mardi 29 juillet 2025

Première allocution du Président de la République française LJ©2025

Palais de l’Élysée – 31 juillet 2025

Françaises, Français,

Je m’adresse à vous ce soir dans un moment de grande gravité pour notre pays et pour l’Europe. Car ce qui se joue depuis quelques jours n’est pas un simple différend commercial, mais un choix fondamental : celui de notre souveraineté, de notre avenir économique et de notre dignité collective.

Le 27 juillet dernier, sur le parcours du golf privé de Donald Trump en Écosse, un accord a été signé entre le président américain et la présidente de la Commission européenne, Madame Ursula von der Leyen. Cet accord, qui engage l’Union européenne, a été conclu en dehors des institutions qui représentent les peuples. Il n’a pas été soumis au Parlement européen. Il n’a pas été débattu devant vos représentants. Il a été négocié sous la menace, avec des ultimatums de droits de douane pouvant grimper, à la seule décision de Washington, jusqu’à 130 %.

On vous le présente comme un "partenariat historique", une garantie pour préserver nos exportations et notre prospérité. La vérité est tout autre : cet accord impose à l’Europe de transférer vers les États-Unis des richesses colossales qui n’ont rien à voir avec nos besoins, ni avec nos intérêts.

Au nom de la "stabilisation des marchés" et du "redressement américain", l’Europe s’engage à injecter mille milliards de dollars par an, pendant trois ans, directement dans l’économie américaine.

Elle s’engage à acheter, pour 750 milliards de dollars sur trois ans, les hydrocarbures américains, quand nous savons que plusieurs de nos nations – la France, l’Espagne, les pays scandinaves – produisent déjà un excédent d’électricité bas carbone.

Elle s’engage à absorber plus de cent milliards de produits agricoles américains chaque année, souvent aux normes que nous refusons pour protéger notre santé et notre environnement, ce qui fragilisera encore davantage nos agriculteurs.

Elle s’engage enfin à dépenser, via l’OTAN et nos budgets nationaux, près de six cents milliards de dollars en armements américains sur cinq ans, notamment pour financer un "Dôme d’Or" intégralement conçu et fabriqué aux États-Unis, alors que nos propres industries sont capables de répondre à ces besoins.

Et pendant ce temps, les profits des géants technologiques américains, près de deux cents milliards de dollars par an réalisés en Europe, continuent de nous échapper, exonérés d’impôts par des montages que cet accord sanctuarise.

Françaises, Français, tout cela représente plus de mille six cents milliards de dollars par an que notre continent verserait directement ou indirectement aux États-Unis : pour leur énergie, pour leurs produits, pour leurs armes, pour leurs géants numériques, et même pour soutenir leur dette publique qui dépasse aujourd’hui trente trillions de dollars.

Cette dette n’est pas la nôtre. Elle n’est pas celle de nos travailleurs, de nos entreprises, de nos familles. Elle résulte de choix économiques et politiques que nous n’avons jamais validés et qui ne sauraient être effacés au prix de notre avenir.

On vous dira que ce sacrifice est nécessaire pour protéger nos exportations, notamment celles qui enrichissent nos grandes fortunes du luxe, des cosmétiques, du vin et des spiritueux. Mais soyons clairs : ces fortunes continueront à prospérer, même si leurs produits coûtent 30 % plus cher. Ce ne sont pas elles qui paieront. Ce seront nos ouvriers, nos soignants, nos enseignants, nos agriculteurs, nos retraités, et tous ceux qui subissent déjà les crises successives depuis des années.

Je n’ignore pas que nous avons, nous-mêmes, alourdi notre dette nationale : les crédits d’impôt massifs aux grandes entreprises qui n’ont pas toujours tenu leurs promesses en matière d’emploi ; le "quoi qu’il en coûte" de la pandémie, qui a ajouté près de mille milliards de dette nationale à nos comptes publics. Mais jamais je n’accepterai que l’Europe et la France portent le fardeau d’une dette étrangère, d’un pays tiers, pendant que nos propres besoins en hôpitaux, en écoles, en infrastructures, en transition écologique restent sans réponse.

