Charles Péguy a grandi pendant le 19éme siècle chrétien et il est mort avec le 20éme siècle laïc. C’était un homme d’autres temps et d’autres mœurs, comme il en existait de moins en moins à la fin du 19e. Avec de telles valeurs morales, il ne pouvait pas survivre au 20e siècle déliquescent et délictueux, et il s’est donc sacrifié sur le champ de bataille pour la France ancienne de ses aïeux, tué d’une balle en montant à l’assaut seulement 39 jours après la première déclaration de guerre en 1914.
Charles Péguy, incompatible avec le siècle nouveau, blâmait déjà un «âge moderne» entaché de tous les maux que nous connaissons, et plus encore. Et c’est pourtant entre 1900 et 1914 que Péguy a été le plus prolixe en essais, mystères lyriques et poésies tout en tenant divers Cahiers, revues et tribunes. On peut donc parler de son œuvre comme d’un témoignage, celle d’un honnête homme qui a vu la France qu’il aimait perdre ses antiques vertus. Grand admirateur de Jeanne d’Arc et de toutes les saintes femmes, à commencer par celles de sa famille, jamais il n’aurait autorisé toutes les concessions à l’immoralisme de notre temps.
Ainsi, Charles Péguy, chantre de Jeanne d’Arc (la Pucelle d’Orléans), n’aurait pas toléré que le faux-losophe Michel Onfray agonise d’insultes en tous genres et sur une page entière «la Gamine» Greta Thunberg. Il ne lui aurait pas pardonné non plus son manque d’esprit et son absence de mysticisme, c’est à dire la capacité de relier l’homme au mystère universel et à la nature originelle par la révélation et la communion.
Au contraire, nous savons qu’Onfray-du-moulin à poivre a toujours méprisé la sainteté et qu’il est capable de tout: Péguy? C’était un pauvre type qui s’est suicidé en entraînant la mort de ses compagnons sur le champs de bataille; Saint François d’Assise? C’était un affabulateur qui a ruiné son père pour des chimères; La Création divine? Ça n’existe pas puisque les animaux sont fabriqués par l’homme pour être mangés.
Onfray écarte sans ménagement tous ceux qui sont susceptibles de deviner son absence de spiritualité et d’empathie. Surtout, ne lui parlez jamais de Charles Péguy, apôtre de la justice et contempteur de l’argent, qui n’est pour lui qu’un être naïf et primitif. Onfray, notre épicurien-onaniste place tout son épicurisme dans un hôtel cinq étoiles quelque part entre la Grèce et la Rome antiques (en passant par sa maison d’édition et par la Martinique). Il méprise les peine-à-jouir qui le dénigrent pour tout ce qu’il est, un ersatz de philosophe et un opportuniste sans scrupules, haineux de la chrétienté et de tout ce qui porte soutane, adorateur du pognon et du transhumanisme.
«Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul en face de l'esprit. Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu.» /Péguy, Note conjointe, 1er août 1914
«Aussitôt après nous commence le monde que nous avons nommé, que nous ne cesserons pas de nommer le monde moderne. Le monde qui fait le malin. Le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on n'en remontre pas, de ceux à qui on n'en fait pas accroire. Le monde de ceux à qui on n'a plus rien à apprendre. Le monde de ceux qui font le malin. Le monde de ceux qui ne sont pas des dupes, des imbéciles. Comme nous. C'est-à-dire: le monde de ceux qui ne croient à rien, pas même à l'athéisme, qui ne se dévouent, qui ne se sacrifient à rien. Exactement: le monde de ceux qui n'ont pas de mystique. Et qui s'en vantent.» /Péguy, Notre Jeunesse, 17 juillet 1910
Charles Péguy aurait blâmé la France de Macron et l’Église du pape François d’avoir laissé brûler Notre-Dame de Paris, en abandonnant ce joyau de la chrétienté sans surveillance, livré aux entrées et sorties d’un chantier quelconque et à l’appétit des flammes iconoclastes et vengeresses. Il aurait vu dans cet autodafé laïc et païen la perte de la foi chrétienne, l'absence d'espérance des petits blancs et peut-être aussi un signe sans équivoque de la Vierge Marie aux Parisiens stupides, vendus au tourisme international, étouffés par les pots d'échappement, leurs rues noires de suie: "Regardez, votre église brûle!".
