dimanche 29 octobre 2017

La République se macronise ? « Oui, on l'a profond dans l'os », dans le blogiblag du 29/10/17 (LJ ©2017).

Comme dirait monsieur Mélanchon (le sosie de Carles Puigdemont ) à propos d'Emmanuel Macron : " C'est lui qui a le point ! ". En bref, la République l'a dans le cul.

Mais c'est quoi la « nouvelle  république numérique » imposée par Macron de Rothschild ? C'est une raie publique au beurre,  celle d'une grosse putain que notre gouvernement de nabots offre aimablement aux trusts américains comme à tous les profiteurs du World Wide Web, c'est à dire en priorité au GAFAM infâme et au NATU qui viennent capter nos économies, d'autant qu'ils ne paient pas d'impôts sur le bénéfice en France.

Les anciens "services publiques" disparaissent à toute vitesse à la façon des toilettes publiques, des bancs publiques, des cours du soir gratuits, des administrations, des écoles et des hôpitaux, des boulangeries dans les villages, des médecins de campagne, des  universités gratuites, des bureaux sociaux avec tous les imprimés nécessaires pour faire valoir ses droits, des boîtes aux lettres et des cabines téléphoniques, des fiches horaires dans les gares, des places de stationnement gratuites, du nettoyage des rues et du fleurissement des allées, des policiers aux carrefours remplacés par des caméras  et par des équipes de "conciliation" à l'entrée des quartiers chauds.

Et chaque jour, ce gouvernement de crétins des hautes écoles nous impose de nous rendre sur internet... vous savez, ce projet de l'armée américaine mis au point pour dominer le monde, à base de PC, de MacBook, d'iPhones et autres smartphones connectés à des super-calculateurs IBM, avec tous les abus caractéristiques d'un système informatique totalitaire : dépenses somptuaires pour acheter des téléphones, des tablettes et des laptops américano-asiatiques, frais additionnels de connexion à un fournisseur d'accès (américain), fourniture
contrainte de nos identifiants privés, création sans cesse de besoins nouveaux, multiplication d'accès inutiles à des services, inscriptions nécessaires, abonnements obligés pour pouvoir téléphoner à des parents ou pour écrire une simple lettre avec Word/Office, abus de position dominante en imposant des produits et des services virtuels « made in USA », identification systématique, traçage et ciblage permanents, débit de nos comptes bancaires demandé sous prétexte de chaque « nouveauté », pour chaque service ajouté et chaque logiciel bridé avec sa prétendue "version pro", publicités envahissantes plein les écrans, spams et virus, dépossession, dépendance et soumission par le stockage automatisé de nos informations sur des bases de données à New York ou Los Angeles (le Cloud) en remplacement des disques durs, enregistrement dans leurs fichiers de nos données personnelles,  vole occasionnel de millions de données bancaires et d'identités... J'en passe et des meilleures. Les milieux avertis décrivent leurs algorithmes comme des objets totalitaires prenant le pas sur les gouvernements et leurs administrations jusqu'à prendre le contrôle de nos vies devenues "plug and pay".

Non, le Web n'est pas net, loin s'en faut ! Au moyen âge, on balançait tous les matins son pot de chambre à Paris par la fenêtre
sur les passants en ricanant, la bonne blague ! Aujourd'hui ? On nous piétine pire que tout dans l'espace public numérique, la "raie-pue-blik" (celle de Mouna, crachée par derrière) offerte non seulement aux trusts américains mais aussi aux voyous et aux mafias qui vous menacent d'enlever vos enfants ou vous « ransoment » en cryptant vos données, qui  vérolent vos ordinateurs à loisir en passant par un maillage de serveurs distants, avec au bout un sale type assis là-bas, sur un trottoir de Bamako ou peut-être ce gus en costard assis à la terrasse d'un café-wifi au coin de la rue.
 
Oui, l'État français est coupable de négligence crasse sous prétexte de nous faire passer au 21éme siècle en deux coups les grosses, façon Macron-Hollande-Sarkozy, c'est à dire « à la hussarde ». Ce gouvernement est coupable de nous offrir pieds et poings liés aux réseaux commerciaux et mafieux, au nom de la très sainte « marchandisation » des « nouveaux citoyens de la mondialisation » sur Google, Facebook et Amazon, faisant de nous les victimes d'un vol organisé de grande envergure, une escroquerie internationale...

Alors, faisons les choses proprement ici et maintenant, Monsieur Macron ! Nous sommes français, oui ou non ?

Offrez nous donc des nouveaux "mobiles" bien de chez nous, et pas ces petites saletés d'iphones à 1350 boules pour servir la République... Non, pas ces appareils fabriqués en Chine par des « petites mains », des enfants et des femmes réduits en esclavage. Je veux parler d'un bon vrai "téléphone" des familles, fabriqué en France, par nos ingénieurs français rapatriés, avec un fournisseur d'accès français, sur un réseau français, sur un moteur de recherche français, dans un espace public numérique français garanti sans virus, sans espionnage, sans voleurs, sans abus de position dominante... et finalement sans les Américains.

Non, vous n'avez pas le droit de nous retirer tout ce qu'il y avait de bien depuis 50 ans en France, pour nous imposer cette saloperie de World Wide Web à l'américaine.

Voilà, je veux le Nouveau Service Public français du 21éme siècle, le NSP à la place du WWW ! Surtout pas cette pourriture infâme que vous nous servez avec un grand sourire sous le titre ronflant d'Internet, avec la complicité de messieurs Xavier Niel, Patrick Drahi ou Bill Gates. Pourquoi nous obliger à passer par leurs services pour simplement payer nos impôts ou pour dialoguer avec les administrations restantes ? C'est comme rajouter de la perversité à l'injustice. Ne sont-ils pas assez riches ?
 
Sinon ? Je préfèrerais aller naviguer sur le web en Chine, chez BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi). Parce que, tant qu'à se faire espionner et arnaquer, je trouve les chinois beaucoup plus professionnels.

Et puis non, je vais casser mon ordinateur, piler mon téléphone à coups de talons et disparaître dans la forêt. Merde in France !

vendredi 27 octobre 2017

Sauvons Nicolas Hulot : «#Glyphosate-2-merde», dans le blogiblag du 28/10/2017 (LJ ©2017).

Au siècle passé, les savants ont imaginé une source d'énergie inépuisable:la radioactivité. Hélas, les tonnes de déchets résultants ont une durée d'activité de plusieurs centaines de milliers d'années, de sorte que ces déchets mortels pourront remonter à la surface longtemps après que l'homme les aura enfouis sous terre et probablement même aura-t-il abandonné cette technologie.

Déjà, des millions d'habitants de la Terre sont atteints de cancers, de leucémies et souffrent d'hyper/hypothyroïdie. Sans traitement, ils se traînent comme des larves. Leurs enfants ont des ralentissements de la croissance, des troubles hormonaux et des retards mentaux. Mais curieusement, aucune statistique ne permet d'incriminer les nuages radioactifs qui se sont abattus sur nous suite aux essais nucléaires, aux fuites et aux explosions successives contrôlées ou accidentels. Étonnant, quoi! Rusé, l'état français a choisi des endroits peu peuplés au mètre carré, des femmes et des hommes peu susceptibles de se révolter en nombre comme sur le site de Bure, à pas plus d'une heure de Paris en TGV, pour enfouir ces déchets stratégiques hautement ou moyennement radioactifs au fond de cavités souterraines.

La chimie n'est pas en reste, avec des effets comparables: les produits les plus toxiques, mis au point dans les laboratoires américains et allemands, ont été disséminés en petits nuages sur les hommes, les bêtes et les plantes pendant les deux grandes guerres mondiales et surtout pendant la guerre du Vietnam par les États-Unis, qui ont utilisé 80 millions de litres de défoliant (l'agent orange) produit par Monsanto. Aujourd'hui, cette compagnie américaine, qui s'est associée à l'allemand Bayer, continue d'arroser la planète des pires cocktails de produits toxiques, fongicides, insecticides, herbicides et défoliants qui détruisent les cultures voisines et toute les végétations à l'entour. En plus, les paysans aspergent leurs terres d'engrais chimiques NPK.

Alors, il est urgent que les populations européennes se rebellent contre ces traitements ignobles et qu'elles réclament des comptes à leurs dirigeants et à l'Europe, à commencer par les Allemands eux-mêmes. Nos paysans doivent être soutenus et pris en charge par des organismes officiels de protection de la nature - car ce sont des grands malades - pour retrouver une agriculture saine et respectueuse de l'environnement en s'opposant courageusement au couple démoniaque Monsanto/Bayer. Hélas, notre champion Nicolas Hulot, adepte des petits pas, est contraint de négocier au minimum le retrait du glyphosate comme des centrales atomiques. Il a besoin du soutien des populations car sans nous, que peut-il exiger? Un beau soir, il mettra la clé sous la porte du ministère de la Transition écologique et solidaire. Par contre, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert, complice de tous les lobbies, passera comme une fleur l'épreuve du temps.

Surtout, les contaminations successives ont déjà tué 80% des populations d'insectes (toutes espèces confondues), 80% des populations aquatiques et marines qui en plus sont poursuivies avec des sonars et sur-pêchées, 80% des espèces animales sur-chassées souvent jusqu'à l'extinction complète, 80% des variétés végétales et de la biodiversité sauvage.