Cet accord, tel qu’il a été signé, n’est pas acceptable.

Il ne protège pas nos industries, il ne respecte pas nos standards, et il nie notre droit à décider pour nous-mêmes. Il consacre l’Europe comme un marché captif, soumis aux caprices d’un seul homme qui gouverne par décret et par réseaux sociaux, sans considération pour nos lois ni pour nos peuples.

Je vous le dis donc avec clarté : la France ne ratifiera pas cet accord.

Et elle appellera ses partenaires européens à se dresser pour le renégocier ou le rejeter. Car céder aujourd’hui, ce serait accepter demain que l’Europe disparaisse comme puissance libre et devienne un simple instrument pour renflouer le Trésor américain, pendant que Moscou et Pékin avancent leurs intérêts, sans contrainte et sans scrupule.

Françaises, Français, nous devons refuser l’humiliation et la dépendance. Nous devons protéger ce qui nous appartient : notre économie, notre modèle social, notre souveraineté. La France y veillera, et elle ne sera pas seule.

Vive la République. Vive la France. Vive l’Europe indépendante.

Emmanuel Macron 

LJ©2025 Attention, ceci est une proposition d'allocution présidentielle adressée à M. Macron.

lundi 28 juillet 2025

Trump transfère la dette américaine de plus de 30 trillions sur l’Europe : JOUR NOIR, UN ACCORD DE MERDE ! LJ©2025

"Ursula, j’espère que vos épaules sont larges… Aujourd'hui, notre DEAL transforme les européens en esclaves de l'Amérique. J'espère pour vous qu'ils ne vont pas se rebeller : toutes ces grèves, ça fait désordre en Europe."

Écosse, 27 juillet 2025.

Sur le green de Turnberry, Donald Trump ne joue pas qu’au golf : il joue l’avenir de l’Europe. Pendant qu’il ajuste son swing, Ursula von der Leyen, talons plantés dans l’herbe, lui porte son sac de clubs, de plus en plus lourd à chaque "deal".

Trump, sourire grotesque, lâche entre deux putts :

— "Ursula, j’espère que vous avez les épaules larges, car à l’issue de notre accord, j’aurai transféré la totalité de la dette américaine sur votre dos… plus de 30 trillions. Ça pèse lourd, hein? Mais moi, je me sens d'un coup infiniment plus léger. Il m'aura suffit de seulement 7 mois pour vous mettre le nez dans la merde !"

Von der Leyen, pliée sous le poids du sac de golf et le nez dans l'herbe :

— "Ah oui… je trouvais déjà que vos clubs commençaient à peser… mais c’est pour la prospérité transatlantique. Vous allez nous défendre contre la Russie de Poutine en échange, n’est-ce pas? "

— "Bien sûr ! Je vous vend des armes pour 600 milliards de dollars et vous aurez nos grandes oreilles pour espionner la Russie!"

— "Mais comment les ouvriers, les petites mains et les fonctionnaires européens vont-ils vous payer 30 trillions de dollars ?"

— "Une fois l'accord signé, c'est votre problème, pas le mien. Il paraît que les syndicalistes français sont teigneux. Mais Macron va arranger tout ça. Vous ne voulez pas une guerre économique avec l'Oncle Sam, n'est-ce pas ?"

— "Certains comme Macron y seraient plutôt favorables mais pas moi ni Merz et j'ai les mains liées par l'Allemagne. Allez-vous réduire au moins les droits de douane sur les voitures allemandes et l'acier ?".

— "Ursula, il y a 99 % de chance que non, mais vous avez le dos large, n'est-ce pas ? Allez, encore un petit effort, mais retirez moi ces putains de talons hauts qui font des trous dans mon green !".

Une rançon XXL, emballée dans un "accord" de merde

Derrière les sourires, le contrat est un véritable manifeste de dictature :

750 milliards $ d’hydrocarbures américains sur trois ans, à absorber coûte que coûte, contre les engagements de l'Europe sur le climat et les énergies renouvelables.