Péguy, le patriote socialiste catholique, n’aurait pas non plus été copain avec Éric Zemmour. (À vrai dire, il n’avait plus beaucoup d’amis à la fin, sans doute à cause de son intransigeance). Il aurait grimacé devant ce tour de magie médiatique, celui de prétendre à l’issue de la crise du Covid-19 que toute la société française prend un virage à droite pour se convertir au Souverainisme en adoptant les valeurs anciennes du génie français et l’héritage post-catholique de nos ancêtres. Inversement, voici Zemmour désavoué du jour au lendemain par les manifestations mondialistes, de Paris à Minneapolis, contre les violences policières: des méthodes extrêmes issues de la lutte antigangs sont appliquées quotidiennement par des brutes aveugles pour humilier et écraser leurs victimes à terre, en mettant en danger la vie d'autrui. La "douleur des familles" a-t-elle des frontières? Non, exactement comme les médias qui la communique, d'où ce cocktail international de haine et de rébellion. Hélas, l'extrême violence est devenue commune avec le propos de casser du flic, qui appelle à encore plus de "violence légitime".
On dit que «chacun voit midi à sa porte» mais nos souverainistes et nos progressistes ne voient que des couchers de soleil. Tous se flattent d’être des révolutionnaires: Zemmour rêve de rétablir l’Empire napoléonien, Onfray rêve des bacchanales romaines et du Front populaire, Mélanchon ne jure que par les tribunaux de la Révolution française, Macron l’européiste rend hommage aux batailles perdues du général de Gaulle. Ah, quand le passé nous tient… tout va mal.
Onfray est encore plus traître à la France en se réclamant des Vikings, ce qui l’exempte habilement de l’héritage judéo-chrétien: ses ancêtres soi-disant Normands et donc vikings descendaient la Seine, s’adonnaient aux pillages des églises chrétiennes et vendaient leurs esclaves sur les marchés africains. Au contraire, Charles Péguy, le dernier des fidèles au roman historique, célébra jusqu’au sacrifice de sa vie Sainte Clotilde, Sainte Geneviève et Jeanne d’Arc. Menues différences!
Onfray, Zemmour et toute la clique lui auraient paru définitivement odieux: «Une révolution n'est pas une opération par laquelle on se contredit. C'est une opération par laquelle réellement on se renouvelle, on devient nouveau, frais, entièrement, totalement, absolument nouveau. Et c'est en partie pour cela qu'il y a si peu de véritable révolution dans le monde moderne. Jamais on n'avait tant parlé de Révolution. Jamais on n'a été aussi incapable de faire aucune véritable révolution, rénovation, innovation. Parce que jamais aucun monde n'a autant manqué de fraîcheur.» /Péguy, Suite de Notre Patrie, novembre 1905.
Enfin, Péguy aurait stigmatisé l’État, celui-là même qui l’a banni des programmes scolaires et «qui a rendu négociable ce qui ne l’était pas jusqu’alors», c’est à dire nos frontières, notre héritage chrétien, notre histoire et notre honneur. La laïcité telle qu’elle nous a été imposée en 1905 devient le bras de l'intolérance avec la complicité du gouvernement: elle s'attaque maintenant comme un cancer généralisé à tout ce qui nous reste encore d'un peu sacré, c'est à dire le roman historique, la fonction et les institutions. Macron joue a flatter un faux "multiculturalisme" marchand qui n'est qu'un "déculturalisme". Et cette dé-structuralisation se fait comme jadis avec les Huns et les Vikings, sous le pas des hordes invasives, sans foi ni loi, qui nous imposent leur ignorance crasse comme une chance, un cadeau: il viennent nous soumettre, nous piller et revivifier la France avec leurs semences! Nous voici déjà un genou à terre et pour certains, les "babtou fragile", les deux! La nouvelle laïcité, étendue à l'Histoire, exclut déjà sous la poussée de la rue (et avec la complicité des réseaux sociaux) nos derniers héros, Napoléon en France ou Churchill en Angleterre pour en imposer provisoirement d’autres, ceux-là sortis du néant par la rubrique "buzz, likes et fake news" des réseaux-médias (la fabrique de "sensationnel" qui pompe allègrement la rubrique faits-divers des vieux journaux-papier et les "vidéos sur le pouce"): voici donc Adama Traoré, Camélia Jordana, George floyd etc.