Les herbicides et les engrais artificiels servent les grands céréaliers ainsi qu'une politique agricole d'un autre âge à base d'épandages rapides et d'une mécanisation à outrance, sur les territoires immenses du remembrement, après la ruine des petits paysans méprisés, esseulés et la captation de leur héritage. Mais de plus en plus de ces gros profiteurs et de leurs fils crèvent maintenant, intoxiqués, soit des milliers de familles anéanties dans le silence d'un profit coupable. Et toutes leurs terres agricoles resteront mortes encore pour des centaines d'années, vierges du moindre vers, incultes de la moindre bouse, ignorantes de la plus petite fleur sauvage... sans des lois draconiennes pour écarter ces méthodes abominables initiées par les technocrates de l'OECE/OCDE et développées pendant nos «Trente Glorieuses» pour booster l'économie et nous enrichir facilement.

Donald Trump, lui, dans la grande tradition américaine du mépris du sol et des indigènes, a décidé seul de quitter l'Accord de Paris (ratifié précédemment par Barack Obama pendant la COP21). Avec ce monstre de mépris à leur tête, les États-Unis sont-ils encore un pays? Hélas, je n'y vois qu'une armée d'assassins au service des opportunistes, des profiteurs, des businessmen, des financiers et des millionnaires. Mon pays aurait tort de vouloir encore les imiter... Merde in France!

vendredi 20 octobre 2017

Le système Rothschild : « #Macron100%salopard », dans le blogiblag du 21/10/2017 (LJ ©2017).


La base du « système Macron », c'est le laxisme pour les riches et la surtaxe des pauvres. Est-ce cela l'égalité de traitement des uns et des autres ? Macron fait payer les mêmes taxes pour tous alors que « la règle de la proportionnalité» était devenu le symbole de la justice sociale : nous voici donc revenus au moyen-âge, deux cents ans avant la lutte des classes ! 

Par exemple, il supprime les charges sociales payées par le patron pour les reporter sur la Contribution sociale généralisée (CSG) sur tous les contribuables, y compris les petits retraités qui ont déjà cotisé toute leur vie. Les patrons reçoivent tellement d'avantages qui n'en demandaient pas tant ! Macron leur avait déjà offert sous le gouvernement précédent le Crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE). 


Pour faire ces cadeaux, il supprime un maximum d'aides sociales dont l'Aide personnalisée au logement (APL).

Surtout, il exonère les plus riches qui pourront utiliser ces sommes faramineuses économisées pour en investir une part en « actions » dans l'économie fictive, celle des bulles spéculatives qui ruinent tous les dix ans les petits actionnaires. Vous parlez d'une justice fiscale ? Ils ne seront surtaxés que si ils en profitent pour acheter dans l'immobilier en France mais qu'importe ? Avec la mondialisation, ils partiront acheter des maisons au Portugal ou en Amérique du Sud. Avez vous bien mesuré les conséquences de vos cadeaux fiscaux, Monsieur Macron ?

Avant de taxer les petits épargnants et les petits retraités, pourquoi ne pas faire payer en priorité les multinationales, les GAFA et les autres, qui doivent absolument déclarer leur part de bénéfices en France ? C'est simple et efficace, mais non... La France et l'Europe sont impuissants face aux délocalisations et aux paradis fiscaux. L’État n'est autorisé par l'Europe qu'à imposer les petits contribuables français, qui eux sont poursuivis et harcelés par le fisc. Vous parlez d'une justice fiscale ?

Les Français les plus riches pratiquent aussi la fuite des capitaux : pourquoi ne pas les imposer partout dans le monde en proportion de ces capitaux exilés, comme le font les Américains ? Non, au contraire, on leur supprime l'Impôt sur la fortune pour être sûr qu'ils ne paient vraiment rien. Mais comme vous êtes agréable Monsieur Macron !


Pire encore : l’État doit rembourser 9 milliards d'euros aux entreprises au titre de la taxe de 3% sur les dividendes, invalidée il y a peu par la Cour de justice de l'Union européenne, malgré tous les cadeaux fiscaux faits aux entreprises. Vous parlez d'une justice fiscale ?

Macron va supprimer la « Taxe d'habitation » des plus riches comme des plus pauvres sous prétexte que les quelques centaines d'euros économisés par les plus faibles économiquement sont une somme considérable qui va augmenter leur pouvoir d'achat tandis que cette économie ne représente pas grand chose pour les plus riches. Et pourquoi ne pas faire une taxe d'habitation proportionnelle à la richesse plutôt que de la supprimer complètement sous prétexte de l'égalité de traitement des riches et des pauvres ? Vous parlez d'une justice fiscale ?

Les Plans d'Épargne Logement comme les Assurances-vie (qui ont été conseillés aux petits travailleurs pendant trente ans) vont devoir payer une « Flat Tax » de 30 % pour que les intérêts résiduels chutent à 0,7 %, à l'égal des livrets d'épargne. Le prétexte est que ces sommes économisées après une imposition et des contributions sociales confiscatoires représentent « de l'argent dormant» qu'il vaut mieux investir ailleurs. Mais depuis quand l'argent destiné à l'achat d'un logement ou au financement d'un projet est de l'argent dormant qu'il faut surtaxer ? Vous parlez d'une justice fiscale ?

Et plus on va vers les plus démunis, les petits retraités et les petits chômeurs, et plus ils sont perdants, incapables de rémunérer leurs petites économies, incapables de s'acheter un logement, assujettis à l'égal des plus riches à tous les impôts, toutes les taxes et à toutes les contributions sociales, ruinés et bientôt jetés sur la paille... Vous parlez d'une justice fiscale ?

On la reconnaît la paupérisation rampante, celle qui à déjà jeté des millions d'Américains sur les routes, cette qui rémunère des Allemands à 1 euro de l'heure à l'égal des pays sous-développés d'Afrique, d'Asie ou d'Amérique du Sud : comme eux, nous allons devenir à notre tour très concurrentiels ! Et pourquoi les travailleurs se sont-ils syndicalisés et battus pour leurs droits tout ce temps passé... Vous parlez d'une nouvelle justice sociale ?

Et puisque l'immigration est forcée et que le gouvernement veut accélérer les procédures de droit d'asile pour fournir de la main d’œuvre qualifiée (avec les impôts des petits contribuables) aux grands groupes français et aux multinationales de l'exemption fiscale, on va mettre tous ces jeunes immigrés en formation professionnelle et au travail chez nous pour imiter l'Allemagne victorieuse, tandis que les anciens travailleurs foutus à la porte et poussés au chômage, incapables à cet âge de s'adapter à la concurrence, sortiront des statistiques du chômage au bout de deux tentatives avortées pour retrouver un emploi. Vous parlez d'une nouvelle justice sociale ?

Oui, d'ici peu le chômage retombera à 5 % quand tous les pauvres et les exclus auront disparu des écrans et des statistiques comme en Allemagne, aux USA ou au Japon. Vous parlez d'une nouvelle justice sociale ?

Tiens, vive la mondialisation, bande de cons ! Il faudra même augmenter très vite l'immigration pour répondre à une forte demande de croque-morts et de fosses communes à creuser... Des maisons et des places dans les HLM vont se libérer en laissant crever les vieux et en jetant les chômeurs dans les oubliettes de Macron de Rotschild, à la Bastille ou ailleurs : la revanche des bourgeois industrieux ! On va même taxer le sucre comme jadis le sel avec la gabelle*, et puis on va rétablir les barrières d'octroi pour taxer les pauvres qui veulent rentrer dans les villes avec leurs vieilles voitures jugées trop polluantes etc. Mais surtout, on ne taxera pas les transporteurs internationaux qui traversent notre pays, polluent l'air et défoncent les routes payées par les contribuables. On ne taxera pas Amazon et les autres qui vont livrer à tours de bras les marchandises du CETA (accord commercial UE-Canada) et du TTIP (UE – Etats-Unis) pour concurrencer la Chine (qui elle a pris en esclavage toutes les petites mains d'Asie), pour finir de couler notre industrie flageolante.

Alors laissez-moi vous dire ici et maintenant : l'Entreprise Macron, celle qui fait en plus porter tout le poids de l'imposition et des taxes sur les plus faibles d'entre nous sous prétexte d'encourager la mondialisation, l'exploitation des travailleurs, la capitalisation boursière et l'exonération fiscale des multinationales est une belle saloperie.

*La gabelle était une taxe royale sur le sel imposée en France au Moyen Âge.

mardi 17 octobre 2017

Billet d'humour : « Christine Angot ou la duplicité des intellectuels », dans le blogiblag du 18/10/2017 (LJ ©2017).

Si j'ai traité précédemment de la duplicité des riches qui se font passer pour pauvres pour mieux capitaliser, je veux ici aborder le sujet de « la duplicité des intellectuels ». Et s'il est une femme admirable dans cet exercice solitaire, c'est Christine Angot. Fourvoyée par mégarde dans « ONPC », son discours haché et sinueux révèle une intellectuelle pur jus, raison pour laquelle nul ne devrait lui jeter l'anathème à propos de son dernier dérapage. Pour sûr, elle a déconné face à Sandrine Rousseau : avec son regard bas des mauvais jours, Angot a refusé toute légitimité à cette tête pensante d'Europe Écologie Les Verts qui osait parler « au nom de toutes les femmes violentées ».