100 à 150 milliards $ par an de produits agricoles US, y compris OGM et viandes javélisées aux hormones.

150 à 200 milliards $ de profits annuels des GAFAM en Europe, exonérés d’impôts et de TVA.

600 milliards $ d'armement made in USA.

50 à 80 milliards $ par an pour le Dôme d’Or américain.

Et surtout, 1 000 milliards $ par an d’investissements industriels européens forcés aux USA pendant trois ans, sous prétexte de "stabiliser la dette américaine".

Total : plus de 30 trillions $ sur plusieurs années, qui font de l’Europe l'esclave docile de Washington, tout en ruinant sa propre industrie et son indépendance stratégique.

Un match plus que truqué

Trump, ajustant un nouveau coup, ajoute :

— "Ursula, je ne joue pas dans votre ligue. Ici, c’est mon parcours, mes règles. Vous signez, vous payez, et vous portez mes clubs."

Puis, hilare, il conclut :

— "Et si je rate mon coup ? Eh bien, c’est comme toujours : l’Europe payera deux fois. Welcome to the Trump Open 2025."

Hélas, ce "deal" ne sauve ni l’OTAN ni la coopération transatlantique : il transforme l’UE en tiroir-caisse et en esclave officiel des États-Unis, tout en donnant à Trump l’arme économique ultime pour écraser ses deux vrais adversaires : la Chine et… l’Europe elle-même. Les travailleurs européens sont esclavisés comme jadis les ouvriers chinois. Pour rembourser la dette américaine, les Européens comme les Français devront casser leurs cagnottes et vider leurs bas de laine. La prospérité américaine est à ce prix : MAGA, MAGA crient les chiens de Trump.

Ah oui, thanks Ursula. Un kiss à Trump, cet homme au grand coeur, et merde in Europe today.

lundi 21 juillet 2025

Trump piégé entre Poutine et Xi Jinping en septembre 2025 : une grande et belle victoire en trump-l’œil ! LJ©2025

À l'issue de l'ultimatum de Trump des 50 jours, Poutine se prepare à déclarer en Chine sa VICTOIRE TOTALE ET INCONDITIONNELLE sur l'Ukraine. Pour cela, il a invité Trump en Chine sous le prétexte de fêter la fin de la 2ème Guerre Mondiale et la victoire définitive sur le nazisme.

En septembre 2025, Donald Trump doit donc se préparer à fouler le tapis rouge de Pékin aux côtés de Vladimir Poutine et Xi Jinping, croyant décrocher son moment de gloire. En réalité, il s’avance vers un piège soigneusement préparé : célébrer la fin de la Seconde Guerre mondiale tout en avalisant l’annexion totale de l’Ukraine par la Russie et la prise de contrôle tacite de Taïwan par la Chine.

Son fameux ultimatum de 50 jours à Poutine ? Un leurre sans effet. Les drones et missiles russes n’ont jamais cessé de pleuvoir sur l’Ukraine, et le Kremlin n’a même pas daigné feindre l’inquiétude. À Pékin, Poutine et Xi s’afficheront en maîtres d’un "nouvel ordre mondial", tandis que Trump, englué dans des révélations sordides et pressé par ses alliés d’extrême droite, se vend pour sauver son image.

Il paradera comme le "plus grand dealmaker du XXIᵉ siècle", signant des contrats d’armement et de terres rares pour enrichir les États-Unis, mais au prix de la reddition symbolique de l’Occident. Une victoire d’ego, un désastre stratégique : Trump obtient la photo et les milliards, Poutine et Xi obtiennent le monde.