Ces réformateurs mondialistes et autres faiseurs d'opinion profitent donc de cet ordre laïc imposé en France au début du 20e siècle. Ils arrivent ainsi peu à peu à confisquer notre Histoire de France, traitée d’abord de religieuse, puis esclavagiste, puis colonialiste. Macron devient dans leur bouche un dictateur qu'ils comptent évincer du pouvoir. Dans ce vide, celui de l'inculture propagée par des médias vides de sens, de connaissance, de savoirs et grâce au nivellement par le bas depuis l'école, ils nous imposent à la place des sagas familiales et tribales, des us et coutumes venues d'ailleurs et des pratiques religieuses pour remplacer les nôtres devenues obsolètes. Pour "faire le propre en France", ils demandent pour commencer d'exclure Colbert de l’enseignement public et de déboulonner les statues de tous les esclavagistes associés au roman historique, c'est à dire tous les rois et leurs ministres et bientôt tous les présidents de la République pour complicité:
"Outre son rôle de ministre des Finances Jean-Baptiste Colbert prépara en effet le fameux code noir, promulgué après sa mort en 1683, et qui légalisa le commerce négrier. Il fonda également la célèbre Compagnie des Indes qui exploita largement cette "main-d’œuvre". Or la "loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité", portée par Christiane Taubira en 2001, est aussi claire que son nom l’indique: "La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité"./FranceSoir 2017
Non seulement la France est devenue immorale par dissolution des mœurs mais elle perd sa capacité à faire Nation, d'où un sentiment extrême de solitude et une révolte permanente. La gendarmerie n'est pas une œuvre de bienfaisance: héritière de la maréchaussée, elle est née pendant la Révolution sanglante de 1789 et elle a toujours inspiré une sainte frousse. Les "soldats de la loi" ont depuis des siècles réprimé avec sévérité tous les écarts de conduite et "la peur du képi" a accompagné des millions d'automobilistes pendant 75 ans, sur la route des vacances. Mais aujourd'hui, on trouverait presque normal les voyous qui font la loi dans la rue en bas de chez moi, qui dealent impunément sur des chaises pliantes et qui salissent les entrées d'immeubles en attendant de faire d'autres mauvais coups: les femmes n'osent plus sortir dans les rues de peur du viol, les petits-vieux craignent les vol à la tire et les gamins sont rançonnés, les parents sont intimidés et frappés jusque dans les couloirs, les ados se voient proposer du shit et fraternisent avec les bandes, les portes sont forcées et fracturées, les caves, les voitures et les maisons sont cambriolées, les vitres et les boîtes aux lettres sont brisées et le mobilier urbain vandalisé quotidiennement. La "non-discrimination" de ces populations "issues de la diversité" pour ne pas dire noires ou arabes avec des petits-blancs associés au business, le "non-suivi" des délinquants multi-récidivistes, l'absence de preuves et de flagrant délit, le désengagement des forces de police et l'engorgement des tribunaux garantissent l'impunité de ces bandits organisés en gangs et en forces d'occupation: les voisins se terrent et des familles complices se plaignent de plus en plus de la présence des flics qui harcèlent les bandes, contrôlent et limitent un peu les activités délictueuses, les mouvements suspects et les embuscades. Dans "les quartiers", le renoncement à ces contrôles font la gloire de ces malfrats et signent la mort de la République.
Jusqu'où cela ira-t-il? Par quelles insurrections des quartiers? Faut-il remplacer la Fête du travail par l'Intifada, le 14 juillet par le Défilé des infirmières, des femmes voilées et des banlieues libérées des flics, l'anniversaire du Débarquement en Normandie par celui du Débarquement des immigrés clandestins, François Mitterrand par Aimé Césaire et la Marseillaise par Saga Africa? La "Nouvelle Histoire de France" retiendra les figures tutélaires de Najat Vallaud-Belkacem pour sa lutte contre la méritocratie républicaine et Christiane Taubira pour avoir détrôné les esclavagistes. Et Comme dirait humblement Charles Péguy en se retournant au fond de sa tombe: «Poussière, tout n'est que poussière... mais pitié, je ne veux pas voir ça». Ah oui... Merde in France.