C'est que Christine Angot a bâti son discours et son succès littéraire sur sa souffrance intérieure, celle de l'inceste. Écrivaine, elle refuse toute posture, toute victimisation au milieu des abuseurs, des violeurs et des pédérastes. Non, jamais plus elle n'endossera ce rôle en allant porter plainte inutilement, d'autant qu'il y a « prescription », mais quelle connerie : c'est un piège, une stigmatisation réservée aux brebis bêlantes qu'on mène à l'abattoir avec une fausse compassion.

Peu lui chaut Harvey Weinstein, qui restera célèbre pour ses frasques sexuelles en profitant de plusieurs générations de starlettes (au temps béni du droit de cuissage dans les coulisses des studios de cinéma). Et qu'importe la mort de Hugh Hefner, fêté par tous les médias, lui qui a prostitué les femmes (mais pas « la femme », une entité qui n'existe pas...) dans sa revue «Playboy». Car elle connaît trop bien la nature profonde des hommes, celle de prédateurs-jouisseurs. Derrière chaque prise de pouvoir au sein de la famille comme de l'entreprise, il y a des mains baladeuses et des abus sexuels. Oui, elle les connaît les Dominique Strauss-Kahn, les Bill Clinton, les Bill Cosby etc. mais elle leur dénie définitivement cette dernière coercition quand il faut venir en plus s'humilier devant les tribunaux.

Curieusement, les Américains auront été infiniment plus prompts à condamner Strauss-Kahn que Weinstein ou Cosby, cinquante ans après des carrières entièrement dédiées au lucre et au stupre : on ne voit bien la paille que dans l’œil de son voisin !

Christine Angot, concevant le phénomène dans sa globalité, ne peut pas simplement venir s'asseoir pour écouter les plaintes de quelques victimes expiatoires, ni quêter une quelconque « parole rédemptrice »: elle se voit plus grande et mieux armée. Chaque femme ne devrait-elle pas devenir un îlot de résistance ? Pourquoi attendre une porte-parole, même pure et vertueuse comme en a l'air Sandrine Rousseau ? Il faut « s'arranger » avec la réalité et chacune comme elle peut, car chaque cas est différent.

Ce faisant, au milieu de la fine équipe composée de Ruquier (un branleur de mots qui pouffe à chacune de ses blagues, avec le mauvais goût des amuseurs publics) et de Moix ( un branleur de subjonctifs pédant et pète sec), voilà que notre petite intellectuelle se met à son tour à saucissonner les propos de ses adversaires, à ratiociner plus que de raison pour conclure stupidement par un « C'est mon avis » qui clôt le débat (comme en use habituellement Yann Moix) . Ah, mais quelle erreur de casting de la part de Ruquier et de Catherine Barma ! Bien sûr, je comprends l'urgence de défendre Christine Angot et de dissimuler son « pétage de plombs » aux yeux des téléspectateurs ( Ruquier-Barma ont gardé les pleurs dans les yeux de la biche aux abois, histoire de faire le buzz ). En 1986, au « Jeu de la vérité » avec Patrick Sabatier, la production n'avait pas hésité à ruiner la carrière de Chantal Goya.

Surtout, cette fine équipe qui joue les trublions du PAF a raté le coche et la marche : merde, ils auraient pu anticiper la révolte des femmes avec l'affaire Weinstein ! Sans doute Ruquier est-il plus pressé d'anticiper le retour de « la Manif pour tous » ou de donner des leçons au pape François car la sodomie n'est plus un péché, seulement une extension du domaine de l'amour. Son ex-chroniqueur Aymeric Caron, lui, a critiqué (mal à propos) le mot d'ordre jugé spéciste #BALANCETONPORC sur les réseaux, mais on connaît sa lutte au nom de la cause animale : des cochons sacrifiés par millions à notre appétit méritent infiniment plus de respect, autant que tous les chiens battus, surtout venant de milliers de femmes victimisées.

Contre l'avis péremptoire de Christine Angot, l'affaire des abus sexuels est devenue virale et politique.

Et quoi ? Une intellectuelle a accepté imprudemment de participer à ce cirque médiatique des fins de semaines, quand les bobos se prélassent sur leurs divans, sans autre posture que sa bonne conscience et sa parole torturée et tortueuse autant que son cortex ? En plus, elle est allergique à la politique et aux politiciens : de fait, la voici en échec à chacune de ses interventions. Mais Ruquier n'avait pas pu résister en l'embauchant, pour changer des journalistes avec des vraies questions mais sans cesse éludées ! L'essentiel n'est-il pas de parvenir au
cœur du débat par des chemins de traverse ? Et puis, le cadeau du patron : une petite copine pour jouer avec Yann Moix, ce faux intellectuel de salon qui se prend pour une huître perlière, ce « pince sans rire » doté d'un humour de bulot hargneux (tellement loin de celui de Paul Meurisse), et de rire... ou de pleurer. 

Comment concilier sur un même plateau l'humour LGBT, moralisateur et christianophobe de Laurent Ruquier, tout dans la dénonciation, avec l'intellectualisme pervers de Christine Angot, assistée du très prétentieux Yann Moix (Sciences Po, prix Goncourt du premier roman et Prix Renaudot) ? C'est un mauvais calcul de la production d'opposer cette élite, venue s'attaquer à la médiocrité des dernières parutions littéraires et artistiques, au « tout venant » issu de la politique, de la scène, du sport, des banlieues etc. Pour Angot, l'intérêt n'est pas de surfer en 140 caractères sur les vagues du populisme et du politiquement correct et ces trois là, je vous l'assure, n'ont rien de féministe.  Ensemble, n'ont-ils pas épuisé en une nuit leur capital sympathie  pour les années à venir ?

lundi 25 septembre 2017

Macron au charbon : « Comment la France 2.0 devient-elle plug and pay ? » dans le blogiblag du 26/09/17 (LJ ©2017).

J'aimerais parler de "civilisation 2.0" mais c'est impossible puisqu'il n'y a plus que des combats d'ego et de l'individualisme forcené. Seuls les robots pourraient nous sauver de nous-même, à condition de les programmer pour cela. Déjà, la "voiture automatique" pourrait sauver des millions de vie, mais elle ne ressuscitera pas toutes ces morts stupides par millions suite à des soi-disant « erreurs de conduite » pendant les derniers 70 ans : « la voiture est criminogène ».

En France, la société civile découvre 50 ans après qu'elle peut faire un procès aux constructeurs d'imprimantes pour "obsolescence programmée ". Miracle ! Mais qui fera un procès aux constructeurs automobiles pour les millions de vies perdues et les dizaines de millions d'handicapés partout dans le monde ? Et qui fera un procès à l'industrie cigarettière et pétrolière pour les millions de morts de maladies respiratoires et d’asphyxie ? Tiens, qui fera un procès aux pays du Golf ou à l'Algérie pour nous pourrir la vie avec leur pétrole et leur gaz ?

C'est là qu'intervient notre président Macron et sa version 2.0 de notre société française, celle qui se conçoit dans les bureaux présidentiels : on va monétiser absolument tout nos travers, nos erreurs, nos angoisses et nos faiblesses car voici venir la "démocratie plug and pay ". Bien sûr, Monsieur Macron (un ubériste convaincu), n'est pas responsable de cette déformation démocratique à laquelle il ne participe finalement que très modestement et dans le seul but de remplir les caisses de l’État, pas plus qu'il n'est responsable des tâches du soleil ou des ouragans, et le philosophe des bas-plateaux Michel Onfray à bien tort de lui jeter l'anathème.

Mais bon, on surtaxe bien l'essence et on pénalise les excès de vitesse, les mauvais stationnements, les conduites à risque etc. alors, pourquoi ne pas surtaxer les futurs cancéreux qui tirent avidement sur leur cigarette dans une dépendance crasse ? Puisqu'il est "interdit d'interdire", autant en tirer profit. Voici venir donc les cigarettes "plug and pay" : de plus je propose, moi qui ne suis pas fumeur, de vendre les cigarettes à l'unité à 1 euro minimum pièce. Les fumeurs doivent commencer à souffrir dans leur porte-monnaie.

Si les petits paysans français veulent bien apprendre à se passer du glyphosate pour éliminer les mauvaises herbes, les grands céréaliers des plaines de Beauce ne sont pas prêt à renoncer à ces traitements lourds, en même temps que les pesticides, qui stérilisent les terres pour des dizaines d'années et contaminent les eaux de ruissellement. Non, pas question de voir baisser les rendements et de s'imposer des désherbages supplémentaires au moment ou les Canadiens viennent nous concurrencer. Hélas, la terre de Beauce ressemble à de la brique sous les roues des tracteurs. Ce sont des céréales "plug and pay" qu'ils nous refilent arrosées de pesticides tandis que les tomates, les fraises ou les melons hors sol et sans goût, c'est à dire "plug and pay", nous arrivent en provenance d'Espagne et d'Afrique du Nord.

Pourtant, notre bon ministre de « la Transition écologique et solidaire » Nicolas Hulot à bien raison de repousser l'éventualité d'un procès à son encontre pour avoir autorisé durant son ministère les glyphosates (contrairement à l’accommodante « ministritude » de Ségolène Royal). Après, l’État a des raisons que la raison ignore qui accorde souvent des dérogations, des exemptions, des prolongations.