Fin de jeu. Ah oui, merde in CHINA tomorrow.

dimanche 20 juillet 2025

Poutine dit NON à Trump: l'échec de Trump à imposer son calendrier de 50 jours pour régler le conflit LJ@2025

Poutine, le marchand de guerre : quand massacrer devient "faire la paix"

L’ultimatum de 50 jours de Donald Trump, censé "régler le conflit" en Ukraine, a été balayé d’un revers de main par le Kremlin. Poutine ne s’en cache même plus : l’Ukraine est un projet industriel à long terme, une "opération" qui ne souffrira ni interruption, ni calendrier imposé par Washington.

Ce dimanche, le porte-parole Dmitri Peskov a expliqué sur la chaîne Rossiya 1 que "le règlement du conflit est un processus long et complexe", que "les dirigeants américains comprennent de mieux en mieux". Traduction : Trump n’a ni le pouvoir, ni la crédibilité pour imposer ses délais.

Poutine pousse l’humiliation plus loin : sa guerre, pourtant marquée par plus de 500 000 morts, des millions de blessés et de déplacés, des villes entières rasées, est présentée comme une œuvre de construction, un chemin vers la paix.

Selon le Kremlin, plus la guerre sera "réussie", plus la "paix russe" sera durable. La destruction devient un investissement moral ; l’invasion, une entreprise planifiée ; les bombardements quotidiens, une étape vers l’harmonie.

Poutine se drape ainsi dans le costume-cravate de l’entrepreneur raisonnable : pas un criminel de guerre, mais un bâtisseur, vendant à l’opinion internationale la guerre comme un service à l’humanité.

Trump, de son côté, n’est plus qu’un figurant. Ses ultimatums d’opérette n’effraient personne. Pas un mot du Kremlin sur les "sanctions" promises. Pas un geste de recul sur les frappes massives. Poutine accule Trump comme un petit boxeur, le ridiculise et poursuit son rouleau compresseur, certain que le temps et la propagande finiront le travail.

L’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump pour "régler le conflit" en Ukraine n’a eu qu’un effet : prouver au monde que Trump n’a ni pouvoir ni crédibilité. À Moscou, Dmitri Peskov l’a dit sans détour : "Le règlement du conflit est un processus long et complexe, que les dirigeants américains commencent à comprendre." Traduction : la Russie dicte le tempo, et l’Ukraine n’est qu’un chantier à achever.

Dans le récit russe, l’invasion et les bombardements massifs ne sont plus des crimes, mais une étape vers une paix durable. Les centaines de milliers de morts, les millions de déplacés et les villes rasées disparaissent derrière un discours lisse : plus la guerre sera "efficace", plus la paix russe sera stable.

C’est un glissement calculé : la guerre devient une entreprise industrielle, Poutine un entrepreneur rationnel plutôt qu’un criminel de guerre.

Cette logique n’est pas neuve. Elle rappelle celle de Mein Kampf, où Hitler présentait ses conquêtes comme des "missions vitales" pour la survie et la grandeur de l’Allemagne, justifiant chaque massacre comme un préambule à l’ordre et la prospérité. Comme Hitler, Poutine :

inverse la réalité (la guerre comme outil de paix), déshumanise ses victimes (les Ukrainiens sont des obstacles, pas des vies), justifie ses crimes comme "inévitables et cohérents", et diffuse un récit où la violence est synonyme de progrès.

La propagande russe martèle cette inversion chaque jour : à la télévision, sur les réseaux, dans les discours officiels. Toute voix discordante en Russie est réduite au silence : journalistes emprisonnés, opposants "disparus", médias étrangers expulsés.

Face à cela, Trump apparaît comme un pantin inutile : ses ultimatums de 24 heures, 50 ou 100 jours n’intimident personne, surtout pas le Kremlin. Poutine, sûr de son narratif et de son impunité, poursuit ses frappes quotidiennes, ses vagues de drones d'origine iranienne et ses missiles supersoniques, en ricanant de la posture "protectrice" de Trump.

mercredi 16 juillet 2025

Trump, marchand d’armes et complice de Poutine : 50 jours de plus pour pilonner l’Ukraine librement ! LJ@2025

Trump, directeur commercial de la guerre

Donald Trump n’est pas un chef d’État. C’est un businessman prédateur, en mode commis voyageur du complexe militaro-industriel américain. Son dernier "revirement" sur l’Ukraine n’a qu’un but : fermer un deal à 1000 milliards de dollars pour l’industrie d’armement américaine, entièrement payé par les Européens.

