Si la pandémie cesse bientôt, il y aura ensuite un Covidgate ou un Maskgate pour accuser l’incurie des États. Mais si la situation empire, nous risquons des guerres civiles et des soulèvements populaires qui seront durement réprimés. Voici pourquoi l’Armée française se constitue des stocks de phosphate de chloroquine et d’autres substances stratégiques réservées à son seul usage "au cas où".
Quand Trump propose des injections de désinfectant dans les poumons et des ultraviolets ou simplement une lumière très forte qui traverse la peau pour éradiquer le virus du corps humain, est-il ignorant ou sarcastique? Pour sûr, il est dangereux: déjà, quand il a affirmé qu’il croyait en «la sainte Chloroquine» comme la solution universelle en attendant la chaleur de l’été pour tuer les virus, un Américain est mort pour avoir avalé une dose de phosphate de chloroquine contenue dans du désinfectant pour piscine. Et l'Espagne, pays du soleil, a succombé au virus. D’ici à ce que des idiots avalent aussi de l’eau de javel ou se shootent avec de l’alcool à 90°, il n’y a qu’un pas. Mais Trump peut se croire protégé dans sa résidence de Mar-a-lago en Floride, en sortant de la piscine après un bon bain de chlore pour s'étendre au soleil... et tous les milliardaires qu’il fréquente dans ses soirées mondaines pensent exactement comme lui, au contraire des peigne-cul.
Oui, n’y-a-t-il pas un fond de vérité dans les idées jugées folles du plus grand chef de guerre du monde, balbutiées en aparté comme le fruit d'un éclair de génie et traitées de bévues par les journalistes hallucinés? Et que propose donc l'Armée Américaine et son invincible armada pour lutter contre le Coronavirus? Ou plutôt, quelle est la prescription du Dr Trump à ses amiraux pour éliminer du porte-avions USS Theodore-Roosevelt, testé positif au Covid-19, un virus envahissant?
Quand Trump a envisagé sans rire des bains de lumière pour nous soigner, moi j’ai pensé tout de suite aux cabines de bronzage, la solution des pauvres tellement en vogue voici 30 ans passés pour se donner bonne mine, en correspondance avec l’augmentation du nombre des cancers de la peau. J’ai pensé aussi à l’irradiation des aliments ou «ionisation» qui consiste à soumettre des fruits et légumes, mais aussi par exemple la viande des boîtes à chats et les croquettes, à des rayonnements radioactifs. On s’était aperçu par le passé que cette ionisation, devenue de nos jours indispensable pour prolonger la vie des denrées alimentaires, tue non seulement tous les germes pathogènes mais aussi toutes les vitamines et qu’elle attaque les cellules et les gènes. Et puis les chats ont commencé à mourir… et on a réduit les doses. Même la viande de boucherie me semble suspecte depuis que des chiens qui mangent tous les jours des carcasses d’animaux contractent des formes sévères de cancer. Les carcasses sont-elles irradiées? Pour moi, si l’exposition à des fortes doses de lumière est salutaire, sans doute faudrait-il mieux conseiller aux Français de retourner à la plage cet été plutôt que de les irradier comme des fruits secs.
Notre gouvernement a relayé quant à lui des annonces sur des études officielles favorables à la nicotine, qui viendrait se fixer sur les récepteurs et donc concurrencer les infections virales. Tout le monde connaît des histoires de chamanes qui crachent des nuages de fumée pour effectuer des guérisons miracles… Ce qui n’est pas dit, c’est que les populations exposées aux feux de bois et de charbon sont sujettes plus que d’autres à des insuffisances respiratoires. Et quand la vente de tabac a été régulée en occident et en France, les cigarettiers sont partis vendre leurs saletés en Asie en tuant des millions d'hommes et de femmes asiatiques de cancers du poumon à la place des gros Américains et des petits Français (merci Philip Morris et Marlboro). Surtout, la nicotine seule est un poison violent.