Charles Péguy, incompatible avec le siècle nouveau, blâmait déjà un «âge moderne» entaché de tous les maux que nous connaissons, et plus encore. Et c’est pourtant entre 1900 et 1914 que Péguy a été le plus prolixe en essais, mystères lyriques et poésies tout en tenant divers Cahiers, revues et tribunes. On peut donc parler de son œuvre comme d’un témoignage, celle d’un honnête homme qui a vu la France qu’il aimait perdre ses antiques vertus. Grand admirateur de Jeanne d’Arc et de toutes les saintes femmes, à commencer par celles de sa famille, jamais il n’aurait autorisé toutes les concessions à l’immoralisme de notre temps.
Ainsi, Charles Péguy, chantre de Jeanne d’Arc (la Pucelle d’Orléans), n’aurait pas toléré que le faux-losophe Michel Onfray agonise d’insultes en tous genres et sur une page entière «la Gamine» Greta Thunberg. Il ne lui aurait pas pardonné non plus son manque d’esprit et son absence de mysticisme, c’est à dire la capacité de relier l’homme au mystère universel et à la nature originelle par la révélation et la communion.
Au contraire, nous savons qu’Onfray-du-moulin à poivre a toujours méprisé la sainteté et qu’il est capable de tout: Péguy? C’était un pauvre type qui s’est suicidé en entraînant la mort de ses compagnons sur le champs de bataille; Saint François d’Assise? C’était un affabulateur qui a ruiné son père pour des chimères; La Création divine? Ça n’existe pas puisque les animaux sont fabriqués par l’homme pour être mangés.
Onfray écarte sans ménagement tous ceux qui sont susceptibles de deviner son absence de spiritualité et d’empathie. Surtout, ne lui parlez jamais de Charles Péguy, apôtre de la justice et contempteur de l’argent, qui n’est pour lui qu’un être naïf et primitif. Onfray, notre épicurien-onaniste place tout son épicurisme dans un hôtel cinq étoiles quelque part entre la Grèce et la Rome antiques (en passant par sa maison d’édition et par la Martinique). Il méprise les peine-à-jouir qui le dénigrent pour tout ce qu’il est, un ersatz de philosophe et un opportuniste sans scrupules, haineux de la chrétienté et de tout ce qui porte soutane, adorateur du pognon et du transhumanisme.
«Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est maître sans limitation ni mesure. Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul en face de l'esprit. Pour la première fois dans l'histoire du monde l'argent est seul devant Dieu.» /Péguy, Note conjointe, 1er août 1914
«Aussitôt après nous commence le monde que nous avons nommé, que nous ne cesserons pas de nommer le monde moderne. Le monde qui fait le malin. Le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on n'en remontre pas, de ceux à qui on n'en fait pas accroire. Le monde de ceux à qui on n'a plus rien à apprendre. Le monde de ceux qui font le malin. Le monde de ceux qui ne sont pas des dupes, des imbéciles. Comme nous. C'est-à-dire: le monde de ceux qui ne croient à rien, pas même à l'athéisme, qui ne se dévouent, qui ne se sacrifient à rien. Exactement: le monde de ceux qui n'ont pas de mystique. Et qui s'en vantent.» /Péguy, Notre Jeunesse, 17 juillet 1910
Charles Péguy aurait blâmé la France de Macron et l’Église du pape François d’avoir laissé brûler Notre-Dame de Paris, en abandonnant ce joyau de la chrétienté sans surveillance, livré aux entrées et sorties d’un chantier quelconque et à l’appétit des flammes iconoclastes et vengeresses. Il aurait vu dans cet autodafé laïc et païen la perte de la foi chrétienne, l'absence d'espérance des petits blancs et peut-être aussi un signe sans équivoque de la Vierge Marie aux Parisiens stupides, vendus au tourisme international, étouffés par les pots d'échappement, leurs rues noires de suie: "Regardez, votre église brûle!".
