vendredi 10 avril 2020

Sujet du bac philo 2020: «Onfray est-il dengue?», dans le blogiblag du 11/04/20 (LJ ©2020).

Sur «Onfray.con», un beau site profilé sur mesure pour afficher l’opinion dudit philosophe, j’ai parcouru (par hasard) une pâle copie de mon blogiblag intitulé «Macron versus Pompidou» transposé en «Qu’est-ce qu’un chef?: le président de la République». Là, l’auteur compare Macron avec le général de Gaulle en imitant mon style et pour en tirer les mêmes conclusions. Après, il y ajoute l’érudition et retranche l’humour... Mais c’est pas grave, j’ai l’habitude: toute ma vie, des pigistes et autres éditorialistes ont copié mes articles et mes dessins, la première fois dans Le Courrier international pendant la guerre d’Irak en 2003 (quand les New-yorkais boycottaient le vin français: «Quelques Américains ont même acheté du vin français pour le verser dans le caniveau au lieu de le boire» /Ressentiment antifrançais aux États-Unis /Wikipédia). À l’époque, je travaillais à l’usine et j’écrivais compulsivement des poèmes et autres billets d’humour les fins de semaine, agrémentés de dessins humoristiques que j’envoyais aux journaux en rêvant de me faire éditer… C’est comme cela que j’ai appris que les journalistes et autres pigistes ne sont que de piètres écrivains et que leur seul art est de copier les autres. Évidemment, Onfray-de-la-princesse, un pisseur de lignes du dimanche qui gagne par ailleurs des millions d’euros en recopiant les philosophes, ne pouvait pas échapper à la règle. Des fois, j’aimerais apprendre à cet handicapé de la comprenette à penser par lui-même: il a la couleur et l’amertume de l’esprit mais il lui manque les bulles qui font pschitt. Ce n’est pas du Schweppes ni même du Coca-Cola, mais ça y ressemble.
 
En première partie, dans «Qu’est-ce qu’un chef?: Le Professeur», je comprends pourquoi Onfray a toujours l’air délirant: le pauvre est atteint de la dengue depuis des années. Moi, je croyais qu’il avait la rage! Son érudition n’est qu’une logorrhée de mots savants, de phrases empruntées et de noms célèbres. (Je peux le citer d’autant mieux que je ne suis qu’un anonyme et que j’ai le courage et le compte en banque correspondant).
 
Quand même il croit parler des autres, il ne fait jamais que parler de lui-même, du style: «Quand Bernanos écrit "les ratés ne vous rateront pas", il affirme un vérité psychologique majeure…». Cependant, je tiens à lui préciser que, en toute logique, la «vérité psychologique» ça n’existe pas en ce qui concerne le lieu de la subjectivité et des sentences approximatives. Pas besoin d’être philosophe agrégé pour savoir cela.
 
Onfray-du-bac à glaçons a-t-il découvert enfin quelqu’un de sa taille dans le miroir, son alter-égo: le Pr Raoult en personne, celui dont parle tendrement Donald Trump? Car notre bibendum tutoie les génies qui parlent le même langage que lui et il méprise savamment la réussite du président Macron, un vulgaire technocrate. Bien sûr, si Onfray peut traiter de philosophie avec le professeur Raoult, le scientifique lui au contraire ne peut pas parler de science avec notre érudit-ahuri national. C’est qu’Onfray confond ses sentiments avec la science infuse: oui, il a le sentiment que Raoult à raison (et que Greta Thunberg à tort).
 
Moi aussi je pense que le Pr Raoult à raison (et que Greta à raison elle aussi), non pas scientifiquement mais en appliquant les règles du bon sens: sous le déluge, il faut chercher à se prémunir par tous les moyens et quand les autorités se dédouanent en affirmant: «Nous avons eu un petit retard à l’allumage mais rien à nous reprocher», elles oublient des milliers de vies perdues inutilement en attendant, mais quoi… En regardant bien, ceci n’est pas une guerre mais une debâcle et le «sacrifice à la nation» n’a pas lieu d’être quand on se donne tous les moyens dès le départ de combattre le virus. Voyez comment font nos voisins Allemands...
 