En investiguant les différences de résultats sur la lutte inégale contre la pandémie de Coronavirus, on peut trouver des raisons salutaires sur le succès de certaines nationalités qui se protègent mieux que d'autres du virus par leurs habitudes culturelles: par exemple, l’habitude du nudisme et l’exposition au soleil des Allemands, le sauna en Finlande et partout chez les Nordiques, les SPA en Suède, les hammams au Maroc, le salut de loin, le port du masque et l’habitude de se déchausser en entrant chez soi au Japon, l’habitude de se laver les mains 20 fois par jour depuis l’enfance en Corée du Sud, "Le perineum sunning" ou "butthole sunning" en Californie et dans les milieux branchés etc. Par contre, les Français et les Anglais, beaucoup plus atteints, sont réputés pour être sales comme des cochons et de ne pas se laver les mains.
L’absence aussi de certaines catégories de la population dans les hôpitaux suite à la pandémie de Covid-19 permet aux investigateurs civiles et militaires d'établir les profils types du "civil idéal" et du "soldat parfait" qui résistent naturellement à l’infection des virus et ne nécessitent aucun traitement: c’est d’abord une personne jeune (idéalement un enfant de moins de 11 ans), féminine (rôle des œstrogènes), maigre (danger du surpoids), fumeuse (bénéfices de la nicotine) et qui s’expose au soleil (rôle supposé des UV). Et nos soldats cochent des cases: ils sont plutôt jeunes et en bon état physique, exempts de maladies cardiaques. Après, les médecins des armées peuvent prescrire préventivement aux militaires de la chloroquine sous forme d'anti-paludique, et pourquoi pas des cellules souches pour rajeunir, des hormones féminines et de la nicotine pour renforcer les défenses immunitaires.
Car en France, on s’est aperçu trop tard de l’impréparation des forces de l’ordre et des forces armées, si bien qu'elles sont devenues à leur insu les premières propagatrices du Coronavirus. Ainsi, nos militaires qui ont rapatrié en avion des Français depuis la Chine auraient diffusé chez nous l’infection. Mais quels chefs militaires et quels épidémiologistes ont-ils eu la bonne idée de constituer un cluster d’infection du Covid-19 en France pour l’étudier à loisir? On suppose aujourd’hui que ce virus hautement volatile et contagieux s’est échappé d’un laboratoire P4 de haute sécurité en Chine, et nos militaires ont donc accompagné et entouré ingénument les malades jusqu’à des lieux de villégiature en France, en petites tenues quand il fallait un confinement total! Ensuite, il y a eu le cas du porte-avion Charles de Gaulle parti en mission avec un porteur-sain et revenu d’urgence à bon port mais avec 1046 marins contaminés. Heureusement pour eux, les tests leurs sont réservés et seulement 2 d'entre eux sont en réanimation. On a infiniment moins de chances de survie dans les Ehpad...
Deux considérations s’imposent:
Premièrement, notre gouvernement a perdu la guerre de la prévention. Car si les «mesures barrières» ne coûtent presque rien à prescrire, soit le prix d’une campagne publicitaire nationale, les «mesures de proximité» comme porter un masque et des gants ont été fortement déconsidérées. Le Ministère de la Santé s'explique: «Il n’est pas prouvé que ces masques soient efficaces pour se protéger. Par ailleurs, les masques en tissu donnent un faux sentiment de sécurité, les études montrent que les porteurs de masques se touchent bien plus souvent le visage, et risquent de plus se contaminer. Les mesures barrières et de distanciation sociale sont les mesures les plus efficaces pour se protéger du COVID-19». De plus, les tests de dépistages généralisés à l'ensemble de la population sont décrits comme un non-sens par le ministre de la Santé Olivier Véran: "nous ne testerons que les cas symptomatiques et les foyers d'infection par des écouvillonages, une méthode invasive désagréable avec peu de volontaires, ou par des tests de sang quand ils auront été validés par la haute autorité", contrairement à l'Allemagne et la Corée du Sud.