Peut-être aurait-il fallu harmoniser au préalable nos différentes façons de cultiver entre le Canada et la France mais non, notre ministre de l'agriculture et de l'alimentation Stéphane Travert ne peut pas envisager un processus tellement long et coûteux pour nos démocraties : les Canadiens utiliseront donc comme ils l'entendent les hormones pour leur bétail, le round up et le glyphosate pour leurs cultures, les pesticides à leur goût, les OGM, l'eau de javel pour désinfecter la viande etc. et à nous de nous en accommoder à la réception de ces marchandises en France. Pour nous faire plaisir, les courtiers et les revendeurs – ces trafiquants internationaux - mentionneront sobrement "made in Canada ", "viande du Canada" ou plus simplement encore "origine extra-européenne" (comme pour la production Chinoise) sur la farine, le maïs transgénique et le camembert au lait hormoné. Et puis les Canadiens nous livreront surtout leur pétrole bitumineux et leur bon gaz de schiste extraits de sous les forêts rasées  ou incendiées cet été, ainsi que du pétrole plus léger qui jaillira des profondeurs marines à l'occasion de la fonte des pôles, quand les eaux troubles de l'océan arctique et ses glaces noircies à la dérive ne seront plus qu'un grand bain d'huile. Oui, voici donc venir un nouvel accord commercial mirifique qui précède une catastrophe écologique majeure : le CETA "plug and pay" anticipe la fonte de la banquise et la mort de l'ours blanc. Pire encore, cet accord préfigure celui du TTIP, l'accord bilatéral de libre-échange entre l'Europe et les Etats-Unis qui nous livrera pieds et poings liés à leur hégémonisme militaire, industriel, agricole, monétaire et commercial, financier et judiciaire d'autant que les transactions se font toutes en dollars et que nous leurs acquittons des amendes astronomiques qui plombent notre balance commerciale.
 

Nos présidents successifs en France n'ont jamais souhaité interdire la recherche et les concessions pour l'extraction du pétrole et du gaz en France mais seulement en limiter l'exploitation en attendant des procédés d'extraction "plus propres" pour rassurer une opinion sensible. Par contre, en Guyane française on dit que le président Macron serait très favorable à un projet d'exploitation aurifère à grande échelle, par les Canadiens de la « Compagnie Minière  Montagne d'Or »: voici venir la Guyane française « plug en pay » !

Curieusement, on attend un pic de consommation de pétrole les prochaines années, au moment ou quelques « fainéants » souhaitent enterrer en France les énergies fossiles. Même que nos constructeurs automobiles n'ont jamais vendu autant de voitures à essence : cherchez l'erreur ! L'éducation des foules sur le bon usage de la Terre - cette planète bleue « unique » reçue en héritage - est un échec et même le philosophe-éditorialiste en chef du PIF PAF POUF, Michel Onfray en personne, nous explique la vacuité de notre démarche éco-responsable : l'activité solaire tantôt refroidit ou réchauffe la Terre depuis la nuit des temps, explique-t-il, et bien malin qui peut attribuer le réchauffement planétaire à une activité humaine exagérée... Après et suivant ce même principe, la 6éme grande extinction animale et végétale annoncée ne serait pour ce philosophe qu'un pur hasard, indépendamment du commerce, des monocultures, du brûlage, du bétonnage, des épandages de pesticides et de la voracité des hommes : voici venir la nouvelle philosophie « plug and pay », celle de Michel Onfray, livrée dans toutes les bonnes librairies et sur le dark web comme sur Amazon !

Pour l'éducation nationale , on sait depuis longtemps que 80 % des études universitaires en France ne servent strictement à rien, que le plan Erasmus n'est qu'une vaste blague pour que les étudiants partent « prendre du bon temps tous frais payés à l'étranger et jeter leur gourme »...

Et puis, ces jours-ci, le gouvernement Macron révèle que les 35 milliards d'euros alloués chaque année à la formation professionnelle vont à des opportunistes dans les entreprises ou pour des formations bidons, suivant des accords de convenance avec des organismes tout aussi bidons. Des millions de chômeurs jeunes ou vieux, eux , ne profitent que rarement de ces largesses : seulement 18 % des chômeurs les plus performants et des pauvres immigrés illettrés reçoivent des formations professionnelles hélas souvent inadaptées au marché du travail comme à la création d'entreprises mais qui sont proposées, in fine, pour dépenser les quelques subsides restantes de l'état au fond des caisses après détournement. Et ne parlons plus des « emplois aidés»!

Alors, Macron va-t-il demander à ses ministres de réformer les diplômes de l'éducation nationale complètement obsolètes et de ré-allouer les 35 milliards de la formation professionnelle captés par des organismes de façade pour enrichir toujours les mêmes ? Non, bien sûr, mais il va injecter 3 milliards de plus par an (correspondant aux économies taxées sur des assurances-vie et des plans d'épargne), et pour faire quoi ? De la formation ubérisée « plug and pay » bien sûr... Merde in France !

jeudi 21 septembre 2017

Macron les Bons Tuyaux : « De la duplicité des riches au détriment des pauvres » dans le blogiblag du 22/09/2017 (LJ ©2017).

Liliane Bettencourt, ancienne propriétaire de L'Oréal, à la tête d'une fortune estimée à 35,5 milliards d'euros, est décédée ce 21 septembre

Le Brésilien Neymar au PSG touche exactement 3 069 520 € par mois, soit environ 100.000 € par jour. Il est ainsi le deuxième joueur le mieux payé de la planète derrière Carlos Tevez en Chine

Un «riche» peut se faire passer pour «pauvre» mais rarement le contraire, ce qui révèle sa duplicité. Et Macron joue magnifiquement en la faveur du «riche» en l'exemptant à l'égal de tous les pauvres: t'en fais pas mon copain, je vais protéger tes gros revenus, tes investissements, tes bénéfices, tes actions, tes rentes. En bref, Macron se met au service du capital sous prétexte d'ouvrir un cercle vertueux: «résultat, le pognon va au pognon encore plus vite qu'hier».

Les pauvres sont les égaux des «riches» seulement quand ils paient l'impôt indirect (en même temps que tous les consommateurs). Mais les riches sont encore plus riches quand Macron leur fait des abaissements proportionnels à leurs fortunes diverses. Ainsi, un riche peut se voir dégrever de 50000 euros d'impôts quand le pauvre ne recevra que 500 euros en retour de toutes ses années d'abnégation. Faut dire que «le fric, c'est l'injustice totale».

Mieux encore, les actionnaires du CAC40 ont vu croître leurs bénéfices en 2016, quand les salaires et les ressources sont restés stationnaires depuis des années pour les petits fonctionnaires et les ouvriers ou en net recul pour les paysans. C'est que le gouvernement et le patronat récompensent en priorité les riches investisseurs puis les moins riches, mais jamais les pauvres qui ne font qu'économiser pour une retraite minable à un âge avancé.

Les patrons, qui ne sont pas tous très riches mais qui peuvent toujours se faire passer pour pauvres, savent par exemple profiter des avantages fiscaux dans d'autres pays en se délocalisant ou bien en ne déclarant qu'une part de leurs bénéfices en France. Toujours cette duplicité: vous comprenez, je travaille plus que les pauvres, alors tout mon pognon... «c'est que je le vaut bien». Oui, les «fainéants» sont souvent pauvres quand les investisseurs eux ont du mérite. Et c'est pourquoi toute l'aile droite politique française s'est enfuie derrière maître Fillon-le-bon-filon comme une volée de canards pour aller s'investir dans la «Finance». Voilà, ils sont passés sous les radars en pleine nuit pour partir faire du Macron-pognon: «Mes frères, écoutez-moi, la conjoncture est plus que favorable pour multiplier sa fortune» au détriment des pauvres et «le pognon, ça sent bon!».

Et ne parlez surtout pas de taxer les banques, les GAFA, Mac Do comme Ikea ou Bayer, impossible de taxer les recettes publicitaires de Google ou les petites applications d'Apple sur son App-store qui réjouissent par millions les grands enfants que nous sommes... Et même si l'iPhone haut de gamme d'Apple vaut un SMIC (jusqu'à 1329 euros, le salaire d'un «demi-pauvre» de chez nous), jamais il ne sera taxé comme un produit de luxe. C'est encore ça, la duplicité. Tiens, rien que le crayon électronique «iPen» d'Apple pour sa tablette iPad Pro vaut 109 euros, un petit salaire d'ultra-pauvre dans un pays «économiquement faible» et une blinde pour un bout de plastique! Mais le patron d'Apple juge que ces prix n'ont rien d'excessifs (pour tous les riches et les gogos): «le fric, c'est chic!». Ainsi, la duplicité s'introduit partout, qu'elle s'appelle «goût de luxe» ou «dans ton cul».

Misère de nous. Voyez, les pauvres (qui doivent rester la grande majorité... amen) sont le tiroir-caisse de Macron comme des multinationales... CQFD! Alors, avec autant de conneries «de droite», en exemptant les riches de l'ISF et en surtaxant les retraités et leurs économies, si Macron ne dégage pas des marges bénéficiaires exceptionnelles rien qu'en 2017, au moins autant que les banques et les grands patrons, «je me les coupe!».

mercredi 21 juin 2017

Billet d'humour : « Les vacances de François Hollande » dans le blogiblag du 21/06/2017 (LJ ©2015).