Péguy, le patriote socialiste catholique, n’aurait pas non plus été copain avec Éric Zemmour. (À vrai dire, il n’avait plus beaucoup d’amis à la fin, sans doute à cause de son intransigeance). Il aurait grimacé devant ce tour de magie médiatique, celui de prétendre à l’issue de la crise du Covid-19 que toute la société française prend un virage à droite pour se convertir au Souverainisme en adoptant les valeurs anciennes du génie français et l’héritage post-catholique de nos ancêtres. Inversement, voici Zemmour désavoué du jour au lendemain par les manifestations mondialistes, de Paris à Minneapolis, contre les violences policières: des méthodes extrêmes issues de la lutte antigangs sont appliquées quotidiennement par des brutes aveugles pour humilier et écraser leurs victimes à terre, en mettant en danger la vie d'autrui. La "douleur des familles" a-t-elle des frontières? Non, exactement comme les médias qui la communique, d'où ce cocktail international de haine et de rébellion. Hélas, l'extrême violence est devenue commune avec le propos de casser du flic, qui appelle à encore plus de "violence légitime".
On dit que «chacun voit midi à sa porte» mais nos souverainistes et nos progressistes ne voient que des couchers de soleil. Tous se flattent d’être des révolutionnaires: Zemmour rêve de rétablir l’Empire napoléonien, Onfray rêve des bacchanales romaines et du Front populaire, Mélanchon ne jure que par les tribunaux de la Révolution française, Macron l’européiste rend hommage aux batailles perdues du général de Gaulle. Ah, quand le passé nous tient… tout va mal.
Onfray est encore plus traître à la France en se réclamant des Vikings, ce qui l’exempte habilement de l’héritage judéo-chrétien: ses ancêtres soi-disant Normands et donc vikings descendaient la Seine, s’adonnaient aux pillages des églises chrétiennes et vendaient leurs esclaves sur les marchés africains. Au contraire, Charles Péguy, le dernier des fidèles au roman historique, célébra jusqu’au sacrifice de sa vie Sainte Clotilde, Sainte Geneviève et Jeanne d’Arc. Menues différences!
Onfray, Zemmour et toute la clique lui auraient paru définitivement odieux: «Une révolution n'est pas une opération par laquelle on se contredit. C'est une opération par laquelle réellement on se renouvelle, on devient nouveau, frais, entièrement, totalement, absolument nouveau. Et c'est en partie pour cela qu'il y a si peu de véritable révolution dans le monde moderne. Jamais on n'avait tant parlé de Révolution. Jamais on n'a été aussi incapable de faire aucune véritable révolution, rénovation, innovation. Parce que jamais aucun monde n'a autant manqué de fraîcheur.» /Péguy, Suite de Notre Patrie, novembre 1905.
Enfin, Péguy aurait stigmatisé l’État, celui-là même qui l’a banni des programmes scolaires et «qui a rendu négociable ce qui ne l’était pas jusqu’alors», c’est à dire nos frontières, notre héritage chrétien, notre histoire et notre honneur. La laïcité telle qu’elle nous a été imposée en 1905 devient le bras de l'intolérance avec la complicité du gouvernement: elle s'attaque maintenant comme un cancer généralisé à tout ce qui nous reste encore d'un peu sacré, c'est à dire le roman historique, la fonction et les institutions. Macron joue a flatter un faux "multiculturalisme" marchand qui n'est qu'un "déculturalisme". Et cette dé-structuralisation se fait comme jadis avec les Huns et les Vikings, sous le pas des hordes invasives, sans foi ni loi, qui nous imposent leur ignorance crasse comme une chance, un cadeau: il viennent nous soumettre, nous piller et revivifier la France avec leurs semences! Nous voici déjà un genou à terre et pour certains, les "babtou fragile", les deux! La nouvelle laïcité, étendue à l'Histoire, exclut déjà sous la poussée de la rue (et avec la complicité des réseaux sociaux) nos derniers héros, Napoléon en France ou Churchill en Angleterre pour en imposer provisoirement d’autres, ceux-là sortis du néant par la rubrique "buzz, likes et fake news" des réseaux-médias (la fabrique de "sensationnel" qui pompe allègrement la rubrique faits-divers des vieux journaux-papier et les "vidéos sur le pouce"): voici donc Adama Traoré, Camélia Jordana, George floyd etc.