Le problème c’est que toute la vie économique des Français va contre le confinement à la maison et la distanciation sociale dans les rues et au travail. Les masques sont déjà utilisés partout dans le monde pour vivre dans cette promiscuité culturelle, de l’Asie jusqu’en Allemagne, sauf en France ou cet usage préventif du masque et des tests généralisés est méprisé par le gouvernement. Pourquoi? Les excuses avancées ressemblent à un mensonge d’état... Pourtant, depuis les origines, les hommes préhistoriques ont appris qu'il vaut mieux vivre bien entouré mais malade (avec un masque) que seul et en pleine santé (sans masque) quand on veut avoir des chances de se reproduire. Et si les Français aujourd'hui sont dissuadés de porter des masques quand c’est nécessaire, comment les y obliger dans deux mois, pendant la canicule, si cela devient indispensable? La justification inavouée c'est qu'il faudra en distribuer beaucoup moins aux Français «le jour de la libération» du confinement, une distribution anticipée et proposée (malgré lui) par notre gouvernement le 4 mai mais aussi par les municipalités et la RATP/SNCF (plus pragmatiques) à partir du dé-confinement attendu le 11 mai prochain.
Deuxièmement, les masques vont aujourd’hui en priorité au personnel soignant et non pas aux populations comme cela devrait être, les tests de dépistage n’ont pas été faits à temps aux personnes âgées qui continuent de mourir par milliers dans les Ehpad et les respirateurs artificiels ont été refusés en grande majorité aux vieux de plus de 75 ans même si quelques uns se sont sauvés. Pour finir, plusieurs milliers de respirateurs fabriqués en hâte par PSA sont inutilisables. Échec sur toute la ligne! De fait, les masques et les tests auraient dû être offerts dès le début de l’épidémie de Coronavirus aux familles, là ou s’est propagé le virus, pour séparer les malades des bien-portants et par exemple à Crépy-en-Valois ou dans la station de ski des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie), les tous premiers foyers infectieux français.
Mais les stratèges technocratiques et militaires ont convaincu l'amiral Macron du contraire. Tout ce que compte la France de bureaucratie imbécile s'est opposé à l'acquisition de masques, de tests et de protocoles de dépistage acquis chèrement à l'étranger (faute d'industrie de biologie moléculaire), d'automates de diagnostic en nombre suffisant (ceux acquis en urgence en Chine sont inutilisables). Surtout, l'administration centrale a refusé l'assistance des laboratoires indépendants, l'aide de nos contacts en Chine pour s'approvisionner et toutes les bonnes volontés offertes spontanément en l'absence d'une volonté ferme de réquisitionner les industries françaises pour soutenir "l'effort de guerre" supposé.
Le gouvernement relativise ses déboires, entre langue de bois et lieux communs :
_Quand on manque de tout, on a besoin de moins, ce fut un petit retard à l'allumage mais on continu d'apprendre, vous savez, et ça servira toujours pour le futur !
Et plus précisément?
_Raoult? Il nous fait chier. Il n'y a pas de héros qui tienne. Il n'avait pas le droit de tester les gens et de les traiter (avec succès) comme il l'a fait! Ses chiffres sont bidon car les malades guérissent bien mieux sans sa posologie... On va donc le faire condamner pour exercice illégal de la médecine. Comprenez bien! Notre effort de guerre (en retard d'une guerre) est plus stratégique que pratique... Il faut savoir se tourner vers le futur car "tout vient à point à qui sait attendre!".
Et patati, et patata... Tiens, devinez: que vont donc devenir les nouvelles «réserves stratégiques» françaises de masques et de tests acquises tardivement si le Covid-19 disparaît dans un mois, comme le suggère le professeur Raoult? Arriveront-elles après la bataille et les milliers de morts inutiles comme les masques à gaz dans les tranchées de 14-18? Le gouvernement se tâte pour faire un lâcher de masque et autoriser les pharmacies à les vendre. Les marchands des Tabacs font grise mine: ils veulent leur part de marché mais comment fumer et porter un masque en même temps? Qu'importe, comme les militaires ils peuvent tuer un jour et sauver des vies le lendemain.
De fait, Macron et ses généraux semblent vouloir anticiper un scénario catastrophe, tout comme Donald Trump: dans l’éventualité d'une situation extrême à venir, ils fourniront immédiatement (d'ici deux ou trois mois s'entend) des masques chirurgicaux et des tests de dépistage en quantités suffisantes non seulement au personnel de soins médicaux mais aussi à la police et à l’armée. C’est pourquoi, dans cette hypothèse d’un soulèvement populaire ou d’une semi-guerre civile au départ des banlieues (sans disposer de vaccins), les protections et les tests divers enfin disponibles ne doivent pas être gaspillés prématurément et les populations à risque continueront de s’auto-immuniser seules comme elles ont appris à le faire aux mois de mars et avril, au prix de quelques dizaines de milliers de morts supplémentaires.