Le réarmement de l’Ukraine, déjà décidé par l’OTAN et les pays européens, n’avait pas besoin de lui. Mais Trump s’invite en bout de course, joue les sauveurs, se pose en "directeur des opérations", et récupère les dividendes politiques sans dépenser un centime.

Son ultimatum de 50 jours laissé à Poutine n’est qu’un leurre médiatique. À la fin, aucune sanction directe contre la Russie, seulement des menaces vagues contre des pays partenaires comme la Turquie ou l’Inde – qu’il ne touchera jamais. La Russie le sait, s’en amuse et bombarde chaque jour un peu plus.

Trump souffle le chaud et le froid, accuse Poutine un jour, le ménage le lendemain, instrumentalise l’Ukraine comme levier économique et scène de théâtre géopolitique.

Ce n’est pas une stratégie, c’est du marketing de guerre. Et derrière l’image, la réalité continue : des drones, des missiles, des villes rasées.

Et le silence complice...

Revirement, opportunisme et duplicité dans la gestion d’une guerre génocidaire

1. Un chef d’État immature, versatile et dangereux

Depuis le 14 juillet 2025, Donald Trump a opéré un retournement de veste spectaculaire : après des mois à bloquer les livraisons d’armes à l’Ukraine, à accuser Kiev de corruption, de “gaspillage”, ou même d’avoir “provoqué la guerre”, le président américain revient sur sa position… mais en la marchandant. Et en offrant à Vladimir Poutine un délai de 50 jours pour en finir à sa manière, c’est-à-dire par un bombardement intensif et une stratégie de destruction massive.

Trump, en résumé :

bloque l’Ukraine pendant des mois, affaiblissant volontairement ses défenses, discute avec Poutine à plusieurs reprises, sans jamais le condamner, s’étonne que Poutine continue de bombarder après “des discussions gentilles”, se dit “déçu” — comme un enfant trompé par un camarade de bac à sable, puis annonce que finalement, les armes seront livrées… mais à la seule condition que l’Europe paie, et que les armes soient fabriquées par l’industrie américaine, au bénéfice exclusif des États-Unis.

2. Une politique familiale, affective, et sans doctrine

Ce qui choque le plus dans la déclaration présidentielle, c’est la mention de Melania Trump comme interlocutrice critique dans la gestion du conflit ukrainien. C’est à la Première Dame, et non à son état-major ou au Secrétaire à la Défense, que Trump rend des comptes :

“Je rentre chez moi et je dis à la Première dame : ‘J’ai parlé à Vladimir aujourd’hui, nous avons eu une merveilleuse conversation’. Et elle me répond : ‘Oh vraiment ? Une autre ville vient d’être frappée.’”

Ce fragment témoigne d’un pouvoir personnalisé jusqu’au grotesque, où la politique étrangère d’un empire mondial est influencée par des conversations domestiques et des ressentis privés. Pendant ce temps, des milliers de civils ukrainiens meurent.

3. Un “ultimatum” à 50 jours : le blanc-seing offert à Poutine

Le plus choquant dans cette séquence reste cet “ultimatum” de 50 jours laissé à la Russie. Trump annonce :

“Poutine a encore 50 jours pour mettre fin à la guerre, sinon des sanctions secondaires seront imposées.”

Mais de quelles sanctions s’agit-il ? Des taxes douanières sur les pays amis de Moscou. Autrement dit : pas une seule punition directe contre la Russie, pas de gel des avoirs, pas de coup d’arrêt à l’importation de son pétrole ou de ses métaux. En attendant, la Russie a reçu une bénédiction implicite pour continuer à :

bombarder les infrastructures civiles, lancer des attaques de drones massives, intensifier les frappes sur Kharkiv, Odessa, Kiev, épuiser l’armée ukrainienne à bout de souffle.