C’est aussi simple que ça! Non, pas besoin d’invoquer Nietzsche qui écrit dans Le Crépuscule des idoles: "Un oui, un non, une ligne droite" ou son Gai Savoir, (ni Deleuze, Guattari et Foucault), ni Feyerabend qui traite d’anarchie (mot délit-cieux), ni Bachelard, Spinoza, Hengel, Husserl, Frobenius, Verrocchio ou Greco mais aussi Eschyle, Sophocle ou Euripide. Pourquoi reveiller inutilement tous ces fantômes, pour quel "appel des morts"? Pourquoi aller chercher si loin les évidences? Au nom de la mondialisation? Pour vaincre la malbouffe? Sacré detour! Le philosophe n'est-il pas un peu sadique de nous imposer cette épreuve mémorielle? Puis-je payer ses sévices avec ma carte de crédit? Sinon, la philosophie peut-elle servir d'exercice d'inventaire pour les cerveaux déficients? Pourrait-elle soigner mon Alzheimer? 

Plus simplement, il suffisait à Onfray d’évoquer les faiseurs d’opinion concurrents de la sienne (dans l'état d'urgence planétaire qui est le nôtre) mais à son humble niveau et dans son pays: les Ferry, Enthoven, Bruckner, Finkielkraut, les Lévy, Buzyn, Cohn-Bendit, Cohen, Cymes, Duhamel et compagnie. Formidable, je les connais tous de nom! J’y rajouterais, soyons fous, par exemple Zemmour (comme une pincée de sel sur un plat de nouilles), le clown de Trump, et puis tous ces journalistes-factotum empressés de Franceinfo ou d’ailleurs qui traitent du factuel comme leur propriété intellectuelle et qui méprisent tous les «catastrophistes» prédicteurs des pires fléaux. Non, je ne me sens pas visé... Ajoutons y les nids de vermine comme «Le Monde», «Le Figaro» et sans oublier «l'Opinion», qui se décrit lui-même comme média quotidien, libéral, européen et pro-business ouvert sur les nouvelles technologies. 

Rappelons ici qu’Onfray désigne comme coupables de la cabale contre le professeur Raoult des médias et des chroniqueurs climato-sceptiques comme lui, ainsi que des lobbyistes pro-nucléaire qu'il fréquente aimablement sur les plateaux-télé. Il nous rappelle à l'occasion que l'admirable Charles De Gaulle fut l’initiateur en France de cette énergie destructrice et infernale faite pour les destructions massives loin de chez soi, contrairement au soleil qui nous tombe des cieux directement sur la tête, au travers de la couche d’ozone trouée aux pôles, avec les effets que vous savez.
 
Onfray-du-ventilateur, ne sens-tu pas venir ce vent chaud et les méga-feux de forêts avant l’été? T’as beau jeu maintenant de crier au loup en venant défendre courageusement l’honneur du Pr Raoult, pour la simple raison (qui n’en est pas une) que, selon toi, «Quand on voit tous les ennemis de cet homme on a franchement envie d’être son ami…(sic)».
 
«On a toujours raison de ses amitiés» mais Onfray-des-crédules n’est qu’un manipulateur d’opinion, exactement comme ceux qu’il cite à charge. S'il se revendique du "petit peuple", iI est tout sauf un gilet-jaune! 