En tant que Chef des Armées, le président Macron restera donc parfaitement cohérent et «droit dans ses bottes»! Oui, vous pouvez bien passer l'arme à gauche: il suffira que suffisamment d’ouvriers et de chefs d’ateliers survivent à ce drame national pour relancer une économie «d’après-guerre». Comprenez, nul n'est imprescindible à son projet.
L'hydrochloroquine aurait un usage possible, et c'est là tout le génie français, mais uniquement pour l'administrer en prévention aux soldats en plus de toutes les autres mesures préventives comme celle de recevoir des doses d’irradiation élevées sur le principe de la radiographie et aussi des remèdes de chevaux, peut-être des antibiotiques à spectre large ingérés ou injectés d'urgence en intraveineuses, pour imiter Trump: aux grands mots, les grands remèdes! en attendant, l’Armée Française s'est constituée un premier stock préventif de 700 kg de phosphate de chloroquine importés de Chine, au prix de la cocaïne. Un luxe, mais notre Armée le vaut bien!
Les plus riches pourront quant à eux se baigner dans leurs piscines fortement chlorées et prendre des bains de soleil. Car si vous regardez bien, notre ami Trump à la trace des lunettes de soleil autour des yeux et Macron a peaufiné son bronzage.
Le soleil est notre richesse véritable, comme jadis pour lutter contre la tuberculose. Alors, pourquoi continuer à se confiner misérablement à la maison plus longtemps? Ne faut-il pas rouvrir les jardins publics et les terrasses des cafés-restaurants avec le droit de fumer dans les espaces publics, comme autant de sanatoriums naturels? Une pétition court sur les réseaux pour "un accès raisonnable et responsable de la nature" demandant à Macron la modification du décret de confinement. Des parisiens se prennent à danser sur un air de Dalida avant d'être dispersés et, quand vient la nuit, la police affronte des petits voyous irresponsables qui organisent la rébellion. Les policiers sont les anticorps et les quartiers sensibles sont les poumons malades de la cité. L'ordre est-il toujours régressif et la liberté inconséquente? Non, car à tout prendre, s'il faut choisir, seule la mort est régressive. Ah bon ? Oui, merde in France.
Quand Trump propose des injections de désinfectant dans les poumons et des ultraviolets ou simplement une lumière très forte qui traverse la peau pour éradiquer le virus du corps humain, est-il ignorant ou sarcastique? Pour sûr, il est dangereux: déjà, quand il a affirmé qu’il croyait en «la sainte Chloroquine» comme la solution universelle en attendant la chaleur de l’été pour tuer les virus, un Américain est mort pour avoir avalé une dose de phosphate de chloroquine contenue dans du désinfectant pour piscine. Et l'Espagne, pays du soleil, a succombé au virus. D’ici à ce que des idiots avalent aussi de l’eau de javel ou se shootent avec de l’alcool à 90°, il n’y a qu’un pas. Mais Trump peut se croire protégé dans sa résidence de Mar-a-lago en Floride, en sortant de la piscine après un bon bain de chlore pour s'étendre au soleil... et tous les milliardaires qu’il fréquente dans ses soirées mondaines pensent exactement comme lui, au contraire des peigne-cul.
Oui, n’y-a-t-il pas un fond de vérité dans les idées jugées folles du plus grand chef de guerre du monde, balbutiées en aparté comme le fruit d'un éclair de génie et traitées de bévues par les journalistes hallucinés? Et que propose donc l'Armée Américaine et son invincible armada pour lutter contre le Coronavirus? Ou plutôt, quelle est la prescription du Dr Trump à ses amiraux pour éliminer du porte-avions USS Theodore-Roosevelt, testé positif au Covid-19, un virus envahissant?