Ce n’est pas une pause diplomatique. C’est une complicité factuelle.

4. Le grand marchandage : transformer la guerre en contrat à 1000 milliards $

La prétendue “réouverture” de la livraison d’armes à l’Ukraine n’est en réalité qu’un marché d’armement géant. Trump ne cache pas que son objectif n’est ni la paix, ni la sécurité européenne, ni la défense des valeurs démocratiques. Il s’agit simplement d’un “très bon deal” :

“Les États-Unis ne paieront rien. Nous allons fabriquer [les armes] et ils paieront.”

Ce qui est vendu comme un soutien à l’Ukraine est en fait une opération de relance industrielle pour les géants de l’armement américain, financée :

à 100 % par les pays européens, avec des contrats exclusifs pour le réarmement des stocks OTAN, dans une logique de remplacement : on donne l’ancien matériel, et on achète du neuf aux États-Unis.

Coût pour l’Europe : au moins 1000 milliards d’euros à court terme. Bénéfice pour Trump : des profits immédiats pour l’industrie américaine, des contrats signés par des alliés humiliés, et le sentiment de générosité sans débourser un centime.

5. Un président profiteur, manipulateur, et auto-centré

Trump se vante désormais d’avoir :

“obtenu l’exclusivité des terres rares et métaux précieux ukrainiens”, “remporté un contrat que Biden avait laissé filer gratuitement”, “convaincu l’Europe de financer la guerre et les armes américaines”, “redonné une leçon à Poutine sans lui faire de mal”.

Ce comportement révèle une absence totale de cohérence diplomatique, et une vision des conflits comme un marché d’opportunités, un jeu de casino géopolitique dont il serait le seul croupier.

6. L’Ukraine utilisée comme levier de profits

Sous Trump, l’Ukraine devient :

une monnaie d’échange pour des deals industriels, un terrain d’essai pour les armements américains, un prétexte pour mettre l’Europe à genoux, en exigeant qu’elle finance tout, tout de suite, sans condition.

Pendant ce temps, aucune condamnation claire de la Russie, aucun soutien structurel à la reconstruction ukrainienne, aucune stratégie de paix globale.

7. Conclusion : l’indignité et la duplicité comme méthode

Trump incarne une nouvelle forme de déshonneur politique : le cynisme institutionnalisé. Il agit :

comme un marchand d’armes, comme un agent de chantage, comme un chef de clan mafieux, en ignorant toutes les conventions internationales, les engagements de l’OTAN, ou la morale la plus élémentaire.

Il souffle le chaud et le froid, fait durer la guerre pour en tirer du profit, accorde des délais à un criminel de guerre, marchande la souffrance d’un peuple libre.

Il est véritablement dangereux, car il n’a ni ligne rouge, ni fidélité, ni scrupule. Et le plus terrible, c’est que son revirement ne corrige rien : il le monétise en se donnant le beau rôle. Ah oui, merde in USA today. 

samedi 12 juillet 2025

Les miniatures américaines : Comment Trump transforme la dette américaine en impôt mondial LJ@2025

J'aime bien les images : Trump-la-mort nous tord le bras à gauche et Raz-Putin nous tord le bras à droite. Oui, et 27 chefs d'états européens sont des bras-cassés. 

Tandis que l’Union européenne appelle au dialogue, Donald Trump impose, menace, encaisse. Ce 12 juillet 2025, les nouveaux droits de douane américains annoncés à la légère sur la plateforme Truth Social devraient frapper l’Europe avec une violence inédite : 30 % sur tous les biens importés, et jusqu’à 50 % pour certains pays, comme le Brésil. Le Canada, allié historique, est taxé à 35 %. Et derrière ces chiffres, une vérité dérangeante : la DETTE américaine n’est plus un problème intérieur. C’est désormais une ARME géopolitique. Et donc nous entrons en guerre économique sous l'ère Trump comme nous sommes entrés en guerre militaire sous l'ère Poutine. Le but est de nous exploiter "à mort". La récession est à nos portes, l'inflation et la réduction du pouvoir d'achat semblent inévitables. 