Ces réformateurs mondialistes et autres faiseurs d'opinion profitent donc de cet ordre laïc imposé en France au début du 20e siècle. Ils arrivent ainsi peu à peu à confisquer notre Histoire de France, traitée d’abord de religieuse, puis esclavagiste, puis colonialiste. Macron devient dans leur bouche un dictateur qu'ils comptent évincer du pouvoir. Dans ce vide, celui de l'inculture propagée par des médias vides de sens, de connaissance, de savoirs et grâce au nivellement par le bas depuis l'école, ils nous imposent à la place des sagas familiales et tribales, des us et coutumes venues d'ailleurs et des pratiques religieuses pour remplacer les nôtres devenues obsolètes. Pour "faire le propre en France", ils demandent pour commencer d'exclure Colbert de l’enseignement public et de déboulonner les statues de tous les esclavagistes associés au roman historique, c'est à dire tous les rois et leurs ministres et bientôt tous les présidents de la République pour complicité:
"Outre son rôle de ministre des Finances Jean-Baptiste Colbert prépara en effet le fameux code noir, promulgué après sa mort en 1683, et qui légalisa le commerce négrier. Il fonda également la célèbre Compagnie des Indes qui exploita largement cette "main-d’œuvre". Or la "loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité", portée par Christiane Taubira en 2001, est aussi claire que son nom l’indique: "La République française reconnaît que la traite négrière transatlantique ainsi que la traite dans l'océan Indien d'une part, et l'esclavage d'autre part, perpétrés à partir du XVe siècle, aux Amériques et aux Caraïbes, dans l'océan Indien et en Europe contre les populations africaines, amérindiennes, malgaches et indiennes constituent un crime contre l'humanité"./FranceSoir 2017
Non seulement la France est devenue immorale par dissolution des mœurs mais elle perd sa capacité à faire Nation, d'où un sentiment extrême de solitude et une révolte permanente. La gendarmerie n'est pas une œuvre de bienfaisance: héritière de la maréchaussée, elle est née pendant la Révolution sanglante de 1789 et elle a toujours inspiré une sainte frousse. Les "soldats de la loi" ont depuis des siècles réprimé avec sévérité tous les écarts de conduite et "la peur du képi" a accompagné des millions d'automobilistes pendant 75 ans, sur la route des vacances. Mais aujourd'hui, on trouverait presque normal les voyous qui font la loi dans la rue en bas de chez moi, qui dealent impunément sur des chaises pliantes et qui salissent les entrées d'immeubles en attendant de faire d'autres mauvais coups: les femmes n'osent plus sortir dans les rues de peur du viol, les petits-vieux craignent les vol à la tire et les gamins sont rançonnés, les parents sont intimidés et frappés jusque dans les couloirs, les ados se voient proposer du shit et fraternisent avec les bandes, les portes sont forcées et fracturées, les caves, les voitures et les maisons sont cambriolées, les vitres et les boîtes aux lettres sont brisées et le mobilier urbain vandalisé quotidiennement. La "non-discrimination" de ces populations "issues de la diversité" pour ne pas dire noires ou arabes avec des petits-blancs associés au business, le "non-suivi" des délinquants multi-récidivistes, l'absence de preuves et de flagrant délit, le désengagement des forces de police et l'engorgement des tribunaux garantissent l'impunité de ces bandits organisés en gangs et en forces d'occupation: les voisins se terrent et des familles complices se plaignent de plus en plus de la présence des flics qui harcèlent les bandes, contrôlent et limitent un peu les activités délictueuses, les mouvements suspects et les embuscades. Dans "les quartiers", le renoncement à ces contrôles font la gloire de ces malfrats et signent la mort de la République.
Jusqu'où cela ira-t-il? Par quelles insurrections des quartiers? Faut-il remplacer la Fête du travail par l'Intifada, le 14 juillet par le Défilé des infirmières, des femmes voilées et des banlieues libérées des flics, l'anniversaire du Débarquement en Normandie par celui du Débarquement des immigrés clandestins, François Mitterrand par Aimé Césaire et la Marseillaise par Saga Africa? La "Nouvelle Histoire de France" retiendra les figures tutélaires de Najat Vallaud-Belkacem pour sa lutte contre la méritocratie républicaine et Christiane Taubira pour avoir détrôné les esclavagistes. Et Comme dirait humblement Charles Péguy en se retournant au fond de sa tombe: «Poussière, tout n'est que poussière... mais pitié, je ne veux pas voir ça». Ah oui... Merde in France.
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