Quand Trump a envisagé sans rire des bains de lumière pour nous soigner, moi j’ai pensé tout de suite aux cabines de bronzage, la solution des pauvres tellement en vogue voici 30 ans passés pour se donner bonne mine, en correspondance avec l’augmentation du nombre des cancers de la peau. J’ai pensé aussi à l’irradiation des aliments ou «ionisation» qui consiste à soumettre des fruits et légumes, mais aussi par exemple la viande des boîtes à chats et les croquettes, à des rayonnements radioactifs. On s’était aperçu par le passé que cette ionisation, devenue de nos jours indispensable pour prolonger la vie des denrées alimentaires, tue non seulement tous les germes pathogènes mais aussi toutes les vitamines et qu’elle attaque les cellules et les gènes. Et puis les chats ont commencé à mourir… et on a réduit les doses. Même la viande de boucherie me semble suspecte depuis que des chiens qui mangent tous les jours des carcasses d’animaux contractent des formes sévères de cancer. Les carcasses sont-elles irradiées? Pour moi, si l’exposition à des fortes doses de lumière est salutaire, sans doute faudrait-il mieux conseiller aux Français de retourner à la plage cet été plutôt que de les irradier comme des fruits secs.
Notre gouvernement a relayé quant à lui des annonces sur des études officielles favorables à la nicotine, qui viendrait se fixer sur les récepteurs et donc concurrencer les infections virales. Tout le monde connaît des histoires de chamanes qui crachent des nuages de fumée pour effectuer des guérisons miracles… Ce qui n’est pas dit, c’est que les populations exposées aux feux de bois et de charbon sont sujettes plus que d’autres à des insuffisances respiratoires. Et quand la vente de tabac a été régulée en occident et en France, les cigarettiers sont partis vendre leurs saletés en Asie en tuant des millions d'hommes et de femmes asiatiques de cancers du poumon à la place des gros Américains et des petits Français (merci Philip Morris et Marlboro). Surtout, la nicotine seule est un poison violent.
En investiguant les différences de résultats sur la lutte inégale contre la pandémie de Coronavirus, on peut trouver des raisons salutaires sur le succès de certaines nationalités qui se protègent mieux que d'autres du virus par leurs habitudes culturelles: par exemple, l’habitude du nudisme et l’exposition au soleil des Allemands, le sauna en Finlande et partout chez les Nordiques, les SPA en Suède, les hammams au Maroc, le salut de loin, le port du masque et l’habitude de se déchausser en entrant chez soi au Japon, l’habitude de se laver les mains 20 fois par jour depuis l’enfance en Corée du Sud, "Le perineum sunning" ou "butthole sunning" en Californie et dans les milieux branchés etc. Par contre, les Français et les Anglais, beaucoup plus atteints, sont réputés pour être sales comme des cochons et de ne pas se laver les mains.
L’absence aussi de certaines catégories de la population dans les hôpitaux suite à la pandémie de Covid-19 permet aux investigateurs civiles et militaires d'établir les profils types du "civil idéal" et du "soldat parfait" qui résistent naturellement à l’infection des virus et ne nécessitent aucun traitement: c’est d’abord une personne jeune (idéalement un enfant de moins de 11 ans), féminine (rôle des œstrogènes), maigre (danger du surpoids), fumeuse (bénéfices de la nicotine) et qui s’expose au soleil (rôle supposé des UV). Et nos soldats cochent des cases: ils sont plutôt jeunes et en bon état physique, exempts de maladies cardiaques. Après, les médecins des armées peuvent prescrire préventivement aux militaires de la chloroquine sous forme d'anti-paludique, et pourquoi pas des cellules souches pour rajeunir, des hormones féminines et de la nicotine pour renforcer les défenses immunitaires.
Car en France, on s’est aperçu trop tard de l’impréparation des forces de l’ordre et des forces armées, si bien qu'elles sont devenues à leur insu les premières propagatrices du Coronavirus. Ainsi, nos militaires qui ont rapatrié en avion des Français depuis la Chine auraient diffusé chez nous l’infection. Mais quels chefs militaires et quels épidémiologistes ont-ils eu la bonne idée de constituer un cluster d’infection du Covid-19 en France pour l’étudier à loisir? On suppose aujourd’hui que ce virus hautement volatile et contagieux s’est échappé d’un laboratoire P4 de haute sécurité en Chine, et nos militaires ont donc accompagné et entouré ingénument les malades jusqu’à des lieux de villégiature en France, en petites tenues quand il fallait un confinement total! Ensuite, il y a eu le cas du porte-avion Charles de Gaulle parti en mission avec un porteur-sain et revenu d’urgence à bon port mais avec 1046 marins contaminés. Heureusement pour eux, les tests leurs sont réservés et seulement 2 d'entre eux sont en réanimation. On a infiniment moins de chances de survie dans les Ehpad...