Début juillet 2015, François Noland avait réuni ses ministres à table, dans les jardins de l'Élysée, pour les briefer de la sorte :

Dans les rôles de :

François Noland                    François Hollande
Manuel Walls                        Manuel Valls
Domi de Saint-khan              Dominique Strauss-Kahn
Sarko                                     Sarkozy
Macron de Rothschild          Emmanuel Macron
Ségolène Royale                  Ségolène Royal
Julie G.                                 Julie Gayet
Najem Belkaça                     Najat Vallaud-Belkacem


- Bon, les enfants, hein... Ce sont les grandes vacances... Je ne veux pas voir un poil de cul qui dépasse du slip de bain ! Vous connaissez les paparazzis, la NSA, je vous fais pas un dessin... Et vous restez en contact à deux heures d'ici, pas plus loin.

- Bah, deux heures en jet, moi j'ai vais à Barrcélone !

- Ah non, Walls, pas de conneries, le jet en famille c'est fini ! Prends le TGV, ça te fera du bien...

Le premier ministre se rembrunit mais releva le menton avec un grand sourire pour dévisager la tablée. Même Ségolène piquait du nez en tripotant du bout des pouces son iphone.

- … Et je vous rappelle que les smartphones sont interdits pour m'appeler ! Vous prenez le portable crypté Teorem, hein, c'est valable pour tous... Julie G. battit des cils en réponse. Ségo se fendit à son tour d'un sourire charmant tout en rabattant son caquet. Incroyable ! « Dans ton cul » ne faisait pas partie de ses expressions favorites mais elle la pensa très fort.

Noland était dans un grand jour. Ses ministresses avaient sorti les jupes-raz-la-foune et les mini-shorts moulants pour le pique-nique dans les jardins de l’Élysée. La petite Belkaça l'émoustillait grave ! Il rêvait de les buriner toutes à la fois au dessert après un délicieux concours de tee shirts mouillés : envoyez la crème ! Mais bon, le jardinier avait coupé prudemment l'arrosage automatique une demi-heure plus tôt et l'après-midi commençait dans une moiteur de sous-bois.

François se perdait dans son verre de rosé, sa robe et ses reflets mouvants sous un rai de soleil qui transperçait les frondaisons. Il préférait l'ombre des arbres à la toile de tente, celle des campagnes napoléoniennes. Il était content d'être passé au travers de tous les pièges cette année, dont la célébration de Waterloo, morne plaine... Les Anglais, les Allemands et les Belges rejoints par les Prussiens avaient vaincu Napoléon au physique comme au moral, avec au terme de la bataille 50 000 de nos soldats blessés, morts ou disparus, plus que dans toutes les armées adverses réunies. Pas de quoi fanfaronner à Waterloo, même 200 ans après !

Et puis Noland se voyait mal caricaturé avec un bicorne sur la tête, celui de l'empereur à la cocarde. Pour se faire traiter de chef d'état « présomptueux et arrogant » ? Simplicité, simplicité, basta des héros ! En plus, la célébration de Waterloo aurait fait de l'ombre à celle du 14 juillet.

François fit un clin d’œil par dessus son verre de vin à son fidèle Manuel qui n'attendait que cela, le regard mobile sous le sourcil pointu, à l'affût tel un chasseur de palombes. Ségolène Royale et Macron de Rothschild, l'Ancien et le Nouveau Régime, se faisaient des sourires compassés en se tendant le pot de caviar dans un essai méritoire de s'apprivoiser mutuellement :

- À la bonne franquette ma chère !

Rêveusement, le Président se demandait comment faire pour accueillir plus de « migrants » en France contre toute logique, soit autant de chômeurs et de sans-abris par milliers. Et puis la Grèce, quelle catastrophe ! Sarko n'avait pas tort de s'inquiéter de tout ce qui se passait par là... Les guerres balkaniques contre l'Empire Ottoman, Sarajevo et la Première Guerre mondiale, la Campagne des Balkans et la Seconde Guerre mondiale etc. L'affaiblissement de la Grèce et le jeu de la Russie étaient de mauvaise augure : l'Europe ne pouvait tout simplement pas lâcher ce petit pays à ce moment là de sa construction ni l'autoriser à une alliance contre-nature. Un Aléxis Tsípras avec sa tronche de cake s'imaginait jouer sur un échiquier à la manière d'un Poutine. Mais ce fouteur de merde devrait sauter bientôt et tous les services secrets travaillaient déjà sur le scénario de sa disgrâce...

Sarko prenait des airs de général en campagne pour venir lui donner des leçons, à lui qui l'avait battu à plate couture aux élections de 2012 : égal à lui-même, un père-la-vertu dans ses promesses et un va-t-en-guerre dans ses analyses.

Qu'importe, la " provoc " fonctionne toujours pour l'opinion publique : Domi de Saint-Khan était pressenti (dans un sondage Viavoice) comme le meilleurs candidat de la Gauche derrière Manuel Walls pour les
présidentielles à venir ! À l'heure de « YouPorn » tout semblait possible. Une sexualité « épanouie » n'était plus un handicap, passées les condamnations. Noland s'en félicitait par moments : qui pourrait lui en vouloir pour ses quelques aventures extra-conjugales ? D'ailleurs, le couple politique original « François-Ségo » s'était reformé (comme prévu de longue date). Même le Président d'honneur du FN, Jean-Marie Le Pen, n'en finissait plus de renaître de ses cendres.

Oui, toutes les configurations étaient possibles pour être un bon candidat aux
élections de 2017 : Une main de fer sous un gant de velours, celle d'une femme, d'un homo, d'un pervers, voire d'un tortionnaire, tous aimables et doux à la ville. Par opposition, les candidats refoulés devenaient des « jouisseurs sans destin », suivant la formule lapidaire autant qu'arrogante de feu le président Mitterrand.

Arrivé à ce point de réflexion, Noland se prit à soliloquer et toutes les conversations oiseuses engagées autour à sa table s'éteignirent. Sa voix se fit plus claire au fur et à mesure de son discours :

- … le constat est amer les enfants : « Les Guignols de l'info » vont disparaître des écrans de nos concitoyens si je ne fais rien et la Une de « Charlie Hebdo » tutoie l'insignifiance : notre humour national issu du gros rire qui tâche, bien franchouillard et raciste, cède le pas à la bien-pensance internationale, à ses diktats et au politiquement correct. Les Français en viendraient presque à regretter papy Le Pen et ses mauvaises blagues.


Alors, Macron et Walls, vous me coincez Bolloré dans les chiottes et vous lui faîtes un shampoing " Canal Plus WC " : il oublie ses conneries et devient amnésique ! Si c'est un coup de jarnac de Sarko pour démoraliser les Français, je le saurai tôt ou tard... Je veux la France insouciante, je veux " Intervilles et ses vachettes ", " Fort Boyard " et  " la Carte au Trésor ". Oui, fini de se prendre le chou à la téloche avec des concours de cuisine à la con. De l'air ! Si on laisse la Droite-catho-facho prendre les rênes, on aura 65 millions de dépressifs à la rentrée : on va pas se laisser enfoncer ! Heureusement, j'ai envoyé UberPop  se faire voir chez Plumeau : c'est pas que je sois contre le progrès, mais il faut calmer les tensions pendant l'été... 

En même temps l'intelligence économique nous a désertés depuis que les Américains et les Chinois nous espionnent, nous contrent, nous copient et pompent tout le génie de nos chercheurs. Ils ont découvert nos points faibles, poussé à la roue de la déliquescence et coulé nos industries : c'est Waterloo dans le slip ! Les " Five Eyes " sont redoutables mais je suis obligé de leur laisser carte blanche à deux pas d'ici puisque c'est eux qui nous renseignent sur les agissements de nos compatriotes, et vous savez les risques avec le terrorisme. C'est du donnant-donnant et la CIA-FBI-NSA en savent bien plus que nous...

Pour la création et l'innovation sociale, maintenant il faut chercher dans un triangle entre Reykjavik, Stockholm et Copenhague. C'est dire si les syndicats nous ont mis dans la merde tout ce temps... C'est la France qui prend des leçons de démocratie avec la Suède ou le Danemark : leur société est plus libre (moins de délinquance), plus chantante (gagnants récents du Concours Eurovision de la chanson 2015), plus travailleuse (moins de chômeurs), plus gastronome (les meilleurs restaurants classés au Top 50 après l'Espagne), plus verte ( le vélo remplace la voiture), polyglotte (avec l'Anglais), décomplexée (plus de viols aussi), plus automatisée (suivant le modèle de l'industrie allemande) et plus industrieuse.


Chez nous, faut croire que les couilles et le cerveau marchent de pair, c'est pourquoi nous resterons toujours des French Lovers ! Mais je ne veux plus de bras cassés dans mon équipe ni de petits joueurs, et n'oubliez jamais que nous avons une réputation à défendre, c'est tout ce qu'il nous reste en France. Ne revenez pas à l'Élysée pour vous faire cirer les pompes : je veux d'autres raisons de vous virer ! Allez, je veux de la gaudriole, je  veux du cuir et des gros seins, je veux de la vie dans ce gouvernement quoi...  Vous avez défendu le " mariage pour tous ", soyez-en fiers, vivez à fond votre socialisme et donnez l'exemple.  Baisez les filles, vous ne savez pas qui vous baisera ! Pour la rentrée, je veux voir dans les couloirs des Montebourg amoureux et des Rachida Dati en cloque. Cet été, ne soyez pas économes de vos fluides, hein hein ? Il faut que ça mouille dans les culottes et que ça jouisse dans les chaumières ! 