Pour moi ? C'est un mal pour un bien car notre société doit amorcer la décroissance mais personne ne semble concerné, comme dans la salle de bal du Titanic. Trump peut-il nous emporter au fond ? Une philosophie de la décroissance nous manque cruellement quand les citoyens se définissent comme des consommateurs et des jouisseurs.

Comment rembourser l’endettement colossal des États-Unis : un trou sans fond ?

La dette fédérale américaine dépasse aujourd’hui 34 700 milliards de dollars. Elle n’est plus remboursable, ni même stabilisable. Et alors que les bons du Trésor sont de plus en plus boudés par les marchés asiatiques — la Chine et le Japon réduisent leurs positions — Washington s’est trouvé une nouvelle stratégie : faire payer ses créanciers… en leur vendant leur propre dépendance.

Le commerce comme outil d’extorsion

Ce que Trump vend au monde, ce n’est pas la prospérité américaine. Ce sont ses menaces.

Il crée un déséquilibre, désigne une cible, impose des surtaxes, et propose ensuite un accord « allégé » à ceux qui acceptent de se soumettre.

Les États-Unis, qui prétendent être victimes d’un “déficit commercial abyssal” avec l’Europe (environ 150 milliards $ selon Trump), oublient systématiquement de comptabiliser les bénéfices des entreprises américaines du numérique :

150 milliards de dollars de profits annuels en Europe pour les seuls GAFAM, rarement taxés, non comptabilisés dans la balance commerciale, mais intégralement rapatriés aux USA via l’Irlande, le Luxembourg ou les Pays-Bas.

La vérité est là : ce sont les États-Unis qui vivent aux crochets du monde, en vendant du vide : des licences logicielles, des données, des algorithmes et des services numériques. Et en échange, ils imposent un accès conditionné à leur marché intérieur, surtaxé, menaçant, politique.

Trump ne rembourse pas la dette, il la redistribue

Les droits de douane ne sont pas destinés à rembourser la dette. Ils servent à :

financer des projets comme le “Dôme d’or” antimissile (400 milliards $), subventionner les industries stratégiques américaines, maintenir une illusion de croissance sans effort productif réel.

Et tout cela, aux frais de l’Europe, devenue la cible idéale parce que dépendante du cloud américain, incapable de taxer équitablement les GAFAM, désarmée stratégiquement, divisée politiquement.

Une inflation exportée et une rareté organisée

La taxation américaine va raréfier les produits importés, générer une inflation durable, et affaiblir les économies européennes déjà fragilisées par la guerre en Ukraine. Mais Trump s’en fiche : il accuse les autres d’en être responsables, puis vend la solution. Le coût de sa politique sera payé par :

les consommateurs, les États affaiblis, les pays émergents marginalisés.

Et Poutine dans tout cela ? Un complice de la désorganisation

La guerre en Ukraine n’est pas une anomalie : c’est un levier, pour affaiblir l’Europe, faire grimper les dépenses militaires, relancer l’industrie de l’armement… et détourner les exportations d’énergie vers l’Inde et la Chine, nouveaux alliés de circonstance de la Russie. L’Occident paie la guerre, la Russie vend la guerre. Et Trump ne dit rien.

Conclusion : l’Europe sous domination douce

Ce que nous vivons, c’est une forme de colonisation douce par les taxes, les plateformes et les flux numériques. Et ce n’est pas Poutine qui dirige l’opération. C’est Trump, par le biais de l’économie, de la dette et de la manipulation de la vérité.

Ce texte n’est pas un cri de rage. C’est une tentative d’alerte, posée, documentée, lucide. L’Europe ne pourra se sauver qu’en reprenant la maîtrise de ses outils économiques et technologiques. Sinon, nous continuerons de financer la dette d’un empire qui se maintient par l’intimidation, et la guerre d’un empire voisin qui rêve de nous effacer.