Deux considérations s’imposent:
Premièrement, notre gouvernement a perdu la guerre de la prévention. Car si les «mesures barrières» ne coûtent presque rien à prescrire, soit le prix d’une campagne publicitaire nationale, les «mesures de proximité» comme porter un masque et des gants ont été fortement déconsidérées. Le Ministère de la Santé s'explique: «Il n’est pas prouvé que ces masques soient efficaces pour se protéger. Par ailleurs, les masques en tissu donnent un faux sentiment de sécurité, les études montrent que les porteurs de masques se touchent bien plus souvent le visage, et risquent de plus se contaminer. Les mesures barrières et de distanciation sociale sont les mesures les plus efficaces pour se protéger du COVID-19». De plus, les tests de dépistages généralisés à l'ensemble de la population sont décrits comme un non-sens par le ministre de la Santé Olivier Véran: "nous ne testerons que les cas symptomatiques et les foyers d'infection par des écouvillonages, une méthode invasive désagréable avec peu de volontaires, ou par des tests de sang quand ils auront été validés par la haute autorité", contrairement à l'Allemagne et la Corée du Sud.
Le problème c’est que toute la vie économique des Français va contre le confinement à la maison et la distanciation sociale dans les rues et au travail. Les masques sont déjà utilisés partout dans le monde pour vivre dans cette promiscuité culturelle, de l’Asie jusqu’en Allemagne, sauf en France ou cet usage préventif du masque et des tests généralisés est méprisé par le gouvernement. Pourquoi? Les excuses avancées ressemblent à un mensonge d’état... Pourtant, depuis les origines, les hommes préhistoriques ont appris qu'il vaut mieux vivre bien entouré mais malade (avec un masque) que seul et en pleine santé (sans masque) quand on veut avoir des chances de se reproduire. Et si les Français aujourd'hui sont dissuadés de porter des masques quand c’est nécessaire, comment les y obliger dans deux mois, pendant la canicule, si cela devient indispensable? La justification inavouée c'est qu'il faudra en distribuer beaucoup moins aux Français «le jour de la libération» du confinement, une distribution anticipée et proposée (malgré lui) par notre gouvernement le 4 mai mais aussi par les municipalités et la RATP/SNCF (plus pragmatiques) à partir du dé-confinement attendu le 11 mai prochain.
Deuxièmement, les masques vont aujourd’hui en priorité au personnel soignant et non pas aux populations comme cela devrait être, les tests de dépistage n’ont pas été faits à temps aux personnes âgées qui continuent de mourir par milliers dans les Ehpad et les respirateurs artificiels ont été refusés en grande majorité aux vieux de plus de 75 ans même si quelques uns se sont sauvés. Pour finir, plusieurs milliers de respirateurs fabriqués en hâte par PSA sont inutilisables. Échec sur toute la ligne! De fait, les masques et les tests auraient dû être offerts dès le début de l’épidémie de Coronavirus aux familles, là ou s’est propagé le virus, pour séparer les malades des bien-portants et par exemple à Crépy-en-Valois ou dans la station de ski des Contamines-Montjoie (Haute-Savoie), les tous premiers foyers infectieux français.
Mais les stratèges technocratiques et militaires ont convaincu l'amiral Macron du contraire. Tout ce que compte la France de bureaucratie imbécile s'est opposé à l'acquisition de masques, de tests et de protocoles de dépistage acquis chèrement à l'étranger (faute d'industrie de biologie moléculaire), d'automates de diagnostic en nombre suffisant (ceux acquis en urgence en Chine sont inutilisables). Surtout, l'administration centrale a refusé l'assistance des laboratoires indépendants, l'aide de nos contacts en Chine pour s'approvisionner et toutes les bonnes volontés offertes spontanément en l'absence d'une volonté ferme de réquisitionner les industries françaises pour soutenir "l'effort de guerre" supposé.
Le gouvernement relativise ses déboires, entre langue de bois et lieux communs :
_Quand on manque de tout, on a besoin de moins, ce fut un petit retard à l'allumage mais on continu d'apprendre, vous savez, et ça servira toujours pour le futur !