Avec Noland, c'était comme tourner à poil devant les caméras : on comprenait mieux son association avec Julie G.

- Bon, je continue ma tournée en Afrique. Si tout va bien, on se revoit officiellement pour la rentrée des classes... Et je ne veux pas de camions frigorifiques pleins de cadavres de petits-vieux qui tournent pendant la canicule ! Vous me surveillez ça de près, et s'il fait trop chaud, faîtes péter les bornes incendie. Je ne peux rien vous dire de mieux... Alea jacta est !

Quand François releva la tête, il capta le regard interrogateur de Manuel Walls et l'étonnement d'Emmanuel Macron de Rothschild. Par contre, la petite Belkaça lui rendit un sourire éloquent plein de promesses. Surpris par cette leçon champêtre ( de joie ), la plupart de ses ministres n'étaient pas accoutumés à autant d'emphase présidentielle à propos de leur sexualité. Ce discours, c'était comme une main baladeuse dans la culotte, une ingérence dans les affaires intimes. Mais dans ces jardins, c'était l'heure du lâcher prise pour un président soit-disant " normal ", après tant de contrariétés l'année passée... Alors, vous imaginez les vacances présidentielles de François Noland, quelle partie de rigolade !

jeudi 15 juin 2017

La parenthèse Trump : « Obama doit-il reprendre le pouvoir ?», dans le blogiblag du 15/06/17 (LJ ©2017).


Il me semble que pour Donald Trump, c'est le début de la fin... Accusé de collusion avec la Russie, voici qu'il est soupçonné de manipuler la justice puisque le président des États-Unis aurait fait pression sur l'ex-directeur du FBI, James Comey, pour qu'il stoppe l'enquête sur les liens de l'un de ses conseillers avec la Russie.

Cette requête venant d'un président représente une interférence directe dans une enquête fédérale en cours et une possible obstruction à la justice : accusé de plus d'avoir limogé le patron du FBI et d'avoir dévoilé des informations stratégiques au chef de la diplomatie russe, Donald Trump ne cesse d'aggraver son cas.

Le constat flagrant est que Donald Trump confond les pouvoirs que lui confèrent son mandat présidentiel avec l'affairisme dont il est coutumier. De plus, n'y a-t-il pas un conflit d'intérêt avéré si, suivant les même méthodes utilisées pour interférer avec les organes officiels de l'Intelligence et de la Justice, Trump utilise ses pouvoirs auprès de l'administration fiscale et des législateurs pour organiser son insolvabilité et celle d'autres milliardaires avec leurs sociétés, en s'exemptant par exemple de payer l'impôt sur le revenu ou de déclarer la totalité de ses bénéfices ?

Le vrai problème donc est que Donald Trump, depuis bientôt 150 jours au pouvoir, doit être stoppé dans ses décisions les plus dangereuses et irréversibles, vu son pouvoir de corrosion et dans l'attente de sa destitution. Alors, quel tribunal osera suspendre les activités de Trump à la Maison Blanche ?

Oui, et qui pourrait assurer l'intérim en attendant les prochaines élections américaines ? La réponse me paraît évidente : Barack Obama est le plus apte à assurer cette transition indispensable... Mais vite, il y a une urgence absolue face au forcené Donald trump ! Si le président Emmanuel Macron lui a fait blanchir les jointures d'une poigne de fer, quel juge saura lui faire courber l'échine ?

lundi 12 juin 2017

Maso-schisme français : le « Parti Socialiste » devient « La République En Marche », dans le blogiblag du 12/06/2017 (LJ ©2017).

Ceux qui prétendent que F. Hollande et Manuel Valls ont coulé le PS sont à mon avis des imbéciles, là ou je ne vois qu'évolution et mutation : mutatis mutandis. Les socialistes se sont-ils dissous dans les élections présidentielles et législatives de 2017, comme le sucre dans le bol de café du matin ? Allons donc ! Billevesées, comme dirait Macron de Rothschild. Car, si les apparatchiks du socialisme ont bel et bien pris une veste, c'est qu'ils n'ont pas voulu suivre le mouvement naturel. Oui, les électeurs traditionnels ont fait le choix évident de Macron et quelques autres ont encore voté «La France insoumise».

Au début il n'y avait qu' "En marche", la devise volée à Jésus Christ par un petit banquier : c'est que Emmanuel Macron n'a jamais compté faire long feu (pas plus que JC ou Barack Obama), d'autant que d'ici dix ans son épouse Brigitte commencera à sucrer les fraises. Alors, pour se lancer dans la course sans autre espoir que celui du sacrifice de sa jeune personne, il faut être sacrément illuminé ! Par comparaison, les présidents Giscard d'Estaing, Mitterrand, Chirac, Sarkozy et Hollande étaient des jouisseurs impénitents.

Si Hollande est Morpheus, alors Macron est Neo ?


En vérité, Hollande n' était déjà plus qu'un "social-démocrate" sous un reste de verni socialiste quand son digne successeur s'est présenté à lui sous le costume d'un vulgaire petit " libéral-démocrate "... Mais ainsi la boucle était bouclée : mon fils !

Quoi, me suis-je trompé ? Macron, c'était donc Luke Skiwalker contre son père dans Star Wars ? Y en a qu'un... Anakin. Papa !


Le seul problème, c'est qu'un Hollande très procédurier ainsi que les représentants du Parti Socialiste ont refusé de faire complaisamment la transition vers le libéralisme opportuniste proposé par Macron, en s'excluant de ce mouvement inattendu autant qu'improbable ( 90 % des parlementaires socialistes auront perdu leurs sièges le 18 juin 2017, à l'issue des élections législatives ). Du coup, la prise de pouvoir d'Emmanuel Macron est devenue une espèce d'OPA hostile, ce qu'elle n'était absolument pas au début, mais surtout le PS se voit d'ors et déjà privé des millions d'aides publiques alloués en proportion du nombre de bulletins favorables.

Et le parti « Les Républicains » de Sarkozy-Fillon ? Rétréci, il subsistera mais des Républicains se sont quand même ralliés à Macron sous le nom générique: « La République en marche ». Et si la Droite ne s'est pas faite complètement absorber, c'est qu'elle n'est pas totalement compatible : trop défensive, trop possessive, trop chrétienne... Aurait-elle pu mieux résister ? Oui, bien sûr, il aurait suffi pour cela que Marine le Pen s'écrase dans son coin gentiment pour que la France demeure une « démocratie chrétienne » élargie.

Plus précisément, il aurait fallu tuer sa candidature plutôt que de la préserver pour la finale rêvée. Autrement dit, c'est bien Marine Le Pen, la Droite toute entière et « Fillon les Gros Biftons » qui ont installé Macron au pouvoir, plus sûrement que les apparatchiks du PS qui ont simplement refusé de se convertir à la nouvelle doctrine. Et François Hollande ? Il a joué le rôle de Ripley dans « Alien » parce que le libéralisme l'a contaminé depuis longtemps comme une fatalité : oui, il s'est laissé faire parce qu'il porte le monstre en lui... Merde in France ! Valls lui était beaucoup moins conciliant, très pète-sec de droite, Hamon était furibond d'extrême gauche et Ségolène Royal beaucoup plus rêveuse qui est partie se recueillir à Cuba sur la tombe de Fidel Castro.

Non, Hollande n'a pas fait d'erreur : faut-il être obtus pour ne pas le comprendre ? Peut-être s'imagine-t-il remonter la mayonnaise socialiste autour des anciens, mais sans conviction, si Macron venait à échouer.


Vu ainsi, l'annonce de décès du parti socialiste dans Le Figaro, Cnews matin ou sur TF1, comme le coup de gueule du frondeur Gérard Filoche et des autres, ne sont qu'effets d'annonce, illusion et aveuglement. Car tous ces politiciens qui nous parlent encore d'un « vote de colère » ne sont que des malfaiteurs et des manipulateurs d'une classe politique dépassée, apoplectique et désuète, condamnée à disparaître ou à renaître de ses cendres.

vendredi 5 mai 2017

Lettre ouverte d'un patriote convaincu: « L'amiral Macron, ce traître, a coulé notre Marine nationale!», dans le blogiblag du 06/05/2017 (LJ ©2017).

Mes chers compatriotes

Je dois vous le dire, à J-1 des élections présidentielles: je pense que Macron n'est qu'un paon parmi les dindons et les pintades, et toute cette classe politique d'arrivistes occupés à se faire reluire et à s'enrichir sur le dos du contribuable est indigne de notre Marine nationale.

Ce mercredi soir, en sortant du débat télévisé avec Macron, j'ai vu Marine désespérée: hélas, en voulant la jouer seule, sans l'avis des militants, son entretien a tourné au pugilat. Mais comprenez bien: issue d'une longue lignée de flibustiers borgnes et de coupe-jarrets, ses atavismes ont repris le dessus. Non, je ne lui cherche pas d'excuses car Marine est une maîtresse-femme, de ces dominatrices SM habituées à dompter les foules et voici qu'on lui sert sur un plateau un petit poulet de 84 jours, de ceux qu'on trouve sous cellophane dans les supermarchés, et la pauvrette se jette dessus: erreur fatale, c'était un piège! Car Macron-de-Rothschild venait déguisé en poulet pour mieux l'appâter et dans cette comédie, il lui avait réservé deux rôles peu glorieux: celui de la poissonnière et celui de l'héritière d'une extrême-droite haineuse.

