par le Coronavirus, seuil au-delà duquel les malades s’auto-immuniseraient naturellement. Le problème c’est que, sans traitement au point, il faut s’attendre de 300000 à 600000 morts à venir sur 60 millions de personnes infectées (calcul fait pour l’Allemagne). Les Français, qui prétendent avoir une bonne organisation médicale, se rêvent dans la fourchette inférieure tandis que les Anglais, God save the Queen, seraient plutôt dans la fourchette supérieure. Vont-ils demander à l’Europe de les secourir? Trump-la-mort, qui a nié pendant deux mois les dangers de l’infection mondialisée (c'est une vilaine manipulation chinoise!) avant d’accuser l’Europe de ne pas faire barrage au virus, n’a pas été testé positif. Dommage! Il n’y a pas de justice divine.
La France a inventé pour l’occasion le «Freinage»: en faisant le minimum de détection et en organisant la pénurie totale des accessoires de protection élémentaires, par les seules mesures de confinement le gouvernement Macron espère ainsi atteindre et dépasser ce seuil idéal de «60% d'infestés qui vont s’auto-immuniser» mais progressivement pour ne pas surcharger les services d’urgence: le prix a payer sera la mort rapide de quelques centaines de vieux cons présentant des «comorbidités»... les autres dizaines de milliers de décès à venir, échelonnés on l'espére dans le temps, deviendront des «victimes ordinaires» mortes de maladies ordinaires, c'est à dire disparues de la victimologie du Covid-19 (à la façon des petits vieux pendant les canicules successives ces 20 dernières années, ceux dont les cadavres stationnent sur des parkings dans des camions frigorifiques pendant des semaines, voire des mois, avant de disparaître mystérieusement de la somme des morts attribuables à l'incurie).
Miracle des statistiques: les erreurs d'appréciation imputables au ministre de la Santé et l'impréparation sanitaire habituelle sont encore moins quantifiables sur les cas de multi-pathologies des vieillards en fin de vie. Notez le bien, quelques dizaines de milliers de morts en plus mais bien répartis ne feront pas bouger d'un dixième de décimale l'espérance de vie des Français, toujours vue miraculeusement à la hausse ces derniers 60 ans, en dépit des catastrophes successives.
Gouverner, c’est savoir minimiser ses échecs et faire reconnaître ses mérites et le plus habile de tous, c'est Trump! Admirons comment il va gérer la crise, allumer des contre-feux puis tourner la page (même dans le cas de milliers de morts reconnus), et prenons en de la graine. Bien sûr, sans un vaccin universel le Covid-19 tuera en masse les mois prochains dans un silence innocent, comme un tueur en série classique dans un mélodrame ordinaire: ce sera la faute à pas de chance, un simple accident quoi! Ah bon? Oui, maintenant circulez, il n'y a rien à voir!
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