Et plus précisément?
_Raoult? Il nous fait chier. Il n'y a pas de héros qui tienne. Il n'avait pas le droit de tester les gens et de les traiter (avec succès) comme il l'a fait! Ses chiffres sont bidon car les malades guérissent bien mieux sans sa posologie... On va donc le faire condamner pour exercice illégal de la médecine. Comprenez bien! Notre effort de guerre (en retard d'une guerre) est plus stratégique que pratique... Il faut savoir se tourner vers le futur car "tout vient à point à qui sait attendre!".
Et patati, et patata... Tiens, devinez: que vont donc devenir les nouvelles «réserves stratégiques» françaises de masques et de tests acquises tardivement si le Covid-19 disparaît dans un mois, comme le suggère le professeur Raoult? Arriveront-elles après la bataille et les milliers de morts inutiles comme les masques à gaz dans les tranchées de 14-18? Le gouvernement se tâte pour faire un lâcher de masque et autoriser les pharmacies à les vendre. Les marchands des Tabacs font grise mine: ils veulent leur part de marché mais comment fumer et porter un masque en même temps? Qu'importe, comme les militaires ils peuvent tuer un jour et sauver des vies le lendemain.
De fait, Macron et ses généraux semblent vouloir anticiper un scénario catastrophe, tout comme Donald Trump: dans l’éventualité d'une situation extrême à venir, ils fourniront immédiatement (d'ici deux ou trois mois s'entend) des masques chirurgicaux et des tests de dépistage en quantités suffisantes non seulement au personnel de soins médicaux mais aussi à la police et à l’armée. C’est pourquoi, dans cette hypothèse d’un soulèvement populaire ou d’une semi-guerre civile au départ des banlieues (sans disposer de vaccins), les protections et les tests divers enfin disponibles ne doivent pas être gaspillés prématurément et les populations à risque continueront de s’auto-immuniser seules comme elles ont appris à le faire aux mois de mars et avril, au prix de quelques dizaines de milliers de morts supplémentaires.
En tant que Chef des Armées, le président Macron restera donc parfaitement cohérent et «droit dans ses bottes»! Oui, vous pouvez bien passer l'arme à gauche: il suffira que suffisamment d’ouvriers et de chefs d’ateliers survivent à ce drame national pour relancer une économie «d’après-guerre». Comprenez, nul n'est imprescindible à son projet.
L'hydrochloroquine aurait un usage possible, et c'est là tout le génie français, mais uniquement pour l'administrer en prévention aux soldats en plus de toutes les autres mesures préventives comme celle de recevoir des doses d’irradiation élevées sur le principe de la radiographie et aussi des remèdes de chevaux, peut-être des antibiotiques à spectre large ingérés ou injectés d'urgence en intraveineuses, pour imiter Trump: aux grands mots, les grands remèdes! en attendant, l’Armée Française s'est constituée un premier stock préventif de 700 kg de phosphate de chloroquine importés de Chine, au prix de la cocaïne. Un luxe, mais notre Armée le vaut bien!
Les plus riches pourront quant à eux se baigner dans leurs piscines fortement chlorées et prendre des bains de soleil. Car si vous regardez bien, notre ami Trump à la trace des lunettes de soleil autour des yeux et Macron a peaufiné son bronzage.
Le soleil est notre richesse véritable, comme jadis pour lutter contre la tuberculose. Alors, pourquoi continuer à se confiner misérablement à la maison plus longtemps? Ne faut-il pas rouvrir les jardins publics et les terrasses des cafés-restaurants avec le droit de fumer dans les espaces publics, comme autant de sanatoriums naturels? Une pétition court sur les réseaux pour "un accès raisonnable et responsable de la nature" demandant à Macron la modification du décret de confinement. Des parisiens se prennent à danser sur un air de Dalida avant d'être dispersés et, quand vient la nuit, la police affronte des petits voyous irresponsables qui organisent la rébellion. Les policiers sont les anticorps et les quartiers sensibles sont les poumons malades de la cité. L'ordre est-il toujours régressif et la liberté inconséquente? Non, car à tout prendre, s'il faut choisir, seule la mort est régressive. Ah bon ? Oui, merde in France.
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