Marine se présente ainsi «sans façons» comme une femme du peuple:
«je suis la femme de ménage et l'ouvrière de chez Whirlpool» après avoir divorcé de sa famille de parvenus! Mais voici que tous les médias, les faisans faisandés et les faiseurs, les magnats de la presse, les artistes du système et autres gigolos, les politiciens véreux, tous défroqués de Chez Fillon-Hollande-Mélanchon, lui tirent dessus à boulets rouges. Et la Une des journaux de se gargariser, ah, pauvre France sans avenir :

«Ma Dalton se fait braquer», «Volée de harengs pour la poissonnière» et   «Marine nous fait du Le Pen».

 
Mais comment tant d'amour de la France peut-il être foulé au pied par les technocrates du renoncement. Merde in France! Si seulement elle m'avait sollicité, je lui aurais mitonné un discours aux petits oignons... Par exemple :

Sommes nous racistes ou simplement réalistes? Voulons-nous le bien des Français?


Monsieur Macron, sur les 45 milliards que vous avez empruntés en 2015 aux banques à cause d'un budget national en déficit, 6 milliards net sont offerts à l'Europe, plus de dix milliards sont offerts à l'immigration (qui de plus accroît notablement le trou de la sécurité sociale), d'autres milliards ont été déversés pour acheter la paix des banlieues et des DOM-TOM (et dernièrement la Guyane), sans parler des aides à l'Afrique, des dotations à des organismes internationaux et des associations locales qui se radicalisent, et puis aussi le milliard versé à la Turquie pour qu'elle contrôle ses frontières etc. On constate donc que cette dette française de 45 milliards par an est due aux cadeaux et à la générosité folle de votre gouvernement, augmentés de 30 milliards supplémentaires d'intérêts composés qu'il faudra bien accepter de payer à nos créanciers dans les trente ans à venir... Alors, ne serait-il pas temps de dire comme Donald Trump dans son pays: «charité bien ordonnée commence par soi-même» et «La France d'abord»?

C'est l'Armée qui a creusé à elle seule pendant 70 ans notre déficit, soit 30 milliards d'euros pendant 70 ans qui égalent exactement notre déficit de 2100 milliards aujourd'hui
Papa Le Pen va s'énerver si on touche aux armées: pourtant, il faut savoir que le budget de l'armée française a été de 32 milliards d'euros en 2016 mais pour quels résultats, pour quels bombardements en Afrique et en Orient (la Libye par exemple a été livrée aux islamistes avec ses stocks d'armes) et les populations sont déplacées d'Afrique et de Syrie suivant des corridors humanitaires avec la France comme seule perspective au bout du couloir.

Et pourquoi ne pas choisir pour nous défendre une armée de proximité faisant appel aux civils comme en Suisse. Peut-être serait-il temps aussi de fondre l'armée avec la gendarmerie, la police et le renseignement pour diminuer au moins de 20 milliards leurs coûts astronomiques additionnés?

Ne vaudrait-il pas mieux revenir à moins d'Europe?

Pendant 50 ans, l'Allemagne a été exemptée de l'effort militaire et aussi d'une part de sa dette de guerre. Elle en a profité pour développer son industrie, aujourd'hui hautement mécanisée et robotisée comme son agriculture. La France a choisi (avec l'Angleterre d'avant le Brexit) de jouer les gendarmes de l'Europe et du monde entier, mais pour quels défraiements? Notre balance commerciale avec l'Allemagne est largement déficitaire et notre industrie n'est pas concurrentielle parce que nous n'avons pas fait les mêmes efforts au même moment et que nous sommes beaucoup moins discipliné: par exemple, l'Allemagne a su dire non du jour au lendemain à l'énergie atomique et créer une industrie des énergies propres. Récupérer notre indépendance industrielle et agricole exigerait de rétablir notre industrie mise à mal, sauf que l'Allemagne pratique aussi le dumping industriel et que la politique européenne nous asservit à ses pratiques: elle a fait venir 1 millions d'immigrés (et rejeté 500000) pour ses usines devenues en quelques jours ultra-concurrentielles en offrant à ces populations désespérées  un «salaire minimum» et des charges sociales et patronales très inférieures à la France. Non, nous ne pouvons pas lutte ! La France pour résister doit s'aligner par le bas, à coups de déductions, d'exemptions et de travailleurs détachés en méprisant ses ouvriers nationaux trop coûteux.

La France assistée n'est plus capable de nourrir seule sa population, un comble pour le pays agricole le plus vaste d'Europe et nos fermes sont concurrencées par les géantes allemandes. L'Allemagne est-elle vraiment notre amie ?

La politique réformiste est un mensonge
Par exemple, sachant que le nombre d'emplois disponibles en France est fixe ou en diminution, favoriser des classes de population (le privé contre le public, les immigrés contre les nationaux, les jeunes contre les vieux, les femmes contre les hommes, les diplômés contre les moins-diplômés etc.) pousse le chômage sans le combattre et ne sert qu'à cacher la misère croissante au prix de réformes de complaisance et d'un déficit budgétaire accru. De la même façon, la retraite à 62 ans qui a déjà rejeté 300000 seniors au chômage et la suppression de 300000 fonctionnaires attendue, sans la création d'autres emplois pour les Français au sein d'une Europe robotisée, est contre-productif et suicidaire.

Les choix de nos dirigeants sont chaque fois erronés et criminels
Favoriser le diesel, favoriser l'énergie atomique contre les énergies renouvelables, favoriser le minitel contre l'informatique, entretenir la pollution, accepter de sous-payer nos paysans, entretenir une guerre industrielle et agricole etc. est stupide et contre-productif.

Depuis 1945, il faut aussi parler de 500000 morts directes sur les routes et encore bien plus d'handicapés à vie sur les 10 millions de blessés: l'industrie automobile est criminelle et le «véhicule propre et autonome» est la seule issue envisageable.

Carte blanche au nom de la « décroissance économique »
Il faudrait trois planètes pour consommer sur le modèle français et six planètes pour consommer partout suivant le modèle américain.
60 millions de Français respirent un air pollué et chacun d'entre nous présente des taux de métaux lourds ou de pesticides jusqu'au bout des cheveux.
48 000 Français meurent prématurément à cause de la pollution de l'air.
2016 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée et les régulateurs de température que sont les glaces des glaciers et des pôles fondent à vue d’œil. Seules les exploitations pétrolières et minières y trouvent leur compte qui ravagent la terre et les océans.
En 2050, 90% des oiseaux marins auront avalé des bouts de plastique qui obstruent leurs estomacs avant de mourir de faim prématurément, à cause aussi de l'épuisement des ressources: nous allons être les témoins de la plus grande extinction des espèces marines jamais connue par contamination et manque d'oxygène dans l'eau, transformant les océans en des cloaques fumants et asphyxiants. les mouettes déjà se nourrissent sur nos tas d'ordures à l'égal des rats et nos plages remuent des soupes de plastique et d'excréments entre les algues putrides à la sortie des égouts.


Monsieur Macron, la sauvegarde de la planète n'est-elle pas la plus grande priorité, même devant le terrorisme? Toutes les ressources dégagées devraient aller à la nature au lieu de subventionner l'Europe, les armées, l'agrochimie, la pétrochimie, les flottes de bateaux de pêche etc.

lundi 1 mai 2017

J – 7 avant la fin du quinquennat: «La dernière maîtresse de François Noland», dans le blogiblag du 01/05/2017 (LJ ©2017).

Dans les rôles de :
François Noland        F. Hollande
Najem Belkaça N. Vallaud-Belkacem

Le président avait donné «journée libre» à tous ses ministres et conseillers. Depuis 15 jours, le déménagement des dossiers, la numérisation et l'archivage des documents avait pris tout leur temps. Ce dimanche matin, à J-7 de son départ définitif de
l’Élysée, François Noland s'était commandé un excellent déjeuner: un cassoulet maison accompagné d'une bouteille de Saint-Emilion grand cru qu'il comptait bien se biberonner tout seul. En l'absence du cuisinier en chef, le commis de cuisine avait réchauffé à petit feu le cassoulet cuisiné la veille avant de le verser dans une grosse soupière, avec une louche et une écumoire à côté pour se servir à volonté.

C'est à midi passé que Najem Belkaça s'était jointe à lui, au propre comme au figuré.

_Allô, ma chérie, mais qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci rue de Grenelle... Tu fermes tes cartons et tu purges ta messagerie? Mais rejoins-moi... T'as pas mangé? J'ai un bon cassoulet... Tu préfères... Rassure-toi, le cassoulet du chef ne fait pas péter! T'évites de manger du porc? Mais c'est des manchons de canard et de la graisse d'oie! Bon, je te fais monter un petit encas... à tout de suite. Avec une demi-heure de retard, son repas arriva poussé sur un chariot. François avait fait rajouter in extremis par le commis un club-sandwich «saumon mariné à l'aneth», une assiette de frites, une bouteille de Jurançon, des fruits exotiques et quelques autres douceurs.