Est-ce en écoutant les faux-intellectuels cités plus haut que Macron aurait jugé bon de ne rien faire au début de la pandémie pour ne pas «affoler les marchés», à moins que notre président ne soit lui-même le prescripteur de ses propres atermoiements? Prescrire à le double sens «d’ordonner, recommander» et de «proscrire, bannir, exclure». Évidemment, je ne crois pas que notre brave Macron, celui qui porte le chapeau, ait exclu Raoult (après Onfray, ce frère indigne) ni qu’il soit une si mauvaise personne: organiser l'incurie française est une gageure. Bon sang, il fait le boulot! C'est trop facile de venir lui taper sur la tête par derrière... 

Mais Onfray-le-cynique, cet idiot-gêne parmi les nietzschéens (nid de chiens) est capable de toutes les avanies et framboises. Et puis, merci pour lui, Onfray n’a pas le coronavirus mais la dengue. Miracle? Non, car le faux-losophe ne croit pas à dieu ni à ses miracles et précise illico-presto: «Dieu n’existe pas, il aurait sinon un sacré culot». Hélas, même avec ses lunettes double-foyer, cloué dans son lit par la dengue, le fils-losophe ne voit rien derrière la fenêtre.

Si au contraire Dieu existe (faisons ce pari si peu philosophique), lui a-t-il sauvé la vie ou lui a-t-il fait une sale blague? Qu’importe, Onfray ne croit qu’en lui-même, malade ou pas. Surtout, il a la dengue bien pendue. Pourtant, j’aimerais dire à cet arrogant (qui affirme: «Comment peut-on penser une seule seconde qu’Emmanuel Macron disposerait d’intuition, d’instinct et d’intelligence?») que peut-être Dieu lui parle à l’oreille en ce moment même, par la voix d'un virus: 
«Écoute-moi bien, mon grand, non, tu n'est pas fou... Je suis pour toi le virus de la dengue, un virus à ARN monocaténaire de polarité positive appartenant au genre Flavivirus (merci au Dieu de la Science) et je suis donc le plus petit dénominateur commun à tous les faux-losophes de ton genre et à tous les intellectuels d’opérette dont tu fais partie, mais je suis aussi pour beaucoup d'autres le SARS-CoV-2 (merci au professeur Raoult pour sa contribution à Wikipedia) quand je pénètre les chauves-souris et les pangolins, les chats et les civettes, les tigres, les hamsters, les rats et les singes de laboratoire pour mieux contaminer les hommes cannibales de ma création. Onfray-point-com, tu as contracté le «connard-virus» à défaut du coronavirus et te voici dans ton délire mégalomaniaque l’égal de tout le monde: tes heures sont comptées, t’as déjà reçu quelques petits avertissements et tu t’es fait peur... Alors, profite maintenant de la vie tant qu’il t’en reste, lutte contre tous les désastres prévisibles à venir et pas seulement pour laver l’honneur de ton ami (Macron aussi tutoie le Pr Raoult, si c’est ça qui t’agace), sois moins méprisant des imbéciles que tu concurrences dans ton ignorance crasse et préoccupe-toi des créatures sauvages, des millions d'espèces en voie d'extinction. Non, tous les animaux ne sont pas faits pour être mangés ou exterminés et le climat se réchauffe dangereusement, contrairement à ce que tu penses. N’es-tu donc qu’une poche de fiel contre tes contemporains et un estomac sur pattes lâché dans la nature providentielle? Trop de raisons tuent la raison. Mais quelle rage t'accable? Je ne comprends rien à ta post-philosophie décadente".

Pour tout dire, Dieu se cache dans les détails et le peintre du dimanche qui taloche son mur ne voit rien devant, ni derrière. À peine les cerisiers sont en fleurs et c’est déjà l’été. Comment dirait le poète devant tant de précocité: "Les pétales tombés des cerisiers de mars?", soit  deux mois en avance et voici  la sécheresse en plein mois d'avril. Oups, il manque une saison! Mais il n'y a pas plus aveugle qu'un philosophe enragé, un peu dengue: "Quoi? Macron est un con, voilà tout!". Allons, Onfray, ne vois-tu rien venir? Ah oui, merde in France.

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