Najem se pointa pile poil dans le bureau présidentiel converti en cantine de luxe, et la suite fut un plaisir. Au début du repas, elle était encore furieuse d'avoir été stoppée devant l'Élysée par le convoi faussement présidentiel de Marine Le Pen, qui de fait avait installé son QG de campagne au 262 rue du Faubourg Saint-Honoré, prés de l'Arc de Triomphe et qui se payait le luxe de passer sous les fenêtres du palais:
 

_Tu te rends compte, la tribu des Le Pen qui crèche à deux pâtés de maisons d'ici en attendant d'investir l’Élysée, et le vieux débris qui dit: «J'ai été très étonné par la dimension donnée à la cérémonie en l'honneur du policier assassiné parce qu'on rendait surtout hommage à l'homosexuel...», non mais j'hallucine! Tu t'imagines serrer la main de ce vieux croûton en quittant l’Élysée pour lui céder la place?

François avait des préoccupations plus triviales:
 
_Et que penses-tu de la diète méditerranéenne? Fit-il en se servant une deuxième assiettée de cassoulet. 
_Avec l'huile d'olive? Tu sais, je suis une fille des îles: je préfère le poisson blanc au lait de coco et le monoï.

Il admirait sa ministre si pleine de fraîcheur enfantine mais aussi la femme d'aplomb qu'il avait dotée d'un portefeuille conséquent, celui du ministère de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Le quotient intellectuel des étudiants français ayant baissé de 10 points en dix ans, tiré par le bas dans des classes surchargées de demeurés analphabètes et dyslexiques, c'est elle qui avait mis au point le tirage au sort du loto pour entrer à l'université (officiellement, c'était pour combattre l'injustice des banlieues et la méritocratie, c'est à dire les privilèges d'une classe dominante et décadente).

Il décida de flirter aimablement avec sa ministresse, portée sur le Jurançon d'une excellente cuvée:

_Pour la dernière semaine, tous les vols quotidiens sont complets en provenance des DOM-TOM parce que nos diplomates rapatrient leurs dossiers et leurs meubles, alors désolé mais on ne pourra plus recevoir le poisson du jour des Antilles.
 _Non! S'exclama la belle Najem Belkaça. Hier encore, j'ai mangé une délicieuse langouste tropicale... Le poisson sur les marchés de France est pourri et je vais mourir de faim...
 _hein hein... mais non! J'ai pensé à toi et j'ai demandé à la société Bleu-Lagon de nous livrer des «paniers fraîcheur» : c'est une start-up de fils de familles qui sert les Bettencourt, Arnault, Mulliez, Dumas et Dassault, nos cinq plus grandes fortunes de France, en paniers bios. Après, il faudra se réaccoutumer à l'ordinaire, à moins d'avoir les moyens mais il ne faudra plus compter sur la valise diplomatique.
_C'est gentil de penser à moi! Releva-t-elle d'un sourire carnassier.

Le repas expédié dans la bonne humeur et complètement ivres, François questionna Najem Belkaça de la sorte, en lui prenant le bras :

_Tu fais quoi cet après-midi?
_Je ne sais pas, et toi? 
_J'avais pensé à une sieste crapuleuse...
Elle contacta au préalable sur son smartphone un ami, en réalité le concierge discret d'un palace:

_Ah ah! Voyons... Bingo, on a une petite chambre de réservée!

Ils décidèrent joyeusement d'aller d'abord se promener ensemble incognito dans les rues de Paris. Pour cela, François Noland fit intervenir le «gang des postiches»: son habilleuse, sa maquilleuse et son coiffeur accompagnés d'un maître chapelier convoqués tous sur le champ.
Le président de la République se coiffa d'un chapeau rond:

_Qu'est-ce que t'en penses comme ça? 
_On dirait François Mitterrand!
François Noland se fit rajouter une moumoute de cheveux longs et des lunettes rondes aux verres fumés.
 
_Et comme ça?
_Maintenant, tu ressembles à un berger savoyard... Ah oui... Le cuisinier Marc Veyrat!
Noland, vexé, se colla une grosse moustache sous le nez qu'il fit retailler illico par son coiffeur-barbier. Elle éclata de rire:

_Maintenant, tu ressembles à un vrai bougnat!
_Tuullle, Tulle, tout le monde descend! Hein hein... Et voilà!

La transformation était satisfaisante. Najem se choisit un bonnet de laine, des Raybans et un fichu de chez Hermès pour cacher sa bouche et son menton. Après, ils se serrèrent tous les deux sur le scooter présidentiel, suivis par deux gardes du corps dans une voiture banalisée. Au cœur de Paris, il s'arrêtèrent près de la fontaine des Innocents et continuèrent à pied incognito sous la Canopée. Finalement, ils remontèrent à pied la rue Montorgueil, jusqu'à une dalle commémorative qui dit:

LE 4 JANVIER 1750
RUE MONTORGUEIL, ENTRE LA RUE SAINT-SAUVEUR
ET L’ANCIENNE RUE BEAUREPAIRE, FURENT ARRÊTÉS
BRUNO LENOIR ET JEAN DIOT
CONDAMNÉS POUR HOMOSEXUALITÉ
ILS FURENT BRÛLÉS EN PLACE DE GRÈVE LE 6 JUILLET 1750.
CE FUT LA DERNIÈRE EXÉCUTION POUR HOMOSEXUALITÉ EN FRANCE
 
_On voit que 3 siècles après, on a toujours les mêmes problèmes avec nos pauvres petits pédés! Soupira François Noland.
 

C'est à ce carrefour qu'un coursier en scooter leur livra les clés de la chambre: il s'agissait en fait de rejoindre l'aimable pied à terre d'un héritier Qatari promu «Émir», ou quelque chose comme ça, et rappelé plus tôt à ses devoirs.

Dans la chambre, ils s'étaient déshabillés très vite, lui en boxer noir, elle en culotte de dentelle rose. Nue, avec son fichu en guise de paréo autour des hanches qu'elle avait larges, elle ressemblait à une peinture de Paul Gauguin. Elle entama pour lui quelques pas d'une danse haïtienne qui se transforma progressivement en une danse du ventre lascive. À la fin, elle s'agenouilla pour le sucer. D'abord, il se laissa faire avant de l'arrêter :

_Relève-toi, créature! J'aime dominer les femmes, mais pas comme ça.
Et donc, il la coucha en travers de ses genoux pour la fesser:
 
_Tu te rends compte? Tout ce temps que tu m'as fait poireauter?
_Il ne tenait qu'à toi...
Il redoubla de coups sur les fesses rebondies:

 _Salope, t'as le droit de crier et de m'insulter si tu n'aimes pas ce traitement! 
_Aie, aie... Gros cochon, t'es bien content de te farcir  la petite marocaine de service... Mais tu prends mon cul pour un loukoum? Allez, plus fort, je sens rien!

Après l'avoir chauffée convenablement, il décida de la prendre dans la position du missionnaire puis façon brouette thaïlandaise. Noland savait mieux que quiconque qu'il faut s'imposer au premier assaut en tapant vite et bien. Sauf que là, ça sentait la fin de règne: il devait en même temps essayer de faire le deuil de la fonction présidentielle et de ses prérogatives.

C'est la fonction qui fait l'homme et pas l'homme qui fait la fonction
En bourrant le cul de la ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, il avait l'obscur pressentiment d'outrager la République, mais il savait aussi qu'il devait absolument dépasser cette illusion dangereuse pour son moral. Au moment d'exulter, il conclut d'un sobre: «Vive la France!». Ce n'est qu'après ce premier assaut qu'il donna à sa partenaire des caresses et des baisers. Il s'attarda sur les tétons en léchant les aréoles comme un aveu de faiblesse enfantine: elle lui rappelait maintenant sa nourrice avec le goût anisé des filles de là-bas.

_Je t'ai senti en colère, François! Fit-elle en lui caressant la joue.
François se savait atteint de logorrhée et de sadomasochisme mais faisait tout pour le dissimuler sous un air bonasse:  
_J'avais renoncé à te séduire, avoua-t-il pour donner le change, et voici que tu t'offres à moi sur le tard... Je savais que t'étais bonne, mais pas à ce point... J'aurai des regrets en te quittant!

Un président peu en cacher un autre

Quand il se réveillèrent après une courte sieste, il observa la belle Najem Belkaça qui se prélassait entre deux coups de bite, les seins et le cul à l'air, avec juste le coin du drap sur son ventre. Il avait le chibre comme un piquet de tente et il lâcha un pet stratosphérique qui fit trembler jusqu'aux vitres:

_Tiens, un avion à réaction!
Mais Najem Belkaça ne broncha pas. Lui s'agaçait qu'elle ne monte pas
immédiatement sur son ventre  pour le soulager d'une érection de plus en plus douloureuse. Tout le temps de son mandat, il avait gardé la trique. 
_C'est incroyable, François, tu fais des discours en baisant, et même en dormant!
_Ah, oui? J'ai fait un cauchemar. J'ai rêvé que j'étais une poupée russe, tu sais... les poupées gigognes qui s'emboîtent l'une dans l'autre, et j'accouchais de Jean-Marc Ayrault qui accouchait de Manuel Valls qui accouchait de Benoît Hamon qui accouchait d'Emmanuel Macron qui accouchait d'un jambon. Cherchez l'intrus? Qu'est-ce que c'est con, les rêves... Si Macron est élu, je pourrai dire que j'ai tout réussi, excepté la hausse imprévisible du chômage en mars. En attendant, tout le monde me prend pour une bille et je dois fermer ma gueule. Avoue que c'est rageant!